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Belgique - Page 235

  • D'octobre 2015 à janvier 2016, un pays négationniste sera à l'honneur en Belgique

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    europalia2015.jpgAlors que le cdH - honneur à lui - vient d'exclure de ses rangs une députée d'origine turque qui refuse de reconnaître le génocide arménien, nous apprenons que la Belgique va mettre la Turquie en vedette durant quatre mois dans le cadre prestigieux d'Europalia. Ainsi, non seulement notre ministre des Affaires étrangères refuse de prononcer le mot "génocide" à propos des Arméniens, mais en cette année du centenaire, on ne trouve rien de mieux à faire que d'organiser un Europalia Turquie. Tout un automne à la gloire d'un Etat négationniste, où Talaat Pacha, le ministre de l'Intérieur qui organisa le génocide, a son mausolée en plein centre d'Istanbul et une rue qui porte son nom à Ankara. Que dirait-on si Eichmann avait sa statue à Berlin ?

    Mais il n'y a pas d'illusion à se faire. Aucun organe de notre petite presse d'héroïsme ne fera campagne contre Europalia Turquie…

  • Plain-chant sur Liège le samedi 30 mai 2015

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    la Schola Resupina de Vienne 

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    L'académie de chant grégorien à Liège

    LE PROGRAMME

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  • Les chantiers d'un évêque

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    Sur KTO, cette video (de juin 2014 mais toujours actuelle) présentant Mgr Lemmens, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles :

    Mgr Léon Lemmens - Vicariat du Brabant flamand et Malines

    Dans le diocèse de Malines-Bruxelles, la partie néerlandophone recouvre les territoires les plus favorisés d'un point de vue économique. Mais elle n'est pas épargnée par la précarité. A Malines, le centre catholique Koraalhuis accueille des hommes et des femmes de la rue, et des familles en difficulté. C'est une manière concrète pour l'Eglise de manifester son attention aux plus pauvres. Autre coup de projecteur : le sanctuaire Notre-Dame de Montaigu reçoit chaque année entre 800.000 et 1 million de pèlerins, catholiques mais aussi non-croyants en recherche. Trop vite enterrée, la piété populaire semble revivre mais doit être ré-évangélisée, indique le recteur du sanctuaire. Sur le plateau de KTO, Mgr Léon Lemmens, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, évoque les défis missionnaires dans le Brabant flamand, en Belgique.
    La Vie des Diocèses du 27/06/2014.

  • Bruxelles, 2 juin : Ferons-nous encore des enfants ? avec Xavier Lombard

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    unnamed.pngConférence/débat le 2 juin 
    Ferons nous encore des enfants?
    La bioéthique dans tous ses états...
    20h à 22h, Avenue Slegers 96,
    1200 Woluwe Saint Lambert

  • A l’Université de Liège, le mardi 26 mai 2015 : Regards croisés des religions monothéistes sur la famille

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    Copie de ulg_28janv.jpg

    Judaïsme, Christianisme et Islam : quel regard les trois grandes religions monothéistes portent-elles sur la famille ? ce mardi 26 mai, une centaine d’invités ont pris part au lunch-débat organisé sur ce thème à l’université de Liège par le groupe Ethique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques.

    Copie de IMG_7335.JPGTrois orateurs ont successivement pris la parole : Albert Guigui, grand rabbin de la communauté israélite de Bruxelles, Renée Toussaint, professeur de philosophie au séminaire de Namur et Radouanne Attiya, assistant à l’université de Liège (service de langue arabe, des études islamiques et de l’histoire de l’art musulman). Les échanges étaient modérés, avec intelligence et diplomatie, par le chanoine Armand Beauduin, ancien secrétaire général de l’enseignement catholique.

    Premier orateur, le grand rabbin de Bruxelles Albert Guigui a fait  observer que11220072_925969127446618_8529644565881435913_n.jpg l’étymologie du texte hébraïque de la Genèse présente la femme à la fois comme aide et opposée à l’homme.

    Pluralité et unité sont donc présentes à la racine du couple : elles postulent une connaissance mutuelle  non pas du même mais de l’autre. Cette harmonie recherchée des contraires doit s’inscrire dans la logique du don et de la gratuité, seule capable de fonder un lien matrimonial durable.

    Ce qui caractérise la crise actuelle du couple, c’est l’absence d’une réelle connaissance de l’autre, qui débouche sur l’incompréhension, le conflit, l’échec, le divorce. Le  mariage ne peut se réduire à un contrat, un donnant-donnant qui induit d’incessantes revendications. Il puise sa force dans la capacité de donner sans attendre de retour, pour permettre une adaptation à l’autre, comme le symbolise l’eau qui épouse les formes  du puits auprès duquel nombre d’unions bibliques se sont nouées.

    Le rôle de la femme est déterminant dans la tradition familiale juive puisque la transmission de la judaïté se fait par elle : son avenir dépendant donc des femmes.  Et ce sont elles qui allument les lumières du Shabbat autant que la morale et les valeurs du judaïsme.

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  • Pourquoi il faut sauvegarder nos processions et pèlerinages

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    NDJdos (1).JPGDu blog de l'abbé Benoît Lobet, curé-doyen d'Enghien (25 mai):

    Notre-Dame des Joyaux 

    J'ai présidé ce matin, dans mes fonctions de "doyen principal", le pèlerinage annuel à "Notre-Dame des Joyaux", à Montroeul-au-Bois (Frasnes). Un monde fou - des centaines de personnes - dans ce petit village, pour venir "servir" cette Madone sept fois centenaire que l'on prie pour être guéri des "maladies des glandes" (et avec le temps, c'est devenu surtout les cancers.) 

    Frappé par la gentillesse dans l'accueil de Xavier, le Doyen, et des confrères présents - simplicité, humour, chaleur : une vraie complicité fraternelle.

    Emerveillé aussi par ce caractère populaire que la foi chrétienne, catholique, garde ici dans les campagnes : les processions et les pèlerinages en sont un témoignage annuellement recommencé (aujourd'hui, lundi de Pentecôte, c'était aussi la procession de Petit-Enghien, chez nous, et j'en ai déjà vu des photos qui me disent combien elle a été suivie.) La foi n'est pas d'abord une affaire intellectuelle, ce n'est pas d'abord quelque chose que nous avons découvert dans les livres. J'étais frappé, samedi soir et dimanche, en lisant l'Evangile de la Pentecôte - un magnifique passage de saint Jean - par ce que dit Jésus aux siens : "L'Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître." Derrière le mot "connaître", il faut entendre le substrat sémitique (yada'), qui indique l'intimité charnelle ("Adam connut Eve et Eve conçut", dit la Genèse : ce n'était pas qu'une contemplation intellectuelle!) Non, la connaissance chrétienne que donne l'Esprit n'est pas érudite - les études peuvent venir, ensuite, c'est entendu, mais cela n'est pas premier. Elle est une connaissance du cœur, par le cœur, par la chaleur du cœur, par l'intime du cœur, par sa respiration.

    Les centaines de personnes présentes ce matin à Montroeul-au-Bois n'étaient vraisemblablement pas docteurs en théologie, et ce n'est pas cela qu'on demande dans la foi chrétienne, mais c'étaient, ce sont, d'authentiques chrétiens, capables de déposer leur misère, leur peur, leur attente, leur angoisse, bref leur vie tout entière, entre les mains de plus grand qu'eux. Acte d'humilité, d'agenouillement. Oui, d'agenouillement - ce geste dont l'intrépide Etty Hillesum disait, au creux de la barbarie nazie, qu'il demeurait "le seul geste véritablement noble", à condition, bien sûr, qu'il fût volontaire et délibéré. S'abandonner, c'est aussi se grandir, en reconnaissant toutes les limites de son corps, de son esprit, de son âme. C'est se donner la chance d'être reçu et relevé.

    En ce sens, nos processions et nos pèlerinages ne sont pas seulement de la parade et du folklore. Ce sont, au sens étymologique du mot, des actes de piété, d'ajustement de l'être humain à soi-même, une manière de prier avec ses pieds qui nous reconduit à la vérité de ce que nous sommes.

    Et même les tumeurs, alors, deviennent des joyaux...

  • Bruxelles, 30 mai : grand pique-nique sur la place Sainte-Catherine

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    Venez fêter avec nous la confirmation de la réouverture de l’église Sainte-Catherine !

    Grand pique-nique Place Sainte-Catherine : ce samedi 30 mai 2015 après la messe de 11h !

     

     

    http://eglisesaintecatherine.be/wordpress/wp-content/gallery/reouverture-sainte-catherine/4.JPG

     

     

    Dans un interview accordé à La Libre, le 29 avril 2015, Mgr Léonard affirme clairement son intention de ne plus fermer les portes de l’église Sainte-Catherine et précise :  «… elle restera ouverte. Son succès est étonnant; vous pouvez interviewer le doyen… Mgr Kockerols n’était peut-être pas très chaud mais il a collaboré. Il m’a dit qu’il irait aussi y célébrer une messe. Même la Ville reconnaît que l’église est bien entretenue et a un réel attrait touristique »  .

     

    Les Amis de Sainte-Catherine s’en réjouissent et remercient tout spécialement les prêtres, paroissiens, priants, citoyens et visiteurs qui ont redonné vie à cette église qui fut menacée de désacralisation et fermée durant 3 ans.  

     

    Ce samedi 30 mai 2015, après la messe des confirmations que viendra célébrer Mgr Léonard, nous sommes invités à partager notre pique-nique (tiré du sac) sur la place Sainte Catherine.

     

    Venez y fêter avec notre archevêque, la Fraternité des Saints Apôtres, les fidèles et amis de cette église,  les passants et restaurateurs riverains, la bonne nouvelle de la confirmation de sa réouverture pour laquelle vous vous êtes tant battus avec nous.

     

    Les Amis de Sainte-Catherine tiennent cependant à souligner qu’ils restent et resteront sans relâche sur la brèche pour veiller à ce que cette décision prise par notre archevêque actuel, soit maintenue par ses successeurs et vous remercient encore pour votre soutien vigoureux et fidèle.

  • Monseigneur Léonard à Liège : une parole chrétienne sur l’homosexualité

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    A l’approche du prochain synode sur la famille, l’Europe déchristianisée s’agite à nouveau pour faire plier les normes morales du catholicisme. A cet égard, une petite piqûre de rappel ne fera pas de tort. 

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    Répondant le 28 janvier dernier à une question du public lors de sa conférence introductive au cycle de lunchs débats sur « La Famille, solution ou problème ? » organisée par l’Union des étudiants catholiques à l’Université de Liège, notre archevêque, Monseigneur André-Joseph Léonard a évoqué, entre autres choses, ce phénomène récurrent  de l’homosexualité : une question vieille comme le monde, mais que la société occidentale post-chrétienne se pose  en des termes que même la Grèce antique n’a jamais envisagés :  Quelle forme de sexualité la société doit-elle institutionnaliser ? Lorsqu'on parle de mariage et de l’adoption des enfants par des personnes homosexuelles, de quoi parle t-on ? Quel est l’intérêt pour la société et quel est l’intérêt de l’enfant ? La société doit-elle redéfinir le couple, le mariage et la famille à partir d’une orientation sexuelle ?

    Plus spécifiquement, située dans le contexte agité du synode de 2014, la question était :  « -Quelle est la position de l’Eglise vis-à-vis des homosexuels qui souhaitent voir leur union bénie par l’Eglise ?

    Voici la réponse de l’archevêque :

    « - L’amitié est plus large que l’amour sous sa forme sexuelle et il y a un langage de la sexualité, non pas parce qu’on y parlerait nécessairement beaucoup mais parce que, par elle-même, elle dit l’union des époux et l’ouverture à la vie. J’ai peu parlé tout à l’heure de cette dimension de la sexualité : l’ouverture à la vie, la fécondité, l’importance des enfants. Je signale que le synode, dans son dernier paragraphe, a invité à une relecture positive, bienveillante et fructueuse de l’encyclique « Humanae vitae ». J’ai trouvé cela assez original et c’était proposé par des gens desquels je ne me serais pas attendu à ce qu’ils fassent une publicité pour cette encyclique. Je ferme la parenthèse.

    Pour en revenir au langage, je trouve que si l’on emploie celui de la sexualité, il faut en respecter la grammaire. Quand je parle français, j’essaie de respecter la grammaire française, pas toujours mais alors je reconnais que je fais une faute. Quand je parle néerlandais, j’essaie de respecter la grammaire du néerlandais. Je n’y arrive pas toujours et je reconnais que je fais une faute parce que je ne respecte pas la grammaire de ce langage. Or, la grammaire de la sexualité, dans l’espèce humaine comme dans toute la nature, c’est la différenciation et la polarité du masculin et du féminin. Si l’on veut avoir des petits veaux, il faut tout de même avoir une vache et un taureau…ou un vétérinaire, enfin vous me comprenez ! La sexualité c’est, comme le nom l’indique : secare (couper), section, secteur, sexe, sécante : elle repose sur la polarité du masculin et du féminin. 

    Je vous dis en résumé ce que je dis en une heure ou deux quand je rencontre des personnes dans ce cas. Quand j’ai été professeur à Louvain, j’ai tout de même consacré un certain nombre de soirées à accompagner des étudiants dans cette situation et je les ai aidés à comprendre que, comme chrétiens en tout cas, ils étaient invités et je les invitais au nom du Seigneur à respecter, avec sa grâce, le langage de la sexualité. Et, s’ils aimaient une personne du même sexe, où il n’y a pas cette complémentarité que requiert la sexualité par sa définition même, je leur recommandais : eh bien, essaie de vivre dans la chasteté et si tu as un garçon, car c’était souvent des jeunes, que tu aimes beaucoup, vis avec lui une amitié, mais comme beaucoup de gens vivent une amitié. Moi, j’ai de l’amitié pour beaucoup de gens, hommes et femmes, je l’exprime affectivement mais pas sexuellement parce que ce n’est pas dans la manière dont je suis appelé à vivre la sexualité. Je la vis autrement, sur un autre registre. Donc, j’invitais ces personnes, avec patience, respect et délicatesse, à respecter le langage de la sexualité et à ne pas exprimer sexuellement leur amitié pour un autre homme, ou une autre femme dans le cas des filles, en découvrant que le langage affectif est plus large que le langage sexuel. Alors, quand on dit cela, tel que je viens de le résumer, cela fait un beau titre dans les journaux, mais quand on prend le temps, quand c’est dit avec respect, c’est autre chose.

    J’ai été touché, même si je ne l’ai pas entendu mais lu, par le témoignage d’un homosexuel chrétien, Philippe Ariño si j’ai bon souvenir, qui au nom de son expérience –il a vécu dans l’homosexualité- dit : non, ce n’était pas juste et, avec respect, il dit à tous ceux qui, sans l’avoir choisie, ont cette orientation : ne vous engagez pas dans cette voie-là.  Mais il faut une forte motivation pour cela, comme il faut aussi parfois une forte motivation chez un homme marié avec une femme pour résister aux attraits d’une autre femme, ou d’un autre homme. Il faut aussi savoir exprimer l’amitié sur un registre autre que le registre sexuel. 

    C’est une erreur, sur le plan social et sur le plan chrétien, de vouloir instituer la relation homosexuelle comme si c’était un mariage. C’est, je pense, une erreur politique et sociale. Qu’on reconnaisse une forme de partenariat pour deux hommes qui vivent ensemble ou deux femmes qui vivent ensemble, comme une mère et sa fille ou une dame et sa gouvernante, dans le but d’assurer une sécurité  patrimoniale, économique ou de logement, cela je peux le comprendre mais nous ne devons pas, je pense, instituer sur le plan civil un mariage homosexuel et, au synode, je pense que tout le monde était d’accord là-dessus. Et nous ne devons pas non plus effectuer une sorte de reconnaissance ecclésiale de cet état de vie. Cela ne me parait pas correct. Maintenant, si l’Esprit-Saint pense autrement, eh bien, qu’il en convainque le synode prochain, mais je doute fort du succès de l’opération. A long terme, tout ce mouvement inspiré par la théorie du « genre » -qui dissocie totalement la culture sexuelle de la sexualité physique, corporelle- est pernicieux : c’est une nouvelle forme de dualisme, comme s’il y avait une identité sexuelle au niveau de la volonté qui soit déconnectée de ce que nous sommes par notre physique, notre incarnation.

    Je dis ceci avec beaucoup de respect des personnes, en excluant toutes les formes de moquerie, de discrimination injuste. Mais ce n’est pas une discrimination injuste de dire qu’on ne marie pas deux femmes ensemble ou deux hommes ensemble : ce n’est pas une discrimination injuste parce que les situations sont objectivement différentes »

    Un colloque organisé  ce vendredi 22 mai  par le diocèse de Liège est revenu sur le sujet avec, entre autres,  les témoignages du capucin Germain Dufour et du jésuite José Davin  (ref. L’homosexualité : oser en parler) : sans doute pas tous dans les mêmes termes.

  • Procession paroissiale à Horion-Hozémont (Liège). Dimanche 17 mai 2015

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  • Les évêques de Belgique pour un monde sans armes nucléaires

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    Communiqué de presse :

    Appel des évêques pour un monde sans armes nucléaires

    La Conférence des Évêques de Belgique s’intéresse de près aux initiatives œuvrant pour un monde dépourvu d’armes nucléaires. Dans la droite ligne du message que le Pape François a délivré aux participants à la Conférence sur l’impact humanitaire des armes nucléaires, tenue en Autriche les 8 et 9 décembre 2014, la Conférence épiscopale de Belgique entend, elle aussi, plaider en faveur du renforcement des mesures concrètes prises à cet égard.

    Les évêques rappellent avec force que la détention d’armes nucléaires touche à l’immoralité. La haute capacité destructrice dont sont dotées ces armes ne repose sur aucun fondement juridique, ni encore moins moral. Quand il sert d’argument au discours militaro-sécuritaire, le caractère désormais essentiellement dissuasif des armes nucléaires bloque la moindre tentative de désarmement. Durant des dizaines d’années, le Saint-Siège aura toléré le concept du nucléaire dissuasif, sous réserve expresse qu’un désarmement progressif soit entrepris. Or, en 2015, aucune nouvelle avancée n’est à l’ordre du jour dans ce domaine. C’est pourquoi le Saint-Siège renonce à soutenir conditionnellement la raison d’être dudit concept. “Le temps est venu non seulement d’affirmer l’immoralité de l’usage des armes nucléaires, mais également celle de leur détention.”

    En décembre 2014, le Pape François a instamment demandé que le désarmement soit perçu comme un vecteur potentiel de développement: “Les dépenses consacrées aux armes nucléaires dilapident la richesse des nations. Donner la priorité à de telles dépenses est une erreur et un gaspillage de ressources qui pourraient être investies dans des domaines de développement humain intégral, de l’éducation, de la santé et de la lutte contre l’extrême pauvreté. Quand ces ressources sont gaspillées, les pauvres et les faibles qui vivent en marge de la société en paient le prix.”

    La coexistence pacifique ne s’obtient ni en menaçant ni en dissuadant l’autre, ni même en suscitant la peur chez lui, fût-ce à l’échelon international. Le Pape François l’aura exprimé dans son message à la Conférence de Vienne, par ces mots : “La dissuasion nucléaire et la menace de destruction réciproque assurée ne peuvent pas être la base d’une éthique de la fraternité et de la coexistence pacifique entre les peuples et les États.”

    La responsabilité éthique qui sous-tend l’élimination des armes nucléaires repose non seulement sur les pays concepteurs, producteurs ou stockeurs de ces armes, mais également sur ceux qui en tolèrent la conception, la production ou le stockage, pays au rang desquels figure la Belgique.

    Dans leur immense majorité, les pays sont favorables à l’interdiction des armes nucléaires. Tout comme elle l’avait fait auparavant pour les mines terrestres et les armes à sous-munitions, la Belgique peut jouer un rôle significatif, voire essentiel, au sein de la communauté internationale, afin d’aller concrètement de l’avant.

    A l’occasion de la 9ième Conférence des Parties chargée d’examiner le Traité sur la non- prolifération des armes nucléaires, qui se termine aujourd’hui à New York, et dans l’esprit de la future commémoration du 70ième anniversaire des attaques sur Hiroshima et Nagasaki la Conférence épiscopale appelle le Gouvernement belge à soutenir en paroles et en actes, la perspective d’un monde sans armes nucléaires. Pareil soutien constitue la condition nécessaire de l’instauration d’une coexistence pacifique s’accompagnant d’un respect de la personne humaine.

    Les Evêques de Belgique

  • Dimanche 24 mai 2015: fête de la Pentecôte

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    Pour les amateurs de chant grégorien:  à noter la messe traditionnelle de la Pentecôte à Liège:  10h00, à l'église du Saint-Sacrement , Bd d'Avroy 132.

  • Université de Liège : trois grandes religions confrontent leurs points de vues sur la famille, le mardi 26 mai prochain (18h00 , Bâtiment du Rectorat, Place du XX août 7, 1er étage : Salle des professeurs. Parcours fléché)

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    Inscription nécessaire  au plus tard trois jours à l’avance:

    soit par téléphone : 04 344 10 89,

    soit par email : info@ethiquesociale.org

    soit via le site web éthique sociale, en cliquant ici :La famille dans les religions monothéistes (judaisme, christianisme, islam)

     JPSC