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Economie - Page 41

  • Rio +20 : notre responsabilité commune

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    Une Déclaration du Président de la COMECE à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (CNUDD) Rio +20

    Notre responsabilité commune pour le monde de demain

    Vingt ans après le premier « Sommet de la Terre » qui s’est tenu à Rio de Janeiro en 1992, les Chefs d’Etat et de Gouvernement se rencontrent à nouveau en juin 2012 à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (CNUDD). D’innombrables personnes attendent que des mesures concrètes soient adoptées lors de cette conférence, afin d’avancer vers un modèle de développement plus équitable et durable. Dans un monde où des millions de personnes n’ont pas un accès à une nourriture suffisante, à l’eau potable, l’énergie, les services de santé et d’éducation et qui est de plus menacé par le changement climatique engendré par le réchauffement global, ces mesures concrètes sont plus urgentes et nécessaires que jamais.

    Durabilité | Lors de la conférence de Rio en 1992, le concept de "durabilité" avait été central. Dans une perspective chrétienne, la reconnaissance de la dignité de l’homme est à la base de tout développement durable. La Conférence de Rio en 1992 avait par ailleurs déjà énoncé comme principe de base que l’homme devait être au cœur des réflexions sur le développement durable. Celui-ci a droit à une vie saine, menée en harmonie avec la nature. Considérer la durabilité comme un principe du développement humain intégral vise à parvenir à un équilibre entres les besoins sociaux, économiques et environnementaux tout en prenant en compte les besoins essentiels de la génération actuelle sans pour autant compromettre la vie des générations futures. La durabilité est ainsi appliquée à une solidarité au delà de l’espace et du temps. Les efforts pour mettre en place un cadre pour « une économie verte dans le contexte du développement durable (GESDPE) » et les politiques correspondantes sur lesquels travaille la Conférence actuelle, doivent être jugés à l’aune de leur capacité à répondre aux besoins essentiels de tous les hommes, et particulièrement des pauvres, des marginalisés ainsi que des générations futures.

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  • Chine : quand l'irréparable se double de l'abominable...

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    Sous l'intitulé "l'irréparable", nous avons récemment mis en ligne cet extrait d'un roman récent d'Eric-Emmanuel Schmitt :

    "Dans la voiture qui m'amenait au Grand Hôtel de Yunhai, mon chauffeur brancha la radio. Pendant le bulletin, un officiel se félicita justement, que grâce à cette loi de l'enfant unique, 400 millions de Chinois n'étaient pas nés. La remarque m'abasourdit : comment pouvait-on se réjouir de 400 millions de fantômes? Autrement dit, 400 millions d'absents... Pourquoi investir sur le néant plutôt que sur l'être? Parmi ces foules de Chinois non venus au monde se trouvaient sans doute des gens intelligents, des gens superbes, des gens désirés, des gens courageux, et puis le nouveau Mozart, le prochain Einstein, le futur Pasteur, ceux dont le génie aurait changé l'humanité entière... Non ici, à part Madame Ming (l'héroïne du roman), cela ne choquait personne : craignant la surpopulation et son corollaire la famine, le gouvernement, les membres du Planning familial exultaient qu'il n'y ait rien... 400 millions de fois rien..."

    Eric-Emmanuel SCHMITT, Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus, Paris, Albin Michel, 2012, p. 66.

    L'actualité vient apporter à cette réalité une illustration dramatique (Michel Lagase sur le site de la RTBF) :

    (...) Le dernier exemple en date : une  photo qui circule sur l'internet chinois. Une photo choquante. Elle montre une mère sur un lit. A ses côtés, gît un fœtus ensanglanté. Elle vient de subir un avortement forcé. Le bébé avait 7 mois.

    Cette photo provoque un véritable tollé. Et pour deux raisons.

    Les  internautes chinois dénoncent un avortement forcé et qui plus est à 7 mois. La loi chinoise l'autorise jusqu'à 6 mois.

    Selon les autorités, la mère était consentante. Le mari dément. Ils ont été obligés car ils n'arrivaient pas à payer l'amende de 4880 euros. Une amende due  pour infraction à la loi sur l'enfant unique.

    Un avortement dans une clinique officielle coûte 60 euros. Près de 13 millions d'avortement sont pratiqués chaque année en Chine. Officiellement. (...)

    Voir également : http://www.lefigaro.fr/international

  • Les boîtes à bébé

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    La question des boîtes à bébés est à la une depuis que l'ONU a décidé de s'émouvoir de la banalisation de cette pratique dans une variante moderne des "tours d'abandon" d'autrefois. Cathobel vient de publier une note à ce sujet : "Pour ou contre les boîtes à bébés". Si le recours à ce type de procédé qui sauvegarde la vie du petit d'homme nous paraît préférable à son élimination par recours à l'avortement, cela nous interroge sur la qualité d'une société qui conduit une femme à se débarrasser de son enfant. La banalisation de cette pratique en dit long sur le délabrement moral d'un monde où les contraintes socio-économiques et le manque d'attention à la personne ne permettent pas à des mères d'accueillir leur enfant. 

    Cela me fait songer à cette "parabole" de Chesterton à propos de la chevelure d'une petite fille rousse:

    "Dans l'Angleterre victorienne, une loi obligeait à couper les cheveux des petites filles pauvres, à cause des poux…

    Je pars des cheveux d'une petite fille. Ca, je sais que c'est bon dans l'absolu. Si d'autres choses sont contraires à cela, qu'elles disparaissent. Si les propriétaires, les lois et les sciences sont contre cela, que les propriétaires, les lois et les sciences disparaissent. Avec la chevelure rousse d'une gamine des rues, mettons le feu à toute la civilisation moderne. Puisqu'une fille doit avoir les cheveux longs, il faut qu'elle les ait propres; puisqu'elles doit avoir les cheveux propres, il ne faut pas qu'elle ait une maison sale; il faut que sa mère soit libre et qu'elle ait des loisirs; puisque sa mère doit être libre, il ne faut pas qu'elle ait un propriétaire usurier; puisqu'elle ne doit pas avoir un propriétaire usurier, il faut redistribuer la propriété; puisqu'il faut redistribuer la propriété, nous ferons une révolution…

    On ne lui coupera pas les cheveux comme à un forçat. Non, tous les royaumes de la Terre seront retaillés et découpés à sa mesure. Les vents du monde seront calmés pour cet agneau, qui ne sera pas tondu. Toutes les couronnes qui ne vont pas à sa tête seront brisées… Elle est l'image sacrée de l'humanité. Tout autour d'elle l'usine sociale doit s'incliner, se briser et s'effondrer; les colonnes de la société s'écrouleront, mais pas un cheveu de sa tête ne sera touché.

    Si, aux yeux de Chesterton, le monde méritait d'être remodelé pour permettre à une petite fille de conserver sa chevelure, à plus forte raison, combien le nôtre mérite-t-il d'être contesté lorsqu'il ne permet pas à une femme d'assumer sa maternité.

  • Emmanuel Faber, vice-président de Danone, à l'honneur

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    C'est Pascal André, sur catho.be, qui rend compte de l'évènement qui consacre une personnalité dont nous avions relevé l'importance :

    Ce mercredi 7 juin, le vice-président du groupe Danone, Emmanuel Faber, a reçu le Prix Humanisme chrétien 2012 pour son livre « Chemin de traverse » (Albin Michel). Pour les membres du jury, il s’agit d’un « ouvrage novateur et formateur, accessible au plus grand nombre, et répondant aux valeurs de tradition sociale et d’humanisme chrétien ».

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    Voir également : http://www.cath.ch/

  • Sortir de l'euro ?

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    euro.jpgNous n'avons pas, sur ce blog, de position bien déterminée au sujet de cette question complexe. La contribution que le site "Polemia" propose est susceptible d'approfondir le débat. Il s'agit d'une synthèse de l'essai que Jacques Sapir a publié en janvier dernier et que Polemia présente ainsi :

    "Au fil des jours, la question posée par certains politiques et de nombreux économistes devient de plus en plus cruciale : « Faut-il sortir de l’Euro ? ». Jacques Sapir, économiste, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales et à l’Université de Moscou, auteur de nombreux ouvrages qui font école, en a fait le titre de son dernier livre paru en janvier dernier aux éditions du Seuil.

    Les experts s’accordent pour reconnaître que la monnaie unique se révèle aujourd’hui un piège dangereux, néanmoins très peu disent avec conviction ce qu’il en sera pour les pays concernés si la zone euro, dont on dévoile les défauts structurels, devait disparaître." ...

    La synthèse que Michel Leblay fait de cet essai est accessible ici en pdf

  • A propos d’une vérité qui fait mal

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    Se référant à l’enquête parue dans « Le Point » (catholiques-de-l-allier-l-operation-verite-qui-fait-mal) et dont nous avons rendu compte ici:  Un diocèse sinistré qui ressemble à tant d'autres, malheureusement, le journaliste Patrice de Plunkett commente sur son blog  (extraits) :

    « Cinq cent mille euros de déficit en 2015, diminution des fidèles de 40 à 50 % dans les 15 ans à venir et seulement 2,2 % de la population qui fréquente l'Église... » Résultats d'une enquête réalisée les 1er et 2 octobre 2011 dans le diocèse de Moulins (Allier), à l'initiative de l'évêque, Mgr Pascal Roland.

    Le constat est le même que dans de nombreuses autres régions : les fidèles vieillissent, les prêtres se raréfient, etc. Pourquoi ? et que doit faire l'Eglise catholique ?

    « Le renouvellement de l'Église vit une rupture dans la transmission », constate Mgr Roland. (…)» ? Selon certains, transmission et tradition étant synonymes, la désertification catholique dans l'Hexagone ne s'expliquerait que par la crise des années 1970-1980 : c'est-à-dire, 1. la nouvelle liturgie, 2. le coma de la catéchèse. L'explication 1 est une illusion des « tradis ». Mais la cause 2 a joué (cf. les deux admonestations du cardinal Ratzinger en 1983 au sujet de la catéchèse française) : aligner l'enseignement de la foi sur les utopies de la pédagogie spontanéiste, c'était fabriquer une génération de catholiques ignorant le christianisme. Une grande partie de cette génération fait défaut aujourd'hui.

    Cependant il y a autre chose. La situation actuelle s'explique aussi par un phénomène de société.

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  • BXL, 23 mai, soirée-débat : "Vers un ordre économique durable"

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    Nous recevons l'information suivante :

    La COMECE et la CEC-KEK cherchent à apporter une réflexion de fond sur l’intégration européenne, basée sur la recherche du bien commun et le respect de la dignité humaine. Nous sommes convaincus que les origines de la crise économique et financière ne relèvent pas uniquement de la sphère économique mais que l’éthique et la spiritualité ont également un point de vue apporter sur cette crise. C’est afin d’approfondir cette réflexion que nous vous invitons à une soirée débat sur le thème

    Une contribution spirituelle et éthique: « Vers un ordre économique durable »

    mercredi 23 mai 2012, 20:00

    à la COMECE, 19 Square de Meeûs – 1050 Bruxelles

    Soirée débat entre

    S.E. Mgr André-Joseph Léonard

    Archevêque du diocèse de Malines-Bruxelles (Belgique)

    &

    Edy Korthals Altes

    Ambassadeur émérite du Royaume des Pays Bas

    Débat présidé par S.E. Mgr Adrianus van Luyn

    Evêque émérite du diocèse of Rotterdam (Pays Bas)

    Ancien Président de la COMECE

    Interprétation EN-FR

    Suivi de questions posées par deux jeunes participantes:

    Mlle Kristine Jansone (EWCE) et Mlle Marie-Caroline Leroux (WYA) et d’un débat avec le public

    Veuillez vous inscrire avant le 22 mai ICI

  • Le dimanche, symbole d'humanité et d'humanisation de la société

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    L'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon réagit à une mesure locale autorisant les commerçants "à rester ouverts" le dimanche. C'est l'occasion pour lui de rappeler la signification de ce "jour sanctuarisé" :

    "Les commerçants de Toulon autorisés à ouvrir tous les dimanches", titrait Var Matin du 21.04.2012, informant de la décision prise par la mairie d'offrir la liberté d'ouvrir le dimanche aux commerces non-alimentaires, dans la totalité des quartiers de la ville (http://www.varmatin.com/article/home-page/les-commercants-de-toulon-autorises-a-ouvrir-tous-les-dimanches.841211.html).

    Faut-il se réjouir de cette autorisation d’ouvrir tous les dimanches accordées aux commerçants de Toulon ?

    On peut légitimement s’interroger en effet sur ce qui est présenté comme un atout commercial, une « ère nouvelle », voire une petite révolution. Une fois accordées les dérogations au principe du repos dominical, il apparaît que le chemin n’est plus très long vers une disparition de ce jour « sanctuarisé ».

    Nous ne pouvons que regretter de voir que les priorités qui gouvernent ce processus sont précisément celles qui menacent le plus la cohésion sociale et le développement authentique de la personne humaine : le culte de la consommation nuit à une vraie culture de la solidarité. Le consumérisme ne rend pas heureux : piètre réponse à la question du bonheur qui nous habite tous ! L’homme vaut bien plus par ce qu’il est que par ce qu’il possède, produit, achète ou vend. Le travail, pourtant précieux, peut lui-même parfois devenir un esclavage ou même une idolâtrie.

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  • Sur un blog, les dérapages d'un "journaliste chrétien"

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    Nous nous sommes hasardés à déposer un commentaire sur le blog "d'un journaliste chrétien". C'était au sujet des "indignés". Simplement pour faire remarquer que ce mouvement, ou plus exactement ce regroupement circonstanciel, ne rassemble pas que des amis bien disposés à l'égard du christianisme (on a pu le constater lors des JMJ) et qu'il nous paraît illusoire d'y voir un phénomène prophétique auquel il conviendrait de s'associer. Nous n'en avons pas la même perception que notre archevêque à l'égard duquel, tous nos amis le savent, nous éprouvons le plus grand respect. Devons-nous pour autant souscrire à chacune de ses appréciations, qu'il s'agisse de politique, de culture ou de société?

    Notre amie de Benoît-et-moi est allée sur ce blog "d'un journaliste chrétien" et y a découvert avec stupeur la hargne des propos stigmatisant "Alceste" (votre serviteur). Elle relève le fait sur son blog et le commente avec justesse.

    Nous ajouterons que chacun peut, sur notre blog, déposer son commentaire du moment qu'il ne soit pas injurieux. Nous y répondons le cas échéant en nous efforçant de ne pas manquer de respect à l'égard de quiconque. En revanche, sur le blog de ce "journaliste chrétien", les commentaires sont strictement filtrés et exclus dès qu'ils ne rencontrent pas l'assentiment du maître des lieux, ou alors, ils sont publiés avec un titre qui les disqualifie, "contextualisés" et assortis d'un commentaire désapprobateur. C'est ainsi que les épithètes à notre endroit ont volé : sectaire, intégriste, ultralibéral, vaniteux... Et son "fan-club", lui emboîtant le pas, de surenchérir : paranoiaque, tartufe, mal informé qui devrait fermer sa gueule (sic!)... Apparemment, ces appréciations ont agréé au censeur qui les a publiées sans rechigner, feignant de s'étonner ensuite de la virulence de ces propos, avant de nous accuser  de nous "emparer de la visibilité catho sur le Net, pour entraîner les catholiques vers l'ultracisme politico-religieux".

    Nous avons bien tenté de contacter personnellement "le journaliste catholique" dont nous avons l'adresse électronique mais il ne daigne même pas nous répondre.

    Tout cela, à notre sens, ne relève ni de la charité évangélique ni même d'une bonne déontologie. Nous n'en dirons pas plus pour nous en tenir à ce à quoi nous sommes invités, c'est-à-dire à la la correction fraternelle.

  • Anticonformiste, le chrétien ?

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    Oui, si l'on en croit Benoît XVI :

    Il existe un anticonformisme du chrétien, qui ne se laisse pas conformer. Cela ne signifie pas que nous voulons fuir le monde, que le monde ne nous intéresse pas; au contraire, nous voulons nous transformer nous-mêmes et nous laisser transformer, en transformant ainsi le monde. Et nous devons garder à l’esprit que dans le Nouveau Testament, en particulier dans l’Evangile de saint Jean, le mot «monde» possède deux significations et indique donc le problème et la réalité dont il s’agit. D’une part, le monde créé par Dieu, aimé de Dieu, arrivé au point de se donner lui-même et de donner son Fils pour ce monde; le monde est une créature de Dieu, Dieu l’aime et veut se donner lui-même afin qu’il soit réellement création et réponse à son amour. Mais il y a également l’autre concept du «monde», kosmos houtos: le monde qui se trouve dans le mal, qui est au pouvoir du mal, qui reflète le péché originel. Nous constatons ce pouvoir du mal aujourd’hui, par exemple, dans deux grands pouvoirs, qui en eux-mêmes sont bons et utiles, mais dont on peut facilement abuser: le pouvoir de la finance et le pouvoir des médias. Tous les deux sont nécessaires, car ils peuvent être utiles, mais on peut tellement en abuser qu’ils deviennent souvent le contraire de leurs véritables intentions.

    Nous voyons que le monde de la finance arrive à dominer l’homme, que le fait de posséder et d’apparaître dominent le monde et l’esclavagisent. Le monde de la finance ne représente plus un instrument pour favoriser le bien-être, pour favoriser la vie de l’homme, mais il devient un pouvoir qui l’opprime, qui doit être presque adoré: «Mammon, la véritable fausse divinité qui domine le monde. Contre ce conformisme de la soumission à ce pouvoir, nous devons être anticonformistes: avoir ne compte pas, mais ce qui compte est être! Ne nous soumettons pas à cela, utilisons-le comme moyen, mais avec la liberté des fils de Dieu.

    Il y a ensuite l’autre pouvoir, le pouvoir de l’opinion publique. Nous avons certainement besoin d’informations, de connaissance des réalités du monde, mais cela peut ensuite devenir un pouvoir de l’apparence; à la fin, ce qui est dit compte plus que la réalité elle- même. Une apparence se superpose à la réalité, devient plus importante, et l’homme ne suit plus la vérité de son être, mais veut surtout apparaître, être conforme à cette réalité. Et contre cela également, il existe l’anticonformisme chrétien: nous ne voulons pas toujours «être conformés», loués, nous ne voulons pas l’apparence, mais la vérité et cela nous donne la liberté et la véritable liberté chrétienne: se libérer de cette nécessité de plaire, de parler de façon conforme à ce que la masse pense, et avoir la liberté de la vérité, et ainsi recréer le monde de manière à ce qu’il ne soit pas opprimé par l’opinion, par l’apparence qui ne laisse plus apparaître la réalité elle-même; le monde virtuel devient plus vrai, plus fort et on ne voit plus le monde réel de la création de Dieu. L’anticonformisme du chrétien nous rachète, nous restitue à la vérité. Prions le Seigneur pour qu’il nous aide à être des hommes libres dans cet anticonformisme qui n’est pas contre le monde, mais qui est le véritable amour du monde.

    Source :vatican.va

  • Quand l'herbicide le plus répandu en Occident s'avère hautement cancérigène

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    Sur le site "Amessi.org" :

    À l’occasion de la visite du président de la Société française de biologie à la station biologique de Roscoff, le professeur Robert Bellé a livré les résultats de plusieurs années de recherches. Ses travaux sur les cellules des oursins démontrent que l’herbicide le plus répandu en Occident est hautement cancérigène.

    Interview dans le Télégramme de Brest :

    l’herbicide le plus répandu en Occident est hautement cancérigène.

    Les travaux que vous menez depuis des années prouvent que l’herbicide le plus commercialisé en Europe et aux États-Unis peut provoquer le cancer. En quoi ce produit, utilisé par des millions de personnes, est-il cancérigène ?

    - En termes scientifiques, nous pouvons aujourd’hui affirmer que ce produit est cancérigène parce qu’il engendre un dysfonctionnement du point de surveillance de l’ADN. Le composant actif qu’il contient, dénommé glyphosate, n’est pas le seul élément toxique de cet herbicide. Ce sont les produits de formulation l’accompagnant qui rendent l’ensemble particulièrement dangereux pour la santé. Pour être efficace, le glyphosate doit pénétrer dans les cellules des plantes. L’herbicide, dont nous parlons, est composé d’une formule qui le permet, affectant l’ADN par la même occasion.

    Lire cette interview

  • Lutter contre la culture de l'éphémère

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    Benoît XVI à Arezzo : lutter contre la culture de l'éphémère (Radio Vatican)

    Pour lutter contre la crise, il faut partager les ressources et changer de style de vie. Benoît XVI l’a affirmé ce dimanche au cours d’une messe en plein air à Arezzo. Le Pape effectue sa première visite pastorale en terre toscane. Il a été accueilli à son arrivée par le premier ministre italien Mario Monti et son épouse.

    Dans son homélie, Benoît XVI a exhorté à lutter contre la culture de l’éphémère qui a trompé tant de personnes et provoqué une crise spirituelle profonde. Face aux difficultés actuelles, la recette c’est de ne pas céder au matérialisme et de relancer l’éducation aux valeurs. La crise économique impose la recherche de solutions plus rapides et efficaces, surtout en faveur des jeunes, les plus éprouvés. Le Pape a recommandé l’attention aux plus faibles, le respect de la dignité de chacun, la solidarité avec les pauvres, l’accueil, faisant appel à l’histoire et aux traditions de la Toscane, patrie de la Renaissance, avec sa culture et ses valeurs. Evoquant quelques grands noms de la Renaissance italienne, le Pape s’est demandé quelle vision de l’homme nous sommes aujourd’hui en mesure de proposer aux nouvelles générations. La Toscane a joué un rôle actif dans l’affirmation d’une conception de l’homme, fondée sur les valeurs chrétiennes, qui a marqué l’histoire de l’Europe. Et Benoît XVI a encouragé les chrétiens à être le ferment de la société, des protagonistes actifs, audacieux et cohérents. Le Pape a concélébré l’Eucharistie dans un grand parc situé au pied de la cathédrale Saint-Donat, avec tous les évêques de Toscane et plus de 200 prêtres, en présence de quelque 30 000 personnes.

    Auparavant, l’évêque et le maire de la ville avaient tous deux évoqué la crise économique qui n’épargne pas cette région, sans oublier le dossier sensible de l’immigration. L’Eglise – a répondu Benoît XVI – doit elle aussi se montrer concrètement solidaire avec ceux qui sont dans le besoin en partageant ses ressources et en encourageant un style de vie plus sobre.

    Et à l’occasion de la prière du Regina Coeli, à la fin de la messe, le Pape a invité les fidèles à demander à Dieu le réconfort moral pour que la communauté d’Arezzo et l’Italie tout entière réagissent à la tentation du découragement. Forte de sa grande tradition humaniste, l’Italie doit reprendre résolument le chemin du renouveau spirituel et éthique pour obtenir une amélioration authentique de la vie sociale et civile. Chacun peut et doit offrir sa propre contribution. (...)