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Belgique - Page 234

  • Triduum de Hesbaye-Huy-Condroz à Banneux du 19 au 23 juin prochains : appel à l’aide médicale

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    A Banneux, du 19 au 23 juin prochain, se retrouvent à l’Hospitalité  des personnes fragilisées par l’âge, la maladie, l’isolement ou la solitude.

    Trois jours sous la protection de Notre Dame dans la convivialité, l’entraide et la joie.

    Les 150 personnes et parfois plus nécessitent un encadrement de nombreux bénévoles dont médecins et infirmières.

    Cette année, un appel est lancé pour trouver un médecin ou un étudiant en médecine et une infirmière pour renforcer l’encadrement médical.

    Ce séjour se situe à l’Hospitalité, rue de l’Esplanade, 57 à Banneux. triduum de Hesbaye -Huy-Condroz

    Contact : Docteur Evelyne Sullon  c/o jean.crismer@skynet.be .Tel. 04.263.59.44

  • Marcel Pérès : trois stages de plain-chant à l’abbaye des Bénédictines de Liège

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    sigle_bleu.jpgAcadémie  de  Chant  grégorien à Liège

    Secrétariat :  Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège

    E-mail :  jpschyns@skynet.be

    Tél. 04.344.10.89 

     

                                                                                         

    Site :    http://www.gregorien.com                                                                                                                                           

    Marcel Pérès : plain-chant à l’abbaye des Bénédictines de Liège

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    12 juin 2015 - 20 septembre 2015

    Abbaye de la Paix-Notre-Dame, Bd d’Avroy, 54, à Liège 

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    Trois séminaires consacrés à la restitution chorale du plain-chant  de l’office primitif de saint Lambert (Etienne de Liège, Xe s.).

    Sour la direction de Marcel Pérès, directeur de l’Ensemble Organum et du Cirma (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes) :

    Du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 juin (18h00) juin 2015.
    Du vendredi 4 (17h00) au dimanche 6 (18h00) septembre 2015.
    Du vendredi 18 (17h00) au dimanche 20 (18h00) septembre 2015.

    Ce dernier week-end se clôturera par le chant des vêpres restituées à l'église du Saint-Sacrement, dans le cadre d’une célébration liturgique organisée le 20 septembre (16h00) pour la Solennité de la fête de saint Lambert, patron de la ville et du diocèse de Liège.

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  • Liège, 4-7 juin 2015 : Triduum de la Fête-Dieu

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    390473145.JPGAprès la procession radieuse (voir ici) organisée le jeudi 4 juin, depuis les hauteurs du Publémont jusqu’à la Cathédrale, au soir même de la messe de la Fête célébrée à la basilique Saint-Martin, les plus fervents ont pu se retrouver le vendredi 5 juin pour une adoration eucharistique qui se déroula sans discontinuité de 9h00 à 17h00 dans la chapelle des chanoines de Saint-Paul.

    Et le samedi soir 6 juin à 18h00, plus de trois cents liégeois se sont encore retrouvés à l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy, pour assister à la messe solennelle célébrée selon la forme extraordinaire du rite romain, par l’evêque de Liège, Monseigneur Delville. Deux chorales, la Rheinische Frauwenschola de Wiesbaden (dir. Ximena Gonzáles)  et l’Ensemble vocal « Praeludium » de Liège (dir. Patrick Wilwerth) ont animé la célébration, en  alternant  avec brio les mélodies grégoriennes, le plain-chant liégeois et de superbes polyphonies inspirées par la liturgie de saint Jean Chrysostome.

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    La cérémonie s’est terminée par la bénédiction du Saint-Sacrement ponctuée par le « tantum ergo liégeois », chanté avec conviction par toute l’assemblée, et la vénération populaire des reliques de sainte Julienne de Cornillon, initiatrice de cette fête aujourd’hui universelle mais  née à Liège en 1246. Un moment de convivialité s’en est suivi jusqu’à 22h00. 

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  • Donner un statut à l'enfant mort-né, une sombre machination "pro life" ?

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    De "Actualités du Droit belge", cette information qui met en évidence les contradictions d'une société qui veut offrir un statut à l'enfant mort-né pour aider les parents à faire leur deuil mais qui autorise en même temps la suppression de ces enfants à naître dans le cadre de la législation sur l'avortement. Du coup, le camp "pro avortement" - ici le Centre d'Action Laïque - se mobilise pour dénoncer un projet de loi qui cacherait en réalité de sombres mobiles pour remettre en cause l'accès à l'avortement :

    Un statut pour le foetus : un bouleversement juridique portant atteinte à l'accès à l'avortement !  

    Le gouvernement et la majorité parlementaire, très ambitieux, souhaitent aujourd'hui modifier le Code civil afin d'offrir un statut pour l'enfant mort-né. Cependant, ce bouleversement juridique ne fait pas l'unanimité. Nous pouvons d'ailleurs le constater par les propos tenus par le président du Centre d'Action Laïque (CAL), Henri Bartholomeeusen, qui précise dans une lettre ouverte qu'il s'agit d'une "intention idéologique de fragiliser les motifs à la base de la dépénalisation de l'avortement".  

    A cela, le projet du gouvernement et du parlement se justifie par des raisons pratiques et également morales. En effet, après dix ans de tentatives, il s'agirait véritablement de reconnaître le foetus de telle manière que cela puisse aider les parents à faire le deuil de leur enfant né sans vie. Un enregistrement et des modalités d'inscription seraient alors possibles à partir d'un seuil de 140 jours. Mais, pour Henri Bartholomeeusen, donner un statut au fœtus représente un obstacle voire même une atteinte à l'accès à l'avortement. Selon lui, "ce serait un comble de voir un gouvernement à participation libérale laisser le CD&V détricoter la loi dépénalisant l'avortement", ancrée depuis 25 ans en Belgique grâce la sénatrice libérale flamande Lucienne Herman-Michielsens. "Les partis du gouvernement sont-ils conscients du fait que la reconnaissance d'un état civil, avec prénom et nom de famille, pour un fœtus de 20 semaines, constitue une intrusion violente dans la manière de faire le deuil de cette grossesse? ", a-t-il ajouté.  

    Il dénonce l'instrumentalisation idéologique de la douleur des personnes concernées en s'appuyant sur le fait que, lors des auditions en commission parlementaire, seuls des juristes sont entendus là où l'intervention de psychiatres ou psychologues serait nécessaire. Le CAL souligne l'incompatibilité entre le fait de continuer à permettre aux femmes d'avorter à 12 semaines de grossesse et le fait de donner un nom de famille aux restes d'une fausse-couche. Les laïques demandent le strict respect de l'autonomie de la femme tout en veillant à la singularité des individus confrontés à l'épreuve d'une fausse-couche.  

    ______________  

    Source :  Belga « Donner un statut au fœtus, c'est porter atteinte à l'accès à l'avortement ». Publié le 4 juin 2015, consulté le 5 juin 2015. Disponible sur : http://www.levif.be/actualite/sante/donner-un-statut-au-foetus-c-est-porter-atteinte-a-l-acces-a-l-avortement/article-normal-398777.html

  • Bruxelles (Notre-Dame de la Chapelle), 7 juin : Messe des Fleurs

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    Un décor plein de finesse et de charme pour une célébration UNIQUE…

    Loin des manifestations extravagantes et bruyantes …. « empailletées » et artificielles…

     

    Le dimanche 7 juin à 12h30 à Bruxelles

     

    La messe des fleurs où l’âme s’élève par la beauté musicale et florale.

     

    Le chœur sera assuré par Monica Nève et Nativitas qui fête cette année ses 40 ans !

    Nativitas, consacrée à la Sainte-Famille, accueille grands et petits. 

     

    Les enfants couronnés de fleurs,

    Les arrangements floraux superbes,

    Le cadre priant,

    Tout ceci pour rendre grâce et prier ensemble en cette eucharistie dominicale,

     

    Eglise Notre Dame de la Chapelle, Bruxelles. (Gare centrale)

     

    Tout enfant qui aimerait participer plus activement à la messe des fleurs, peut 
    contacter Sabine de Clippele: 0484.07.77.03 ou

     sabinedeclippele@hotmail.com

  • Fête-Dieu 2015 à Liège: le samedi 6 juin à 18h, en l'église du Saint-Sacrement avec Mgr Delville

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  • Fête-Dieu radieuse à Liège

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    La basilique Saint-Martin, berceau de la Fête-Dieu, était comble en ce beau jeudi ensoleillé. Le bon peuple liégeois semble heureux de renouer avec cette célébration qui était jadis un des grands temps forts de la dévotion populaire dans la Cité Ardente. Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Harpigny, évêque de Tournai et Mgr Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles, avaient rejoint leur confrère de Liège, Mgr Delville, pour célébrer cette solennité. Dans son homélie, l'évêque de Liège a retracé les circonstances qui ont amené à l'institution de cette fête en l'honneur de l'Eucharistie, en insistant sur le rôle de la bienheureuse Eve de Saint-Martin, recluse en cette église, amie et confidente de sainte Julienne de Cornillon. Au terme de cette messe fervente, l'assemblée est descendue à travers les rues de la cité jusqu'à la cathédrale en faisant escorte au Saint-Sacrement porté à tour de rôle par les évêques présents. Une délégation venue de Maestricht portait fièrement le buste reliquaire de saint Lambert, évêque de cette cité mosane dont le martyre est à l'origine de la ville de Liège.

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    La procession quitte la basilique Saint-Martin

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    Le buste de Saint-Lambert porté par la délégation venue de Maastricht

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    La foule descend le Mont Saint-Martin

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    Mgr Léonard reçoit le Saint-Sacrement

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    Arrêt devant l'Opéra; Mgr Harpigny va donner la bénédiction.

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    Station en Vinâve d'Ile

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    Dernière bénédiction donnée à la cathédrale Saint-Paul par Mgr Delville, évêque de Liège

  • Commémorations de 14-18 : n'oublions pas le cardinal Mercier, ce géant

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    Alors que cette grande figure du clergé belge est si peu évoquée à l'occasion des commémorations du centième anniversaire de la Grande Guerre, on s'en souvient fort heureusement Outre-Atlantique; traduit sur France Catholique :

    Traduit par Bernadette Cosyn

    Où sont les lions de l’an passé ?

    Par Anthony Esolen

     

    Alors que j’écris ces mots, les chrétiens sont massacrés par milliers au Moyen-Orient. Une image est restée gravée dans ma mémoire . Un groupe de garçons d’environ 10 ans attend l’horreur aux mains de leurs ravisseurs pour avoir refusé de renoncer à leur foi chrétienne. L’un des garçon assis au premier plan, beau et sombre, regarde droit dans la caméra, sa mâchoire crispée révèle sa défiance.

    Il a un corps d’enfant mais une âme d’adulte. Je doute qu’il soit encore vivant. Si je connaissais son nom, je le prierais d’intercéder pour moi. Mais je peux peut-être le faire quand même. Je pourrais l’appeler Sanctus Ignotus : Saint Anonyme, le saint que personne ne connaît, dont personne ne se soucie. Si je devais lui attribuer un nom, ce serait Léoninus, Jeune Lion.

    J’ouvre l’un de mes albums reliés de The Century [1], celui sur la terrible année de guerre 1918. Il est difficile de décrire The Century aux gens habitués au Cosmopolitan, à Newsweek ou à TV Guide. On peut avoir un aperçu de sa teneur en considérant ces mots, tirés du texte « Le bon pasteur de Malines » :

    « Si Albert de Belgique, le prince chevaleresque dont le royaume consiste maintenant en quelques arpents de dunes de sable et quelques tranchées sanguinolentes, a été le Léonidas de son pays martyr, le cardinal Mercier a été son Hildebrand [2]. Albert a doté l’histoire et le charme romantique de son pays du glamour d’un autre Thermopyles ; le cardinal belge a remémoré au monde ces jours où un simple moine, élevé au trône des pécheurs, a affronté un autre empereur d’Allemagne et fait retentir à ses oreilles les mots qui font trembler jusqu’aux tyrans. »

    Cela pour décrire Désiré Félicien François Joseph Mercier, le grand philosophe, archevêque de Malines et primat de Belgique.

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  • Fêter Dieu à Bruxelles le dimanche 7 juin : procession du Saint-Sacrement

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  • Le pape François a accepté la démission de Monseigneur Léonard

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    Cela n’a pas traîné, il fallait s’y attendre : moins d’un mois après l’offre de démission envoyée au pape François par Monseigneur Léonard, celle-ci est acceptée.

    Le Service de Presse  et d'Information de la Conférence épiscopale (SIPI) communique :

    « Le mercredi 6 mai 2015, Mgr André-Joseph Léonard a atteint 75 ans. Comme le prescrit le Droit Canon, il a présenté au Pape François, sa démission comme Archevêque de Malines-Bruxelles et comme Président de la Conférence épiscopale.

    Le Pape a accepté la démission et a demandé à Mgr Léonard de rester en fonction jusqu'à la nomination de son successeur.

    La procédure en vue de la nomination de ce dernier peut donc débuter. »

    L’agence Belga,  qui va aussi vite en besogne,  annonce déjà son pronostic que « La Libre publie sous ce titre : « Les évêques d'Anvers et de Bruges pressentis pour succéder à Mgr Léonard 

    « La procédure de nomination du nouvel archevêque de Malines-Bruxelles peut désormais être enclenchée. Le nonce apostolique de Belgique va dresser une liste de trois noms de prêtres les plus aptes à l'épiscopat, "la terna", qui sera envoyée au pape François, à qui appartient la décision. Aucune date limite n'est prévue pour cette nomination. Selon les observateurs, deux personnalités font figure de favoris, Mgr Johan Bonny, évêque d'Anvers et Mgr Jozef De Kesel (photo ci-dessus), évêque de Bruges. Le nom de Mgr Johan Bonny, évêque d'Anvers est régulièrement cité dans les médias. Né le 10 juillet 1955, à Gistel, il a été nommé évêque de la Métropole en 2008 par le pape Benoît XVI, après une longue expérience à la curie romaine. Johan Bonny y était notamment recteur du collège papal belge de Rome et était membre, de 1997 à 2008, du conseil papal pour l'unité des chrétiens.

    En septembre 2014, Mgr Bonny s'était notamment fait remarquer en estimant, dans une lettre adressée au Vatican, peu avant le synode sur la famille, que l'Eglise catholique devait quitter son attitude "défensive" envers l'accueil des homosexuels. Il avait ensuite plaidé, dans le quotidien flamand De Morgen, pour une reconnaissance ecclésiastique des relations bi- et homosexuelles. Favori dans les médias, certains observateurs soupçonnent toutefois le pape de vouloir le rappeler à Rome.

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  • Koter chez les Frères de Saint-Jean à Bruxelles

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    2015_05_26_556477ff5737f.JPGLa Communauté Saint-Jean propose à Bruxelles (dans un quartier tranquille de Jette, très bien desservi par les transports en commun) un foyer d’etudiants (dit "Kot à thème") si tu désires une ambiance chrétienne. Soirée hebdomadaire avec des frères, soirée mensuelle de louange, possibilité de participer à la vie de prière des frères. Chambre avec douche individuelle. Lieux communs : refectoire et cuisine, salon, buanderie. Internet et photocopieuse.

    +32 485 04 51 44

  • Mahinur Ozdemir, Emir Kir et les Frankenstein du communautarisme

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    De Joseph Junker sur Speculooz.com :

    Mahinur Ozdemir, Emir Kir et les Frankenstein du communautarisme

    Enfin, dirons-nous, enfin le CDH se décide à tirer le rideau sur une hypocrisie sans fond. Rendons-lui justice, ce parti aura été le premier à clarifier une situation ambigüe et le fait pour une fois sans transiger, ce qui est suffisamment rare en politique belge que pour être souligné. La vérité à ses droits, et on ne peut continuer à la violenter impunément sur des sujets aussi graves que ceux-là. Il est de plus absolument intolérable qu’un élu de la nation en arrive à devoir rendre des comptes à 2 loyautés différentes, et encore plus qu’il en vienne à préférer non pas celle de la Belgique, le pays qui est le nôtre et le sien et qu’il représente, mais celle d’un pays tiers mal à l’aise avec son histoire.

    Bien-sûr, on aurait presque de la compassion pour ces élus belges d’origine turque tiraillés dans leur identité : Celle de la Belgique, leur nation dont ils sont une des personnifications comme député, et d’autre part l’obstination de la Turquie à ne pas reconnaître ce génocide et la culture du mensonge qu’elle a soigneusement entretenue parmi l’identité turque ; identité qui continue à vivre et même à prédominer parmi nombre de nos concitoyens. On peut d’ailleurs se demander dans quelle mesure les vrais coupables ne sont pas à chercher ailleurs.

    Au-delà de l’attitude de la Turquie, comment s’empêcher de souligner amèrement combien ce minable épisode nous renvoie une nouvelle fois à quel point nous avons été incapables d’assimiler à nos valeurs et d’offrir notre culture à tant de turco-belges ? Jusque dans les messages électoraux qu’on leur a adressés via les pions qui aujourd’hui sautent, on a permis et même encouragé que nombre d’entre eux restent des turcs résidant en Belgique bien plus que des belges d’origine turque (origine je le précise on ne peut plus respectable et dont on peut être fier – encore plus le jour où la Turquie saura reconnaître la face d’ombre de son histoire). Mais comment surtout ne pas également amèrement souligner l’opportunisme avéré de partis n’hésitant pas à racoler des voix par tous les moyens (y compris ceux qui font honte à notre démocratie) et profitant de cet état de fait plutôt que d’avoir l’ambition de le résoudre ? Au-delà de la position de la Turquie, qui a elle du moins l’avantage de la cohérence dans son mensonge, que dire du double visage qu’ont présenté nos élites et nos partis sur ce dossier ?

    Bien plus que ces quelques pions, les coupables de cette pitoyable farce sont à chercher dans les états-majors des partis qui les ont mis au pouvoir. Le CDH se réveille aujourd’hui méritoirement, mais pourquoi si tardivement en ayant entouré du manteau de la bienveillance durant si longtemps d’autres propos limites d’Ozdemir ? Pourquoi la virer après avoir joué la carte du vote communautaire si longtemps ? Pourquoi le PS joue-t’il de son côté l’hypocrisie complète sur Emir Kir depuis des mois ? Pourquoi le CD&V n’a-t’il toujours pas eu le cran d’exiger de son poids lourd flamand oriental Veli Yüksel une clarification plus que bienvenue suite à l’absence de ce dernier à la minute de silence commémorant le génocide arménien à la chambre ?

    Décider d’arrêter les frais à un moment donné, c’est bien mais trop peu (et même ça, seul le CDH l’a fait jusqu’à présent). Balancer ainsi les gens comme Frankenstein cherchant à se débarrasser du monstre qu’il a lui-même créé, ce n’est pas très brillant. Faire son examen de conscience et s’interroger sur comment on en est arrivé là, et surtout sur comment on compte bien ne plus jamais y arriver, c’est aujourd’hui une question que doivent se poser tous les partis que compte ce pays qui ont joué sans vergogne la carte communautaire et ethnique plutôt que celle du bien commun. C’est-à-dire la plupart, voire tous.