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Belgique - Page 189

  • Liège, 24 novembre : NightFever "Que veux-tu que je fasse pour toi ?"

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    Le grand rendez-vous des jeunes liégeois en quête de sens

    NightFeverLiege ce jeudi 24 novembre

    Le rendez-vous des jeunes liégeois en quête de sens

    Seconde NightFever de l'année, à l'église saint-Jean.
    La question t'es posée: "Que veux-tu que je fasse pour toi?"
    C'est aussi la demande de Jésus à l'aveugle Barthimée.
    L'eucharistie sera présidée par notre ami Thomas Sabbadini, récemment ordonné.

    Le thème de cette nouvelle année : "NightFever Meets Jesus", ou comment Jésus a t'il rencontré ses contemporains ?

    Rejoignez sur Facebook l'évènement de ce jeudi 24 novembre

    Venez aussi allumer une bougie et prier pour la paix. Elle symbolise aussi votre intention, peu importe si c’est de la joie ou un remerciement, si vous êtes en deuil, si vous êtes soucieux, ou tout simplement bouleversé. De la bonne musique, adoration, ambiance feutrée, un vrai coeur à coeur avec Jésus.

    • 19h30: messe festive animée par les jeunes
    • 20h00: accueil et partage
    • 20h15: veillée NightFever (ambiance feutrée, adoration, chants, réconciliation)
    • 21h00: début de l'accueil & talk au "42"
    • 22h00: fin de la veillée

    Eglise Saint-Jean, Place Xavier Neujean, 4000 Liege

    Invitez vos amis et vrais amis à l'évènement de ce jeudi 24 novembre


    - Jasmine (21) : Beautiful! Nous reviendrons certainement. Je suis heureuse que vous apportiez Jésus et Dieu si proche.
    - Bexxi (19) : Je suis entrée pour la première fois dans l’église. La lumière dégage une puissance qui m’interpelle.
    - Stefanie (20): Une merveilleuse surprise, je viens de la gare … Le Night Fever était exactement ce que je cherchais depuis des semaines … comme un signe de Dieu. Je vous remercie!
    - Jose (44) : Je vous remercie de tout mon cœur, très impressionnant.

    Prochaines NightFever à St-Jean Liège:

    • Jeu 23/2, avec le père Rodney Barlathier, jeune prêtre salésien, rencontre du bon larron, "Jésus, souviens-toi de moi", Lc 23,39 
    • Jeu 27/4, avec l'abbé Vincent Jemine, Curé de Liège à Neupré-Sart-Tilman, rencontre de la samaritaine, "Donne moi à boire", Jn 4, 3
    • Jeu 15/6, Fête-Dieu, à la Cathédrale, depuis 1246... !!

    Nightfever 21h30-23h00

    A Liège, le projet NigthFever est porté par la plupart des groupes et communautés qui s’impliquent dans la pastorale des jeunes et des étudiants: SDJ, Emmanuel, Chemin Neuf, Dominicains, Salésiens, Jésuites, MEJ, Renouveau, Jesus Trip, Frères de Saint-Jean, etc.. Le team de Liège collabore avec les teams de NightFever Bruxelles, Leuven et à l'international. A Liège, la cité Ardente, nous avons souhaité combiner un module « causeries et rencontres » dans la cadre du pub le "42″ afin de favoriser et développer un réseau d’amitiés.

    Plus d'infos:

  • Face à la déchristianisation de l’Europe : plaidoyer pour un christianisme à deux vitesses

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    Dans un livre d’entretiens avec Monseigneur Léonard réalisé récemment par le philosophe agnostique Drieu Godefridi (1), on peut notamment lire (pp.137-141) ces réflexions de l’ancien primat de Belgique sur la « pastorale » pratiquée aujourd’hui par l’Eglise, du haut en bas de sa hiérarchie :

    Drieu Godefridi :

    godefridi.jpgQuand on regarde l’évolution des choses dans la société européenne contemporaine, au-delà même des questions démographiques, on ne peut pas nier un phénomène qui est la déchristianisation, y compris dans des terres qui sont restées catholiques très longtemps, telle que la Flandre il y a encore trente ou quarante années. Je sais que vous avez une conception qualitative en quelque sorte du catholicisme. Vous préférez un catholique fervent, cohérent et intense, plutôt qu’une dizaine de personnes qui, finalement, sont dans le simulacre du rite. Mais est-ce que, dans le cadre européen, ce recul quantitatif massif de l’Eglise catholique est à caractériser comme un échec, fut-il ponctuel et temporaire, ou pas ?

    Mgr Léonard :

    Léonard.jpg« Il y a beaucoup de chose à répondre sur une telle question. C’est un échec et en même temps c’est une chance. Dans les décennies qui ont précédé, où nous avons connu dans pas mal de pays d’Europe, notamment la Belgique , un catholicisme très marquant dans la société, faisant même parfois un peu la pluie et le beau temps – et parfois un peu trop –cela avait ses avantages – on avait une société qui était très imprégnée de la foi et des valeurs chrétiennes, mais il manquait peut-être une conviction très personnelle. On était mis sur des rails dès l’enfance : la paroisse, l’école, la famille, les mouvements de jeunesse. C’était beau, mais qu’y avait-il  derrière, dans les profondeurs du cœur et de l’âme humaine ? Aujourd’hui, dans cette situation que l’on peut qualifier d’échec, car marquée par un recul quantitatif, il y a l’aspect positif que, si quelqu’un  désormais est catholique, il le sera davantage par un choix personnel. Cela, c’est un gain. Donc, oui, il y a un échec, mais un échec qui correspond aussi à une chance qui est offerte.

    Maintenant, d’où vient cet échec ? Il y a des causes multiples. Mais, du point de vue même de l’Eglise, je pense que la stratégie que l’on a adoptée, dans la foulée du concile Vatican II –je n’incrimine pas le concile comme tel, mais la lecture que l’on en a fait- n’était pas la bonne. On a cru que c’était en horizontalisant la foi et la pratique chrétiennes, en s’adaptant au monde ambiant, qu’on allait toucher les masses. Je pense que cette idée d’un christianisme un peu plus polyvalent, un peu plus édulcoré, ou bien, comme dans la série Assimil, un christianisme sans peine, ce nétait pas le bon calcul. La foi doit être à certains égards à contre-courant. Elle doit s’inculturer bien sûr dans le monde présent, mais elle doit aussi toujours attester une différence, comme Paul l’écrit  Aux Romains, au chapitre douzième : ne vous modelez pas sur le monde présent. Pourtant, Paul était bien présent au monde de son temps, il employait tous les moyens disponibles pour toucher les gens et il avait une bonne culture grecque en plus de sa culture juive. Mais, en même temps, il y avait chez lui le tranchant d’une différence. Et, à long terme, cela me semble plus efficace. Cela attire, cela touche, cela bouleverse les cœurs. Je crois que l’on a trop visé un christianisme gentil, un christianisme de connivence, sympathique, qui ne tranche pas trop, qui ne veut pas trop effrayer, complice de ce que vit le monde – et pas assez, comme l’aurait dit Dietrich Bonhoeffer, ce grand résistant protestant face à l’idéologie nazie, un christianisme confessant, qui s’affiche et qui ne cache pas son identité. Je crois qu’à long  terme c’est plus performant.

    Donc, j’ai toujours plaidé -mais j’emploie une expression qui peut provoquer une réaction de défense –pour un christianisme à deux vitesses. Dès qu’ils entendent cette expression, les gens vous soupçonnent d’élitisme, d’aristocratisme. Mais je pense que nous devons, dans la pastorale de ce temps, d’une part accueillir le tout-venant, les gens comme ils sont, qui nous demandent des services, des sacrements, des cérémonies, avec une motivation chrétienne parfois très limitée. Il faut les accueillir et faire un bout de chemin avec eux.  D’autre part, il faut qu’il y ait aussi une proposition plus exigeante, pour une minorité sans doute, mais qui sera un peu comme le sel de la terre ou le levain dans la pâte. Elles sont révélatrices, ces paroles de Jésus, quand il dit : n’aie pas peur, petit troupeau. Et, d’autre part, il emploie la comparaison du sel dans les aliments et du levain dans la pâte. La pâte ne peut pas être tout entière du levain. Le levain est une petite partie incorporée dans la pâte. Et dans les aliments, il n’y a pas que du sel. Il y a les aliments et le sel qui leur ajoute une saveur. Jésus parle donc d’une minorité. Il n’a pas l’air d’imaginer une société qui est tout entière le sel de l’Evangile, tout entière le levain dans la pâte. Il s’agit bien d’une minorité, mais qui est significative. C’est ce que j’entends par une pastorale, une attitude ecclésiale, à deux vitesses

    On accueille le tout-venant, on le respecte et on fait un bon chemin avec lui. Et, d’autre part, on a aussi une pastorale plus pointue, plus centrée sur l’essentiel, minoritaire peut-être, mais qui peut représenter une saveur supplémentaire.

    Or, on a adopté globalement beaucoup trop une pastorale de l’ouverture tous azimuts. Mais, quand on ouvre toutes les portes et toutes les fenêtres, le parfum de l’Evangile risque de s’éventer. Il faut trouver le bon équilibre entre ces deux dimensions. Il me semble que l’on a trop misé, dans la foulée d’un Vatican II réinterprété, sur l’ouverture : ne pas trop accentuer les différences, chercher d’abord à rejoindre les gens, à se faire bien voir, etc.  A long terme, je crois que ce n’est pas payant et que cela renforce l’échec évoqué dans votre question ».

     (1) Un évêque dans le siècle, Monseigneur Léonard interrogé par Drieu Godefridi, préface de Richard Miller, 195 pp., les éditions du CEP (Créations-Europe-Perspectives), 2016.

    JPSC

    Lire aussi : monseigneur-leonard-un-eveque-dans-le-siecle

  • Un signal fort vient d'être envoyé par la hiérarchie ecclésiale à ceux qui l'accusent de brader son patrimoine

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    Enfin ! A ceux qui sont toujours prêts à incriminer notre hiérarchie ecclésiale en l'accusant de brader son patrimoine, un 'signal fort' (sic) vient d'être envoyé : "l’église St-Vincent de Paul et sa cure, sises chaussée de Ninove à Anderlecht, vont être prochainement confiées à l’association Sint-Goedele, un ensemble d’écoles catholiques dont une des implantations jouxte l’église." Pas de doute que ça va sérieusement démentir les propos médisants et calomnieux de ces mauvais coucheurs, toujours prêts à accuser leurs autorités diocésaines !

    En attendant, la prose de Christian Laporte dans cet article roboratif montre que la pression exercée par les défenseurs du patrimoine religieux (mais pas seulement) est loin d'être sans effet...

  • Un prénom et un nom dans le registre des naissances pour les enfants morts-nés

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    Lu sur LaLibre.be :

    Le CD&V plaide en faveur d'un nouveau cadre législatif pour les enfants morts-nés

    Le CD&V plaide mardi pour que les enfants morts-nés après une grossesse de moins de 180 jours puissent tout de même être enregistrés avec un prénom et un nom dans le registre des naissances.

    "Pour les parents, cela peut constituer une aide importante dans le processus de deuil", explique la députée Sonja Becq. Actuellement, des actes ne sont rédigés dans le registre des décès que pour les enfants sans vie après une gestation de 180 jours. Il n'y a donc aucun document existant en cas de période de gestation plus courte. "Que leur bébé décède avant, pendant ou après la naissance ne fait aucune différence pour les parents. L'enfant est né et fait partie de la famille. Les parents attendent une reconnaissance, dont celle des autorités", estime Sonja Becq.

    La députée CD&V a dès lors préparé une proposition de loi rendant possible la rédaction d'un acte de naissance pour les enfants morts-nés à l'issue d'une grossesse de moins de 180 jours. "Les parents disposeraient d'un libre choix. Ils ne sont obligés à rien", insiste-t-elle.

    L'acte n'aurait aucune conséquence juridique et ne donnerait pas lieu à des droits sociaux. "Nous donnons en revanche aux parents la possibilité de donner à l'enfant, outre un prénom, un nom de famille, comme aux Pays-Bas ou en France. De cette manière, nous rencontrons la demande de nombreux papas et mamans de donner une reconnaissance complète à l'enfant."

  • L'enquête de 'NousCitoyens' sur la transparence des partis politiques

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    logo_wecitizens_2.5   

    Madame, Monsieur
     
    Enquête de NousCitoyens sur la transparence des partis politiques :

    JPP-bottom

      

    Résumé
    Pour la première fois en Belgique, les partis sont évalués sur leur transparence. L’enquête s’inspire des expériences étrangères (Espagne et Chili), qui se limitent à observer la présence sur le site des partis d’une série d’informations. NousCitoyens, auteur de l’Indice de Transparence des Partis Politiques en 2016 (ITPP16), améliore la méthodologie en exploitant certaines statistiques disponibles en Belgique (Répertoire Politique, Cumuleo). Les deux partis les plus transparents sont : Open VLD et PS. Les deux moins transparents sont : MR et Vlaams Belang.

    Les seuls à publier sur leur site les comptes du parti sont aussi les trois mieux cotés : Open VLD, PS et Ecolo. Open VLD est le seul parti à publier, à un endroit bien visible sur le site, un rapport sur la mise en œuvre du programme politique.
    Les quatre partis les mieux cotés sont aussi les seuls à publier le nombre de leurs membres : Open VLD, PS, Ecolo et CD&V.
    Parmi les quatre derniers, cdH, MR et Vlaams Belang ne publient pas leurs statuts ! Les derniers sont aussi les partis qui répondent le moins aux questions politiques posées dans le Répertoire Politique : http://directory.wecitizens.be/fr > Recherche avancée > Voir les positions.
    Défi a perdu des points à cause des mandataires en défaut de déclarer leurs mandats. Les mandataires du PP sont les moins diligents pour remplir leur profil personnel dans le Répertoire Politique. Sp.a est le seul parti qui ne publie pas sur son site la composition de ses organes de direction.
     
  • La liste des lieux de culte en attente de réaffectation s'allonge en Flandre

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    Après Dilbeek, Hoegaarden...

    Du Standaard, 28 octobre, p. 29 :

    Hoegaarden: Rechercher de nouvelles destinations pour les églises vacantes

    Le conseiller d'opposition Achiel Van den Steen (N-VA) considère que le temps est venu pour une discussion constructive sur l'activité des quatre fabriques d'église de Hoegaarden. Pour un premier bâtiment ecclésiastique, une solution a déjà été trouvée : le conseil communal a donné en bail la chapelle Saint-Servais de Rommersom, vide et très délabrée, à l'asbl des 'Amis de Saint Servais et Dorothée'. Celle-ci la rénove en tant que centre communautaire. Ensuite, il faudra trouver une nouvelle destination pour la chapelle Sainte-Catherine à Hauthem où une activité cultuelle n'a plus sa place.

  • Soeur Marie-Stanislas, héroïne oubliée, a sauvé des dizaines d'enfants juifs durant la Seconde Guerre Mondiale

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    Du Laatste Nieuws, 28 octobre, p. 10 :

    Israël honore une religieuse belge comme une héroïne de guerre

    L'ambassadrice israélienne Simona Frankel a rendu hommage hier à Sint-Pieters-Leeuw à l'héroïne de guerre oubliée : Soeur Marie-Stanislas. Mère supérieure du couvent de la Congrégation de Saint-Antoine, elle a sauvé pendant la Seconde Guerre Mondiale des dizaines d'enfants juifs en les cachant dans le couvent. Cinq enfants d'alors ont assisté à cette brève cérémonie. «Je suis toujours reconnaissante à la soeur», a déclaré Frieda Caller, âgée de 88 ans. «Elle avait un cœur d'or et a risqué sa propre vie.» Sœur Marie-Stanislas est décédée en 1956 à l'âge de 80 ans, mais a reçu après la guerre plusieurs médailles qui lui ont été conférées pour son héroïsme en tant que membre de la résistance pendant la guerre.

    Elle a été reconnue comme "Juste parmi les nations" (titre décerné par le Mémorial de Yad Vashem); voir sur Kerknet : belgische-zuster-gehuldigd-als-rechtvaardige-onder-de-naties

  • Bruxelles (Prieuré Sainte-Madeleine) : session de chant grégorien

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    De Jean-Jacques Durré sur le site cathobel.be :

    Cours de chant grégorien à Bruxelles

    Le 19 novembre prochain s’ouvrira le cours de organisé à Bruxelles par l’Académie de de Belgique.

    Bruxelles accueillera dès la mi-novembre une session de cours de chants grégorien, donnée par Isabelle Valloton, avec la collaboration de Jacques Zeegers. Ouverts à tous et organisé sur deux niveaux, l’un pour les débutants et l’autre pour ceux qui ont déjà une expérience musicale, les cours s’étendront sur huit samedis (de 14h à 17h) au Prieuré Sainte-Madeleine (avenue de Jette 225 à Jette). La messe de clôture du cycle sera célébrée le dimanche 19 mars 2017 à 9h.

    Mais, pourquoi étudier le grégorien ? Pour Jacques Zeegers, l’étude du chant grégorien suscite un nouvel intérêt car, datant de près de 1500 ans, il est à l’origine de la musique occidentale. « Il représente un sommet, une forme d’art déjà parfaitement achevée. Il ouvre aussi notre cœur sur une réalité spirituelle qui nous dépasse ».

    L’objectif de l’Académie de Chant grégorien est de réunir des personnes qui aiment ou pratiquent le chant grégorien, et qui désirent le promouvoir et en assurer la pérennité dans tous ses aspects, notamment dans sa fonction liturgique et dans sa valeur spirituelle, historique, musicale et vocale. En particulier, l’Académie a pour mission de favoriser la fondation de nouvelles chorales grégoriennes, d’enseigner le chant grégorien et d’organiser des activités pour le pratiquer, l’améliorer, l’étudier et le faire connaître. L’Académie organise des cours à Bruxelles et à Liège ainsi que des séminaires et des stages. Elle publie une revue trimestrielle « Canticum Novum » qui contient des articles de fond ainsi qu’un grand nombre d’informations relatives aux manifestations grégoriennes en Belgique et à l’étranger. Elle produit chaque mois une émission consacrée au chant grégorien sur RCF- Bruxelles (107.6)

    Inscription et renseignements par courriel academiegregorien@skynet.be ou en ligne sur www.gregorien.be Téléphone : Jacques Zeegers 02 268 46 22 0477 414 419

  • Insécurité au Congo : le pape s’en mêle

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    cathédrale Bukavu.jpgRécemment à Liège, un religieux congolais séjournant en Belgique nous parlait de l’insécurité à Bukavu en évoquant, par contraste, le Rwanda voisin : à la sortie de la ville,  passé le pont de la Rusizi  (la rivière qui déverse les eaux du lac Kivu dans le lac Tanganyika) l’ordre règne : nous sommes en terre rwandaise où, même le soir, on peut se promener sans crainte, alors que le grand collège des jésuites sur la presqu’île congolaise de Nya-Lukemba, autrefois d’accès sans entrave aucune, s’est aujourd'hui hérissé de grilles et de murs d’enceinte. Le site Aleteia nous parle de cette insécurité récurrente dans un pays où, dans des temps devenus lointains, règnait la  « pax belgica » (photo, la cathédrale de Bukavu, Notre-Dans de la Paix, construite par les Belges dans les années 1950):

    "Le père Joseph Mulimbi Nguli, 52 ans, vicaire de la paroisse Saint-Martin de la commune de Katuba, à Lubumbashi, dans le Haut Katanga, a été tué dans la nuit du 21 au 22 octobre, dans une embuscade tendue par des inconnus alors qu’il rentrait chez lui. Le prêtre a succombé à un tir de Kalachnikov au ventre, rapporte l’agence Fides qui fait état d’une détérioration des conditions de sécurité dans de vastes zones du pays, dénoncée récemment par les évêques congolais.

    « Nous sommes préoccupés par la situation politique et des informations de massacres à répétition au Nord Kivu », soulignent les évêques du pays dans un message publié au terme de la réunion du Comité de la Conférence épiscopale chargé de suivre le processus électoral dans le pays, en vue d’une future élection présidentielle, initialement prévue d’ici décembre prochain. Les évêques déplorent des violences et tueries dans la ville et le territoire de Beni, au Kasaï Central, où font rage des affrontements entre forces de l’ordre et miliciens du chef coutumier Kamuina-Nsap, et au Katanga ensanglanté par des conflits intercommunautaires.

    Lire aussi « La tragédie congolaise dans les yeux d’un prêtre missionnaire (1/2) »

    Des attaques répétées sont également signalées contre des paroisses et certaines communautés religieuses, notamment à Kinshasa, à Kananga et à Bukavu, où les épisodes de banditisme se sont multipliés.

    Le Pape s’en mêle

    Le 26 septembre dernier, le Pape s’est entretenu de la situation avec le président congolais Joseph Kabila, reçu au Vatican pour la troisième fois, après Jean Paul II en 2002 et Benoît XVI en 2008. Si dans les entretiens il a été question de « l’importante contribution de l’Église catholique à la vie de la nation à travers ses institutions éducatives, sociales et sanitaires », une attention particulière a été accordée à la situation politique dans le pays et aux récents affrontements qui, de la capitale Kinshasa, se sont étendus au reste du pays. Les deux hommes ont souligné « l’importance d’une collaboration entre les acteurs politiques et les représentants de la société civile et des communautés religieuses » qui favorise l’instauration d’ « un dialogue respectueux et inclusif  » pour le bien du pays, et « le besoin urgent d’une coopération au niveau national et international pour apporter l’assistance nécessaire et rétablir la paix civile ».

    Ref. Un prêtre fauché par une rafale dans la nuit Katangaise

    JPSC

  • Liège : les messes du week-end de la Toussaint 2016 à l’église du Saint-Sacrement

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    LES MESSES DU WEEK-END DE LA TOUSSAINT

    tous les saints.jpg 

    Dimanche 30 octobre 2016 

    10h00, messe en latin (missel de 1962) : fête du Christ-Roi, chants grégoriens et orgue, propre de la messe "Dignus est agnus"

    11h15, messe en français (missel de 1970) : messe du XXXIe dimanche ordinaire, chants grégoriens, orgue et violoncelle 

    Mardi 1er novembre 2016

    10h00, messe en latin (missel de 1962) : chants grégoriens et orgue, propre de la messe « Gaudeamus ».

    11h15, messe en français (missel de 1970) : chants grégoriens, orgue et violoncelle.   

    Mercredi 2 novembre 2016

    18h00, messe en français (missel de 1962) : messe de la commémoration des fidèles défunts, chants grégoriens de la messe de « Requiem », orgue et violoncelle.

    Renseignements : sursum corda, tél. 04.344.10.89

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com 

    JPSC

  • Lutte des classes, le retour?

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    On nous écrit :
     
    La province de Namur qui est gérée par une majorité MR-CDH a organisé la semaine dernière une journée de réflexion sur les moyens de lutter contre la pauvreté. Un de nos amis y a participé en tant qu'"acteur social". Il en est revenu effrayé et révolté. La journée était animée par Christine Mahy qui est, entre autres, une militante du PTB. le discours était d'une simplicité déroutante: s'il y a des pauvres, c'est à cause des riches, du gouvernement, des patrons, des professeurs, des centres PMS, du CPAS, des médecins, etc., etc. Quelques personnes (trop peu) sont sorties scandalisées. Christine Mahy avait emmené avec elle quelques témoins-pauvres dont le discours fut très édifiant: "quand je vais chez le docteur, il me traite comme de la merte...", avec l'accent qui va avec...

    Si le PTB noyaute le réseau social, on va se retrouver dans la bonne vieille configuration de l'action marxiste-léniniste au XIXe siècle. Ici se vérifie le constat selon lequel le marxisme ne s'intéresse pas au prolétariat parce qu'il est pauvre ou faible mais parce qu'il est une force...

    Et moi qui naguère regardais les militants du PTB avec une certaine tendresse! Le PTB a un local non loin de chez moi et certains soirs, passant devant ce local largement ouvert sur la rue, je voyais avec émotion et nostalgie un petit groupe de militants assis en rond, des documents entre les mains...
  • Trouver d'autres destinations pour des églises désertées ?

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    Lu dans De Standaard (26 octobre, p. 33 - via la Revue de presse de l'archevêché) :

    Dilbeek cherche une nouvelle destination pour quelques églises et presbytères

    L'échevin du patrimoine de Dilbeek Jef Vanderoost (CD & V): "Nous croyons que nos églises sont toutes reconnues comme des bâtiments de valeur qui ne sont pas seulement importantes du point de vue patrimonial mais aussi qui ont souvent une valeur personnelle pour les gens. De plus, nos villages ne sont pas les mêmes sans l'église et le presbytère. Mais l'utilisation de ces bâtiments diminue 16kerksintmartensbodegem.jpgmalheureusement. Par exemple, l'église de Sint-Martens-Bodegem, est vide depuis longtemps. Il serait agréable de pouvoir à nouveau utiliser ce bâtiment." Par conséquent, la municipalité constitue un groupe pour plancher sur ce que pourrait être l'avenir des bâtiments d'Eglise. Cela se fait en consultation avec le diocèse, les doyens, l'administration ecclésiastique, le conseil de fabrique de l'église, les prêtres de paroisse et les paroissiens. "Nous espérons que pour la fin 2017, nous aurons un plan approuvé pour les églises." Afin de susciter un soutien suffisant, la commune de Dilbeek veut organiser une tournée des paroisses. Le groupe de travail va parler aux gens dans chaque paroisse au sujet de leur vision personnelle de l'église locale. Donc, l'avenir sera largement accepté par tous dans la paroisse.