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conférences, spectacles, manifestations - Page 6

  • Retour sur la cérémonie d'ouverture des JO : une volonté de "dégager les chrétiens"

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    De Louis Daufresne sur la Sélection du Jour :

    La cérémonie d'ouverture des JO manifestait « la volonté de dégager les chrétiens »

    Le temps des Jeux olympiques s'est achevé avec l'ultime parade des athlètes samedi dernier sur les Champs-Élysées. L'événement sportif unanimement salué contraste avec la cérémonie d'ouverture du 26 juillet qui a suscité bien des incompréhensions. Ni la France, ni le monde, ni les JO ne méritaient les outrages à la foi, à la famille, à la royauté, à l'élégance et à l'excellence française qu'on a subis.

    Jeudi dernier, Le Monde posa la question à Thomas Jolly, directeur artistique de Paris 2024  : « Certaines séquences, comme celles des drag-queens ou du chanteur Philippe Katerine nu en Bacchus, ont choquéCette cérémonie d'ouverture se voulait-elle politique ? » Thomas Jolly répondit : « Bien sûr que c'était politique. » Exit la trêve olympique ! Dix jours avant les JO, l'historien militant Patrick Boucheron, cerveau du spectacle, avait affiché une intention marquée : « La cérémonie d'ouverture de Pékin, en 2008, c'est exactement tout ce que nous ne voulions pas faire : une leçon d'histoire adressée au monde depuis le pays d'accueil, une ode à la grandeur et une manifestation de force. »

    Patrick Boucheron rejetait à la fois le lyrisme du Puy-du-Fou et le simplisme des défilés martiaux. Il entendait promouvoir « le contraire d'une histoire virile, héroïsée et providentielle ». Soit. Mais la créativité pouvait se garder de l'offense et de l'obscénité. Hélas, le spectacle sombra dans l'une et l'autre. La planète assista à une soirée privée dont l'esprit se situait à mi-chemin entre un bar interlope et une pride woke. Hormis la parade fluviale, on y chercha les valeurs de l'olympisme comme la beauté du geste ou le respect, l'amitié et la paix entre les peuples.

    Ignis News n'a que 132 abonnés et deux vidéos à son actif dont celle sur les passages les plus choquants de la cérémonie. Si l'image survole le sujet à cadence rapide, le propos à jet continu veut aller au fond des choses. « Le plus gros problème, note l'auteur, c'est que la plupart des gens n'ont même pas vu le problème. »

    Le premier passage, c'est la scène de la Cène sur Seine. Le dernier repas du Christ en mode queer. La peinture murale de Léonard de Vinci détournée au nom de l'inclusivité. Les exclus de l'Église, ou présumés tels, jouent à remplacer le Christ et ses apôtres. Le message peut vouloir dire « ne me rejetez pas » ou « vous n'avez plus votre place au banquet païen du bonheur postmoderne ». Pour le drag-queen Piche (BFM TV), « cela fait longtemps que la pop culture détourne la Cène. (...) Le problème, ce n'est pas le détournement. Ce que les gens voient comme une provocation, c'est la fluidité de genre mais, ajoute-t-il, ça, ce n'est pas une provocation, c'est juste eux qui le voient comme ça ». Mais des voix venues de partout s'indignèrent. « C'était extrêmement irrespectueux pour les Chrétiens », commenta Elon Musk sur X. « Je n'ai pas aimé les moqueries sur la Cène chrétienne, (…) fondatrice du culte dominical », écrivit Jean-Luc Mélenchon. La soirée consacra 25 minutes, soit 10 % de la cérémonie, à la transidentité, soit infiniment fois plus que la réalité du phénomène en France. Pourquoi cette sur-représentation permanente dans cette soirée ?

    Deuxième point : la vulgarité. On fait surgir « Aya Nakamura de l'Académie française pour mieux souligner combien ses borborygmes n'ont rien à envier au reste de notre littérature », dénonce Paul Sugy dans Le Figaro. La Garde républicaine pâtit de sa rencontre clownesque avec la chanteuse sur le pont des Arts - qui portait sans cesse la main sur son sexe. « On essaie de dire aux jeunes de bien se tenir, d'être bien élevé, de ne pas dire de gros mot, et ç'est ça qu'on montre », s'emporte l'auteur.

    Vient ensuite le trouple« Aucun amour à trois n'est durable », assène-t-il. Fondé sur le seul plaisir, la relation mène à l'échec. Question : « Pourquoi mettre ces images dans le crâne des enfants ? ».

    Également pointés : les portraits de femmes : Gisèle Halimi et Simone Veil. Il rappelle que « l'avortement tue directement les enfants dans le ventre de leur mère ». Et pourquoi pas sainte Geneviève, patronne de Paris ou sainte Jeanne d'Arc, patronne de France, héroïne de la nation ?

    La cinquième scène renvoie à 1793 qui, au lieu de déplorer la Terreur, la magnifie plutôt : la décapitation de Marie-Antoinette, le sang giclant sur la Conciergerie sur des éructations sataniques d'un groupe de heavy metal. Même les Soviétiques, pour célébrer 1917, ne scénarisaient pas le massacre de la famille impériale. Deux à trois millions de personnes périrent sous la Révolution dont 40 000 par guillotine. C'est « comme si on faisait un spectacle à Auschwitz pour se réjouir des morts qu'il y a eu », note l'auteur. Comment promouvoir la paix dans le monde après ça ?

    La sixième scène, la chanson Imagine de John Lennon, professe le vide existentiel : « imagine qu'il n'y ait pas de paradis, pas d'enfer, pas de religion ». L'auteur de la vidéo déplore que la croix des Invalides ait été retirée de l'affiche des JO.

    Cette « volonté de dégager les chrétiens » porte une signature que la vidéo décline ensuite sous divers indices : les livres Le diable au corps et Sexe et mensonges, le cheval de l'Apocalypse représentant la mort, la statue du taureau de Paul Jouve, symbole du sport érigé au rang de religion. Même la Tour Eiffel, « symbole maçonnique » voué à dépasser le Sacré-Cœur, ne trouve pas grâce à ses yeux. Mais après son illumination, la fin du spectacle à ses pieds était quand même d'une autre tenue, avec de très beaux moments dont on essaiera de se souvenir en oubliant le reste !

    Louis Daufresne
     

    La Cérémonie des JO est Allée Trop Loin…

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  • Orthodoxes et coptes réaffirment leur opposition à la justification des relations homosexuelles

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    D'InfoCatolica :

    Orthodoxes et coptes réaffirment leur opposition à la justification des relations homosexuelles

    Les représentants des Églises orthodoxes et de l'Église copte se sont réunis au monastère de Saint-Bishoy, à Wadi El Natrun, pour une réunion préparatoire axée sur l'unité des Églises. Parmi les accords figurent la réaffirmation de la position sur le mariage en tant qu'union entre un homme et une femme et le rejet des relations homosexuelles.

    La rencontre a été organisée par Tawadross II, patriarche copte d'Alexandrie, sous la devise « L'amour du Christ nous presse » (II Corinthiens 5 : 14).

    La rencontre a débuté par une prière dans l'église de la Transfiguration, présidée par le patriarche Tawadros, qui a souligné l'importance de « construire des relations d'amour dans le Christ, d'approfondir la compréhension mutuelle, le dialogue continu et la prière inlassable ». Le patriarche œcuménique Bartholomée a envoyé un message soulignant l'importance de l'unité des chrétiens et de la coopération mutuelle afin de ne pas « mettre un obstacle à l'Évangile du Christ » (1 Corinthiens 9, 12).

    Les coprésidents de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre les Églises orthodoxes et coptes, le métropolite Emmanuel de Chalcédoine et le métropolite Thomas de Quosia et Mir, ont présenté les progrès antérieurs du dialogue et formulé des recommandations pour les actions futures. Ils ont également rappelé les dirigeants qui ont joué un rôle crucial dans les étapes précédentes dudit dialogue.

    Les participants ont évalué les mesures concrètes nécessaires pour restaurer la pleine communion entre les Églises, en tenant compte de la « Feuille de route » préparée à Athènes en 2014. Les discussions ont porté sur les Déclarations concertées, leur mise en œuvre et la manière de relever les défis sociaux et éthiques contemporains.

    Mariage authentique, non aux couples homosexuels

    En outre, les Églises ont abordé des questions telles que la crise familiale et les défis anthropologiques présents dans la société d'aujourd'hui. Les représentants ont réaffirmé leur position sur le mariage en tant qu'union entre un homme et une femme et ont exprimé leur rejet de la justification des relations entre personnes du même sexe au titre de la « liberté humaine absolue ».

    Il convient de noter que coptes et orthodoxes ont exprimé leur opposition catégorique au document Fiducia Supplicans, par lequel Rome donne libre cours à la bénédiction des couples homosexuels.

    Les participants ont convenu que les deux sous-commissions mixtes sur les questions liturgiques et pastorales poursuivent leurs travaux et qu'un site Internet commun soit créé pour faciliter l'accès aux documents du dialogue bilatéral. Ils ont également exprimé leur souhait qu'en 2025 tous les chrétiens célèbrent Pâques selon la tradition canonique de Nicée, car elle commémorera le 1700e anniversaire du premier Concile œcuménique.

  • KUL : une visite du Pape avec le frein à main serré

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    Un ami nous communique cet article intéressant de Bart Maddens paru sur Doorbraak :

    La visite du Pape avec le frein à main serré

    17/9/2024

    Le pape vient en Belgique, mais cela ne se passe pas sans accroc. La KU Leuven tente même de balayer sa visite.

    Le pape François se rendra à la KU Leuven vendredi prochain.

    Rik Torfs a écrit précédemment que cette visite suscitait de l'embarras au sein de l'université. Apparemment, le pape a été invité avant la résurgence des scandales de pédophilie après le documentaire Godvergeten de la VRT, et beaucoup en sont maintenant quelque peu agacés.

    La visite du pape est déjà passée sous silence sur le site web de la KU Leuven. La page d'accueil ne contient aucune information à ce sujet et la rubrique « événements » couvre largement l'ouverture de l'année académique le 18 septembre et la célébration du 600e anniversaire de l'université.

    C'est pourtant à l'occasion de ce 600e anniversaire que le pape viendra en visite, mais même en cliquant sur « 600 ans de la KU Leuven », on ne trouve rien sur l'homme. L'université ne mentionne d'ailleurs pas le pape dans son calendrier des événements ou son agenda papier.

    Ce n'est qu'en tapant le terme « visite du pape » dans la barre de recherche du site que l'on tombe sur une page d'information. Il s'avère que le pape sera présent dans le Promotion Hall pour parler au « conseil d'administration et au personnel » de l'université des personnes les plus vulnérables de la société, en particulier les réfugiés.

    La participation à cette conversation se fait « sur invitation exclusive ». En d'autres termes, la rencontre du pape avec la communauté universitaire sera un événement relativement restreint et exclusif, bien qu'une retransmission en direct soit prévue.

    Quel contraste avec la précédente visite du pape à l'université, le 20 mai 1985. À l'époque, Jean-Paul II avait rencontré la communauté universitaire au stade de football de Louvain, Den Dreef.

    À l'époque, ce stade était peut-être plus petit qu'aujourd'hui, mais pour accueillir le plus grand nombre de personnes possible, la pelouse avait été remplie de bancs fabriqués à partir de bacs de bière. Selon les journaux, 22 000 personnes étaient présentes.

    On pourrait penser que la visite sera un peu moins importante aujourd'hui parce que le pape est plus controversé qu'en 1985. Mais ce n'est pas tout à fait exact, voire pas du tout. Dans les années 1980, à la fin de l'après-Mai 68, le pape était le diable barbu pour le grand groupe d'étudiants progressistes.

    Jean-Paul II était honni non seulement en raison de ses opinions éthiques conservatrices, mais aussi - et surtout - parce qu'il luttait contre le communisme et la théologie de la libération.

    Pendant des mois, la visite du pape a suscité de l'agitation à Louvain. Des manifestations ont même eu lieu et des bâtiments publics et des églises ont été couverts de graffitis agressifs. Pendant les vacances de Pâques, le comité du « Golden Pope » a mis le feu au secrétariat syndical du KVHV. Tout le rez-de-chaussée a brûlé.

    Les étudiants d'extrême gauche ont eu du mal à avaler que le KVHV (Union des étudiants catholiques flamands) était le moteur du « Comité flamand de la jeunesse pour la visite du pape ».

    Dans cette atmosphère tendue, l'Eglise et l'université ont tout de même osé organiser une rencontre ouverte et à grande échelle avec le pape. En effet, au lieu de tourner autour du pot, l'université a placé les questions les plus délicates et les plus sensibles au centre de la célébration. Courageux, en tout cas.

    Le recteur Pieter De Somer, qui devait mourir un mois plus tard, a prononcé son légendaire discours sur le « droit à l'erreur ». La KU Leuven considère qu'il est de son devoir de remettre perpétuellement en question les vérités établies et, si nécessaire, de les adapter au langage et à la pensée de l'époque », a-t-il déclaré. « Cela conduit inévitablement à des conflits entre l'erreur et l'orthodoxie, et parfois au passage de l'erreur à l'orthodoxie. (...) Les chercheurs universitaires devraient avoir la liberté de se tromper : c'est une condition essentielle pour qu'ils puissent, en tant que chercheurs, remplir leur mission - et l'université en tant qu'institution, la sienne ».

    Els Gryson, représentante des étudiants, a réussi à exprimer ses critiques à l'égard du pape de manière nuancée et respectueuse. Elle a salué le fait que le théologien de la libération et jésuite Jon Sobrino ait reçu un doctorat honorifique à la KU Leuven quelques mois plus tôt.

    En ce qui concerne la question éthique, elle a déclaré : « Nous recherchons également une morale qui libère les personnes et qui sort les relations de la sphère des commandements et des interdictions. La certitude avec laquelle notre Église pose certaines règles éthiques de comportement l'éloigne de la jeunesse. Cela ne nous laisse pas indifférents. » Quelques huées ont retenti dans le public à ce moment-là.

    Des sujets sensibles

    Jean-Paul II lui-même n'a pas hésité à aborder des thèmes sensibles. Sur la relation entre l'Église et l'université, il a déclaré : « Au sein d'une université catholique dynamique, les professeurs et les étudiants fidèles apprennent instinctivement, pour ainsi dire, ou plutôt par une grâce spéciale, à placer leurs connaissances et leurs recherches dans une perspective qui s'ouvre à toute vérité. »

    Et sur les positions éthiques : « Par définition, la théologie appartient au trésor de la foi tel qu'il est transmis, préservé et déclaré par le Magistère de l'Église, tant en termes de dogme que d'implications chrétiennes et éthiques ».

    Un événement curieux

    Dans l'ensemble, ce fut un événement remarquable : un échange d'idées de haut niveau intellectuel sur des questions de foi cruciales et controversées, et ce non pas dans l'intimité d'un auditorium ou d'une salle de doctorat, mais devant un public de 22 000 personnes.

    Pourquoi cela n'est-il plus possible aujourd'hui ?

    Ce sont peut-être les étudiants militants de gauche de l'époque qui sont aujourd'hui aux commandes de l'université. Le fait que près des deux tiers du personnel de la KU Leuven votent pour des partis de gauche, dont les positions sur les questions éthiques sont diamétralement opposées à celles du pape, n'arrange pas les choses.

    Il y a aussi, bien sûr, l'obsession de la diversité, qui se transforme en embarras autour de sa propre identité catholique. Mais surtout, il y a la logique commerciale et marketing qui prévaut aujourd'hui à l'université, la crainte que l'association avec l'institution ecclésiastique nuise à l'image, et donc au nombre d'inscriptions.

    Il subsiste un étrange paradoxe : pour voir comment une université peut être à la fois catholique sans complexe, critique et moderne, il faut revenir quarante ans en arrière.

  • Les « mouvements populaires » font leur retour au Vatican. Mais le Pape François ne les aime plus

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (Diakonos.be) :

    Les « mouvements populaires » font leur retour au Vatican. Mais le Pape François ne les aime plus

    Ce vendredi 20 septembre, les mouvements populaires organisent au Vatican un symposium « pour célébrer le dixième anniversaire de leur première rencontre avec le Pape François ».

    Mais curieusement, le Pape ne sera pas de la partie. Seul « un message est prévu » de sa part , peut-on lire dans l’annonce diffusée par le Dicastère pour le développement humain intégral présidé par le cardinal jésuite Michael Czerny. Nulle trace de ce symposium non plus dans l’agenda de la salle de presse du Saint-Siège.

    Cette mise au placard est surprenante quand on se rappelle le faste démesuré dont Jorge Mario Bergoglio entourait ses premières rencontres avec les mouvements populaires, pendant les premières années de son pontificat.

    La première de ces rencontres a justement eu lieu à Rome il y a dix ans, en octobre 2014. La seconde en Bolivie, à Santa Cruz de la Sierra, en juillet 2015. Et la troisième de nouveau à Rome, en novembre 2016.

    À chacune de ces occasions, François avait galvanisé les foules avec des discours interminables de près de trente pages chacun, posant les jalons d’une sorte de manifeste politique. Au premier rang pour l’applaudir, on retrouvait même le président « cocalero » de la Bolivie, Evo Morales, grand critique des évêques de son pays mais visiblement en confiance avec le Pape.

    Ces « mouvements populaires », comme le Pape les a appelés, n’étaient en fait pas de son fait, ils existaient déjà avant lui. Ce sont en partie les héritiers de ces mémorables rassemblements anticapitalistes et no-global du début des années 2000, à Seattle et Porto Alegre. Le Pape y a ajouté les « cartoneros », les « cocaleros », les vendeurs ambulants, les gens du voyage, les paysans sans terre et tous les parias à qui il confiait l’avenir de l’humanité grâce à leur montée au pouvoir espérée « qui dépasse les procédures logiques de la démocratie formelle » (c’est ce qu’il a dit textuellement). Le mot d’ordre lancé par le Pape était la triade « terre, toit, travail ». Pour tous et tout de suite.

    Mais ensuite, la mécanique s’est enrayée aux yeux de François. Principalement à cause des tensions avec un de ses compatriotes argentins, Juan Grabois (photo), qui était par ailleurs le grand organisateur de ces rassemblements et qui avait mis la machine en branle dès les premières mois de son pontificat, à l’occasion d’un séminaire au Vatican sur l’« urgence exclusion » organisé le 5 décembre 2013 avec quelques-uns des futurs leaders des rencontres avec les mouvements populaires.

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  • La venue d’un Pape, la fête !

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    De la FONDATION JEAN-PAUL II-CERCLE DE BELGIQUE :

    La venue d’un Pape, la fête !

    Le Pape François se rendra en Belgique du 26 au 29 septembre, c’est l’occasion pour la Fondation Jean-Paul II de revenir sur la venue du Pape Jean-Paul II en Belgique en 1985.

    Le Pape avait alors un programme chargé, se rendant respectivement à Bruxelles, Anvers, Gand, Malines, Ypres, Banneux, Beauraing, Liège, Louvain à chaque fois dans une atmosphère de fête, son petit sourire au coin des yeux l’accompagnant tout au long de son séjour, saluant avec joie une foule heureuse. Lors de sa visite, nous avons pu voir en lui la simplicité qui contraste avec le matérialisme et l’indifférence spirituelle qui se répand peu à peu ; la bonté de son regard lorsqu’il se tourne vers les laissés pour compte et les malades, comme à Banneux ; et le courage de rappeler avec force la position de l’Eglise et les devoirs des chrétiens. Les Belges, quant à eux, ont su l’accueillir partout avec une grande ferveur, en nombre plus qu’attendu et ont eu l’occasion d’exprimer leurs différents points de vue sur la vision de l’Eglise.

    Il a délivré, dans chaque ville, un message poignant, à chaque fois focalisé sur la Belgique, comme celui au Cinquantenaire, à son arrivée à Bruxelles, entouré du Roi Baudouin et de la Reine Fabiola: « Je salue toute la nation belge. Au cours de son histoire mouvementée, ce peuple a montré sa volonté de vivre libre, avec sa foi religieuse bien enracinée, avec ses cultures. Tout le monde connait le caractère raffiné et émouvant de ses œuvres d’art, mais aussi son esprit d’entreprise et sa vitalité économique, sa recherche d’un équilibre politique qui tienne compte des conditions diverses et des traditions linguistiques et culturelles différentes. »

    La venue du Pape Jean-Paul II a apporté, en Belgique, une vitalité catholique énergique : le Notre Père est récité en masse ; avec le Pape, on sent revivre les racines de piété et de foi. Les rues   regorgent de foule à son passage et partout où il ira en Belgique, il dira ses efforts pour préserver la paix. Il rappelait que promouvoir les droits de l’homme, poursuivre un effort incessant pour un rapprochement entre les Eglises chrétiennes et un dialogue ouvert entre les religions sont créatrices de paix :

    « La paix n’est pas une question qui puisse être traitée d’une façon rhétorique, uniquement sur la base de slogans faciles ou unilatéraux. Il faut des convictions profondes et un engagement total. Plus grande est la menace qui pèse sur l’humanité, plus forte doit être la maturité morale de l’humanité. La paix ne doit pas être conçue comme l’absence de la guerre, mais comme un ensemble de valeurs indissociables : la liberté de la personne humaine et le respect de sa dignité, la justice et la solidarité, la miséricorde et l’amour du prochain, l’audace de la vérité et l’espérance. »

    Mais peut être plus fondamentalement, le fait que la venue d’un Pape suscite un tel courant d’enthousiasme et d’intérêt est probablement dû au fait, qu’au milieu de la foule, nous avons l’impression qu’il s’adresse à chacun d’entre nous : « Je voudrais parler à chacun d’entre vous » avait dit le Pape aux Liégeois à Coronmeuse, et nous mettre tous à contribution, comme lorsqu’il a dit aux Bruxellois, le soir de l’Ascension, « Je vous encourage à traduire dans la vie quotidienne la demande du Notre Père: « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ». Vous pourrez être le levain dans la pâte et contribuer à une convivialité entre tous les citoyens, à la formation d’une société pluriculturelle où l’identité de chacun puisse être reconnue. Votre ville peut devenir symbole d’espérance pour tous, et votre Eglise, le signe de la Maison de Dieu parmi les hommes »

    Par ces paroles, il nous rappelle que, finalement, « le visage de l’homme est la plus belle icône du Dieu vivant ».

    Nous pouvons voir l’enthousiasme qui anime aujourd’hui les Belges à cette nouvelle visite du Pape dans notre pays, François, ce Pape charismatique ; la foule inscrite au stade Roi Baudouin pour assister à la Messe du Saint Père est immense. Tant de signaux positifs pour l’avenir.

    Puisse le Pape François redonner aussi cet engouement à toute personne en quête de paix, de foi et d’espérance et laisser longtemps une empreinte forte dans le cœur des Belges, comme avait su le faire Saint Jean-Paul II.                                                                                           

    Bruxelles, le 15 septembre 2024

    FONDATION JEAN-PAUL II-CERCLE DE BELGIQUE

    E_mail : fondationjeanpaul2belgique@gmail.com

  • BXL, 15 octobre : grande conférence : Les nouvelles frontières du don d'organes

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    Don d'organes

    Je m'inscris à la conférence

    Les nouvelles frontières du don d'organes : 

    entre altruisme et tentation utilitariste

    Rejoignez la Grande conférence 2024 de l'Institut Européen de Bioéthique consacrée au don d'organes, le 15 octobre prochain à 20h00 à l'Hôtel Warwick (Bruxelles - Gare Centrale).

    Cette soirée sera l'occasion de réfléchir ensemble aux dernières évolutions scientifiques, politiques et éthiques concernant le don d'organes :

    Comment garantir la dimension éminemment altruiste de ce geste ?

    Quel regard porter sur le principe du consentement présumé pour le don d'organes post mortem ?

    Quels enjeux éthiques soulèvent les nouvelles techniques de transplantation ?

    Comment appréhender le don d'organes dans le contexte de l'euthanasie ?

    Les intervenants : 

    • Dr. Stefano Mastrobuoni, Chef de clinique en chirurgie cardiaque aux Cliniques Universitaires Saint-Luc - UCLouvain, Directeur de la European Homograft Bank et membre de la société belge de transplantation (BTS)
    • Dr. Timothy Devos, Hématologue à l'UZ Leuven et Professeur à la KULeuven, membre du comité éthique des soins de l'UZ Leuven
    • Dr. Antoine Buemi, Directeur du centre de Transplantation des cliniques Universitaires Saint-Luc

    Je m'inscris à la conférence

  • Dimanche 6 octobre : 30e pèlerinage familial de tradition à Foy-Notre-Dame avec Mgr Delville

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    Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’30e pèlerinage familial de tradition à Foy-Notre-Dame dans P'action de grâce AvecMarie Ae Marie Dimanche 6 octobre 2024 10h30 Départ de l'église de Leffe 16hoo Messe pontificale célébrée par Mgr Tean-Pierre Pierre Delville évêque de Liège En latin selon le missel de 1962 La veille: samedi 5 octobre pélé des jeunes Namur Leffe Infos Inscriptions 0496/513755 32 55 0496 pelefoy. be Editeurresp. pelefoybe Nous soutenir BE48 2100 3624 6427 FOY’

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  • Bruxelles, 17 septembre : soirée d'information "Bioéthique pour la jeunesse"

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    C'est aussi la rentrée pour le 

    « Bioéthique pour la jeunesse » !

    Une formation complète sur les grandes questions bioéthiques

    Vous êtes chaleureusement conviés à la soirée d'information 

    le mardi 17 septembre à 19h

    au " Puntpunt (Bruxelles) " . 

    Vous avez entre 17 et 30 ans et êtes intéressé par la bioéthique ? 

    Notre formation à destination des étudiants et jeunes pros pourrait vous intéresser !

    Au programme : six soirées et un week-end de réflexion et de partage, activités de volontariat.

    Une soirée d'information se tiendra le

    mardi 17 septembre à 19h au MuntPunt

    Place de la Monnaie 6 - Bruxelles

    Afin de vous accueillir au mieux, merci de vous inscrire à la soirée d'information.

    Si vous souhaitez participer à la formation mais que vous n'êtes pas disponible pour la soirée d'information le 17 septembre 2024, envoyez-nous un mail à bio4youth@gmail.com

    Je m'inscris à la soirée d'information

     

  • Liège, 24 septembre : conférence "Faut-il des écoles catholiques ?"

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    Faut-il des écoles catholiques ?

    Pour répondre aux défis d’une nouvelle époque, l’Eglise a, plus que jamais, besoin de jeunes gens super-motivés. L’éducation se fait à la maison, à l’école et dans les cercles de loisirs. Pour former des jeunes capables d’évoluer à contre-courant, il semble que le message chrétien doive être administré dans les trois lieux de l’éducation. Comment organiser une éducation chrétienne dans le contexte académique ? Qu’est-ce une école catholique, et est-il encore réaliste de vouloir en promouvoir ?

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  • Les Journées du Patrimoine (7-8 septembre) à l'église du Saint-Sacrement (Liège)

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  • « Dieu a créé tous les hommes et toutes les femmes à son image et à sa ressemblance » (cardinal Müller)

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    De kath.net/news (traduction automatique) :

    Cardinal Müller : « Dieu a créé tous les hommes et toutes les femmes à son image et à sa ressemblance »

    19 août 2024

    « Notre dévotion catholique à Marie est à l'abri de toutes sortes de fausses objections, en particulier aujourd'hui de la part de l'idéologie anti-chrétienne et du genre. » Sermon lors d'un événement majeur à Piekary Śląskie/Pologne. Par le cardinal Gerhard Müller

    Piekary Śląskie (kath.net/pl) « Nous, chrétiens, ne répondons pas aux moqueries de notre foi, à l'exclusion sociale et aux persécutions souvent sanglantes par les mêmes moyens immoraux. Nous ne rendons pas le mal pour le mal ; comme Jésus, nous surmontons le mal par le bien. Les choses ne s'amélioreront pas dans le monde si nous continuons à tourner la vis de la violence, de la méchanceté, du mensonge et de la haine. » C'est ce qu'a déclaré le préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, dans son sermon. à la messe pontificale à Piekary Slaskie près de Katowice (sud de la Pologne). Le grand pèlerinage annuel des femmes et des jeunes filles au Sanctuaire de la Mère de Justice et de Charité, célébré chaque année, avait cette année pour devise : "Je suis à l'église, donc j'y vais...", en référence au programme pastoral actuel. de l'Église en Pologne et de la nouvelle évangélisation. Müller a présidé la messe pontificale, qui a été concélébrée par, entre autres, Mgr Adrian Galbas, Mgr Wiktor Skworc et les évêques auxiliaires de l'archidiocèse de Katowice.

    L'événement en plein air a réuni des dizaines de milliers de participants, ainsi que de nombreux évêques et prêtres. Outre la messe pontificale, la prière du chapelet, la procession mariale, la confession et la catéchèse étaient au programme. L'événement majeur a été retransmis en direct dans plusieurs médias.

    Lors de la prière de l'Angélus dimanche sur la place Saint-Pierre au Vatican, le pape François a adressé ses chaleureuses salutations aux pèlerins et a déclaré : "Je vous encourage à témoigner de l'Évangile avec joie dans votre famille et dans la société".

    kath.net documente le sermon dans son intégralité dans la version originale en langue allemande et remercie SE pour l'aimable autorisation de le publier :

    Chers sœurs et frères dans le Seigneur Jésus, Fils de Marie

    Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ a proclamé le Royaume de Dieu dans sa vie publique et n'a fait que du bien à tous, en particulier aux malades et aux souffrants. Et pourtant, les dirigeants politiques et les élites idéologiques l’ont rejeté, condamné, moqué de lui et l’ont soumis à la terrible mort sur la croix. Nous, chrétiens, ne répondons pas aux moqueries de notre foi et à l’exclusion sociale et souvent aux persécutions sanglantes par les mêmes moyens immoraux. Nous ne rendons pas le mal pour le mal ; comme Jésus, nous surmontons le mal par le bien. Les choses ne s’amélioreront pas dans le monde si nous continuons à tourner la vis de la violence, de la méchanceté, du mensonge et de la haine. Au contraire, nous devons tous notre salut au pardon de nos péchés par l’intermédiaire du Fils éternel de Dieu qui a été crucifié et ressuscité des morts. Il est la Parole qui, par l’œuvre du Saint-Esprit, a pris notre chair et notre sang humains de la Vierge Marie. C’est ainsi qu’il a vécu parmi nous comme un véritable être humain jusqu’à sa mort injuste sur la croix. Si Dieu était apparu dans le monde dans sa puissance et sa gloire terrestres, les masses et les élites qui les gouvernent tomberaient à ses pieds et lui montreraient cette forme de culte de la personnalité que nous attendons des dirigeants totalitaires de tous les temps. Mais Dieu ne veut pas de louanges flatteuses, mais il nous aide à avoir la liberté de foi et la puissance de l'espérance, qui se perfectionnent dans l'amour.

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  • A Liège, dans une église, une célébration gay-friendly pour compléter le tableau...

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