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Economie - Page 28

  • Taux de fécondité et vieillissement des populations : des problèmes mondiaux

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    Du Friday Fax (C-Fam) :

    La population mondiale continue de vieillir et cela continue de poser d’énormes problèmes à ceux qui créent les politiques. Pensez à une grand-mère. Elle n’est pas un moteur de croissance économique (elle n’achète pas de nouvelle voiture ou de nouveau lave-vaisselle), mais en revanche, elle est une grande consommatrice de ressources sanitaires. Maintenant, faites le calcul avec des populations entières et vous obtiendrez des problèmes économiques quasiment insurmontables. Stefano Gennarini nous informe sur les dernières prévisions de la population de l’ONU. On prévoit que la population de personnes âgées de la Chine grandisse de 12%, à l’heure actuelle, à 50% en seulement quelques années. Cela est un désastre, non seulement pour la Chine, mais pour le monde entier. Bravo aux contrôleurs de la population !

    Les funestes prédictions sur la population ne valent pas seulement pour la Chine (Stefano Gennarini)

    NEW YORK, 15 janvier (C-Fam). Le faible taux de fécondité et les populations vieillissantes sont des problèmes mondiaux, pas seulement chinois. Mais peu de gens le comprennent ou en sont même conscients.

    Le dernier travail du département de la population de l’ONU sur le vieillissement et le faible taux de fécondité saute aux yeux et prétend informer les créateurs des politiques des options sur lesquelles ils peuvent compter. Il inclut des prédictions de mauvaise augure sur les maladies économiques et sociales et montre que la crise est plus aigüe dans les pays les plus pauvres.

    John Wilmoth, responsable de la démographie au Département de la Population de l’ONU, a dit lors d’une réunion au siège de l’ONU, en novembre, que le « vieillissement de la population doit être compris et affronté par tous les pays ».

    Il mit en garde sur les évènements démographiques extrêmes, tels que le « vieillissement rapide », en expliquant qu’il s’agit désormais d’une constante démographique, bien qu’il invita les pays à maintenir le calme.

    La Chine est l’endroit où le pourcentage est le plus élevé.

    Le pourcentage des personnes âgées dépendantes en Chine passera de 12% à l’heure actuelle, à 50% en 2050, selon le Département de la Population de l’ONU. Le Parti Communiste a cité le vieillissement comme une raison pour remplacer la politique de l’enfant unique par la politique de deux enfants, en octobre. Le taux de fécondité a été tellement bas durant tellement de temps que même la nouvelle politique qui entre en vigueur le 1er janvier ne pourra seulement changer cette dépendance que de 5% au plus.

    Les données du département de l’ONU montrent que le reste du monde n’est pas bien mieux et que les gouvernements sont seulement en train de commencer à s’en rendre compte.

    Selon le Département de la Population de l’ONU, en 2030, 97 pays du monde feront l’expérience d’une fécondité en dessous du niveau de remplacement, c’est-à-dire, de moins de deux enfants par femme.

    Les défis sociaux et économiques que cela comporte n’ont pas de précédent, ils n’ont jamais été envisagés et sont d’une ampleur qu’il est difficile d’imaginer.

    Même les pays tels que la Corée du Sud, qui ont expérimenté un développement économique rapide ces dernières décennies, sont en train d’affronter de grands défis par manque de capacité fiscale et de prévision sociale pour prendre soin de leur population de personnes âgées.

    De plus, les conséquences économiques mondiales du vieillissement pourraient être néfastes.

    “Le vieillissement va être un poids pour la croissance mondiale”, selon Syud Amer Ahmed, qui présenta, lors de la réunion du mois de novembre, les découvertes du dernier « Rapport de suivi mondial », la publication majeure émise par la Banque Mondiale de manière biennale.

    De plus, le vieillissement aura “un impact terrible sur les moteurs économiques » des régions du monde où le taux de fécondité a été faible durant beaucoup de temps, a expliqué Ahmed. Ces pays développés comptent près de 80% du produit Intérieur Brut mondial.

    Les pays en voie de développement seront incapables de combler le déficit et feront l’expérience de leurs propres adversités, y compris le faible taux de fécondité et la fuite des cerveaux pour remplacer le peu de professionnels dans les pays développés.

    Les experts paraissent sceptiques sur le fait que la fécondité puisse être modifiée par les politiques publiques, spécialement celles qu’ils définissent comme « politiques natalistes ».

    Pour impulser la fécondité, certains de ces experts proposent d’arrêter de stigmatiser les naissances en dehors du mariage, une plus grande disponibilité des techniques de reproduction assistée et la reconnaissance des couples homosexuels. Mais le seul espoir réel que certains voient pour améliorer la fécondité réside dans des politiques à long terme qui ne soient pas sujettes aux changements politiques.

    Ils recommandent principalement d’augmenter la participation des femmes dans le travail, l’égalité des genres, l’immigration, la conciliation familiale et professionnelle, une politique du logement généreuse et toute une batterie d’autres droits, services sociaux et aides gouvernementales. Aucune stimulation à des politiques qui encouragent la formation des familles et la stabilité.

    Les résumés et présentations sur “Politiques en réponse au faible taux de fécondité » sont disponibles sur le site web du Département de la Population de l’ONU.

    Traduit par Laetitia de la Vega.

  • Bruxelles : une "bourse aux mères porteuses" en fin janvier

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    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    UNE « BOURSE AUX MÈRES PORTEUSES » FIN JANVIER 


    Babybloom Homoparentalité organise une « bourse aux mères porteuses » les 29 et 30 janvier à Bruxelles, et le 31 janvier à Paris, dans le but d’« apporter une aide à l’information des couples en recherche de créer une famille ». L’information circule sur les réseaux sociaux, « discrètement » :« pour connaitre le lieu précis et s’inscrire, il faut envoyer un message privé ». Ce n’est pas une première : l’association américaine Men Having Babies avait organisé un colloque« vantant la GPA dans une logique purement commerciale » en mai dernier, à Bruxelles, suscitant l’« indignation générale ». L’association Babybloom « promet aux futurs papas gays de sélectionner la mère porteuse ‘parfaite pour vous’ (…) ‘des procédures plus rapides’ (…) ‘une garantie de succès de 100%’ » et « un contrôle total de votre budget »[1]. L’entreprise, « loin d’être désintéressée », contrôle tous les intermédiaires : mère porteuse, donneuse d’ovocyte, clinique de fertilité. Elle propose également ses « services » aux femmes qui sont alors « encouragées à déterminer exactement les critères importants à leurs yeux comme l’intelligence, l’apparence physique ou la personnalité… ». 
     
    [1] Les « homopapas » interrogés par la Libre annonçait en mai dernier un budget de 100 000 à 150 000 dollars.

    Sources: 
    La Libre (15/01/2016)
  • Quand Pie XII menait une véritable guerre secrète contre Hitler

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    De George J. Marlin, traduit par Pierre, sur le site de France Catholique :

    La guerre secrète de Pie XII contre Hitler

    Tout le monde a dû tolérer la fallacieuse accusation — depuis la "première" de la pièce "The Deputy" de Rolf Hochhuth en 1963 — que le pape Pie XII était "le pape de Hitler". Les gens informés ont, des décennies durant, soupçonné que c’était un mensonge délibéré, mais on sait maintenant sans le moindre doute que de telles insinuations étaient non seulement infondées, mais qu’elles sont rigoureureusement contraires à la vérité.

    Quand le cardinal Eugenio Pacelli devint Pie XII en 1939, le chef nazi SS Heinrich Himmler chargea Albert Harti, prêtre catholique défroqué, de constituer un dossier sur le nouveau pape. Harti établit comment Pacelli s’était appuyé sur le Concordat qu’il avait négocié en 1933 au profit de l’Église avec le nouveau gouvernement de Hitler, pour se plaindre auprès de Hitler d’au moins cinquante-cinq entorses à ce Concordat.

    Pacelli avait également accusé l’État nazi de planifier l’extermination de l’Église et "incitait le monde entier à combattre le Reich". Pire encore, Pacelli prêchait l’égalité des races, condamnait "la superstition de race et de sang", et repoussait l’antisémitisme. Citant un officier SS, Harti concluait : « la question n’est pas de déterminer si le nouveau pape s’opposerait à Hitler, mais de quelle manière. »

    Pie XII tenait alors des réunions avec les cardinaux allemands pour traiter des questions "Hitler". Les archives révèlent que Pie XII relevait ces méfaits : « Les nazis s’opposaient à l’enseignement de l’Église, interdisaient ses associations, censuraient sa presse, étouffaient ses séminaires, saisissaient ses biens, licenciaient ses enseignants et fermaient ses écoles. » Il cita la vantardise d’un officiel nazi : « Après la défaite du bolchevisme et du judaïsme, l’Église catholique restera le dernier ennemi. »

    Le cardinal de Munich, S.E. Michael von Faulhaber, releva que les ennuis commencèrent suite à l’Encyclique de 1937 "Mit Brennender Sorge" ("Avec une brûlante inquiétude", publiée en allemand et non en latin). Le texte, rédigé en partie par Pacelli, mit Hitler en fureur. Le pape développa pour von Faulhaber : « La question Allemande est pour moi de la plus haute importance, je tiens à la traiter personnellement... Nous ne pouvons céder sur le principe... Quand on a tout essayé et qu’ils persistent à vouloir la guerre, nous devons nous y opposer... s’ils insistent, nous devons les combattre.

    Von Faulhaber recommanda "des démarches en coulisses". Il suggéra aux évêques allemands "de trouver une voie pour faire tenir à Sa Sainteté, à temps, des informations précises. Le cardinal de Breslau S.E. Adolf Bertram ajouta : « il nous faut agir secrètement. Descendant des remparts de Damas dans un panier, Saint Paul n’avait pas non plus l’autorisation de la police. » Le pape approuva.

    Alors fut élaboré un plan pour créer un réseau d’espionnage qui soutiendrait, entre autres, des plans d’assassinat de Hitler.

    Dans son ouvrage passionnant Church of Spies : The Pope’s Secret War Against Hitler |Église d’espions. La guerre secrète du Pape contre Hitler.] Mark Riebling fait appel aux archives du Vatican et à des procès-verbaux secrets récemment déclassifiés, décrivant avec brio la tactique de la dague sous la cape employée par Pie XII pour participer à l’effondrement du régime nazi.

    Après l’invasion de la Pologne par Hitler en 1939, le pape réagit aux récits d’atrocités commises contre des juifs et des catholiques. Son Encyclique "Summi Pontificatus" rejetait le racisme selon le principe de l’unicité de la race humaine en Dieu. Et il dénonçait les attaques contre le judaïsme.Le pape était universellement acclamé pour ceci — à la Une du New York Times « le Pape condamne les dictateurs, le non-respect des traités, le racisme. » — mais il ne pensait pas que c’était assez.

    Persuadé que le régime nazi répondait aux conditions du tyrannicide prévues dans l’enseignement de l’Église, il autorisa les Jésuites et les Dominicains, qui relevaient de son autorité directe, à couvrir des actions clandestines. Son Assistant Opérationnel — la Gestapo l’avait surnommé "le meilleur agent secret du Vatican" — était Joseph Muller, un avocat, héros de la première guerre mondiale. Muller organisa un réseau de complices, amis ancien militaires ou camarades d’études ou anciens de la Fac de droit susceptibles de toucher des officiels nazis travaillant dans la presse, la banque, et même au sein des SS. Ils procurèrent au Vatican des informations précieuses, y-compris des plans de bataille, transmis aux Alliés en 1942. Muller organisa l’accès au Vatican de Dietrich Bonhoeffer [NdT : pasteur Luthérien allemand résistant au régime nazi.] pour créer des liens inter-religieux de coordination dans la lutte contre Hitler.

    Les tentatives d’assassinat de Hitler échouèrent, Muller appela ces échecs "la veine du Diable". Mais Riebling commente ces efforts : « En vérité tous les chemins mènent à Rome vers un bureau surmonté d’un crucifix, surplombant les fontaines de la Place Saint Pierre. »

    Suite à l’échec du complot Walkyrie en 1944 Muller fut arrêté par la Gestapo, qui découvrit un document à en-tête du Vatican : un assistant du Saint Père, le Père Leiber y avait noté « Pie XII assure la paix éternelle à qui éliminera Hitler. »

    Muller fut expédié à Buchenwald. Le 4 avril 1945 Muller fut transféré à Flossenburg en compagnie de Bonhoeffer. Ils furent condamnés à mort à l’issue d’un simulacre de procès.Bonhoeffer fut aussitôt exécuté. Mais craignant l’approche des troupes Américaines, les SS transférèrent Muller et d’autres prisonniers à Dachau, puis en Autriche et enfin en l’Italie du Nord. Ils furent libérés par la 15ème Armée U.S.

    Des Officiers de Renseignement Américains emmenèrent Muller au Vatican. Profondément ému le Pontife l’embrassa, disant qu’il éprouvait "comme le retour d’un fils échappé à un terrible danger".

    Riebling révèle que lors de la visite de Muller au Vatican le diplomate Américain Harold Tillman demanda pourquoi Pie XII ne s’était pas exprimé davantage pendant la guerre :

    « Muller dit que pendant la guerre son organisation anti-nazi en Allemagne avait toujours insisté lourdement pour que le Pape s’abstienne de déclarations publiques désignant et condamnant spécifiquement les nazis et avait recommandé que les remarques du Pape soient limitées à des généralités... si le Pape avait été plus net, les Allemands l’auraient accusé de soutenir les autres puissances et les catholiques Allemands auraient été encore plus suspects qu’ils l’étaient déjà ; leur liberté d’action dans leur résistance aux nazis aurait été lourdement handicapée.Le Dr. Muller disait que pour la résistance catholique en Allemagne la meilleure politique était que le Pape se tint à l’écart tandis que la hiérarchie catholique Allemande menait le combat contre les nazis en Allemagne. Le Dr. Muller précisa que le Pape avait suivi ce conseil tout au cours de la guerre. »

    Grâce aux recherches exhaustives de Riebling on peut désormais enterrer à jamais les déclarations absurdes concernant Pie XII. Il n’était pas "le Pape de Hitler". Il en était la Conscience.


    Note du traducteur : les Européens, bien avant 1963, étaient assaillis par les hiérophages (bouffeurs de curés) qui, malgré les témoignages, en particulier des juifs ayant survécu grâce au Vatican, s’acharnaient contre la mémoire de Pie XII.

    Source : http://www.thecatholicthing.org/201...

  • A l'ULg le mercredi 13 janvier 2016 (18h00), lunch débat avec Drieu Godefridi: 'Laudato si' et les grands mythes du développement durable

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    dg1212.jpgDrieu GODEFRIDI est un manager, actuellement à la tête d'une entreprise européenne qu'il a créée il y a dix ans. Positionné comme philosophe libéral, il répondra à la question: un esprit libéral classique peut-il se retrouver dans les préconisations de l'encyclique "Laudato si' du pape François face à la crise écologique, une encyclique que d’aucuns considèrent moins en phase avec le modèle d’économie de marché défendu par Jean-Paul II (« Centesimus annus »)?

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

     

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) - 2 € pour les étudiants


    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (9 janvier 2016) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : 
    info@ethiquesociale.org
    soit sur le site internet :
    www.ethiquesociale.org

    JPSC

  • A la COP 21, des certitudes incontestables ?

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    Lu sur LibertéPolitique.com :

    COP21 : la fabrique des certitudes

    Article rédigé par Pierre Labrousse, le 02 décembre 2015

    ETUDE | Le sommet de la COP21 ambitionne de limiter à 2 °C la hausse de la température sur Terre d’ici à la fin du siècle. Les négociateurs s'appuient sur un diagnostic substituant à la complexité du climat une simplification qui, en incriminant le CO2, institue un processus dont la politique humaine aurait la maîtrise. Si tout engagement politique coûteux — on parle de 100 milliards de dollars par an — a besoin de certitudes, la science a besoin de libre discussion critique. Or celle-ci est écartée. Pourquoi ?

    QU'EN EST-IL DE L'IMPACT de l’activité humaine sur notre environnement ? Comment l’apprécier en vérité et objectivité ? Ces questions sont liées à trois types de discours : 1/ la science qui décrit des phénomènes complexes, 2/ la politique qui doit gouverner pour l’avenir, 3/ l’interface entre les deux, qui est la représentation des conclusions scientifiques par les médias, représentation qui forge l’opinion et pour ainsi dire un « inconscient collectif ». Or la science témoigne toujours de la complexité tandis que les médias et les politiques ont besoin d’idées plus simples (I). Jusqu’où la simplification du complexe peut-elle légitimement aller ? (II) Comment se produit le réchauffement climatique et qu’en disent les scientifiques ? (III)

    Commençons par étudier comment fonctionne le rapport entre science et politique : ce qu’on appelle le « principe de précaution »

    Lire la suite sur Liberté Politique

  • Ecologie intégrale : un nouveau cycle de lunchs débats ouvert à l’Ulg par l’union des étudiants catholiques de Liège, avec le groupe « Ethique sociale » et le forum de conférences « Calpurnia »

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    IMG_6903.JPGL’Union des étudiants catholiques de Liège ouvre avec le groupe éthique sociale et le forum de conférences « Calpurnia », un nouveau cycle (2015-2016) de lunchs débats intitulé « ECOLOGIE INTEGRALE ».  Ce cycle propose, à l’Université de Liège, cinq conférences sur les thèmes de réflexion soulevés par l'encyclique « Laudato si'» (« Loué sois-tu ») publiée par le pape François le 18 juin dernier. Le titre du cycle est tiré du 4e chapitre de la lettre encyclique.

    Pourquoi s’intéresser à l’écologie ? La première rencontre du cycle tentera d’y répondre en dégageant les lignes de force de l’encyclique. Elle sera animée par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, le vendredi 11 décembre à 18h00, à la salle des professeurs, dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) - 2 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (8 décembre 2015) :

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    soit sur le site internet : http://www.ethiquesociale.org/conference/382/

    La rencontre suivante, « Laudato si et les grands mythes du développement durable », aura lieu le mercredi 13 janvier 2016 (18h00). Le sujet sera développé par Drieu Godefridi, essayiste, titulaire d’un doctorat en philosophie (Paris IV-Sorbonne), masters en droit et philosophie (UCL) et d’un DEA en droit fiscal (ULB).Viendront ensuite : «  Economie et environnement : les limites du pouvoir » ;« L’écologie intégrale de saint Benoît : les abbayes bénédictines, jardiniers de la création et phare de culture » et « La crise écologique dans la vision de l’être humain ».

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  • Les médias propagent de fausses rumeurs sur des Congrégations romaines

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    La vérité sur le dicastère pour l'évangélisation des peuples

    Des "insinuations inacceptables"

    Les « insinuations faites de la part de certains moyens de communication qui diffusent des nouvelles non conformes à la vérité sont inacceptables », proteste la Congrégation romaine pour l’évangélisation des peuples qui rétablit la vérité par des exemples précis.

    Ce démenti du dicastère romain pour les missions vient donc s’ajouter à une cascade de démentis apportés à différentes publications discréditant l’œuvre de l’Église depuis quelques semaines en Italie.

    « La Congrégation pour l’évangélisation des peuples, connue également sous le vocable de Propaganda Fide, adhère pleinement à la ligne de pensée, d’orientation et de cœur du Saint-Père François en ce qui concerne la vie et la réforme de la Curie romaine », affirme une note de ce dicastère romain publiée le 11 novembre par l’agence Fides qui dépend de la même congrégation.

    « En outre, continue la note, elle seconde les fins institutionnelles prévues par la Constitution apostolique Pastor bonus, tout comme elle est engagée à respecter la volonté des donateurs qui, au fil des années, ont voulu contribuer à l’œuvre missionnaire. Par suite, elle accueille toutes les réformes administratives prévues par le secrétariat pour l’Economie et soumet à ce même organisme tous les budgets de prévision et les bilans du dicastère. »
    Voici le cœur de la protestation de cette note : « Certaines insinuations faites de la part de certains moyens de communication qui diffusent des nouvelles non conformes à la vérité résultent par suite inacceptables. »

    La note rétablit concrètement la vérité : « Il a été écrit par exemple, que la Congrégation loue des immeubles de luxe à des prix de faveur et même qu’elle hébergerait un sauna ou serait propriétaire de l’hôtel Priscilla. La totalité des immeubles de propriété de la Congrégation, donnés pour les Missions, sont loués aux prix du marché même si des exceptions ne manquent pas pour des motifs liés à des situations d’indigence. Lesdits immeubles sont concédés en location dans le respect de la législation italienne en vigueur, à l’observance de laquelle sont tenus tant la Congrégation propriétaire que le sujet locataire. »
    Le dicastère donne des chiffres sur les impôts versés : « Le revenu dérivant de la location de ces immeubles, sur lesquels sont régulièrement payés les impôts en Italie – en 2014, le Dicastère a versé 2 169 200 euros au titre de l’IMU (équivalent italien de la Taxe foncière) seulement à Rome – est destiné principalement à l’entretien de la Congrégation, de l’université pontificale Urbanienne, du collège pontifical Urbanien, d’institutions missionnaires et de jeunes Églises des territoires de mission. »
    Le dicastère remercie ses bienfaiteurs : « Propaganda Fide est reconnaissante aux bienfaiteurs qui, par leur aide, permettent de pourvoir à l’annonce de l’Évangile et au soutien d’innombrables initiatives éducatives, sociales et sanitaires dans les pays les plus pauvres. »
    La Congrégation avertit aussi qu’elle se prépare à se défendre : « Il est précisé que, si la divulgation de nouvelles non véridiques ou tendancieuses devait se répéter, cette Congrégation se verra contrainte à protéger sa propre image dans les lieux opportuns. »

  • Libéraux : des arguments, pas de l’ironie face au pape François !

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    Lu sur le site « Liberté politique », cet article du professeur Naudet paru dans « Les Echos » :

     « L’économiste Jean-Yves Naudet répond dans Les Echos aux libéraux comme l’essayiste Gaspard Koenig selon lequel « le pape doit se convertir à l’économie de marché ». « Les libéraux, dit-il, gagneraient à connaître la doctrine sociale de l’Église, et ils verraient qu'elle n'est pas contraire à l'économie de marché, même si son rôle essentiel est d'ordre éthique. »

    "[Les Echos, 22/10/2015] — Il semblerait que le Pape bashing soit devenu un sport à la mode. Dans une société libérale, la liberté d'opinion est primordiale et chacun peut critiquer l'opinion des autres. Encore faut-il respecter les personnes et donc les croyances et chercher à convaincre en argumentant plus qu'en ironisant.

    Dans le catholicisme, il existe des principes doctrinaux, qui s'imposent au croyant, et un domaine prudentiel, dans lequel un pape peut donner son opinion, mais qui relève plus de l'action propre des laïcs. Sur ces questions, chaque pape a sa personnalité et on comprendra qu'un Jean-Paul II, face au totalitarisme communiste, soit plus en phase avec le libre marché qu'un François, qui n'a connu que le capitalisme de connivence.

    François critique l'argent, considéré comme une idole. Mais le Christ et l'Église ont considéré l'argent comme un bon serviteur et un mauvais maître, et l'Évangile montre des exemples du bon usage de l'argent, de l'obole de la veuve à la parabole du bon Samaritain en passant par celle des talents. Critiquer l'idolâtrie de l'argent rappelle simplement que « l'homme ne vit pas seulement de pain » et donc les dimensions affectives, culturelles, spirituelles de la vie.

    L'argent est indispensable, mais il n'est pas l'horizon indépassable de l'humanité et l'idolâtrie n'est jamais bonne, y compris celle des posters de Che Guevara. Un non-croyant peut partager l'idée de Jean-Paul II selon laquelle l'histoire des hommes n'est pas celle de la lutte des classes, mais du « besoin d'aimer et d'être aimé ».

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  • L’ordinateur du contrôleur général des finances du Saint-Siège victime d’une attaque informatique

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    Et pendant ce temps, deux ouvrages richement documentés sur la gestion des finances au Vatican sont attendus en librairie. Lu sur le site web « aleteia » (source : Vatican Insider)

    « L’ordinateur de Libero Milone, le contrôleur général des finances du Saint-Siège, victime d’une attaque informatique : la gendarmerie du Vatican a ouvert une enquête pour tenter de découvrir l’identité de celui qui a tenté, au cours de ces dernières semaines, de soustraire les données du PC de l’homme en charge du contrôle des finances au Vatican. En juin dernier, Libero Milone était en effet nommé à ce poste, fraîchement créé dans le cadre de la réforme des finances et de l’ensemble des institutions économiques de l’État du Vatican.

    L’information, qui a filtré hier soir lors de l’émission «Virus» de Luigi Bisignani, diffusée sur la chaîne publique italienne RaiDue, a été relayé aujourd’hui par le quotidien « Il Tempo ». De son côté, le bureau de presse du Saint-Siège n’a pas souhaité s’exprimer sur l’affaire, se bornant à un laconique : « nous n’avons aucun commentaire à apporter pour l’instant ». Libero Milone, 67 ans, a été chargé par le pape François de l’audit des comptes et des résultats financiers de tous les organismes, bureaux et institutions du Saint-Siège.

    Un ancien Directeur général de Deloitte passé au Vatican

    Ce super-comptable a effectué une grande partie de sa carrière (32 années) au cabinet d’audit et de conseil Deloitte, dont il a été directeur général pour l’Italie jusqu’en 2007. Il a ensuite travaillé en qualité de consultant pour le compte de plusieurs sociétés privées et a exercé des mandats d’administrateur dans des sociétés cotées. Aujourd’hui, au poste de contrôleur général, le bureau dont il est en charge a, selon les nouveaux statuts, la mission de procéder au contrôle financier des dicastères de la Curie romaine et des institutions lui étant rattachées ainsi que des administrations dépendant du Gouvernorat de la Cité du Vatican.

    Cette affaire éclate une semaine à peine avant la sortie de deux ouvrages, signés respectivement par les journalistes Emiliano Fittipaldi de «L’Espresso» et Gianluigi Nuzzi de Medias, et annonçant la publication de documents inédits internes au Vatican et de révélations sur les dernières affaires financières du Saint-Siège.

    Doit-on le rappeler, quelques mois après son élection, en juillet 2013, le pape François avait rapidement mis en place deux commissions, l’une chargée de plancher sur une réforme de l’IOR, l’autre ayant la responsabilité d’analyser l’organisation de la structure économique et administrative du Saint-Siège et d’en fixer les orientations. Cette dernière, baptisée COSEA, a, un an durant, passé les comptes au crible et aux termes de cet exercice, proposé des réformes allant dans le sens d’une réduction des dépenses et d’une meilleure gestion globale. Le labeur de cette commission d’études a abouti, entre autres, à la création du Secrétariat pour l’économie, dirigé par le cardinal George Pell. Un parcours parfois semé d’embûches, parfois aussi émaillé de frictions internes entre le nouveau dicastère et l’Administration du patrimoine du Saint-Siège au sujet notamment de l’attribution des compétences et de la direction à donner à la gestion des finances. Quelques fuites laissent présager que ces frictions sont également décortiquées dans les deux ouvrages à paraître sur ce sujet. »

    Ref. Lordinateur du contrôleur général des finances du Saint-Siège victime d’une attaque informatique

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  • Synodes sur la famille : les novateurs sont restés sur leur faim

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    C’est en tout cas la lecture de Sandro Magister sur son site « Chiesa »:

    kasper berggy.jpg" ROME, le 30 octobre 2015 –L'insatisfaction du pape François quant à la manière dont le synode s’est terminé était perceptible. Dans son discours et son homélie de clôture il s’en est pris encore une fois à l'"herméneutique de conspiration", à l'aride "foi ‘programmée’", et à ceux qui veulent "s’asseoir sur la chaire de Moïse pour juger avec supériorité les cas difficiles et les familles blessées" :

    > Discours du 24 octobre

    > Homélie du 25 octobre

    Et pourtant le document final, qui a été approuvé le samedi 24 octobre, est, de la première à la dernière ligne, un hymne à la miséricorde :

    > Relazione finale del sinodo dei vescovi

    On notera tout de même qu’il n’y a pas, dans ce document, un seul mot qui dissocie la doctrine et la discipline de l’Église catholique de ce "non" à l’accès des divorcés remariés à la communion qui, dans le projet des novateurs, constituait le véritable mur à abattre, le passage qui aurait conduit tout droit à l'acceptation du divorce et du remariage qui y fait suite.

    L’opération a duré deux ans, depuis le moment où le double synode a été annoncé jusqu’à sa conclusion. Elle a connu un commencement foudroyant, au mois de février 2014, lorsque le théologien et cardinal Walter Kasper, réformateur toute sa vie, a été chargé par François de donner le ton aux cardinaux réunis en consistoire.

    En effet le fait d’avoir choisi Kasper comme acteur principal était en lui-même tout un programme. Cela faisait trente ans que celui-ci bataillait contre son adversaire historique - c’est-à-dire contre son compatriote Joseph Ratzinger, lui aussi théologien, ensuite cardinal et enfin pape - et justement sur les deux questions capitales traitées pendant le synode qui vient de s’achever : l’accès des divorcés remariés à la communion et l’équilibre des pouvoirs entre l’Église universelle et les Églises locales.

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  • Le Manifeste du courant "Pour une écologie humaine"

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  • VW : éthique et toc

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    De "speculooz.com" :

    Scandale Volkswagen : Charte éthique, charte en toc !

    Une opinion de Xavier Lombard, créateur d’entreprises, et Joseph Junker, ingénieur civil : blogueurs à www.speculooz.com

    La plupart d’entre nous ont déjà été confrontés au cours de leur carrière au phénomène des « chartes éthiques », ces rutilants documents qui pullulent au sein des grands et moins grands groupes internationaux. Jeunes cadres, il nous arrivait régulièrement que se glisse dans notre boîte e-mail, un de ces splendides *.pdf dont la signature était obligatoire et qui étaient censés par leur simple existence résoudre à peu près tous les problèmes de la terre : La corruption sera éradiquée jusqu’au dernier sous-traitant de nos arrières-fournisseurs des pays émergents, chacun de nous allait adopter un comportement moral irréprochable et s’engager à économiser jusqu’à la dernière des ressources naturelles, le management de la société entière allait se convertir au développement durable et tous respecteraient jusque dans ses moindres détails les règles de droit nationaux et internationaux et de la concurrence équitable.

    Une charte qui tient plus de l’incantation magique que d’une réelle intention de faire adopter un comportement éthique, et il n’est guère étonnant que leur crédibilité est perçue en général comme plus que douteuse par ses signataires. Il est d’ailleurs révélateur pour nous de mettre en rapport le nombre de chartes que nous avons signées au cours de notre carrière avec les une ou deux fois (au plus) qu’un manager, directeur ou collègue nous a réellement et personnellement invité à nous interroger sur l’éthique de notre comportement et ses conséquences sur le bien commun. Notre éthique personnelle n’inquiète pas grand monde dans nos grandes sociétés commerciales, en particulier au sommet. Sauf bien entendu, quand il s’agit de beaux discours défendant l’image de la compagnie, de communiqués de presse, de couvrir ses arrières ou de se défendre dans les prétoires.

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