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conférences, spectacles, manifestations - Page 2

  • Ils étaient 400 marcheurs pour la 15ème Marche des hommes

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    De Jacques Galloy sur le site du diocèse de Liège :

    400 marcheurs pour la 15ème Marche des hommes

    Soleil radieux pour les 400 hommes qui ont marché avec saint Joseph ce mercredi 19 mars autour de 7 abbayes et du thème « Qui suis-tu ? ». Ils étaient 105 à l’abbaye de Val-Dieu pour le diocèse de Liège.

    « J’ai pris congé et participé pour la première fois à la marche des hommes avec saint Joseph autour de l’abbaye de Val-Dieu. Je suis venu pour découvrir quelque chose de nouveau, pour chercher à me connecter plus intensément avec ma foi, pour essayer de renouer avec des expériences chrétiennes », explique François, jeune papa impliqué dans son Unité Pastorale.

    Le concept de la marche des hommes avec saint Joseph est simple. « Nous avons participé avec plus de 400 hommes à la 15e marche de Saint-Joseph qui s'est déroulée autour de 7 abbayes en Wallonie et en Flandre. À Val-Dieu, nous étions une bonne centaine, dont quelques-uns sont venus d’Aix-la-Chapelle et du Brabant. Le matin, on a été super bien accueillis, avec du café et des croissants. Puis, nous avons eu un petit temps de louange entre hommes, c’était bien sympa d’entendre un tel chœur d’hommes », raconte Benoît. 

    "Qui suis-tu ?"

    Le thème était « Qui suis-tu ? », autrement dit « de qui es-tu le follower » ? Quel leader t’inspire ?  Cette question est pertinente pour nourrir son carême. Le thème fait référence à l'évangile de Jean 14,6 où Thomas demande à Jésus : «Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ?». Jésus lui répond : «Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi». Donc, Jésus lui-même suit « le » chemin, il est en marche. Il est le chemin.

    Cette journée a lieu chaque année le 19 mars, avec ou sans le soleil car c’est le jour de la fête de saint Joseph. « Saint-Joseph pour moi, ça reste un modèle à suivre, et une expérience qu'on peut faire au sein de la famille qui est très inspirante. Il s'est donné pour sa famille, et je crois que tout homme est appelé aussi à se donner pour sa famille. Voilà ce que je pourrais en dire », raconte Joseph, menuisier près de Fléron.

    Moments de partage et d'échanges

    La marche en boucle faisait environ 12-13km, suivant le sentier des échaliers et des bocages. Elle partait de l’abbaye de Val-Dieu et passait par l’église Saint-Hubert d’Aubel où une belle Eucharistie fut célébrée. L’abbé Jacques Boever dit : « Je suis arrivé au moment de l'Eucharistie, je me suis mis tout derrière dans le fond, et je me suis dit « tiens, il n'y a pas beaucoup de têtes blanches ». C'était ma première surprise, que des hommes, et pas trop de têtes blanches dont je suis. C'était un public relativement jeune, en pleine activité, c'était très sympa. Et puis, ici maintenant, je suis émerveillé de voir la démarche dans les confessions notamment, parce que je viens de confesser pendant une heure. C'est beau, c'est vrai, c'est simple, c'est sans détour. C'est une belle journée, magnifique, comme la météo. »

    Sur le chemin du retour, les hommes ont pris le temps de s’arrêter pour échanger par petits groupes de 7 à 8. Ce fut un moment assez intense. «  Les partages de vie, c'était très inspirant », raconte un participant.  La journée s'est terminée par un temps d'adoration dans l’abbatiale de Val-Dieu. « Il était proposé d’écrire une lettre à Saint-Joseph pour lui remettre nos intentions. Environ 70 lettres ont été déposées dans la boîte que nous allons porter comme intentions de prière à la maison Saint-Joseph de Namur », explique Damien. « Après ça on a passé un bon petit temps d'amitié autour d'une bonne bière d'abbaye. La journée se clôtura tout doucement, mais c'était une très belle édition, surtout avec l'année jubilaire, l'année sainte de l'espérance. Ça a ajouté encore un petit peu plus de fêtes. On est très heureux du nombre de participants et d'avoir vécu cette belle marche », conclut Benoît, membre de l’équipe d’organisation.

  • Agissons pour soutenir la Marche pour la Vie (Bruxelles - 30 mars)

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    Marche pour la Vie 2025

    Depuis 35 ans, des centaines de milliers de vies ont été sacrifiées en Belgique. 35 ans d’une loi qui abandonne les femmes et ignore les alternatives. 35 ans d’un tabou qui empêche tout vrai débat.

    Mais nous restons fidèle à notre engagement ! Cette année, la Marche pour la Vie sera plus forte, plus unie et plus déterminée que jamais. Le 30 mars 2025, dans environ 10 jours, nous serons avec vous dans les rues de Bruxelles pour défendre la dignité de chaque vie humaine.

    Marquez la date !

    Place Poelaert, Bruxelles – 30 mars 2025, 14h

    Soyons la voix des sans-voix !

    JE SOUTIENS LA MARCHE POUR LA VIE

    • La Marche a besoin de votre générositéL'organisation d'un tel évènement implique d'importantes dépenses. 
    • Nous sommes encore à la recherche de 4 000€, afin de pouvoir payer nos factures. Pour récolter cette somme, nous ne pouvons compter que sur vos dons.
    • Vous pouvez aussi nous aider en transférant ce message à un ami qui voudrait nous aider financièrement, ou à nous mettre en contact (voir ci-dessous).

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  • Une Assemblée ecclésiale en 2028

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    De Vatican News (Isabella Piro):

    Synode, le Pape approuve le chemin vers une Assemblée ecclésiale en 2028

    François a fixé le début d'un chemin qui conduira à une Assemblée ecclésiale dans trois ans, consolidant ce qui a été accompli jusqu'alors, sans convoquer un nouveau Synode. Le Jubilé des équipes synodales et des organes participatifs est annoncé pour octobre prochain. Pour le cardinal Grech, il s’agit là de réaliser l'échange entre les églises locales et dans l'ensemble de l'Église.

    Pas un nouveau Synode, mais une Assemblée ecclésiale: c'est celle qui se tiendra au Vatican en octobre 2028 et qui sera précédée d'un chemin d'accompagnement. C'est ce qu'a annoncé le cardinal Mario Grech, secrétaire général du Synode, dans une lettre envoyée à tous les évêques et éparques, ainsi qu'aux patriarches et archevêques majeurs des Églises orientales catholiques, partagée samedi 15 mars.

    Mise en œuvre du document final du Synode 2024

    L'accompagnement mentionné a été approuvé par le Pape le 11 mars dernier et concerne la phase de mise en œuvre du Synode qui s'est achevé, après un voyage de trois ans, en 2024 et a porté sur le thème «Pour une Église synodale. Communion, participation, mission». Comme précisé immédiatement après par le Souverain pontife, le Document final de cette 16e Assemblée générale «fait partie du Magistère ordinaire du Successeur de Pierre» et, en tant que tel, doit être accepté. Ce qui implique, a expliqué le cardinal, pour «les Églises locales et les groupements d'Églises», l'engagement de «mettre en œuvre» les indications du Document lui-même, à travers des processus de «discernement et de décision».

    Réaliser l'échange entre les Églises et à l'intérieur de l'Église

    La phase de mise en œuvre, précise le cardinal Grech, ne doit pas être comprise comme «une simple application de directives venant d'en haut», mais plutôt comme «un processus de réception» du Document final d'une manière «adaptée aux cultures locales et aux besoins des communautés», en gardant toujours l'objectif de «concrétiser» l'échange et le dialogue «entre les Églises et dans l'Église dans son ensemble».

    Impliquer les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les laïcs

    L'implication renouvelée de toutes les personnes qui ont apporté leur contribution au cours du Synode est d'une «importance fondamentale» pour ce processus de mise en œuvre, poursuit-il, afin de faire fructifier «l'écoute de toutes les Églises» et le discernement de leurs pasteurs. Les instruments de base seront donc les «équipes synodales formées de presbytres, diacres, consacrés, laïcs, hommes et femmes, accompagnés de leur évêque». Ces équipes, recommande le secrétaire général, devraient donc être «renforcées» et, si nécessaire, «renouvelées, réactivées et intégrées de manière adéquate».

    Les groupes de travail et la commission canonique

    L'ensemble du processus, a souligné le secrétaire général, constitue «le cadre» dans lequel «les résultats des travaux des groupes d'étude et les contributions de la Commission canonique» doivent également être placés. Rappelons que les groupes d'études, au nombre de dix, ont été institués par le Pape François en mars 2024, avec pour mission d'examiner les questions apparues lors de la première session de la XVIe Assemblée synodale, qui s'est tenue en 2023. La Commission canonique, quant à elle, comme l'indique l'Instrumentum laboris de la deuxième session de l'Assemblée, opérationnelle à partir de 2023, a été créée «en accord avec le Dicastère pour les textes législatifs, au service du Synode».

    Du 24 au 26 octobre, le Jubilé des équipes synodales

    Le cardinal Grech a ensuite indiqué les étapes du parcours d'accompagnement de la phase de mise en œuvre du Synode: pour commencer, en mars, l'annonce du parcours lui-même; elle sera suivie, en mai, de la publication d'un Document spécial qui indiquera le parcours spécifique. Tandis que les parcours de mise en œuvre se poursuivront dans les Églises locales et leurs regroupements, en octobre prochain, du 24 au 26, aura lieu le «Jubilé des Équipes synodales et des Organes de participation». Il s'agit d'un «rendez-vous important», a expliqué le secrétaire général, qui inscrit «l'engagement pour une Église de plus en plus synodale dans l'horizon de l'espérance qui ne déçoit pas», célébrée avec l'Année Sainte en cours.

    Dans trois ans, une Assemblée ecclésiale

    Par la suite, entre le premier et le second semestre 2027, des Assemblées d'évaluation se tiendront dans les diocèses, les éparchies, les Conférences épiscopales nationales et internationales, les structures hiérarchiques orientales et d'autres regroupements d'Églises. Le premier et le second semestre de 2028, en revanche, seront réservés aux Assemblées continentales d'évaluation et à la publication de l'Instrumentum laboris de l'Assemblée ecclésiale d'octobre 2028.

    L'invitation à prier pour le Pape

    La lettre du cardinal Grech se termine par une invitation à prier pour la santé du Pape François, hospitalisé depuis le 14 février à la polyclinique Gemelli de Rome.  

  • 5-6 avril : Marche des Mères (Banneux)

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    Marche des mères

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    Infos et inscriptions

    Inscription pour les deux jours

    Pour celles qui participent à tout le week-end : 05-06 avril 2025

    Cliquez ici

    Inscription pour le samedi

    Pour celles qui participent uniquement à la journée du samedi 5 avril 2025

    Cliquez ici

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  • Woluwe-Saint-Lambert, 13 mars à 20h : « Le Sacré Coeur de Jésus, plus que jamais pour aujourd’hui »

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    Du site de l'Unité pastorale de Woluwe-Saint-Lambert :

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    Le jeudi 13 mars à 20h : « Le Sacré Coeur de Jésus, plus que jamais pour aujourd’hui ».

    Bienvenue à chacun à l’église St Lambert pour écouter l’abbé Edouard Marot et Mme Alicia Beauvisage nous parler du Sacré Coeur de Jésus. Notre église se trouve place du Sacré Coeur à Woluwé St Lambert et dispose d’une très belle statue du Sacré Coeur à l’intérieur de l’église mais aussi sur la place à l’extérieur.

    L’abbé Edouard Marot, administrateur paroissial de Notre-Dame-de-Stockel, a reçu comme seconde mission de diffuser l’Amour du Sacré-Coeur de Jésus dans le monde entier. Une semaine par mois, il quitte la paroisse pour rendre témoignage des grâces que le Cœur de Jésus répand dans les âmes avec Alicia Beauvisage. Née au Salvador, elle habite en France avec sa famille depuis quarante ans ; ayant trouvé, au lendemain de la mort du pape Jean-Paul II, dans une brocante, un petit reliquaire de sainte Marguerite-Marie, elle est devenue l’apôtre infatigable du Cœur de Jésus.

  • 15 mars 2025, de Bruxelles à Leuven : pèlerinage en l’honneur de saint Joseph (pour les hommes)

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    La Paroisse des Saints Jean et Étienne « aux Minimes » vous invite au Pèlerinage en l’honneur de saint Joseph :
    Samedi 15 mars 2025, de Bruxelles à Leuven
    Pèlerinage en l’honneur de saint Joseph pour les hommes (à partir 18 ans).
    Le thème de cet année est : « Notre espérance dans le Dieu vivant (1Tm 4, 10) ».
     
    Au programme :
    - Messe à 8h à l'église des Saints-Jean-et-Etienne aux Minimes (62 rue des Minimes, 1000 Bruxelles).
    - Puis rendez-vous à la gare de Bruxelles-Central pour prendre le train jusque Zaventem. De là, marche jusque Leuven (+- 20km), avec chapelets, chants, enseignements, confessions. Retour en train jusque Bruxelles.
     
    Inscription obligatoire par mail à fsspbru@gmail.com
  • La Conférence de l'Alliance pour une Citoyenneté Responsable (ARC) à Londres : une voie vers la renaissance de l'Occident ?

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    De Riccardo Cascioli sur la NBQ :

    ARC
    Depuis un forum à Londres, la voie vers la renaissance de l'Occident

    Un retour aux valeurs de la tradition judéo-chrétienne est la seule possibilité pour stopper le déclin de nos sociétés. C'est ce qui est ressorti de l'importante Conférence de l'Alliance pour une Citoyenneté Responsable (ARC), qui a vu la présence de centaines de leaders d'opinion. Une déclaration importante, mais avec une mise en garde...

    26_02_2025

    Le sentiment d’un déclin inexorable de la civilisation occidentale est de plus en plus répandu. Malgré le fait que les élites qui dirigent nos sociétés professent l’optimisme et tentent de vendre comme une opportunité de « grande réinitialisation » les signes évidents d’une crise, la réalité ne ment pas : effondrement démographique, processus rapide de désindustrialisation et de déclin économique, violence croissante liée également à l’immigration incontrôlée, désert culturel, manque de crédibilité de la classe politique (les élections allemandes n’en sont que le dernier exemple) sont des phénomènes qui parlent clairement.

    Heureusement, il y a ceux qui se demandent comment inverser la tendance et ce fut une grande découverte la semaine dernière à Londres de comprendre qu’il s’agit d’une minorité, certes, mais nombreuse et bien préparée. La deuxième conférence de l'Alliance pour une citoyenneté responsable (ARC) a eu lieu du 17 au 19 février 2019. L'Alliance se définit comme « un mouvement international avec une vision d'un monde meilleur où les citoyens autonomes prennent leurs responsabilités et travaillent ensemble pour faire prospérer leurs familles, leurs communautés et leurs nations. »

    En fait, il s’agissait d’un méga-rassemblement de leaders politiques, culturels, économiques et religieux, notamment du monde anglo-saxon, que l’on peut placer dans l’aire du conservatisme, aussi approximative que puisse être cette définition. Près de 150 intervenants – du psychologue canadien Jordan Peterson à l’« environnementaliste sceptique » Bjorn Lomborg, de l’universitaire d’origine somalienne Ayaan Hirsi Ali à l’évêque catholique américain Robert Barron, de l’ancien Premier ministre australien Tony Abbott à l’ancienne présidente de la République hongroise Katalin Novak – qui se sont relayés pendant trois jours sur cinq thèmes fondamentaux : l’état de notre civilisation, la responsabilité sociale, la libre entreprise, l’énergie et l’environnement, l’identité à l’ère numérique ; plus de 4 mille participants qui ont eu de nombreuses occasions de se connaître, d’échanger et de collaborer.

    Il s’agit d’un mouvement qui est en train de prendre de l’ampleur , s’il est vrai que les participants ont triplé par rapport à la première édition de la Conférence ARC il y a deux ans et qu’une troisième édition est déjà en préparation dans un peu plus d’un an, en juin 2026. Certes, le vent qui souffle des États-Unis contribue aussi à donner de la force à ce mouvement, qui remet en question les pierres angulaires de l’idéologie actuellement dominante en Occident, et entend poser les bases d’un changement radical de société.

    Outre le fait extraordinaire qu’une telle rencontre ait pu avoir lieu et avec une large participation, deux aspects très positifs méritent d’être soulignés.
    Même si nous avons nécessairement parlé de choix politiques et d’orientations gouvernementales, il existe une conscience généralisée que le changement nécessaire est fondamentalement culturel. Les choix politiques ne sont pas de simples questions techniques, mais le fruit d’une conception de l’homme. À cet égard, les questions qui ont émergé lors des rencontres consacrées à l’identité à l’ère numérique sont très intéressantes, car aujourd’hui, il n’y a peut-être rien de plus stimulant pour l’homme que l’intelligence artificielle et tout ce qui y est lié. La brièveté des interventions n’a peut-être pas permis d’aborder au fond de toutes les questions, mais elle a certainement donné matière à réflexion.

    Le deuxième aspect important est la conscience commune que le fondement de la civilisation occidentale auquel nous devons revenir sont les valeurs de la tradition judéo-chrétienne. Ce n’est pas un hasard si l’on y retrouvait plusieurs représentants des mondes orthodoxe, catholique et protestant, avec également une présence juive significative. L’objectif n’est pas de construire une nouvelle civilisation mais de revenir aux véritables racines de l’Occident, racines religieuses et culturelles trahies et rejetées par l’élite politique et culturelle au pouvoir aujourd’hui.

    A écouter de nombreux discours, il semblait que le défi lancé aux non-croyants par le cardinal Joseph Ratzinger le 1er avril 2005 depuis Subiaco, dans son dernier (mémorable) discours avant d'être élu pape, avait été relevé : « Vivre comme si Dieu existait ». Ratzinger a expliqué comment la tentative de trouver des valeurs morales communes pour l'humanité, typique de la culture des Lumières, avait lamentablement échoué : « La tentative, poussée à l'extrême, de façonner les choses humaines en se passant complètement de Dieu - a déclaré le futur Benoît XVI - nous conduit toujours plus près du bord de l'abîme, vers la mise à l'écart totale de l'homme ». C’est un abîme qui apparaît aujourd’hui de plus en plus évident, comme nous le disions au début. Ratzinger renverse ainsi « l'axiome des Lumières » et propose : « Même ceux qui ne trouvent pas le moyen d'accepter Dieu devraient quand même essayer de vivre et de diriger leur vie « veluti si Deus daretur », comme si Dieu existait. (…) Ainsi, personne n’est limité dans sa liberté, mais toutes nos choses trouvent un support et un critère dont elles ont un besoin urgent.

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  • Liturgie 51 ‒ La liturgie d’aujourd’hui à l’école de Don Prosper Guéranger (1805-1875) (70 mn), par le Docteur Denis Crouan

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    Le sujet de ce cours est de voir les similitudes entre la situation de la liturgie au temps de Dom Guéranger et celle d’aujourd’hui afin d’en tirer quelques leçons. Nous allons essayer d’étudier cette question à partir d’une lettre que Dom Guéranger adresse, le 29 janvier 1843, au rédacteur de l’ « Ami de la Religion », une revue catholique créée en 1814 par des prêtres et des laïcs. Nous verrons ainsi comment l’œuvre de Dom Guéranger répond aux questions qui se posent à l’Église aujourd’hui. Pour quelle raison Dom Guéranger prend-il la plume ? Qu’est-ce qui le pousse à écrire cette lettre ? De 1840 à 1842, Dom Guéranger a publié les premiers volumes des « Institutions liturgiques ». Cette étude magistrale sera l’une des bases du mouvement liturgique menant à Vatican II. Mais cette publication lui vaut d’être critiqué dans les colonnes de l’ « Ami de la Religion ». Différentes personnes - dont des prêtres - lui reprochent que son véritable but, en publiant les « Institutions liturgiques », est de montrer la supériorité de la seule liturgie romaine qu’il a redécouverte et qu’il s’emploie à restaurer, afin d’aboutir à la suppression des différents rites diocésains en usage à cette époque.
     
    Pour accéder à la totalité de la playlist :
    Institut Docteur Angélique
    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch.
    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin.
    Denis Crouan, denis.crouan@wanadoo.fr; 2022-2024
  • La foi et l’avenir : comment le christianisme peut sauver l’Occident

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    D'Edward Pentin sur le NCR :

    La foi et l’avenir : comment le christianisme peut sauver l’Occident

    De l’évêque Robert Barron à Jordan Peterson, les dirigeants de la conférence de l’Alliance pour une citoyenneté responsable à Londres appellent à un sens renouvelé du sacré.

    20 février 2025

    LONDRES — L’importance cruciale de la foi — et en particulier de la foi chrétienne — pour sauver la civilisation occidentale de son déclin largement perçu a constitué une partie importante du débat lors d’un grand rassemblement international qui vient de s’achever à Londres. 

    Même si le christianisme, ou la religion en général, n’était pas clairement évoqué dans le programme de la conférence, de nombreux intervenants à la conférence de l’ Alliance pour une citoyenneté responsable (ARC) qui s’est tenue du 17 au 19 février ont souligné son importance dans le rétablissement et le renforcement des fondements de la civilisation occidentale. Certains ont également fait remarquer qu’à mesure que la culture continue de décliner, les gens – en particulier les jeunes – ont soif de la vérité, de la beauté et de la bonté de la foi catholique.

    Avec une impressionnante brochette d’intervenants de renom tels que Jordan Peterson, l’évêque Robert Barron et le président de la Chambre des représentants des États-Unis Mike Johnson, ainsi que 4 000 leaders d’opinion, chefs d’entreprise, décideurs politiques et influenceurs culturels, la conférence avait pour principal objectif – comme l’a décrit un rédacteur en chef de journal – « une réunion mondiale pour mettre un terme au déclin perçu de la culture occidentale ». Une grande partie de son attention était donc portée sur le développement politique et économique. 

    Mais même des participants de premier plan, connus pour avoir des difficultés avec la foi, ont reconnu l'importance de cette culture dans les discussions. « Nous avons en quelque sorte oublié que ce qui sous-tend tout, c'est notre culture judéo-chrétienne, et c'est par là que nous devons commencer », a déclaré Nigel Farage, chef du Parti réformiste britannique, de plus en plus populaire , sous les applaudissements de l'auditoire . « Et si nous reconnaissons cela et si nous y accordons de la valeur, alors je pense que tout découlera de cela. »

    Ayaan Hirsi Ali, née en Somalie et chercheuse à la Hoover Institution, qui s’est récemment convertie de l’islam au christianisme, a souligné à quel point les États-nations « ont besoin de la morale chrétienne » et a observé qu’en Europe, « le christianisme demeure, malgré la sécularisation ». 

    Les principes chrétiens sont le « système d’exploitation crucial de la société », a-t-elle déclaré. « Sans cela, les applications ne fonctionnent pas » et les nations n’ont « pas de boussole morale ». Elle a ensuite fait référence à divers versets de la Bible pour montrer comment nos concepts de justice, d’État de droit et de dignité humaine trouvent leur origine dans les Saintes Écritures. 

    Os Guinness, chercheur invité à la Brookings Institution, explique comment l’humanisme laïc et la tentative des Lumières de remplacer la foi par la raison ont échoué. « Ils ont essayé de remplacer Dieu, mais ils ont produit une série de quasi-religion », explique-t-il. « Prenez le marxisme. Il commence par affirmer que toute critique commence par la critique de la religion, et finit par une religion qui étouffe toute critique. »

    « Exil et retour »

    Le monde séculier parle de « déclin et de chute », a déclaré Guinness, mais pour les chrétiens, il s’agit d’« exil et de retour ». Lorsque les gens « désobéissent aux voies du Seigneur et ne vivent pas comme il nous appelle à vivre, cela produit le chaos et le déplacement, et finalement l’exil. Mais si les gens reviennent à lui, il revient à eux et restaure leur fortune. […] Ainsi, même dans les périodes de déclin profond, comme nous le vivons actuellement, nous avons l’espoir d’un retour si nous revenons au Seigneur comme il se doit. » 

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  • Mai et août 2025 : retraites de Saint Ignace en Belgique (FSSP)

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    Retraites de Saint Ignace en Belgique (FSSP)
     
    « Les Exercices [spirituels] sont un don que l’Esprit du Seigneur a fait à l’Église tout entière : (…) instrument précieux et efficace pour la croissance spirituelle des âmes, pour leur initiation à la prière, à la méditation, dans ce monde sécularisé où Dieu semble absent. À une époque comme celle d’aujourd’hui, où la confusion et la multiplicité des messages, la rapidité des changements et des situations rendent particulièrement difficiles, à nos contemporains, de mettre de l’ordre dans leur vie et de répondre avec décision et joie à l’appel que le Seigneur adresse à chacun de nous, les Exercices Spirituels représentent une voie et une méthode particulièrement précieuses pour chercher et trouver Dieu, en nous, autour de nous et en chaque chose, pour connaître sa volonté et la mettre en pratique. »
    - Benoît XVI
     
    L’Œuvre des Retraites du district de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre organise cette année en Belgique et à proximité de la Belgique deux retraites selon les Exercices spirituels de Saint Ignace :
     
    Une pour femmes (du lundi 26 au samedi 31 mai), à The-le-Château (BE)
     
    Une pour hommes (du lundi 18 au samedi 23 août), à l’abbaye de Wisques (FR, environ 2h30 de route depuis Bruxelles)

  • Mars 2025 : Université de la Vie en Belgique "Être humain et le rester demain"

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    Université de la vie en Belgique, mars 2025

    Université de la vie en Belgique, mars 2025

    Cette année, le cycle de formation bioéthique proposé par Alliance VITA et organisé en Belgique par l'Institut Européen de Bioéthique, explorera une question qui taraude nos sociétés post-modernes : Être humain et le rester demain.

    Au programme, des enseignements, des témoignages, des exercices pour examiner l’essence de notre humanité et son devenir :

    Comment les liens qui nous unissent nous font prendre conscience du caractère unique et irremplaçable de l’être humain ?

    En quoi se reconnaître vulnérable nous humanise et fait progresser la société ?

    Experts et témoins croiseront leurs regards et leurs analyses pour donner à chacun des participants des clés pour comprendre et agir dans la société. Aux côtés de Blanche Streb, Caroline Roux, Jeanne Bertin-Hugault, Jean André et Tugdual Derville, interviendront :

    • Nicole Quinsat, Présidente de « ETRE LA » Puy de Dôme, accompagnatrice en soins palliatifs ;
    • Sabine Blanchard, mère de deux enfants adoptés ;
    • Cécile Gandon, auteur de « Corps fragile, cœur vivant » (Emmanuel, 2022) ;
    • Blandine Humbert, philosophe et directrice de l’Ecole de Santé de l’ICP ;
    • Corine Rondel, cadre de santé dans un établissement public de santé mentale, formatrice Premiers secours en santé mentale et prévention du suicide ;
    • Florian Dosne, auteur de « Ma vie aux deux extrêmes » (Mame, 2022) ;
    • Christophe Bichet, conférencier.

    Inscrivez-vous dans l'une des sept villes belges :

    (clic sur la ville souhaitée)

    • TOURNAI : Lundis 10, 17, 24 mars
    • MONS : Lundis 10, 17, 24 mars
    • BRUXELLES : Lundis 10, 17, 24 mars
    • NAMUR : 10, 17, 24 mars
    • HANNUT : Dimanches 16, 23, 30 mars 
    • LIEGE : Lundis 10, 17, 24 mars (A Liège, la formation a lieu au Sanctuaire Sainte Julienne de Cornillon, 2 rue de Robermont.)
    • LOUVAIN-LA-NEUVE : Lundis 10, 17, 24 mars

  • Le bienheureux Aloysius Stepinac (10 février) - un témoignage de foi, de persévérance et d'espérance

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    Du Sismografo (Ivan Tašev, Glas Koncila) (archive du 24 mars 2023):

    La conférence intitulée "Le bienheureux Aloysius Stepinac - un témoignage de foi, de persévérance et d'espérance" s'est tenue au Parlement européen

    La conférence intitulée "Le bienheureux Aloysius Stepinac - un témoignage de foi, de persévérance et d'espérance" s'est tenue au Parlement européen le 21 mars. Elle était organisée par l'eurodéputée croate Željana Zovko. Parmi les intervenants figuraient des historiens et des représentants de l'Église.

    "Dans les circonstances du totalitarisme le plus sombre, l'archevêque Stepinac mérite la place d'un homme juste", a déclaré l'eurodéputée Zovko, soulignant que son souhait était de contribuer à la préservation de la figure du bienheureux Stepinac et de promouvoir la vérité sur sa vie et son héritage. "Cet événement a d'autant plus de poids qu'il est centré sur une personne qui a également été victime d'un régime totalitaire. En tant que membre du groupe pour la promotion de la culture de la mémoire, je suis fermement engagé dans la condamnation de tous les régimes totalitaires", a déclaré M. Zovko.

    Le postulateur de la cause du bienheureux Aloysius Stepinac, Mgr Juraj Batelja, a déclaré que la grande propagande serbe et communiste avait répandu des contre-vérités et des demi-vérités sur l'archevêque Aloysius Stepinac de Zagreb pendant des décennies, et que leur gouvernement avait convaincu le public que l'Église catholique était une institution fasciste et antisémite.

    "Le régime du gouvernement impie a interdit à l'Église toute possibilité de faire connaître la vérité au public. C'est ainsi que le meurtre judiciaire de l'archevêque Stepinac a pratiquement commencé et a été commis, et ils ont essayé d'imposer le mensonge comme la vérité", a déclaré Mgr Batelja, qui a également ajouté que lorsque les premiers juifs exilés d'Allemagne et de Pologne ont commencé à arriver à Zagreb en 1936, l'archevêque coadjuteur Stepinac s'est placé à la tête du comité chargé de s'occuper de ces personnes et de collecter des fonds pour leur permettre de vivre une vie décente et d'avoir un emploi. "De nombreuses lettres d'appréciation de la part de juifs, de particuliers et d'institutions juives témoignent d'une activité aussi étendue et animée", a déclaré M. Batelja.

    Le chargé d'affaires de la nonciature apostolique auprès de l'UE, Mgr Hrvoje Škrlec, a expliqué dans sa conférence qui était Alojzije Stepinac et dans quel environnement social et politique il a agi en tant qu'archevêque de Zagreb. "À l'étranger, nombreux sont ceux qui ont cru à l'innocence de Stepinac. Par exemple, le prix Nobel français François Mauriac a écrit qu'Aloysius Stepinac avait été condamné pour avoir refusé de couper les liens avec le pape. En Serbie, la critique de ce verdict a toujours été et reste encore un sujet presque tabou. Alors que la majorité des évêques et des prêtres de l'Église orthodoxe serbe et l'opinion publique en Serbie considèrent Stepinac comme coupable, certains ne partagent pas cette opinion, comme par exemple l'évêque Dositej de Zagreb, dont la vie a été sauvée par Alojzije Stepinac, et l'évêque Dionysius du Canada", a déclaré Mgr Škrlec.

    La traduction anglaise du livre de Mgr Batelja "Blessed Alojzije Stepinac - Saving Jews and Serbs in the World War II" a été présentée lors de la conférence. Les historiens Dr. Robin Harris et Dr. Ester Gitman ont parlé plus en détail du livre, tandis qu'Ivan Vučak, le prêtre de la paroisse de Krašić, a parlé de Stepinac et de son attitude envers les Juifs de Krašić.