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Belgique - Page 237

  • Mgr Léonard a reçu le prix Saint-Etienne de théologie

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    Sans titre.pngUne amie (que nous remercions) nous transmet l'information suivante (traduite du hongrois - source) :

    Le prix Saint-Étienne de théologie pour Monseigneur Léonard

    Lundi dernier ont été donnés à Budapest les prix Saint-Étienne de théologie et de littérature. Le prix de théologie revient à notre Archevêque; notamment pour son ouvrage "Les raisons de croire" qui a été traduit en hongrois et dont l'actualité a été mise en lumière par l'abbé Lajos Pápai : "Ce livre est spécialement actuel chez nous car plusieurs décennies 'd'inculturation' athée nous ont privés d'intellectuels chrétiens." En des termes élogieux, Lajos Pápai a cité le chapitre intitulé "l'humanisme catholique" où notre Archevêque part d'une sentence de Saint Irénée : "La gloire de Dieu c'est l'homme vivant, la vie de l'homme c'est la vision de Dieu." "L'homme trouve la vraie vie en s'ouvrant à Qui le surpasse, à savoir Dieu. Et bien sûr l'être humain s'ouvre à Dieu librement."

    La remise du prix a eu lieu au cours de la vingt-troisième Semaine Saint-Étienne du livre; elle a eu lieu dans la salle Jean-Paul II de l'Université catholique Pázmány Péter. Le prix a été remis à Mgr Léonard par le Cardinal Péter Erdő. Quant au prix de littérature, il a été attribué à Kányádi Sándor, poète dont les textes ont été mis en musique par l'ensemble Kaláka : le plus connu est le très beau texte "Quelqu'un marche au sommet des arbres" (les arbres désignant les êtres humains; "Valaki jár a fák hegyén").

    Lundi après-midi entre 15h et 16h les deux auteurs primés ont dédicacé leurs ouvrages place des Franciscains, où se trouvent plusieurs librairies catholiques de Budapest.

  • Marie-Christine Marghem, une ministre fédérale qui ne manque pas de courage

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    A voir et écouter sur le site de la RTBF (à la 12e minute de l'interview), les prises de position de Marie-Christine Marghem ministre de l'énergie, jeudi dernier (7/5) après le JT de 19h 30 à la RTBf: elle est apparue courageusement comme adversaire de l'adoption par les couples de même sexe et réticente face à l'avortement et à l'euthanasie. Elle ne s'est pas laissé démonter par l'attaque des deux journalistes...

  • GPA : de 60.000€ à 150.000€ le prix du bébé à Bruxelles

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    Nous l’avons signalé : un salon de promotion de la GPA s'est tenu à Bruxelles le 3 mai dernier. Pour Xavier Lombard, qui y a assisté, la pratique des mères porteuses éthique est une fiction. Figarovox publie aujourd’hui  ses impressions :

    « Le 3 mai à Bruxelles, dans un bâtiment de la région bruxelloise une société américaine Men Having Baby, MHB a réuni 200 personnes venant de Belgique, de France et d'Allemagne, pour leur proposer les services d'une vingtaine d'agences et de cliniques spécialisées dans la pratique de la Gestation Pour Autrui (GPA) aux USA, Canada et Inde. Curieux de savoir comment le business de la GPA s'organise, je participe à la journée.

    Avec un sourire colgate, le directeur de MHB tente de rassurer l'auditoire, «notre société ne fait pas de bénéfices et nous allons vous aider dans le labyrinthe de la GPA afin de vous permettre de trouver la meilleure agence au moindre coût». «La GPA est un parcours complexe qui exige de nombreux intermédiaires. Il faut d'abord acheter un ovocyte, l'idéal étant une étudiante dans la vingtaine possédant un maximum de traits physiques communs avec le donneur de sperme, taille-couleur des yeux etc…» Bien sûr aucune information n'est communiquée, sur les risques de l'opération pour la jeune fille, et notamment le niveau minimal d'indemnisation, en cas de complication.

    Les orateurs se succèdent pour asséner leurs slogans publicitaires. Telle agence fabrique «des enfants merveilleux», telle autre agence produit «des enfants parfaits», quand à la troisième, «avec nous tout est possible». Les agences tentent de rendre le sordide acceptable. Elles font la promotion d'un «voyage de la maternité de substitution», un vocabulaire soigneusement choisi anesthésie la conscience de la transgression. Tout est bon pour réduire la facture au maximum. Un homme donne son témoignage: «mon partenaire et moi, nous avons fait fabriquer 12 embryons, qui ont été congelés dans un soucis de planification et d'économies. Un premier enfant est né, suivi d'un deuxième enfant 3 ans plus tard.» Cheaper by dozen comme disait Mr Gilbreth. 

    Sur le temps de midi, une quinzaine de stands attirent les participants avec des petits fours. De quoi permettre à ces agences de convaincre de nouveaux clients. Les brochures au papier glacé sont couvertes d'enfants aux sourires éclatants.

    Dans l'après-midi, des sessions sont organisées pour chacun des groupes de participants belges, français et Allemand où la GPA commerciale est prohibée. Un médecin, et un juriste américain viennent expliquer les différentes options et les risques liés à la filiation et à l'obtention de la nationalité lors du retour avec les enfants achetés. Premier conseil, «ce n'est pas un mais trois cabinets d'avocats qui sont nécessaires. Un avocat pour le droit commercial qui couvre les multiples intermédiaires, pour la partie d'état civil et de la filiation: un avocat dans le pays d'origine et un avocat aux États-Unis». Le juriste est un vieux briscard avec déjà 5.000 contrats de GPA en 23ans dont 800 GPA pour couples de duo d'homme. Soulignons que la GPA est, dans cette carte blanche, envisagée hors de toute considération sur la nature des personnes en couple ou célibataires qui y ont recours. Le médecin en profite pour donner son avis sur la nécessité de privilégier les situations altruistes. Il paraît sympathique, jusqu'à ce qu'il précise que «son agence peut tout sélectionner moyennant supplément de prix, notamment le sexe, la couleur de peau, les tests génétiques, la sélection des embryons», nous sommes en plein eugénisme commercial assumé. 

    Dans la salle se trouve aussi, Stéphanie Raeymaekers, elle a fondé l'association DonorKinderen, pour défendre le droit fondamental d'accès à ces origines. La GPA dans la plupart des cas ne permet pas un accès sérieux à ces origines, en particulier pour certaines GPA commerciales ou internationales. Stéphanie interpelle en privé plusieurs organisateurs. «Je constate qu'aucune place n'est accordée à l'enfant. Aucun enfant né par gestation pour autrui n'est venu témoigner aujourd'hui. Ça en dit long!». La journaliste du Soir Ann Charlotte Bersip, la cite«J'ai été achetée. Et aujourd'hui, mon association est parfois mal vue. Je suis un produit qui parle, et donc qui dérange. Nous sommes dans un pays où il est plus facile de tracer l'origine de la viande au rayon charcuterie, que celle du parent biologique d'un être humain!»

    Il faut avoir fait l'expérience de cette foire-expo de la vente d'enfant, pour comprendre la fiction que représente la pratique des mères porteuses éthiques. Légaliser le marché de la GPA avec un cadre strict est une fiction. Le déséquilibre entre l'offre et la demande est bien trop important. D'autres marchés, l'ont prouvé. La légalisation de la prostitution par exemple dans certains pays, est à l'origine de croissance très forte de ce type de marché inacceptable. Une seule solution est raisonnable, c'est une interdiction de la GPA au niveau européen dans un premier temps, puis mondial ensuite.

    Ref. GPA : de 60.000€ à 150.000€ le prix du bébé à Bruxelles

    JPSC

  • L'"encadrement pédagogique alternatif", l'alternative aux cours "philosophiques"

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    Du "Soir.be"

    Ne dites plus «cours de rien», dites «encadrement pédagogique alternatif»

    Le gouvernement de la Communauté française a finalisé l’avant-projet de décret qui doit déterminer ce que feront les élèves dispensés de cours de religion/morale en septembre.

    Verdict : ils n’iront pas en « cours » au sens strict du terme, mais participeront plutôt à une « activité » intitulée « encadrement pédagogique alternatif » (EPA).

    «  L’EPA vise le développement par l’élève de prestations personnelles visant à l’éveiller à la citoyenneté et au questionnement philosophique  », indique la Communauté française. Plusieurs thèmes seront proposés aux professeurs, mais aucun matériel ni programme précis ne leur sera imposé.

    L’EPA sera obligatoire pour les élèves dispensés et évalué selon des modalités définies par chaque directeur.

    Pour rappel, le cours de citoyenneté (pour sa part doté d’un programme) sera quant à lui mis en place à la rentrée 2016. Pas sûr pour autant que l’EPA disparaisse – il pourrait cohabiter avec le cours de citoyenneté.

  • Une proposition de résolution visant à défendre les chrétiens d'Orient déposée au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

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    Cette proposition a été déposée ce 6 mai par André-Pierre PUGET (P.P.) : https://www.pfwb.be/le-travail-du-parlement/doc-et-pub/documents-parlementaires-et-decrets/documents/001465489

    En voici le résumé :

    Sans titre2.png

  • Mgr Léonard : Christian Laporte est aux aguets…

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    Non, le journaliste Laporte a beau scruter Mgr Léonard, jumelles à la main comme Hudson Lowe soupçonneux des allées et venues de Napoléon à Sainte-Hélène, son ogre préféré n’a pas encore pris le chemin de l’exil. Voici la prose du jour publiée par « La Libre » : 

    « On a eu beau scruter mercredi après-midi le numéro du jour du Vatican Information Service… le pape François n’a évidemment pas immédiatement réagi à la lettre de démission de l’archevêque de Malines-Bruxelles… Parmi ses décisions du jour figurait certes "une renonciation pour limite d’âge" mais c’était celle de Mgr Jacyr Francisco Braido, évêque de Santos au Brésil.

    Surprise : le nom de son successeur suivait, mais rien de plus normal… Il s’agit en fait de son coadjuteur, Mgr Tarcisio Scaramussa. En fait, un évêque coadjuteur est nommé, comme un évêque auxiliaire, aux côtés d’un évêque diocésain, mais avec droit de succession immédiate sur le siège de l’évêque à qui il est adjoint après la démission ou le décès de ce dernier…

    Quitter Malines mais pour la rue Rossini

    Il n’y a donc ni transition, ni interruption entre deux épiscopats. Rien de tel chez nous où l’on n’a pas encore constaté non plus de grands déménagements au palais archiépiscopal de Malines… même si d’ici peu André-Joseph Léonard devra quand même se résoudre à y vider ses appartements. Des travaux de rénovation y sont en effet programmés et Mgr Léonard sera appelé par la force des choses à résider plutôt dans la maison de l’archevêché à Cureghem près de la gare du Midi. Il ne prévoit cependant pas d’en partir très vite.

    "Je suis décidé, à partir du mois de septembre, d’aller vivre trois jours par semaine à l’ancienne abbaye de Marche-les-Dames près de la Fraternité des Saints-Apôtres, et cela jusqu’à la fin effective de mon mandat", précise le prélat démissionnaire. "Je pourrai y accompagner la quinzaine de personnes qui y vivent. Mon objectif est aussi de continuer à y former de jeunes prêtres qui accompagneront cette jeune communauté."

    "Je ne serai pas une belle-mère"

    L’archevêque en partance y mettra aussi sa bibliothèque mais apparemment pas de manière définitive. "En fait, lorsque je serai vraiment à la retraite - dans un an ? - je compte me retirer dans un petit sanctuaire en France où je pourrai rendre quelques services, et je reviendrai deux fois l’an pour visiter ma famille."

    La conclusion coule de source : lorsque son successeur entrera en fonction, Mgr Léonard se retirera sur la pointe des pieds. "Je n’ai, en effet, aucune intention de jouer la belle-mère…" 

    Ref. Mgr Léonard, "coach" des Saints-Apôtres

    Ouf,  pour un temps seulement... Oui, cher ami, mais avec ce diable d’homme on ne sait jamais et puis, vous-même à La Libre, que ferez-vous sans lui ?

    JPSC

  • Succession de Mgr Léonard : le scoop de Benoît Lobet

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    Du blog de l'abbé Benoît Lobet :

    Succession de Mgr Léonard : j'ai un scoop

    Les rédactions des journaux sont à leur meilleur : on peut spéculer. En l'occurrence, on peut spéculer sur la succession de l'archevêque de Bruxelles aujourd'hui démissionnaire, Mgr Léonard. 

    Qui?

    Un flamand, un wallon, un francophone?

    Qui?

    Un plus ouvert aux questions de société? Un classique?

    Qui?

    Un admirateur du pape François? Un réservé?

    Si, comme pour le "Royal Baby", on pouvait ouvrir des paris, on y gagnerait!

    Or, moi, j'ai un scoop. Oui, une certitude, que je vais vous livrer, ici, tout "benoîtement" (oserais-je dire) :

    Encore une fois, rien que pour emmerder les laïcards de notre pays et ses bouffeurs de curés,

    Rome va nommer à ce poste.........

    un Catholique!

    Si c'est pas du parti-pris, ça!

  • Le Conseil des Femmes francophones de Belgique s'oppose à l'abaissement de la majorité sexuelle à 14 ans

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    Communiqué de presse du Conseil des Femmes francophones de Belgique

    Pratique sexuelle ne veut pas dire 
    majorité sexuelle

    Voici la position du Conseil des Femmes sur l'abaissement de la majorité sexuelle à 14 ans. Nous ne sommes pas d'accord avec ce postulat ; nous expliquons pourquoi. Nos réflexions se basent sur différents éléments, dont un examen approfondi des arguments exposés par les professionnel-le-s de la santé.

    Ce projet de loi nous semble extrêmement dangereux pour notre société et en particulier pour notre jeunesse en devenir (jeunes filles et jeunes garçons) car :
    Nous pensons à bon escient que la législation relative à l'âge de la majorité sexuelle doit, entre autres, être appréhendée comme une mesure de protection à l'égard des mineur(e)s. Il ne faudrait pas remplacer la loi par une autre législation qui mènerait à un recul de la protection des mineur(e)s. Ainsi, la législation actuelle protège les enfants et les jeunes adolescent-e-s précisément contre les abus des adultes.

    Rappel de la loi :

    Selon le Code pénal (art. 372 à 348 bis) tout rapport sexuel avec un-e mineur-e de moins de 14 ans constitue un viol, quelque soit l'âge de l'auteur de la pénétration sexuelle.

    Entre 14 et 16 ans, un rapport sexuel constitue un attentat à la pudeur. C'est-à-dire que dès 14 ans, il n'y aura viol que si la personne concernée ne consent pas « volontairement et consciemment » à la pénétration sexuelle. Mais, cet acte reste punissable. En effet, si le viol n'est pas retenu et si des poursuites sont engagées devant les tribunaux, ce sont les dispositions de la loi relatives à l'attentat à la pudeur qui seront mises en application. En d'autres termes, entre 14 et 16 ans, même si la victime est consentante et cela peu importe l'âge de l'auteur des faits, les dispositions relatives à l'attentat à la pudeur peuvent s'appliquer.
    Dès 16 ans, la/le jeune acquiert la « majorité sexuelle », et peut consentir valablement à un rapport sexuel. Rappelons que pratique sexuelle n'égale pas majorité sexuelle !

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  • Ces jeunes qui vont regretter Mgr Léonard

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    imagesCAJOSJT4.jpgMonseigneur Léonard semble avoir trouvé les mots pour fédérer autour de lui une jeunesse catholique ardente et décomplexée. Lu aujourd’hui dans la « Libre » sous la plume de Bosco d’Otreppe :

    « Ils sont régulièrement qualifiés de conservateurs ou de traditionalistes, de réactionnaires ou d’ultras ; eux, ces jeunes catholiques qui reconnaissent avec entrain un attachement à Mgr Léonard, s’en étonnent mais ne s’en soucient pas. « Notre but n’est pas de cultiver une étiquette, mais juste de vivre notre foi », explique  Marie, jeune étudiante en médecine.

    Elle et les siens se sentent les dignes héritiers de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Cela, ils l’assument et le revendiquent, et rappellent avoir trouvé en Mgr Léonard, leur « Benoît XVI à eux ».

    Un catholicisme plus assumé 

    Au-delà des bourrasques médiatiques, Mgr Léonard a en effet pu fédérer autour de lui une bonne partie de la jeunesse catholique bruxelloise et francophone. « Si ce n’est son entièreté, c’est sans doute la frange la plus dynamique des 20-35 ans qui se retrouvent autour de paroisses bien marquées, souvent urbaines, et très fidèles au magistère romain », explique Vincent.

    On est donc bien loin, dans l’univers de ces jeunes, d’un catholicisme « Mai 68 » comme ils l’appellent, ou d’un catholicisme « tiède et consensuel ».

    Sans vouloir généraliser, force est d’ailleurs de constater qu’ils affichent un attachement très marqué aux sacrements (eucharistie, confession, adoration…), qu’ils ont leurs auteurs (Rémi Brague, Fabrice Hadjadj, Benoît XVI lui-même…), gardent le Pape pour référence et font preuve d’un grand dynamisme dans le témoignage décomplexé de leur foi.

    On assiste, admettent plusieurs, à un nouveau « tournant générationnel ». Tournant générationnel qui s’insère très bien dans la ligne proposée par Mgr Léonard. « Il est pour nous un repère, explique Eric, jeune père de famille. C’est un homme de Dieu, totalement dévoué, bien plus proche des siens qu’on ne le croit ». 

    Un homme de dialogue 

    Tous les témoignages reçus (plus d’une centaine) témoignent de la même chose. C’est la rencontre avec leur archevêque qui a marqué ces jeunes. « Quand je l’ai rencontré, j’ai remarqué qu’il n’était pas ce grand censeur moral que l’on nous présente. Au contraire, il regarde chacun personnellement. Tout qui va à lui, quel qu’il soit, se sentira écouté », assure Michaël.

    « J’aime sa détermination, qui est toujours pleine de tendresse et de compassion, poursuit Léopold. Il n’a jamais fui le dialogue, il est toujours resté clair dans ses convictions. Il a su parler avec force et clarté lorsque cela était nécessaire, par exemple sur l’euthanasie ou sur les différents scandales dans l’Eglise ».

    C’est cette clarté et cette franchise dans le discours qui ont plu également. « Oui, son discours était exigeant et pas toujours facile à entendre. Et alors?, s’insurge Aline. C’est de cela dont nous avons besoin, nous les jeunes. Il nous empêchait de nous endormir dans un monde où on rabaisse nos ambitions dans la recherche du bien-être et du confort. Mais on sait bien que notre vie a plus de sens que ça, que le bonheur n’est pas aussi tiédasse. C’est une des rares personnes qui a osé nous le rappeler. Il nous a pris au sérieux, nous encourageant à donner le meilleur de nous-mêmes, plutôt que de nous contenter d’une vie de joyeuse paillasse ».

    Un parmi d’autres

    Derrière « une rigueur intellectuelle » et un bilan qu’ils jugent largement positif, ils reconnaissent aussi un homme de foi. « Il a été plus que le simple gestionnaire d’une Eglise en déclin. Il est pour nous un guide spirituel, ajoute Olivier. Si renaissent aujourd’hui des paroissent dynamiques, c’est parce qu’il a osé accueillir de jeunes communautés, critiquées au début, mais vers lesquelles beaucoup se tournent aujourd’hui ».

    Sans être les seuls, ces jeunes forment donc une partie convaincue  des supporters de Mgr Léonard. « Mais nous ne craignons pas l’avenir pour autant. L’Eglise désignera avec justesse le prochain archevêque. Chacun apporte ce qu’il a à apporter, voilà la vraie richesse », conclut Vianney, fidèle par là au Vatican vers lequel se tourne désormais sans hésiter cette galaxie de croyants. »

    Ref. « La Libre » du mercredi 6 mai 2015, à ouvrir à la bonne page : 9

    JPSC

  • Quand Mgr Léonard se confesse...

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    Ce 6 mai, André-Joseph Léonard, archevêque de Malines- Bruxelles, primat de Belgique, a 75 ans et devrait envoyer sa « lettre de renonciation» au Pape. L’occasion du bilan d’une vie. Dans le grand entretien qu'il a accordé à Paris Match il y a quelques semaines, "Mgr Léonard n’élude aucun des grands débats qui traversent l’Eglise. Mieux, il se livre avec beaucoup de franchise et d’humilité, conférant à ce texte un statut de véritable confession. Où le primat de Belgique parle de sa lassitude et de sa fatigue, de son enfance, de sa vocation, de sa mère qu’il regrette d’avoir fait pleurer, de son père qu’il n’a pas connu, de son compte en banque, de ses balades à vélo, de son goût pour la politique, s’affirmant tel un « homme de gauche ». Où il parle de la Grèce, des sans-papiers, des crimes djihadistes mais aussi de la violence que peuvent recéler certains textes sacrés. Sans avoir peur de ramer à contre-courant, Mgr Léonard explique, parmi bien d’autres choses, pourquoi il n’est pas Charlie."

    Cet entretien est à découvrir ici : http://data.over-blog-kiwi.com/1/45/89/83/20150326/ob_8080a9_leonard.pdf

  • Monseigneur Léonard vu d'Outre-Atlantique

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    De Filip Mazurczac sur www.firstthings.com (30/10/2014) (traduction : "Benoît et moi")  : 

    EN BELGIQUE, DEUX TYPES D’ÉVÊQUES

    La reprise du catholicisme dans ses régions traditionnelles a été pendant au moins un demi-siècle une priorité pastorale de l'Eglise. De ce point de vue, la Belgique représente un cas de figure révélateur. Pendant des décennies elle était connue pour son dynamisme théologique pendant que les paroisses et les séminaires se vidaient à une allure vertigineuse. 

    En revanche, durant la primatie de l'Archevêque André-Joseph Léonard depuis 2010, les vocations sacerdotales y ont bondi et l'Eglise est sortie des catacombes; il a résolument rompu avec l'histoire récente de l'Eglise en son pays. On se demande à présent: est-ce que son style de leadership n'est pas le remède contre la déchristianisation de l'Occident?

    Jadis une des nations catholiques les plus ardentes du monde, la Belgique gagna son indépendance des Hollandais en 1830, avec la langue française et le Catholicisme comme indicateurs principaux de son identité nationale. Pendant longtemps la Belgique a été parmi les sociétés les plus catholiques du monde, produisant des figures comme Saint Damien de Molokai, le prêtre missionnaire qui mourut en soignant les lépreux, et le Père Georges Lemaître, le prêtre et physicien qui inventa la théorie du Big Bang.

    Cet héritage catholique s'éroda après la Deuxième Guerre Mondiale; le bien-être grandissant faisait concurrence à la foi. Pendant ce temps, comme dans la plus grande partie de l'Europe Occidentale, le clergé belge interpréta mal Vatican II, suggérant de manière incorrecte que l'aggiornamento du Saint Pape Jean XXIII signifiait que les notions traditionnelles de moralité étaient mutables. Cela conduisit au chaos, à la confusion, à l'erreur doctrinale. Par exemple, après que le Pape Paul VI eût défendu l'enseignement de l'Eglise sur la sexualité dans Humane Vitae (1968), les évêques belges affirmèrent que la conscience personnelle pouvait conduire à des conclusions opposées. Dans le même temps, des pratiques traditionnelles comme les processions eucharistiques et le rosaire furent abandonnées comme des reliques du passé.

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  • Epatant Monseigneur Léonard

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    Le 27 décembre 2011, Charles Vaugirard publiait sur son blog cet éloge de notre archevêque :

    Epatant Monseigneur Léonard

    Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, a une réputation de « conservateur » qui fait qu’il a été à maintes reprises vilipendé et même entarté (si, si) par de prétendus « progressistes ». 

    Mais qu’est-ce que ce conservatisme que certains lui reprochent ? Tout simplement sa fidélité à Rome, son opposition aux « nouvelles mœurs » et une certaine liberté de parole. 

    Pour la messe de minuit, Mgr Léonard en effet exercé cette liberté de parole avec une homélie qui en a surpris plus d’un. Le journal La Libre Belgique a rapporté cet évènement. Voici les extraits les plus significatifs. 

    « Pour ma part, je sympathise volontiers avec les ‘indignés’ qui, en plusieurs endroits du monde, protestent contre les méfaits du néolibéralisme qui déferlent actuellement sur la planète, engendrant chômage, exclusion, pauvreté matérielle et spirituelle, parce que l’économie de profit est idolâtrée au détriment des plus vulnérables. Sans oublier les crises financières causées par la recherche effrénée du rendement immédiat et dont la facture sera principalement payée par les plus faibles ». 

    Eh oui, Mgr Léonard « sympathise volontiers avec les Indignés » et évoque les « méfaits du néolibéralisme qui déferlent actuellement sur la planète ». C’est clair, très clair. Et ce n’est pas fini :

    Il plaide pour une « économie de communion » et cite l’exemple du système belge de sécurité sociale, « où les plus nantis ont l’obligation de cotiser pour les moins favorisés ».

    Pas moins ! Bel éloge de la sécurité sociale ! Et enfin :

    « Comme le Pape, j’estime que c’est le devoir de l’Etat de corriger les excès de l’économie de marché afin de garantir le bien commun en obligeant les plus fortunés à se montrer solidaires des plus démunis. C’est pourquoi aussi j’appelle de mes vœux une autorité politique mondiale qui, tout en respectant le principe de subsidiarité, garantirait progressivement une solidarité entre toutes les nations de la planète« .

    Eh oui, Mgr Léonard, (comme le Pape précise t’il) appelle à la régulation de l’économie par l’Etat. Et dans quel but ? Afin de garantir le bien commun.

    L’archevêque de Malines-Bruxelles s’appuie sur une notion simple de la doctrine sociale de l’Eglise : l’Etat a en charge de garantir le bien commun. Cela est précisé dans le catéchisme de l’Eglise catholique dans un paragraphe consacré au « Bien commun » (CEC 1905-1912) :

    « Si chaque communauté humaine possède un bien commun qui lui permet de se reconnaître en tant que telle, c’est dans la communauté politique qu’on trouve sa réalisation la plus complète. Il revient à l’Etat de défendre et de promouvoir le bien commun de la société civile, des citoyens et des corps intermédiaires. » CEC 1910

    Enfin, Mgr Léonard fait référence à la note du Conseil Pontifical Justice et Paix sur l’autorité publique mondiale présentée récemment par le Cardinal Turkson. Faut-il le rappeler, Justice et paix est un Conseil Pontifical, donc un dicastère. Il est régit par la constitution apostolique Pastor Bonus du 28 juin 1988 qui organisela CurieRomaine(et donc les dicastères). Donc, Justice et paix est bien un organe du Saint Siège.

    Mgr Léonard manifeste un soutien public à cette proposition qui peut en effet paraître utopique. Nous l’avons vu précédemment : ce texte est révolutionnaire. Mais bien entendu, une organisation politique mondiale n’est souhaitable que si elle se fait dans le respect du principe de subsidiarité.

    Devant tout cela je n’ai qu’une chose à dire : Merci Mgr Léonard !