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Belgique - Page 271

  • Pas de « barnum » pour la canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II

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    De Bosco d’Otreppe sur le site de « La Vie ». Extraits :

    Part-DV-DV1711256-1-1-1.jpg« La foule sur la place Saint-Pierre a le talent du silence. Devant la basilique, mais aussi sur les nombreuses places de Rome où des centaines de milliers de pèlerins (800.000 selon le Vatican) se sont rassemblés, l'évangile résonne dans un recueillement consciencieux. L'évangile, mais aussi ces quelques mots, prononcés par le pape sous les applaudissements de la foule :“Nous déclarons et définissons saints les bienheureux Jean XXIII et Jean Paul II”.

    Voici trois jours que cette foule sillonne Rome, et voici maintenant de nombreuses heures qu'elle a conquis de ses sacs de couchage les frontières du Vatican pour être au plus proche de l'autel et narguer le ciel lourd, bas et menaçant qui règne sur la ville. Pourtant, pas d'ennui général, pas d'attente impatiente : ici les heures deviennent prière et rencontre. Le Vatican a beau être photogénique, il n'en est pas qu'une simple scène de spectacle.

    “Deux hommes courageux”

    “Ils ont été des prêtres, des évêques, des papes du XXe siècle. Ils en ont connu les tragédies, mais n’en ont pas été écrasés. En eux, Dieu était plus fort.” Consciencieux également derrière sa feuille, François non plus ne se donne pas en spectacle. Comme il aime les écrire lors des messes importantes, son homélie reste sobre, sans grande hagiographie et sans aucune improvisation ; elle laisse toute sa place aux sacrements, revient sans cesse à l'évangile, et trouve dans les personnalités de Jean Paul II et Jean XXIII le moyen de le rapporter à notre époque.

     Lire ici le texte complet de l'homélie

     “Jean XXIII et Jean Paul II ont eu le courage de regarder les plaies de Jésus, de toucher ses mains blessées et son côté transpercé. Ils n’ont pas eu honte de la chair du Christ, ils ne se sont pas scandalisés de lui, de sa croix ; ils n’ont pas eu honte de la chair du frère, parce qu’en toute personne souffrante ils voyaient Jésus. Ils ont été deux hommes courageux, remplis de la liberté et du courage du Saint-Esprit, et ils ont rendu témoignage à l’Église et au monde de la bonté de Dieu, de sa miséricorde.” (...).

    C'est dans les pas de ceux-ci que François propose alors de mettre son pontificat et le chemin synodal qui s'y dessine autour de la famille. “ (...) Jean Paul II a été le Pape de la famille. Lui-même a dit un jour qu’il aurait voulu qu’on se souvienne de lui comme du Pape de la famille. Cela me plaît de le souligner alors que nous vivons un chemin synodal sur la famille et avec les familles, un chemin que, du Ciel, certainement, il accompagne et soutient. Que ces deux nouveaux saints Pasteurs du Peuple de Dieu intercèdent pour l’Église, afin que, durant ces deux années de chemin synodal, elle soit docile au Saint-Esprit dans son service pastoral de la famille.”

    Non loin de François, mais néanmoins parmi les cardinaux, un autre pape prie et chante discrètement. La présence de Benoit XVI, chaleureusement applaudie, aura illustré d'un caractère inédit (c'est la première fois dans l'histoire de l'Église qu'une messe aura été célébrée en présence de deux papes, l'un émérite et l'autre en exercice), cette matinée historique que François voulait en communion avec l'ensemble des croyants de toutes générations et de toutes régions. » 

    Réf. Jean XXIII et Jean Paul II unis dans une même sainteté

    Ce matin, à la seconde messe dominicale au Saint-Sacrement à Liège, c’était un peu la même tonalité : beaucoup de monde (toutes proportions gardées) en communion avec les canonisations romaines en cours, un prêche sur les vrais mérites de la sainteté et la liturgie paisible, pieuse et solennelle à la fois, les chants grégoriens alternés en choeur avec l’assemblée, l’orgue, le violoncelle, les gestes lents, la communion à genoux, les encensements : un univers sacral sans ostentation, à mille lieues de l’enflure mondaine des  eucharisties «festives» où des animateurs excitent l’assemblée à se célébrer elle-même. JPSC 

  • Le sondage du « Figaro »

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    Lu sur le site web du Figaro cette question à ses lecteurs:

     Trouvez-vous normal que Manuel Valls aille à la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII ?

     Résultat ce samedi 26 avril au soir :

      41022 Votants
     

     57% Oui   43% Non

    Imaginerait-on la question suivante posée par la « Libre Belgique » à ses bobos de lecteurs (et même aux autres) : trouveriez-vous normal qu’Elio Di Rupo aille à la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII ? Pas une seule réponse. La morne plaine d'outre-Quiévrain n'est pas la France.

    JPSC

  • Canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II : pas de délégation officielle de la Belgique

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    Selon l’agence Belga et « La Libre » :

    Le ministre de la Défense Pieter De Crem se rendra à Rome ce week-end, à titre privé, pour assister à la cérémonie de canonisation des papes Jean XXIII et Jean Paul II, a confirmé son cabinet. Aucune délégation officielle belge n'est prévue pour assister à la messe. Le ministre de la Défense fera le voyage avec le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, dans un avion de la Défense mis à la disposition du dirigeant européen. C'est l'Europe qui paie la facture. Herman Van Rompuy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso représenteront officiellement l'Union européenne lors de la célébration.

    Le roi Albert et la reine Paola seront eux aussi sur la place Saint-Pierre pour assister à la cérémonie. Ils ne représenteront pas non plus officiellement la Belgique. Ils seront reçus en audience par le pape François la veille.

    La plupart des évêques belges feront le déplacement, sous la houlette de Mgr Léonard.

    Le ministre de la Défense est déjà allé à Rome à plusieurs reprises pour des festivités religieuses: il a ainsi assisté à la canonisation du Père Damien en 2009 et à la messe d'installation du pape François l'an dernier.

    Réf. Canonisation de Jean-Paul II: De Crem assistera à la cérémonie

    A noter que la France « laïque » sera représentée par son Premier Ministre, Manuel Valls et Bernadette Chirac,  l’épouse de l’ancien Président de la République. JPSC

  • Université de Liège: une nouvelle conférence de l'Union des étudiants catholiques

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    Plus que deux jours pour s'inscrire...

    La prochaine rencontre du cycle de lunch-débats  organisé par l’Union des étudiants catholiques et le groupe "éthique sociale" à l’Université de Liège sur le thème « humanisme chrétien, travail et société », aura lieu  le mardi 29 avril 2014 à 18 heures.

     

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    Cette rencontre sera animée par le professeur Jacques Defourny (photo) sur le thème

    INNOVER POUR LE BIEN COMMUN :

    LA MONTÉE DES ENTREPRENEURS SOCIAUX

    Entreprise sociale, économie sociale, quels concepts pour quel impact dans la réalité du monde économique ?


    Le professeur Defourny, fondateur du Centre d’économie sociale de l’ULg - qui est un des plus importants centres de recherche de HEC-ULg - vient de lancer une académie pour entrepreneurs sociaux.

    La mentalité de l’entrepreneur social est aujourd’hui un exemple de la mentalité que devraient avoir tous les hommes et femmes d’entreprise : la recherche du bien commun. C’est-à-dire, qu'ils devraient tenir en compte dans l’exploitation d’une entreprise non seulement l’intérêt des actionnaires et des dirigeants et éventuellement des employés, mais aussi celui des fournisseurs, des clients et de l’environnement économique et social.

    C’est ce que le pape François demande explicitement dans son Exhortation apostolique « Evangelii Gaudium »  souhaitant l’avènement d’une « nouvelle mentalité politique et économique, qui aiderait à dépasser la dichotomie absolue entre économie et bien commun social.

    PROGRAMME
    Apéritif à 18h00

    Exposé suivi du lunch-débat de 18h15 à 20h30

    PAR JACQUES DEFOURNY
    Professeur ordinaire à HEC- Ecole de Gestion de l’Université de Liège (Département d’Economie), Directeur du Centre d’Economie Sociale de l’Université de Liège

    Le débat sera modéré par Jacques Zeegers, ancien Secrétaire général de l’Association Belge des Banques (ABB) et Chargé de cours à l’ICHEC (Institut des hautes études commerciales de Bruxelles).

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (24 avril) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org

    soit sur notre nouveau site internet :www.ethiquesociale.org

  • Quand la Société belge de Soins intensifs revendique le droit d'abréger la vie des patients

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    Suite aux prises de position de la Société belge de Soins intensifs (voir ici et ici), un ami médecin nous fait parvenir ses observations :

    Réponse à la position de la Société Belge de Soins Intensifs.

    Je suis profondément choqué et révolté par la prise de position de la Société Belge de Médecine-de-Soins-Intensifs, qui veut que ses membres s'arrogent le droit de tuer.

    Il ne s'agit pas d'arrêter des soins qui seraient déraisonnables ou relèveraient de l'« acharnement thérapeutique », il ne s'agit pas de débrancher des appareils maintenant artificiellement en vie un patient qui sans cela serait mort, il ne s'agit pas d'arbitrer entre soulagement de la douleur et l'abrègement de la vie, il s'agit purement et simplement de faire une injection létale « pour le bien du malade », adultes, enfants, et bébés.
    Il s'agit de faire cette injection létale sans aucun accord du patient, ni de sa famille, ni de ses proches, sur décision unilatérale du médecin agissant « en conscience » lorsque lui seul juge souverainement qu'une vie « ne vaut plus la peine d'être vécue » !! 
    Il s'agit même de faire cette injection mortelle contre l'accord du patient « les directives anticipées sont pires qu'inutiles ». Que ces directives puissent être un (bien faible) obstacle à la toute puissance médicale ne fait pas de doute.

    Les argumentations sont particulièrement foireuses, et relevant de l'enfumage idéologique. 
    Les techniques et méthodes existent pour soulager toute douleur, fut-ce au prix d'un obscurcissement de la conscience et éventuellement d'un raccourcissement secondaire de la vie, accepté mais non recherché. 
    Les ressources médicales sont toujours limitées. Si dans une unité de réanimation et soins intensif il y a toujours lieu pour le médecin de choisir le patient qui a le plus de chance de s'en sortir au mieux, faut-il pour cela « exécuter » la personne transférée au lieu de lui permettre de mourir « naturellement ». 
    Le cas échéant se trouvant dans une situation où il n'est plus à même de s'exprimer, un patient a-t-il le droit de dire auparavant, qu'il ne veut pas être,abruti de stupéfiants, neuroleptiques et calmants en tout genre. 
    Et si un patient n'a rien exprimé ou ne peut plus rien exprimer, pourquoi ne pas tenir compte de l'avis de la famille, de l'entourage, d'une personne de confiance, si ce n'est parce que cela risque d'être un frein à la toute puissance du médecin.

    L'éthique médicale est de soigner si possible, soulager toujours, tuer jamais. Ce n'est pas le rôle d'un médecin, mais celui d'un bourreau ou d'un exécuteur de donner la mort. Dans les pays où existent encore des exécutions capitales, ce n'est jamais un médecin qui tue sur ordre mais un exécutant qui exécute l’exécuté.

    Certes les avortement, les euthanasies, les infanticides et parricides existaient avant toute dépénalisation et existeront toujours. Mais au nom du principe de réalité et du confort moral des transgresseurs faut-il considérer que tout est acceptable ? Faut-il parce que le vol existe et qu'il est difficile de le contrôler le déclarer acceptable ? Ce qui est inacceptable c'est le relativisme moral d'une partie de la société occidentale, ou le profit justifie tout.

    John-Paul LUCAS

  • Qui veut faire taire Mgr Léonard et le P. Zanotti-Sorkine ?

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    A propos de http://www.belgicatho.be/archive/2014/04/22/christian-laporte-lance-un-brulot-contre-la-fraternite-des-s-5352683.html :

  • Le roi Albert et la reine Paola reçus au Vatican le 26 avril

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    Le roi Albert et la reine Paola de Belgique seront reçus par le pape François samedi prochain, 26 avril, annonce Radio Vatican.

    Le roi et la reine avaient été reçus par le pape Benoît XVI le 1er avril 2006, et par Jean-Paul II le 15 mai 1998. 
  • Christian Laporte lance un brûlot contre la Fraternité des Saints Apôtres

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    L’incontournable Christian Laporte sonne le tocsin dans un article entortillé que la « Libre » publie ce jour :

    « Voici deux semaines, l’abbé Daniel Alliët, curé de la paroisse du Béguinage au cœur de Bruxelles, était invité à rencontrer Mgr Léonard. Ayant cru que l’archevêque l’entretiendrait de son combat humanitaire aux côtés des Afghans qui, soit dit entre parenthèses, ont quitté le lieu du culte mais y trouvent toujours un lieu d’accueil en journée, il eut la surprise d’apprendre qu’il serait muté à la rentrée prochaine.

    Et qu’il quitterait le Béguinage pour la paroisse de St-Jean l’Evangéliste à Molenbeek où est cependant déjà active une communauté locale.

    Les "chouchous" de Léonard

    Daniel Alliët n’a cependant rien à se reprocher mais Mgr Léonard, dans le cadre de sa volonté de relancer l’Eglise au centre de Bruxelles a imaginé confier la paroisse du Béguinage à la Fraternité des Saints Apôtres et plus particulièrement à trois diacres qui seront encore ordonnés cette année.

    Un mouvement qui a le vent en poupe du côté de Marseille comme on le lira ci-dessous et qui a surtout séduit l’archevêque.

    Le curé du Béguinage refuse d’entrer dans la polémique mais ose espérer que la hiérarchie tiendra aussi compte du travail accompli avec ses amis dans cette paroisse. Et de rappeler la sympathie nourrie par Mgr Léonard pour ce combat difficile auquel il s’est lui-même identifié à diverses reprises en recevant des réfugiés à Noël et en participant à la marche des Afghans.

    Pour l’heure, une vraie mobilisation en vue du maintien de Daniel Alliët a été lancée par les réseaux sociaux et par voie de courriel.

    Le SOS de Johan Leman

    Avec entre autres, une prise de position très intéressante du P.Johan Leman dont on connaît l’engagement pour une Belgique multiculturelle, plus particulièrement à Bruxelles, lui qui joua un grand rôle lors de la mise sur pied d’un commissariat royal pour l’immigration comme chef de cabinet de Paula D’Hondt.

    Ce dernier, qui a aussi enseigné à la KU Leuven, rappelant le rôle très symbolique d’avoir une "Eglise des pauvres" au centre de Bruxelles dit ne pas comprendre que l’on repousserait cette attention pour les plus exclus de la société, de l’autre côté du canal de Bruxelles alors que le pape François demande précisément à ses ouailles d’en faire une priorité. Et de faire remarquer que si l’Eglise catholique de Belgique a encore quelque rayonnement dans les milieux notamment musulmans, c’est précisément en raison du travail accompli à l’église du Béguinage par l’abbé Alliët et ses amis…

    Le père Leman met aussi l’archevêque en garde contre les dégâts d’un transfert : "faire partir les exclus de l’église du Béguinage ne demande pas beaucoup de temps mais reconstruire un tel projet ailleurs ne s’impose pas à l’évidence"

    Du côté de l’archevêché, le porte-parole Jeroen Moens nous a précisé lundi qu’à ce stade aucune décision n’avait été prise. "L’équipe pastorale du Béguinage doit encore être reçue par l’évêque auxiliaire de Bruxelles, Mgr Kockerols. Quant aux prêtres de la Fraternité des Saints Apôtres, ils ne sont pas encore ordonnés. Je tiens aussi à rectifier l’information du ‘Soir’ selon laquelle le père Zanotti s’installerait aussi à Bruxelles. Ce n’est pas exact; il est et restera à Marseille…"

    Les drôles d'apôtres d'un communicateur hors-pair

    Surprenant : lorsqu’on évoque la Fraternité des Saints Apôtres lancée chez nous voici un an, beaucoup de sourcils se froncent autour de ce qui apparaît avoir surtout été une initiative personnelle de l’archevêque de Malines-Bruxelles.

    Mgr Léonard l’a en effet érigée en "association publique de fidèles cléricale" le dimanche 7 avril de l’an dernier…

    Selon nos informations, cette création unilatérale a créé un vrai malaise dans l’Eglise de Belgique à la fois en raison de la décision d’érection non concertée au sein des instances ecclésiales mais aussi à cause des statuts de ladite Fraternité et, enfin, de la personnalité du P. Michel-Marie Zanotti. Il s’agit d’un prêtre marseillais par rapport auquel plusieurs évêques français et non des moindres ont émis de sérieuses réserves auprès de leurs collègues belges pour un certain sectarisme.

    Plus encore : Mgr Rey, l’évêque de Toulon qui est loin d’être un progressiste a refusé de poursuivre la formation des séminaristes du P. Zanotti parce qu’ils n’obéissaient qu’à leur mentor et refusaient la discipline du séminaire diocésain !

    Cela dit, on reconnaît ci et là que le P. Zanotti ne manque pas de charisme et est un communicateur de grand talent. Mais est-il pour autant un bon conseiller pour des prêtres en devenir ?

    C’est là que d’aucuns se permettent de douter : il y a un réel danger de néocléricalisme et le risque de les voir développer un sentiment de supériorité dans l’exercice de leur apostolat. Bref, les évêques belges ne sont pas très enthousiastes, c’est un euphémisme, face à leur présence chez nous.

    Remplisseur d’églises

    Un avis non partagé par l’archevêque plutôt séduit par celui que "Le Figaro Littéraire" a surnommé "le Hussard du Christ". Il est vrai que ce prêtre en soutane a su rendre vie et visibilité à sa paroisse phocéenne qui fait le plein en permanence. Ses atouts ? Une liturgie de qualité, la beauté du lieu mais aussi une force de prédication très grande. Dont la diffusion ne se limite pas à sa seule paroisse : ses prédications font aussi le "buzz" sur le site delamoureneclats.fr. Tout un programme…

    Réf. Une Fraternité pour relancer l'Église bruxelloise (et tant pis pour le curé du Béguinage)

    « Drôles d’apôtres », « néocléricalisme »,« hussard », « sectarisme », « mises en garde », « malaise dans l’Eglise de Belgique »: bref,  les séminaristes du P. Zanotti-Sorkine (qui sont aussi ceux de Mgr Léonard) déplaisent à l’establishment postconciliaire, qui veut toute la place pour « sa » ligne ondoyante  et fait un gros appel du pied au sanhédrin des évêques contre les "remplisseurs d'église". Et quoi encore ? JPSC  

  • Vient de paraître : Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle, 1er trimestre 2014

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    SOMMAIRE

    Editorial : La Croix, douloureuse et glorieuse  

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    Scalfari en remet une couche

    Les Antilles et Haïti auront leur cardinal

    Quand l’ONU entend rééduquer l’Eglise

    France : la mobilisation contre la « familiphobie » ne faiblit pas

    A Rome : consistoire sur la famille

    Ukraine : les images censurées par la presse occidentale

    Euthanasie des mineurs : l’enfant face au choix ?

    Culture de mort en Belgique : une première mondiale

    Fraternité des Saints-Apôtres : les trois premières ordinations

    Fête-Dieu 2014 : Liège renouera avec la grande procession 

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    Transfiguration et Crucifixion

    Allons d’un pas allègre vers la bienheureuse espérance

    « Le » roman catholique réédité  

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     

  • Euthanasie : maintenant que la loi est votée et signée...

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    Avec un peu de retard, nous relayons ici cette "opinion" du Père Charles Delhez parue dans La Libre le 8 avril dernier :

    Maintenant que la loi sur l'euthanasie est votée et signée…

  • La JOC belge n'est plus ni ouvrière ni chrétienne

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    51959_joc-belgique_440x260.jpgD’Anna Latron sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » :

    “Notre nom correspond-il à la réalité ? À la JOC aujourd’hui ? À cette définition ? Après débats et votes, le Conseil National a répondu NON.” Ce questionnement, détaillé dans le dernier numéro de Red' Action, magazine trimestriel du mouvement, a abouti à une révolution sémantique: depuis le 15 février, la JOC belge ne signifie plus “Jeunesse ouvrière chrétienne” mais “Jeunes Organisés Combatifs”.

    Débat sur l'identité

    Fondée en 1925 par un prêtre belge, Joseph Léon Cardijn, la JOC voulait aider les jeunes ouvriers à faire le lien entre leur quotidien et le message de l’Evangile. Mais alors que la procédure en béatification du fondateur a été ouverte il y a quelques mois, le mouvement, s'est choisi un nouveau nom, plus en phase avec ses combats actuels.

    “Un enjeu important était aussi de pouvoir nous définir, non pas par ce que nous ne sommes pas, mais bien par ce que nous sommes,précise le magazine du mouvement. Il était clair qu’une grande partie des jeunes ne se retrouvaient pas dans les termes ‘’chrétien’’ et ‘’ouvrier’’.”

    Issus de milieux précarisés et sans emploi, beaucoup de membres ne se s’identifiaient plus à la référence ouvrière du mouvement. Quant à l’adjectif chrétien, il était perçu comme empêchant l’inclusion de Jocistes d’autres confessions.

    Le mouvement suit en cela le scoutisme belge qui, en 2012, a supprimé la référence à Dieu de sa loi scoute.

    “Depuis deux ans, les jeunes jocistes d'aujourd'hui ont décidé de mettre en place un long processus de réflexion sur l'identité de la JOC”, explique le mouvement dans un communiqué de presse. Un débat interne sous forme de questionnaires aux membres et de rencontres avec les militants historiques.

    Mise en lumière par ce nouveau nom, la combativité devient la principale valeur du mouvement dans un contexte de crise. “Les JOC cherchent à organiser tous ceux qui sont révoltés et veulent combattre toutes les formes d'oppressions causées notamment par le système capitaliste, précise le communiqué. Il ne s'agit pas juste de dénoncer les injustices que les jeunes vivent, mais aussi de lutter concrètement pour les abolir.”

    Une béatification remise en cause ?

    La décision de la JOC interpelle InfoCatho.be, un site d'information continue des médias catholiques belges. “Cette prise de distance des “Jeunes Organisés Combatifs” avec les valeurs de leur fondateur pourrait-elle remettre en cause la procédure en béatification de Joseph Cardijn ?” En effet, le tribunal ecclésiastique pour examiner les vertus, les mérites et l'enseignements de Mgr Cardijn a été installé en janvier dernier par Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles.

    “On pourrait estimer que les choses sont mal embarquées, analyse InfoCatho.beMais ce serait réducteur puisque une procédure en béatification a plus pour but d’évaluer les mérites spirituels de la personne que de juger les associations ou communautés qu’il a fondé. Même si les deux peuvent être liés.”

    Et le site d'évoquer l'exemple de l'ONG “Action Damien”, qui n’a pas hésité à prendre ses distances avec ses origines catholiques. Ce revirement n’a pas empêché la canonisation de son fondateur, le père Damien de Molokaï, apôtre des lépreux, en 2009.

    Réf. La JOC belge n'est plus ni ouvrière ni chrétienne

    Le Cardinal Joseph Cardijn, dont on instruit présentement le procès en béatification, doit se retourner dans sa tombe. Mais, pour le reste, que représente encore ce groupuscule gauchiste et qui se soucie même de ce que pourrait éventuellement en dire la  « plate bande » des évêques  belges (comme la surnommait déjà Mgr Léonard lors de son accession à l’épiscopat, en  1991) ? JPSC.

  • Semaine Sainte : se confesser

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    SEMAINE SAINTE

    ET

    FÊTE DE PÂQUES 2014 

    A L’EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège 

    Le 15 avril 2014, Mardi-Saint

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    De 17h00 à 19h00 : confessions pascales et adoration du Saint-Sacrement exposé. Vêpres grégoriennes à 17h00, chapelet à 18h00, salut et bénédiction finale à 18h45.

     Renseignements : tél. + 32(0)4.344.10.89 Courriel sursumcorda@skynet.be

    Site web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     

    Lu sur le site de « La Vie », sous la signature de Jean Mercier (extraits) :

    La Semaine sainte est généralement propice, chez de nombreux catholiques, à un passage par la confession avant la fête de Pâques. Le secret est total, les prêtres ne pouvant jamais révéler ce qui reste entre Dieu et les pénitents... S’ils se sont interdit de révéler des situations particulières, quelques prêtres ont accepté de nous éclairer sur des généralités.

    Au fond, que vient-on chercher dans la boîte obscure ? « C’est très ambigu, car la notion même de péché fait problème. Il n’est pas évident de discerner entre la culpabilité ressentie et le péché en tant que manquement à l’amour envers Dieu, les proches, soi-même, analyse un curé de la grande banlieue. Les gens viennent moins chercher le pardon divin que trouver un tiers qui va les aider à régler le problème qu’ils ont avec eux-même ou autrui. » Un autre prêtre confie sa perplexité : « Le péché n’est pas d’avouer que l’on a manqué au programme de perfection que l’on s’est fixé. Le saint n’est pas un parfait, mais celui qui, ayant péché, croit que le Christ est victorieux de son péché. Je suis là pour amener le pénitent à se tourner vers le Christ. »

    Parler de péché suppose aussi qu’on parle d’une conscience dûment éclairée par la loi de Dieu et s’opposant à elle, suggère un curé philosophe : « Cela suppose donc la prise en compte d’un ordre moral objectif... Et d’une transgression de cet ordre en pleine liberté de choix. Mais comment parler de liberté s’il n’existe pas la maîtrise de soi ? Les personnes incapables de maîtriser leurs pulsions ne veulent pas reconnaître leur péché. Cela pose l’enjeu de la responsabilité. Allez vous y retrouver ! »

     « Le travail de confesseur consiste à détacher la personne de son amour-propre pour la placer devant Dieu et son amour, explique ce confesseur blanchi sous le harnais. Car le péché est le refus de la dépendance amoureuse envers Dieu : on veut arriver à la fin à laquelle Dieu nous appelle, mais sans lui. C’est la volonté de toute puissance. » Comme une plaque photographique, le péché se « révèle » quand le pénitent prend conscience de l’amour de Dieu qu’il a blessé. « Notre sens du péché est directement liée à notre union au Christ. Plus on l’aime, plus on voit le mal qu’on commet. »



    Pour un autre curé de paroisse, le Mal existe, et il faut sortir d’une vision psychologisante du péché : « On a tendance à se prendre à tête, à nier la question du Malin, selon un confesseur expérimenté. L’idée qu’un esprit mauvais intervienne ne nous vient plus à l’idée. Dans les Evangiles, Jésus et les disciples chassent les esprits mauvais mais on réduit ça à des archaïsmes, comme si l’Evangile avait été écrite par des débiles. Or, pourtant, quand on s’est mis en rage, qu’on a été violent, on se demande après : mais qu’est ce qui m’a pris? Je n’étais plus moi-même ! Et bien, c’est un esprit mauvais qui nous a possédé l’espace d’un instant. Lorsque Jésus dit à Pierre : “Passe derrière moi Satan”. Jésus alerte son ami : “Attention, ce n’est pas toi qui parle !” Se laisse traverser par un l’esprit de Satan, ça nous arrive souvent en fait. Mais la présence du Malin est quelque chose qui n’est guère audible par les gens qui ont plus que le bac... C’est pour ça que des chrétiens n’ont parfois plus besoin de Jésus dans leur vie ! »



    Un confrère souhaiterait une approche plus objective de la faute : « Les gens ne savent pas faire leur examen de conscience autrement qu’en regard de leur culpabilité ! Je suis pour une approche qui consiste à se confronter aux dix commandements. Cela évite que les gens se focalisent sur un problème et qu’ils reviennent nous voir en disant : ma confession n’a pas marché, j’ai toujours le même souci ! Comme si on était des magiciens ! Cela ne sert à rien de se confesser si on ne s’engage pas dans un travail sur soi. C’est Dieu qui convertit les coeurs, mais pas sans que l’homme ne fasse son bout de chemin. Le confesseur ne juge pas une personne mais ses actes mauvais. Il faut donc ensuite que cette personne pose ensuite des actes bons. »

    



    

Dans une société éthiquement dérégulée s’affirme, notamment chez les jeunes, une attente forte de repères entre le bien et le mal, comme en témoigne ce prêtre : « Un jeune de 19 ans, qui avait poussé sa copine à avorter, m’a supplié de lui dire si c’était bien ou mal. Il était soulagé, et presque heureux, quand je lui ai dit que c’était mal ! Etre jugé est libérant, car je suis capable de me mesurer à mon acte. Il y a toujours en nous un bourreau qui nous tourmente avec notre faute. Or je ne suis pas ma faute. Par la confession, on vient s’entendre dire que Dieu nous décolle de notre faute. »

    Réf. Le péché a-t-il un genre ?

    JPSC