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Débats - Page 605

  • Non, nous ne signerons pas la pétition d'Amnesty

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    Amnesty voudrait que l'on signe une pétition en faveur des droits sexuels et reproductifs des femmes dans le monde, au nombre desquels l'avortement est clairement mentionné. Espérons que ces prises de position très explicites dissuaderont nos clercs et leurs équipes de pastorale d'ouvrir les églises aux initiatives d'Amnesty, notamment celles qui contribuent au financement de cet organisme par la vente de bougies par exemple...

    Isavelives.be

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    Signez pour le respect des droits sexuels et reproductifs dans le monde.

    Il y a quelques mois, nous vous proposions de signer une pétition pour le respect des droits sexuels et reproductifs dans le monde. Merci de vous être mobilisés avec Amnesty, votre signature a du pouvoir !

    Malheureusement, depuis, la situation s’aggrave et il y a urgence : le 10 décembre dernier, le Parlement européen a rejeté le rapport sur la "Santé et les droits sexuels et génésiques", porté par l’eurodéputée Edith Estrela. 

    Ce texte proposait des avancées pour les droits des femmes, notamment concernant l’éducation sexuelle, l’avortement et la lutte contre la mortalité maternelle. Il recommandait un accès généralisé à la contraception ainsi qu’à des services d'avortement sûrs, et prônait la lutte contre les inégalités liées au genre.

    Face à ce rejet, mobilisez votre entourage : signez et partagez cette pétition avec le plus grand nombre afin que les droits sexuels et reproductifs de chacun soient respectés dans le monde. ...

  • Avortement : pas touche ?

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    Avortement : le questionnement interdit ?
    Réflexion du diocèse de Paris (Zenit.org) : 
    Alors que l’Assemblée nationale commence aujourd’hui l’étude d’un projet de loi pour l'égalité entre les femmes et les hommes qui prévoit une transformation profonde de la législation sur l'avortement, le diocèse de Paris contribue au débat.

    Avortement : le questionnement interdit ?

    Les statistiques publiées par l’Institut national d’études démographiques montrent qu’actuellement en France, il y a 26 à 27 avortements pour 100 naissances. Une situation dans laquelle notre pays est installé depuis au moins dix ans. Il s’agit là d’une violence intergénérationnelle qui ne peut laisser personne indifférent : un enfant conçu sur quatre est volontairement éliminé.

    C’est dans ce contexte qu’est présentée ce lundi 20 janvier en première lecture à l’Assemblée Nationale un projet de loi incluant la suppression de la condition de "situation de détresse" de la femme qui encadre le recours à l'IVG et l’élargissement du délit d’entrave à l’avortement aux « pressions morales et psychologiques » à l’encontre des femmes qui vont « s’informer » sur l’avortement. La proposition de supprimer la clause de détresse de la femme pour une demande d’IVG revient à faire entrer dans le droit ce qui est déjà un fait : les avortements d’aujourd’hui, de l’aveu même du ministère de la santé, sont souvent « de convenance ». Inscrire ce fait dans la loi revient à légitimer la violence d’une génération d’adultes sur la génération qui la suit.

    D’autre part, l’élargissement du délit d’entrave revient à diminuer fortement les possibilités d’échange ouvrant à l’alternative de garder l’enfant. C’est en fait voler à la femme concernée la liberté de s’adresser à quelqu’un dans la situation d’ambivalence où elle se trouve si souvent face à sa grossesse. Finalement, d’une tolérance, puis d’un droit, l’avortement tend à devenir la seule réponse supportable aux questionnements des femmes enceintes, presque un devoir. Banaliser l’avortement dans le droit et vouloir  réduire au silence tout questionnement sur cette pratique revient à combiner pour le pire les excès du libéralisme et du socialisme : d’une part l’individu impose ses désirs à la collectivité qu’elles qu’en soient les conséquences, de l’autre on use de la puissance étatique pour  forcer  les consciences à se lier à l’idéologie dominante. Nous ne pouvons nous permettre de traiter avec légèreté une telle source de violence sociale, par exemple en se laissant aller au slogan simpliste de qualifier ceux qui questionnent où expriment leur opposition à l’avortement de "lobbies très conservateurs". Ces mots ont malheureusement été entendus dans la bouche d’une ministre de la République. Va-t-on traiter le pape François de lobbyiste « très conservateur » parce qu’il a exprimé son horreur de l’avortement – sans vouloir pour autant juger les femmes acceptant de le pratiquer –, comme d’autres l’ont traité de « marxiste » parce qu’il dénonçait l’abandon des laissés pour compte du marché ?

    Plutôt que d’accentuer la fuite en avant caractérisant sur cette question les gouvernements de droite comme de gauche depuis de trop nombreuses années il conviendrait de mobiliser les efforts de tous pour réfléchir aux moyens de sortir d’un phénomène minant sourdement la paix sociale. Certes, ce dialogue sera difficile tant les positions sur le sujet peuvent être éloignées. Mais la mission d’un gouvernement n’est-elle pas d’aider à surmonter les conflits par le dialogue et non d’accentuer les divisions en discréditant une partie de la population ? Quel bel exemple la France pourrait donner à l’Europe en sortant de l’obstination idéologique et de la facilité des anathèmes pour oser un vrai dialogue national sur la manière de remédier à cette blessure béante de l’élimination de plus de 200 000 enfants par an !

    Brice de Malherbe, théologien
    Matthieu Villemot, philosophe
    Faculté Notre Dame, Collège des Bernardins

  • Euthanasie des mineurs : les Veilleurs restent mobilisés

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    Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique sont en cours à la Chambre et on annonce un vote précipité sans avoir pris le temps d'écouter des experts.
    En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Palais de la Nation (Place de la Nation 1, 1000 Bruxelles - en face du Parc royal, rue de la Loi) ce 21 janvier dans la soirée.
    ATTENTION
    Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.
    Nous respecterons la norme légale d'une distance minimale de 3 mètres entre chaque veilleur debout. Ainsi, nous agirons en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.
    Merci de respecter la distance et le silence pendant toute la durée de la protestation (sauf pour parler individuellement avec les passants qui souhaitent être informés sur les projets de loi et sur la pratique de l'euthanasie dans notre pays). Si vous souhaitez discuter par après avec d'autres veilleurs debout, veuillez quitter les lieux le plus rapidement possible. Tout attroupement devant le Sénat est à proscrire absolument.

  • L'homosexualité, une déficience ?

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    De Sandro Magister sur son blog "Settimo Cielo" :

    La réponse du nouveau Cardinal dont Bergoglio se dit l'élève.

    "Depuis le moment où le Pape François l'a appelé pour se faire conseiller sur la manière de réformer l'Eglise d'Espagne, la surprise était dans l'air. Et elle est arrivée ".

    C'est ainsi qu'il y a quelques jours, le quotidien progressiste espagnol « El País » a donné, exultant, la nouvelle de la nomination au cardinalat de l'archevêque émérite de Pampelune, Fernando Sebastian Aguilar, 84 ans, de la Mission des fils du Cœur Immaculé de Marie.

    Sebastián Aguilar -ajoute "El País"- "a été le théologien favori du mythique Cardinal Tarancón, c'est-à-dire l'icône du catholicisme concilaire en Espagne. Et s'il est vrai que « la restauration vigoureuse imposée par le Pape Jean-Paul II l'a relégué à des rôles de deuxième plan, il les a toujours exercés avec brio, écrivant certains des meilleurs documents épiscopaux de ces années-là ».

    Mais comment se fait-il que le pape Jorge Mario Bergoglio a voulu précisément le faire cardinal, lui seul parmi les Espagnols ?

    Simplement pour avoir dévoré et admiré ses livres, à l'insu de leur auteur. En 2006, lorsqu'il était alors archevêque de Buenos Aires, il s'est rendu en Espagne pour prêcher des exercices à des évêques et, pour la première fois, il a rencontré en personne Sebastián Aguilar, lui révélant qu'il se considérait à distance comme « son élève ».

    Et le pape, lui donnant une audience, de lui dire qu'il n'aurait pas manqué de lire son dernier livre, « La foi qui nous sauve », malgré le peu de temps dont il dispose.

    Mais maintenant que Sebastián Aguilar s'apprête à recevoir la pourpre des mains de son pontifical élève, les surprises ne sont pas terminées.

    Dans une interview au Journal « Sur » de Malaga, la ville où il habite, le nouveau Cardinal a dit beaucoup de choses qui vont à contre-courant.

    Invité à commenter le célèbre « qui suis-je pour juger? » du pape François, Sebastián Aguilar a dit :

    "Le pape met l'accent sur les gestes de respect et d'estime à toutes les personnes, mais ne trahit ni ne modifie le Magistère traditionnel de l'église. Une chose est d'exprimer de la chaleur et de l'affection à une personne homosexuelle, une autre est de justifier moralement l'exercice de l'homosexualité. Je peux dire à une personne qu'elle a une déficience, mais cela ne justifie pas que je renonce à l'estimer et à l'aider. Je crois que c'est la position du pape ".

    Et à l'intervieweur qui lui a demandé si « déficience » visait l'homosexualité d'un point de vue moral, il a répondu :

    "Oui. Beaucoup s'en plaignent et ne le tolèrent pas, mais, en toute déférence, je dis que l'homosexualité est une manière déficiente de manifester la sexualité, parce que celle-ci a une structure et une finalité, qui est celle de la procréation. Une homosexualité qui ne peut pas atteindre cette fin s'égare. Ceci n'est aucunement une insulte. Dans notre corps, nous avons beaucoup de lacunes. J'ai de l'hypertension. Dois-je me fâcher parce qu'on me le dit ? C'est une lacune que j'essaie de corriger comme je peux. Signaler une déficience à un homosexuel n'est pas une offense, c'est une aide, parce que beaucoup de cas d'homosexualité peuvent être récupérés et normalisés avec un traitement approprié. Ce n'est pas une offense, c'est de l'estime. Quand une personne a un défaut, le véritable ami est celui qui le lui dit ".

    Voici le nouveau cours « révolutionnaire » du pape François. Il est aussi fait de la nomination au cardinalat de celui qu'il reconnaît comme son « maître ».

  • Le pape Pie XII, la Shoah et les archives du Saint-Siège

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    Pie XII et la Shoah : Le Pape François serait prêt à une ouverture des Archives


    (Radio Vatican) Le Pape François serait prêt à ouvrir les Archives du Saint-Siège, afin de faire toute la lumière sur le rôle de Pie XII et de l’Eglise durant l’Holocauste. C’est ce qu’a révélé le rabbin argentin Abraham Skorka, ami de longue date du Pape François, dans un entretien au Sunday Times.

    « La question est très délicate, et nous devons continuer à l’analyser ». Le Souverain pontife voudrait donc ouvrir les Archives, avec pour objectif de lever le moindre doute sur Pie XII, avant de poursuivre le processus de canonisation d’un Pape, dont le rôle dans la Shoah reste, pour beaucoup, controversé.

    Le rôle de Pie XII durant la Shoah

    Les contempteurs du Pape Pie XII accusent par ailleurs le Saint-Siège de ne pas avoir fait assez pour contrer le plan d’extermination des Juifs, mis en œuvre par l’Allemagne nazie. Plusieurs historiens pointent du doigt le Pape Pacelli pour son silence devant la « Solution Finale », et en particulier devant la déportation des Juifs de Rome en 1943. Mais il est également nombre d’historiens qui le défendent, rappelant par exemple comment les églises et les couvents, sur indication du Vatican, sauvèrent des milliers de Juifs des camps de la mort du III° Reich.

    Le Saint-Siège a subi de nombreuses pressions -notamment de la part de l’Etat d’Israël- pour qu’il ouvre enfin ses Archives. Et selon certains experts, il est possible que pareille requête soit à nouveau exprimée au Pape François, lors de son voyage en Terre Sainte, en mai prochain, voyage au cours duquel est prévue une étape au Yad Vashem, musée de l’Holocauste à Jérusalem.

    Désir de vérité du Pape François

    Officiellement, cela fait des années que le Vatican travaille à rendre disponible les documents sur Pie XII, comme l’avait déjà annoncé le Préfet des Archives Secrètes du Vatican, Mgr Sergio Pagano, lequel avait alors parlé d’une possible ouverture dans les 5 ans.

    Dimanche, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi a toutefois tempéré les paroles du Rabbin Skorka : « il me semble qu’il n’y ait là aucune nouveauté. Le Saint-Siège a évoqué déjà plusieurs fois l’ouverture des Archives. Celle-ci est prévue depuis des années, mais requiert des délais techniques pour le travail d’organisation des documents, avant d’en permettre la consultation. Les archives, en définitive, devraient être ouvertes une fois cette organisation achevée, lorsqu’elles seront effectivement consultables ».

    Selon le rabbin Skorka, le Pape François voudrait parvenir à la publication des documents, avant de poursuivre le processus de canonisation de Pie XII. Le cardinal Bergoglio avait d’ailleurs déjà affirmé avec force son désir de vérité sur cette question. C’était en 2010, dans l’ouvrage Le Ciel et la Terre, écrit à quatre mains avec le Rabbin Skorka. Il y affirmait notamment que l’Eglise ne devait pas avoir peur de la Vérité, et que celle-ci devait être son ultime but. 

  • Golgotha picnic à Liège

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    De janvier à mars, le Théâtre Proscenium de Liège présente la pièce de Rodrigo Garcia "Golgotha picnic" qui a suscité de nombreuses manifestations de protestations lorsqu'elle a été présentée en France. "Ce texte sulfureux, dit le metteur en scène, s'attaque aux déviances de 2000 ans de christianisme". Il le fait de telle façon que la présentation par le Théâtre Proscenium se sent obligée de prévenir : "ce spectacle comporte des propos et des images qui pourraient heurter certaines sensibilités".

    C'est l'occasion, pour nous, de publier à nouveau cette belle lettre du Père Daniel Ange adressée en 2011 aux auteurs, acteurs et promoteurs de Golgota Picnic :

    « Nous devons subir en silence les absurdités de ceux qui dénigrent, déforment, ridiculisent nos convictions… Faudrait-il se laisser égorger en silence ?

    Est-ce faire de la politique que de crier son désarroi devant la terreur ? »

    (Pierre Claverie, évêque d’Oran, assassiné le 1.09.96)

    J’ose être franc avec vous. Permettez-moi quelques questions. Je le fais au nom d’un grand nombre. Pourquoi ? Mais pourquoi donc ce déchaînement de christianophobie ? Ce besoin irrationnel de détruire le christianisme par le biais de la dérision, du cynisme, de l’ironie.

    Peut-être n’est-ce pas du tout votre intention explicite. Peut-être n’en n’avez-vous pas conscience. Mais que vous le vouliez ou non, vos œuvres sont tellement provocantes qu’une multitude en est heurtée, blessée, bouleversée. Des chrétiens biens sûr, toutes églises confondues, mais aussi des croyants d’autres religions et simplement des hommes et des femmes, souvent non croyants, mais qui gardent encore un certain sens du respect, de l’honnêteté, de la dignité humaine. Et même des artistes, qui savent encore ce que signifie l’art.

    Non et non ! On ne peut faire tout passer sous ce label. Cessons de prostituer la beauté.

    La plupart sont des gens simples, des pauvres, des petits, qui en tant que tels méritent encore un plus grand respect.

    Pourquoi, mais pourquoi ainsi les blesser dans ce qu’ils portent de plus intime, de plus profond, de plus vrai en eux-mêmes ?

    Le saviez-vous ? Pour nous, pour une multitude, la personne de Jésus est ce que nous avons de plus précieux au monde. Il est tout pour nous. Il a transformé notre vie, illuminé notre existence, transfiguré nos souffrances. Il est Celui qui a livré sa vie pour nous ouvrir à tout jamais la Vie après la mort, nous donner ce Ciel dont vous vous moquez, mais qui demeure notre unique avenir. Un jour, vous le saurez… lorsque vous frapperez à la porte…

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  • Les enjeux du projet de loi sur l'avortement en Espagne

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    Espagne : les enjeux du projet de loi sur l'avortement
    A la lumière du droit européen et du contexte politique

    par Grégor Puppinck

    ROME, 16 janvier 2014 (Zenit.org) - Le European Centre for Law and Justice a réalisé une analyse en détail des principales dispositions du projet de loi espagnol, en les confrontant au droit en vigueur dans d’autres pays européens ainsi qu’à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Il en ressort d’une part que ce texte ne viole aucune norme européenne ou internationale et d’autre part que tant les critiques des « pro-avortement » que l’optimisme des « pro-vie » sont excessifs.

    Au-delà du droit, ce projet de loi témoigne d’une nouvelle tendance politique en Occident tendant non plus à considérer l’avortement comme une « liberté et un progrès », mais comme une violence à limiter. Cela étant, l’application future de ce projet de loi demeure imprévisible et dépendra largement des circonstances politiques et culturelles.

    Voici un résumé de cette analyse qui peut être téléchargée intégralement ici et sur www.eclj.org

    Le 20 décembre 2013, le Conseil des ministres espagnol a adopté un projet de loi intitulé « protection de la vie de l’enfant conçu et des droits de la femme enceinte »
     
    [2] tendant à protéger à la fois la vie de l’enfant conçu et les droits à la santé et à la vie de la femme enceinte. Ce projet de loi, s’il est voté, remplacera la loi organique n°2/2010 sur « la santé sexuelle et reproductive et l’interruption volontaire de grossesse »
     
    du 3 mars 2010 qui avait depuis son adoption été fortement critiquée. Un million de personnes avaient manifesté contre ce texte en octobre 2009[3].

    La loi espagnole de 2010, modifiant une loi antérieure de 1985, présentait l’avortement comme un droit et une liberté, et non plus comme une exception au droit à la vie de l’enfant. Selon cette loi adoptée sous le Gouvernement de M. Zapatero, l’avortement peut être pratiqué sur simple demande pendant les 14 premières semaines de grossesse[4]. L’avortement est en outre possible jusqu’à la vingt-deuxième semaine en cas de « risque grave pour la vie ou la santé de la mère ou du fœtus » ; cependant, en raison de l’absence de réel mécanisme de contrôle, l’avortement est dans les faits devenu disponible sur demande jusqu’à 22 semainesEnfin, en cas de maladie grave et incurable au moment du diagnostic, l’avortement peut être pratiqué jusqu’au terme de la grossesse à la condition que cette maladie soit attestée par une commission de médecins, lesquels peuvent appartenir à la clinique réalisant l’avortement en cause.[5] Par ailleurs, cette loi de 2010 permettait aux filles mineures d’avorter de façon anonyme et limitait fortement le droit à l’objection de conscience du personnel médical. En bref, la loi de 2010 visait à étendre et faciliter l’avortement, devenu un « droit » en soi,  quitte à restreindre les droits des tiers.

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  • Avortement : le projet de loi espagnol vivement débattu au Parlement européen

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    IVG: le projet de loi espagnol fait débat au Parlement européen

    Les pro-avortements, au premier rang desquels Mme Estrela, député portugaise, en qualifiant le projet de loi espagnol de "régression", de "retour en arrière", "de danger pour l’Europe" ou encore "d’idéologie", n’hésitant pas à dire qu’il "renvoie aux heures les plus noires de l’Europe" selon Mme Berrès député française, ont demandé au Commissaire européen de faire respecter "le droit de choisir", qu’ils avancent comme un droit fondamental de la femme, et de défendre l’Europe de cette menace espagnole. Ils invoquent alors tour à tour,  le "danger" du projet de loi espagnol qui provoquerait le retour aux avortements clandestins dangereux pour la santé des femmes, et la discrimination des femmes fondée sur la richesse.En fin de matinée, le Parlement européen a concentré le débat prévu au sujet de la « Non discrimination dans le cadre de la santé et des droits sexuels et reproductifs – déclaration de la Commission » (rapport Estrela) sur le projet de loi espagnol sur l’avortement.

    Face à ces pressions, les parlementaires pro-vie, ont réagi fortement. M. Carlo Casini, député italien, tout d’abord a rappelé qu’il n’y avait pas un seul document international ou national affirmant que l’être conçu n’est pas un être humain, et que dans ce débat il faut faire respecter "les droits de la femme, et les droits de l’enfant".  Il confirme à ses contradicteurs que tout le monde doit défendre les droits génésiques et sexuels, mais qu’en aucun cas l’avortement fait partie de ces droits. Les autres parlementaires invoquent ensuite la responsabilité des hommes sur le sujet, la décision de la Commission européenne Brüstle c/Greenpeace qui affirme que la vie commence dès la conception, la non compétence de l’Union européenne sur ce sujet ou encore les "arguments anti-européens" que cela engendreraient si l’Europe s’ingérait sur ce sujet. Monsieur Stier, député croate, aura le mot de la fin "Tout ce débat pour un projet de loi espagnol. Il faut accepter que la vie commence par la conception, c’est la science du 20ème siècle qui nous le dit. Ce n’est pas à l’Europe de débattre, mais à l’Espagne. Alors allons-y, vive l’Espagne et défendons le droit à la vie".

    Monsieur Kallas, vice président de la Commission européenne, a déclaré à la fin de ce débat : "la Commission reconnait l’indépendance des Etats sur l’avortement […]  l’Union européenne n’a pas de compétence sur les politiques nationales relatives à l’avortement". Il conclut cependant par une phrase ambigüe : "Mais la Commission souhaite abolir toutes formes de discriminations en matière de soins de santé avec les Etats membres". Qu’entend-il par "soins de santé"? Pour l’heure, la menace du rapport Estrela est écartée et le projet de loi espagnol est préservé.

    Pour en savoir plus sur le projet de loi espagnol, téléchargez ici l’analyse intégrale de Grégor Puppinck, directeur du centre européen pour la loi et la justice (ECLJ)  ou la synthèse de cette analyse.

  • Fin de vie : les évêques de France montent au créneau

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    Fin de vie : pour un engagement de solidarité et de fraternité (source)

    On trouvera, ci-après, la déclaration du Conseil Permanent de la Conférence des évêques de France du 16 janvier 2014, concernant le débat sur la fin de vie. Devant un sujet si grave et douloureux, l'essentiel est de rendre « plus manifeste le respect dû à toute personne » vivant ses derniers jours. Non à l'acharnement thérapeutique. Non à l'acte de tuer. Oui à un développement réel et qualitatif des soins palliatifs. Ce sont les solidarités familiales et sociales qui sont à renforcer.

    Un projet de loi sur la fin de vie pourrait être déposé devant le Parlement d'ici la fin de l'année. Des rapports et des avis rendus publics ces derniers mois ont demandé des améliorations de la loi Leonetti. Cependant, améliorer la législation, ce n'est pas la changer fondamentalement. Le sujet est trop grave pour ne pas agir avec prudence. 

    Contrairement à d'autres [1] , l'avis rédigé par un « panel de citoyens » [2] propose de légaliser le « suicide médicalement assisté », sous condition d'une demande expresse d'une personne en fin de vie ou atteinte d'une maladie jugée irréversible. Aider un malade à mettre lui-même fin à ses jours ou provoquer délibérément la mort d'un patient à sa demande, ce qui est proprement appelé euthanasie, sont inacceptables. L'avis admet même la pratique de l'euthanasie sans consentement de la personne devenue incapable de s'exprimer !

    Notre société cherche à « esquiver la mort » [3] et redoute la proximité avec celui qui va mourir. Elle pourrait être ainsi conduite à des décisions inhumaines. Il importe donc de clarifier le vocabulaire et les buts poursuivis. Personne ne peut provoquer délibérément la mort, fût-ce à la demande d'une personne gravement malade, sans transgresser un interdit fondamental. « Tu ne tueras pas » [4] demeure une exigence morale majeure de toute société, et, pour les croyants, un commandement de Dieu. C'est le fondement de toute vie sociale respectueuse d'autrui, spécialement des plus vulnérables [5]. Nombre de nos contemporains, en raison d'une maladie, d'un handicap ou de leur âge, se sentent devenus une charge pour leurs proches et un poids pour la société. Ils souffrent de leur solitude, de l'indifférence d'autrui, du regard porté sur eux dans une société axée sur les valeurs d'autonomie et d'efficacité. Ceux qui en viennent à douter de la valeur et du sens de leur vie ont besoin « d'accompagnement, de solidarité et de soutien dans l'épreuve » [6] . N'aurons-nous rien d'autre à leur proposer que de mettre fin à leur existence ?

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  • L'euthanasie des mineurs à la Chambre; écrivez à vos députés

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    Un appel d'Action pour la Famille :

    ECRIVEZ AUX DEPUTES POUR VOS OPPOSER A L’EUTHANASIE DES ENFANTS !

    Mardi 14 janvier la Commission de la justice de la Chambre a mis examiné la proposition de loi élargissant l’euthanasie aux enfants (sans limite d’âge), déjà votée au Sénat, et a décidé de ne pas procéder à des auditions d’experts. Cela signifie que l’extension de la loi risque fort d’être votée très prochainement en séance plénière de la Chambre des députés. 

    Ce passage en force de la majorité alternative PS, sp.a, N-VA, Open VLD, Ecolo-Groen et certains MR en dit long sur la détermination idéologique des partisans de l’accès à l’euthanasie pour des catégories de plus en plus larges de la population.

    Il faut agir. La manière la plus efficace est d’écrire aux députés pour les encourager à déposer des amendements et à voter contre la proposition de loi. La quasi-totalité des députés PS, sp.a, N-VA, Open VLD, Ecolo-Groen sont en faveur de l’extension de la loi. Tous les députés CdH, CD&V et VB s’y opposent. Il faut donc principalement écrire aux députés MR et à certains PS, Ecolo et FDF. Vous trouverez ci-dessous leurs adresses mail ainsi qu’une lettre-type, mais qu’il est conseillé de modifier en utilisant vos propres mots. Ces lettres ont un impact, d’autant plus que les élections approchent. Ecrivez dès maintenant !

    Lors des prochaines élections, Action pour la famille informera très largement les électeurs sur les votes des candidats.

    Autres informations. Dimanche dernier le rassemblement organisé (en une semaine !) par le collectif les Dossards Jaunes pour protester contre le manque de contrôle de la loi sur l’euthanasie et le noyautage de la commission euthanasie par des membres d’associations en faveur de l’élargissement de la loi (ADMD, RWS, EOL, LEIF) a réuni plus de 300 personnes. La députée bruxelloise Anne-Charlotte d’Ursel (MR) était présente. Les médias belges et étrangers y ont fait écho. Voir http://www.dossardsjaunes.be/  

    Un tout grand merci !

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw

    http://www.actiegezin-actionfamille.be/

    Lettre-type

    Madame la Députée,

    Monsieur le Député,

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  • Supprimer les partis politiques ?

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    Un ami attire notre attention sur la mise en ligne d'une page d'un livre audio. Il s'agit de la note de Simone Weil (1909-1943) intitulée : "Note Sur La Suppression Générale Des Partis Politiques".

    Présentation sur litteratureaudio.com :

    L’homme démocratique moderne regarde comme une vache sacrée le pluralisme des partis politiques.

    Le texte que l’on va entendre ici déboulonne l’édifice de cette statue encore aimée, consciemment ou inconsciemment.

    Cette institution des partis est en effet adorée d’autant plus religieusement que l’on se complaît souvent, dans la simple imprécation verbale contre les partis, sans tirer au clair le concept même de parti politique.

    C’est donc tout le mérite de la Note de Simone Weil, écrite vraisemblablement dans les années 1940 que de faire ce travail d’analyse et d’en tirer les conclusions.

    « L’usage même des mots de démocratie et de république oblige à examiner avec une attention extrême les deux problèmes que voici :

    Comment donner en fait aux hommes qui composent le peuple de France la possibilité d’exprimer parfois un jugement sur les grands problèmes de la vie publique ?

    Comment empêcher, au moment où le peuple est interrogé, qu’il circule à travers lui aucune espèce de passion collective ?

    Si on ne pense pas à ces deux points, il est inutile de parler de légitimité républicaine.

    Des solutions ne sont pas faciles à concevoir. Mais il est évident, après examen attentif, que toute solution impliquerait d’abord la suppression des partis politiques. »

    Simone Weil, Note sur la suppression générale des partis politiques.

    Pour écouter, cliquer sur le lien suivant : http://sd-36232.dedibox.fr/WEIL_Note_sur_la_suppression_generale_des_partis_politiques_.mp3

  • Nier les distinctions entre les sexes nuit à l'enfant

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    Au moment où l'on voit se multiplier articles et rapports visant à éliminer les stéréotypes qui sont censés reproduire les clivages entre les sexes, Philippe Coste, dans l'Express, a eu la bonne idée d'interviewer Leonard Sax, auteur d'un ouvrage consacré à cette question :

    "Nier ce qui distingue les sexes nuit à l'enfant"

    Leonard Sax est devenu célèbre aux Etats-Unis en écrivant qu'un garçon et une fille ne devraient pas être traités à l'identique. Son dernier ouvrage, 'Pourquoi les garçons perdent pied et les filles se mettent en danger' sort ce 15 janvier dans l'Hexagone. 

    Diplômé en biologie et nanti d'un doctorat en psychologie, Leonard Sax est médecin généraliste dans une banlieue de Washington. Il s'est documenté, parcourant la planète, visitant des dizaines d'écoles et suivant personnellement des enfants pendant des années, avant de devenir un consultant pédagogique prisé dans le monde anglophone. Il estime que les filles et les garçons demandent chacun une attention particulière.  

    Vos livres sur les différences naturelles entre les sexes sont des best-sellers aux Etats-Unis. Ils vous ont valu les Unes de la presse américaine, dont celle de Time Magazine, mais aussi des attaques violentes. On vous a mal compris?

    On m'a accusé d'être rétrograde, sexiste, adepte des stéréotypes. Tout cela parce que je cite des différences entre hommes et femmes. Différence ne veut pas dire inégalité. Egalité ne veut pas dire uniformité. Or des intellectuels, des psychologues et des enseignants s'acharnent à nier la notion même de genre. Certains préconisent même de bannir l'usage des mots "fille" et "garçon" dans les écoles élémentaires, parce qu'ils évoquent des stéréotypes discriminatoires !  

    En niant, en occultant ces distinctions entre sexes, on nuit à l'enfant. Chez lui comme à l'école, il se sent incompris, laissé en plan, sommé de se débrouiller seul face à une société qui, elle, fourmille de préjugés sexistes absurdes et se chargera de le façonner de manière malsaine.

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