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Débats - Page 629

  • En Belgique, selon le réalisateur du film "l'euthanasie, jusqu'où", la pratique de l'euthanasie connaît des dérives

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    Lu sur La Croix :

    Pierre Barnérias : « En Belgique, l’euthanasie n’est pas exempte de dérives »

    Dans son film « L’euthanasie, jusqu’où ? », le réalisateur Pierre Barnérias (1) montre que le système de contrôle de l’euthanasie en Belgique – légale depuis dix ans – est lacunaire voire inexistant.

    • Pourquoi avez-vous décidé d’enquêter sur la pratique de l’euthanasie en Belgique ? 

    Le point de départ, c’est le travail que j’ai mené avec le réalisateur Frédéric Chaudier, qui a filmé pendant plus d’un an des patients hospitalisés en soins palliatifs à la maison médicale Jeanne-Garnier, à Paris. J’ai produit son documentaire, « Les yeux ouverts », sorti en 2010 au cinéma. 

    Fort de cette expérience, j’ai eu envie de savoir comment les choses se passaient dans des pays, comme la Belgique, ayant fait le choix d’autoriser l’euthanasie. J’ai commencé l’enquête sans aucun a priori, avec l’esprit ouvert et l’envie de comprendre. C’est alors que j’ai rencontré Marcel, un ancien syndicaliste belge plutôt favorable à l’euthanasie au départ. Cependant, après l’euthanasie de sa mère qui n’était pas malade, celui-ci s’est brutalement rendu compte qu’il n’y avait pas de contrôle, que l’euthanasie se pratiquait en dehors des critères fixés par la loi. Le constat était saisissant. 

    J’ai alors continué à enquêter, avec l’aide deux journalistes de talent, Anne-Laure Cahen et Clotilde Baste. Ce que nous montrons, c’est que dans ce pays, l’application de l’euthanasie n’est pas exempte de dérives.

    • Qu’avez-vous découvert en particulier ? 

    Le point central, c’est l’absence de contrôle effectif des euthanasies pratiquées, en dépit de la commission fédérale. Certains témoins, dont l’un apparaît dans le film, vont jusqu’à faire état d’homicides déguisés en euthanasie ! Des infirmières parlent à visage découvert des dérives auxquelles elles ont assisté… 

    Je ne prétends pas trancher le débat, dire s’il faut ou non légaliser l’aide active à mourir, mon film est simplement un éclairage de ce qui se passe aujourd’hui dans un pays ayant fait ce choix et où, manifestement, tout ne va pas bien. 

    J’espère qu’il va donner matière à réfléchir : sur ce que veut dire la « liberté » de mourir lorsque l’on n’a aucune réponse à sa souffrance ou encore sur la place du médecin qui soigne mais peut aussi donner la mort…

    • Pourquoi diffuser votre travail sur Internet et pas à la télévision ? 

    Aucune chaîne de télévision n’a accepté de diffuser le film, donc de le financer. Nous avons travaillé pendant deux ans, avec très peu de moyens, sans pouvoir aller aussi loin dans l’enquête que nous l’aurions voulu. 

    Malgré ces conditions précaires, nous avons été jusqu’au bout parce que nous avions la conviction qu’il y avait là un vrai sujet. J’avoue que l’absence de répondant du côté des diffuseurs me laisse perplexe.

    RECUEILLI PAR MARINE LAMOUREUX

    (1) Pierre Barnérias a 48 ans. Pendant 23 ans, il a travaillé pour de nombreuses chaînes de télévision, d’abord comme journaliste puis comme JRI (journaliste reporter d’images), France 2, France 3, TV5 monde, TF1, etc.

  • Sur Euthanasie Stop (16/10/2013)

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    AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 16/10/2013

     

    Un documentaire censuré par toutes les chaînes

    Publié par Michel JANVA (Journaliste)

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    L'euthanasie n'est pas la solution !

    Publié par Francesca SIGNORE (Juriste)

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    Papa a eu peur que les médecins l'euthanasient

    Publié par Dominique BASTIN (Employée)

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    L'amour jusqu'au bout...

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    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :
     

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    Hedonistisme?

    Publié par Marc VANHOUTTE (Gepensionnerde, Heverlee)

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  • Quand la liturgie romaine a perdu son latin…

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    «  Le Cardinal Antonio Cañizares Llovera, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a accordé un entretien à « Famille Chrétienne » (n. 1861, du 14 au 20 septembre 2013) dans lequel il parle des nouvelles traductions liturgiques. Voici ce qu’il déclare :

    F.C. : D’autres pays ont-ils déjà accompli ce renouvellement ?

    Cardinal Cañizares : La première grande langue vernaculaire qui dispose déjà d’une nouvelle traduction du Missel romain est l’anglais, ce qui est considérable étant donné l’importance de cet idiome au niveau mondial. Le résultat est vraiment excellent. Au prix de changements assez importants, le Missel désormais en vigueur est devenu le symbole de cette nouvelle étape (...) au sujet des traductions liturgiques. Songez, par exemple, que dans la version anglaise qui a été employée des dernières décennies, on avait traduit pour les fidèles la formule « et cum spiritu tuo » (en français, « et avec votre esprit », qui est la réponse des fidèles à la demande formulée par le prêtre : « Le Seigneur soit avec vous ») par « and also with you » (« et avec vous aussi »), ce qui est, disons, à la foi beaucoup plus banal et inadéquat...

    F.C. : Comment les changements ont-ils été reçus ?

    Cardinal Cañizares : Les évêques anglophones (Grande-Bretagne, Etats-Unis, Australie...) nous ont fait savoir que, dans leurs pays, les fidèles ont accueilli avec enthousiasme la nouvelle traduction et qu’ils y ont adhéré spontanément. Les épiscopats de ces pays ont agi avec la pédagogie pastorale qui convenait dans ce genre de circonstances : un an avant la mise en œuvre du nouveau Missel en langue anglaise, ils ont fait distribuer par les curés des livrets permettant aux fidèles de découvrir et d’assimiler progressivement la nouvelle traduction. Je ne doute pas qu’avec un tel précédent, les prêtres et les fidèles des pays francophones fassent preuve de la même adhésion spontanée et de cet enthousiasme.

    Et voici comment dans « La Croix » du 16 octobre 2013 Nicolas Senèze présente les faits : « Le nouveau Missel anglais demeure contesté » :

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  • Non, Jorge Mario Bergoglio n'est pas Carlo Maria Martini

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    Certains se sont risqués à voir dans le pape François un émule du cardinal Martini, au point d'écrire : "Martini pape. Le rêve est devenu réalité". 

    Le Professeur Alessandro Martinetti, un disciple du philosophe Gustavo Bontadini et spécialiste en métaphysique, réagit de la façon suivante (ICI) (traduit de l'italien par nos soins): 

    Martini et Bergoglio. Voici où ils divergent 

    Bergoglio et Martini très similaires ? Sans doute, mais aussi très différents. Si l’on pense combien ils divergent sur des questions très délicates et très brûlantes aussi pour l'Eglise, comme la reconnaissance juridique des unions homosexuelles et la dépénalisation de l'avortement.

    Alors qu'en Argentine le clash s’est produit à propos du projet de loi qui visait à légaliser ce qu'on appelle les « mariages » entre personnes homosexuelles, et qu’à ces dernières le droit à l’adoption serait reconnu, l'archevêque de Buenos Aires a fait lire ce message à toutes les messes le dimanche 11 juillet 2010 :

    « C’est à l’autorité publique qu’il appartient de protéger le mariage entre un homme et une femme par le biais de la reconnaissance juridique, afin d'assurer et de promouvoir son rôle irremplaçable et sa contribution au bien commun de la société.

    « Tandis que si elle accordait une reconnaissance juridique à l'union entre personnes du même sexe, ou si elle leur garantissait un statut juridique similaire au mariage et à la famille, l'état agirait de façon illégitime et irait à l'encontre de ses propres obligations institutionnelles, en altérant les principes du droit naturel et de l’ordre public de la société argentine.

    « Les situations juridiques des intérêts réciproques entre personnes du même sexe peuvent être suffisamment protégées par le droit commun. Par conséquent, ce serait une discrimination injuste à l’égard du mariage et de la famille que de donner au fait privé de l’union entre personnes de même sexe un statut de droit public. Nous faisons appel à la conscience de nos législateurs afin que, face à une question aussi grave, ils tiennent compte de ces vérités fondamentales, pour le bien de la patrie et de ses générations futures ».

    Sur la même question, en revanche, dialoguant avec le médecin et politicien Ignazio Marino, aujourd’hui maire de Rome, le Cardinal Martini affirmait :

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  • La lettre d'information de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon (octobre 2013)

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    logo letter.jpgTous les mois, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon propose un regard d'Eglise sur les grandes questions de société. Faites-la découvrir à vos amis !

    CANDIDE AU PAYS DES PAPES

    Par P. Louis-Marie Guitton, responsable OSP

    SORTIR DE L'éCONOMIE ?

    Par Falk van Gaver, délégué OSP

    SVT : UNE SCIENCE LIBRE AU SERVICE DE LA VIE (II)

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable bioéthique OSP

    ACTUALITé SUR LES OGM

    Par Philippe Conte, responsable environnement OSP

    HANNAH ARENDT OU LE SOUCI DU MONDE

    Par Falk van Gaver, délégué OSP

    Y'A DE LA JOIE !

    Par la Mouche du Coche

    DéFENDRE LA FOI AUJOURD'HUI ?

    Entretien avec Jean-Michel Castaing

  • Liturgie : embrouilles sur la traduction du « Notre Père »

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    D’Anne-Cécile Juillet sur le site de « La Vie » (extraits) :

    C'est un article du Progrès (payant) signé de notre confrère Nicolas Ballet, qui l'a annoncé, hier, quelques semaines avant que l'Eglise ne le fasse: dans la nouvelle traduction française de la Bible liturgique, qui sera diffusée en France par les éditions Mame/Fleurus à partir du 22 novembre prochain, les prêtres, ne liront plus "Et ne nous soumets pas à la tentation", mais "Et ne nous laisse pas entrer en tentation", si l'évangile du jour aborde ce passage tiré des écrits de saint Matthieu ou saint Luc, lorsque le Christ montre à l'humanité comment prier son Père.(…)

    .En effet, cet été, le Vatican a donné son accord à la publication d'une nouvelle traduction française complète de la bible liturgique (qui comprend l'Ancien Testament, les psaumes et le Nouveau Testament), dont la dernière version remontait à 1993.

    Soixante-dix experts issus de différents pays francophones ont travaillé, chacun de leur côté, puis de façon collégiale, pendant près de vingt ans à cette nouvelle traduction. Ils l'ont souhaitée la plus précise, la plus claire et la plus compréhensible possible, tant pour les prêtres que pour les fidèles. Ils ont déposé le fruit de leur travail auprès d'une commission spécialisée au Vatican, avec des centaines de corrections sur l'ancienne version. Le Vatican a lui aussi apporté beaucoup de modifications, avant de parvenir à la version finale.

    La prière récitée du Notre-Père changera-t-elle pour autant? Pour l'instant, il est difficile de le savoir. Pour cela, il faudrait que cette nouvelle traduction soit également validée dans le Missel. Sur ce point, les sources citées par Le Progrès divergent"Oui, c'est absolument certain, elle s'imposera dans le futur missel", disent les uns. "Non, ce n'est pas sûr du tout puisque la commission, au Vatican, qui s'occupe du contenu du Missel romain est distincte de celle qui a validé la nouvelle traduction", estiment d'autres.

    La formule "Et ne nous soumets pas à la tentation" remonte à un accord obtenu entre catholiques, protestants et orthodoxes, entre 1964 et 66, au moment du Concile, et de sa volonté d'ouverture oecuménique. Reste à savoir si la nouvelle traduction fera elle aussi l'unanimité.

    Référence : La traduction française du Notre Père va changer

    De nouveau, comme dans le récent acte « consécratoire » à Notre-Dame de Fatima prononcé hier par le pape François, l’incertitude et la confusion règnent sur ce que l’on veut exactement faire.

    Dans notre enfance préconciliaire on priait : « ne nous laissez pas succomber à la tentation » . Après Vatican II, pour faire plaisir entre autres aux protestants, on introduisit un contresens théologique en traduisant le grec de référence « κα μ εσενέγκς μς ες πειρασμόν » par « ne nous soumets pas à la tentation » (il eût été possible de dire encore : "ne nous soumets pas à l’épreuve", le substantif peirasmos ayant aussi ce sens).

    Sur la question, dans son livre « Que Ton Règne vienne », (Editions de l’Emmanuel, 1998) Monseigneur Léonard, conserve le sens de « tentation » mais explique, un peu longuement, que la formule grammaticale grecque provient d’un hébraïsme mal traduit : «  il s’agit, écrit-il, de bien comprendre l’usage de la négation devant un verbe dont le substantif hébreu est conjugué à la forme causative, celle qui permet de passer de l’idée de « dormir », par exemple, à celle de « faire dormir ». En français, nous avons besoin de deux mots pour le dire. En hébreu, il suffit d’utiliser la forme causative ou factitive du verbe. C’est elle qui permet, dans notre texte, de passer de l’idée de « entrer dans la tentation » à celle de « faire entrer dans la tentation ». Que se passe-t-il si l’on met une négation devant la forme causative de la sixième demande ? Faut-il comprendre « ne nous fait pas entrer dans la tentation » ou bien « fais que nous n’entrions pas dans la tentation » ? Tel est exactement le problème. Pour un Sémite, la réponse est évidente d’après le contexte. La demande signifie : « Fais que nous n’entrions pas dans la tentation ». Exactement comme pour nous en français, si je dis : « je n’écris pas ce livre pour m’amuser », chacun comprend que j’écris effectivement ce livre (la preuve !), en dépit de la négation qui semble affecter  le verbe, mais que ce n’est pas pour m’amuser. Malgré les apparences, la négation ne porte pas sur « écrire », mais sur « pour » . Mais, dans son incommensurable bêtise, un ordinateur aurait pu comprendre que, pour pouvoir m’amuser, je n’écrivais pas ce livre… Qu’a fait ici le premier traducteur grec du « Notre Père » sémitique ? Le grec n’ayant pas de forme causative et ne connaissant pas davantage la tournure française « faire entrer », il a pris un autre verbe qu’ « entrer » , un verbe exprimant d’un seul mot, comme en hébreu, l’idée de « faire entrer », à savoir le verbe grec « introduire » et il a mis une négation devant ! Pour les lecteurs grecs connaissant encore les tournures sémitiques, l’interprétation correcte allait de soi. Mais, par la suite, l’expression allait forcément être mal comprise et prêter à scandale. Le problème est résolu si, instruit de ces petites ambiguités linguistiques, on traduit : « Fais que nous n’entrions pas dans la tentation » ou « Garde-nous de consentir à la tentation ». De ce point de vue, l’ancienne traduction française du « Notre Père » était moins heurtante que l’actuelle (sans être parfaite), puisqu’elle nous faisait dire : « Et ne nous laissez pas succomber à la tentation ». La même  difficulté existant dans de nombreuses langues européennes, plusieurs conférences épiscopales ont entrepris de modifier la traduction du « Notre Père » en tenant compte du problème posé par la version actuelle. Espérons que les conférences épiscopales francophones feront un jour de même.

    Si nous traduisons correctement la sixième demande (« Garde nous de consentir à la tentation » !) alors tout s’éclaire. Dans la cinquième demande, nous avons prié le Père de nous remettre nos dettes passées. Dans la septième, nous allons lui demander de nous protéger, à l’avenir, du Tentateur. Dans la sixième, nous lui demandons logiquement, pour le présent, de nous préserver du péché en nous gardant de succomber à la tentation. »

    JPSC

  • Livres en Famille : des livres d'actualité pour défendre la vie, la famille...

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    CES LIVRES QUI FONT L’ACTUALITE

    Anne-Charlotte Lundi -  Tel : (00.33.(0)6 11 04 82 59)

               

    • Chronique du choc des civilisations 2013Aymeric Chauprade, 31 €
    • Histoire passionnée de la FranceJean Sévillia, 25 €
    • Et la France se réveilla –Enquête sur la révolution des valeurs, V. Trémolet de Villers…  18 €
    • Le combat de l’Eglise contre l’avortement, Laurent Aventin, 15 €
    • Témoins de Jéhovah – Les missionnaires de Satan, Robin de Ruiter & Laurent Glauzy, 23€
    • Vatican II, une histoire à écrireRoberto de Mattei, 25 €

    LES GRANDS THEMES D’ACTUALITE

              

    Défense de la Famille, défense de la Vie, Pour une société selon le droit naturel…                                       http://www.livresenfamille.fr/

  • Les pays pauvres et le vieillissement de leur population

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    Friday-Fax-Header-French.jpgUn rapport de presse montre comment les pays pauvres combattent le vieillissement

    NEW YORK, 11 octobre (C-FAM) Dans leur jeunesse, on leur avait promis abondance et sécurité. Maintenant qu’ils sont vieux, ils sont confrontés à leur ruine et leur faillite.

    Les pays pauvres ne sont pas prêts à faire face au phénomène mondial du vieillissement démographique, explique le nouvel index sur le vieillissement conçu par l’organisation HelpAge International. Malgré le ton optimiste de cette association, les données les concernant sont alarmantes. Leur population active est sur le déclin, et ne sera pas en mesure de nourrir les personnes âgées. Ils ont grand besoin de ressources pour financer les retraites et les systèmes de santé publique nécessaires au soutien de populations qui vieillissent rapidement.

    Le vieillissement est un phénomène mondial. Mais les pays pauvres vieillissent plus rapidement à cause de la mise en œuvre de politiques de planning familial et de contrôle démographique agressives.

    Depuis des décennies, les pays riches et leurs philanthropes promettent aux pays pauvres un « dividende démographique » comme résultat de ces politiques. Le dividende représente le revenu additionnel que les familles auraient dû gagner en ayant moins d’enfants. Dans l’histoire, les pays pauvres ont respecté leur engagement. Les dépenses mondiales dans le domaine démographique, qui ont eu pour effet de diminuer la natalité, ont atteint le sommet des 60 milliards de dollars l’année dernière. De nombreux pays ont désormais un taux de natalité inférieur au taux de remplacement, les femmes ayant moins de deux enfants en moyenne. Certains pays, en particulier en Asie, ont fait de grands progrès de développement. Mais ils font face au même problème aujourd’hui. Le monde vieillit, et presque personne n’est prêt à faire face à cette situation.

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  • L'Afrique résiste à la promotion de l'avortement et de l'homosexualité

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLes pays africains combattent les avancées du mouvement homosexuel à l’Onu

    NEW YORK, 11 octobre (C-FAM) Tard dans la nuit de vendredi dernier, lors de la dernière table ronde organisée dans le cadre d’une série de conférences internationales, les délégations africaines ont rejeté les tentatives de promotion de l’homosexualité et de l’avortement à l’Onu.

    Les participants de la conférence, organisée dans le but de définir un nouvel agenda pour le développement en Afrique, ont été témoins d’un conflit entre les valeurs régionales et les normes « progressives » poussées de force par les agences de l’Onu sur des question controversées, par exemple l’avortement et l’orientation sexuelle. Les décideurs africains s’étaient bien préparés à combattre, lors de la conférence africaine, les formules avancées par le lobby des droits sexuels.

    Lors d’une conférence de presse, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a pris note de ce que 17 Etats avaient émis des réserves sur trois objectifs mentionnés aux conclusions de la conférence, et minimisé leur importance en considérant que c’était « normal pour ce type de négociations »

    La controverse concerne l’appel au respect des droits de l’homme pour tous « sans distinction aucune », une formule qui, aux aveux mêmes de la CEA, est ouverte à une « interprétation élastique, qui pourrait revêtir des significations inacceptables en Afrique, et ce pour plusieurs raisons ».

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  • La « Revolución » dans l’Eglise

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    Selon Jean Mercier sur son blog « paposcopie » :

    Depuis sept mois, le pape n’a cessé de dessiner les contours d’une révolution dans la façon d’exercer le pouvoir, qui touche en particulier les prêtres et les évêques. Mais la réforme en vue ne vise pas que la curie. Elle va se déployer tous azimuts, de la base au sommet.

    1. En finir avec le cléricalisme

    Cardinal-archevêque de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio ne cachait déjà pas sa détestation du cléricalisme, fustigeant les abus de pouvoir des prêtres, soit par ingérence dans la liberté des personnes, soit par excès d’autoritarisme. Depuis sept mois, à plusieurs reprises, le pape a vitupéré les prêtres et leur tendance à gérer l’accès aux sacrements avec une « mentalité de douaniers » et les appelle à « prendre l’odeur de leurs brebis ».

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  • Europe : un projet de résolution promeut l'avortement et veut restreindre l'objection de conscience

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Parlement européen: un projet de résolution promeut l'IVG et "s'attaque à l'objection de conscience"

    Le 22 octobre prochain, au Parlement européen, une proposition de résolution "sur la santé et les droits sexuels et génésiques" (SDSG) sera examinée. Ce projet inquiète Grégor Puppinck, directeur du centre européen pour le droit et la justice (ECLJ). Dans un communiqué de presse daté du 10 octobre, il explique que ce projet de résolution, qui aurait été rédigé par Vicky Clayes, présidente de la section européenne de la Fédération Internationale du Planning familial (IPPF EN), "promeut l'avortement comme un droit fondamental, s'attaque au droit à l'objection de conscience et aux droits des parents, et demande à l'Union Européenne de financer l'avortement dans sa politique extérieure d'aide au développement". Le texte ne mentionne rien pour "prévenir l'avortement ni pour soutenir les femmes enceintes" insiste-t-il. 

    Or, un tel projet de résolution outrepasse les compétences de l'Union européenne indique G.Puppinck. En effet, à plusieurs reprises déjà, celle-ci avait reconnu, par la voix du commissaire européen Dali, le 30 avril 2012, que "compte tenu de la dimension éthique, sociale et culturelle de l'avortement, il appartient aux Etats membres d'élaborer et de faire appliquer leurs politiques et leur législation en la matière. La Commission n'entend pas compléter les politiques nationales de santé publique dans ce domaines". 

    Revenant plus en détails sur certains éléments de la résolution, G. Puppinck attire l'attention sur le fait que le texte "dénonce 'un recours abusif à l'objection de conscience' face à l'avortement", et demande aux Etats de le règlementer et le surveiller. Cette dénonciation fait référence aux cas d'objection de conscience de plus en plus nombreux en Europe, comme en Slovaquie, en Hongrie, en Roumanie, en Pologne, en Irlande, ou encore en Italie, où près de 80% des gynécologues invoquent ce droit (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 3 juin 2013). 

    En outre, le projet de résolution dénonce le délai de réflexion offert aux femmes pour prendre leur décision et "les interprétations trop restrictives des limites existantes" pour recourir à l'avortement. Il avance que "l'avortement serait un droit de l'homme garanti par le droit international", et "soutient que les "adolescents ont un 'droit à la confidentialité' en matière de santé sexuelle" [...] ce qui "implique que les parents soient dépossédés de leurs droits lorsque leur fille est enceinte" précise G.Puppinck. Enfin, il "demande à l'Union européenne de financer l'avortement dans les pays pauvres au moyen du Fonds de développement européen pendant la période 2014-2020" et "d'inclure la 'SDSG' dont l'avortement dans le cadre de la coopération européenne au développement". 

    G. Puppinck s'interroge d'autant plus sur l'examen d'une telle proposition de résolution au Parlement européen puisque l'initiative citoyenne européenne UN DE NOUS a déjà recueilli plus de 1 200 000 signatures, tout Etat membre confondu, pour demander, au contraire, "l'arrêt du financement par l'Union européenne de l'avortement et des pratiques industrielles et scientifiques impliquant la destruction d'embryon humain".

  • Quand les centres de soins palliatifs intègrent l'euthanasie...

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    Le docteur Corinne Van Oost est interviewée dans la Libre où elle déclare notamment:
    ... Du côté francophone, on a mis du temps à intégrer l’euthanasie dans nos pratiques. Maintenant, cela se fait de plus en plus. Rares sont les services de soins palliatifs qui y restent opposés. La demande est toujours accompagnée mais certains restent réticents par rapport à l’acte. 
    • Personnellement, vous en pratiquez ? 
    Oui. On aide nos patients jusqu’au bout. Dans notre unité, il y a 170 décès par an, dont 3 ou 4 par euthanasie. On essaie toujours d’être à deux parce que c’est un acte qui est difficile, qui n’est pas banal et qu’il y a aussi deux injections à pratiquer. Cela nous permet de nous soutenir. Je viens aussi souvent en aide à mes confrères à domicile, même si ce sont eux qui sur le plan légal prennent la responsabilité de l’acte. C’est toujours difficile : je ne les laisse pas tout seuls.