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Economie - Page 41

  • Un pays sans avenir ? (mise à jour 27/7/2012)

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    Une dépêche de Belga reproduite dans plusieurs quotidiens, ce matin (26/7), met en évidence ce fait inquiétant : de plus en plus de jeunes Belges quittent leur pays pour aller tenter leur chance ailleurs. Sur le forum de la Libre, les réactions sont déjà nombreuses et révèlent un certain pessimisme à l'égard des réalités nationales, par exemple :

    "Ces jeunes ont bien raison de partir.
    Chacun doit encourager, dans son entourage, les jeunes qui, intelligents, ont acquis des compétences, à aller les exercer en dehors de ce pays qui ne leur réserve rien de bon pour l'avenir.

    Une société dans laquelle les libertés individuelles réduites l'une après l'autre à une vitesse inquiétante, où la réussite est toujours suspecte, où la propriété privée est de plus en plus menacée par l'insécurité grandissante et le vol institutionalisé... n'a plus grand'chose de positif à offrir à des jeunes de qualité.

    Bon vent à ces jeunes -- et aux moins jeunes qui osent partir !"
    Cependant, les chiffres publiés ne correspondent pas à la réalité : lalibre.be
  • La livraison de La Nef de juillet-août

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    Voici le sommaire de cette excellente publication; certains articles en lignes sont accessibles (cliquer sur les liens) :

    SOMMAIRE DU N°239 DE JUILLET-AOÛT 2012

    ÉDITORIAUX
    Abandonner le politique ?, par Christophe Geffroy
    La pornographie, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Rome recadre la théologie, par l’abbé Christian Gouyaud
    Développement durable : Rio ne répond plus, par Falk van Gaver
    « Vatileaks » : esquisse de bilan, par Pierre Mayrant
    Milan, capitale de la famille, par Robert Chermignac
    Vie de l’Église : Un pape serein, par Loïc Mérian
    Syrie et Égypte : vers le chaos ?, par Annie Laurent
    Série Vatican II (7) : Le concile et les clercs, par l’abbé Laurent Spriet
    Chronique : Lady Gaga et l’islam, par Marc Fromager
    Chronique Vie : Dieu et la bioéthique, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    « La foi doit être fortifiée »,
    entretien avec le Père Dominique-M. de Saint Laumer

    DOSSIER : RÉFLEXIONS POST-ÉLECTORALES
    L’impuissance du politique, par Jacques de Guillebon
    Une classe politique usée, par Thomas Hude
    Un cœur intelligent, par François-Xavier Bellamy
    Une forme supérieure de la charité, par Falk van Gaver
    Chrétiens et postmodernité, entretien avec le P. Thierry-D. Humbrecht, op
    La droite fantôme, par Michel Toda

    VIE CHRÉTIENNE
    « Tu ne voleras pas », par Guillaume de Lacoste Lareymondie
    Proclamer l’Évangile, par le Père Pavel Syssoev, op
    Question de foi : « Combinazioni », par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Gustave Thibon, mystique et réaliste, par Jacques de Guillebon
    Au fil des livres : P.D. James, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : abbé Gérald de Servigny

    BRÈVES
    Toutes nos annonces du mois en ligne

  • La DSE, un phare en temps de crise

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    La Doctrine sociale catholique, un phare en temps de crise, par le patriarche de Venise, Mgr Francesco Moraglia

    Luca Marcolivio - Traduction d’Océane Le Gall (ZENIT.org) –  

    La doctrine sociale n’est en rien une idéologie mais plutôt le résultat d’une réflexion sur les réalités complexes de l’existence humaine (…) et ses principes peuvent faire beaucoup pour  répondre aux défis de la crise actuelle, a déclaré en substance le patriarche de Venise, Mgr Francesco Moraglia, à l’occasion de la fête du Saint Rédempteur, fêtée dimanche dernier, 15 juillet.

    Mgr Moraglia, a évoqué, dans son homélie, les deux années d’épidémie de peste (1575-1576) que les habitants de Venise et le Sénat de la République ont su affronter en invoquant la protection de celui qui était le  « seul » à pouvoir les sauver, et en s’en remettant à la miséricorde de  Dieu, faisant le vœu solennel d’édifier une nouvelle Eglise.

    En 1577, après la fin de l’épidémie, qui causa la mort à 50.000 personnes, les travaux de construction  commencèrent, et  en 1592 l’Eglise du Rédempteur  vit le jour, et elle fut consacrée solennellement le 3e dimanche de juillet.

    « Pour les Vénitiens du XVIe siècle, a commenté Mgr Moraglia – avoir eu recours au Seul capable de les aider, quand tout autre réponse résultait insuffisante, revêt une signification qui appartient à l’homme de tout temps, homme emprunt de fragilités, faiblesses, limites dues à son état de créature, auxquelles s’ajoutent celles issues de la situation de péché qui – éliminé par le baptême – reste présent dans ses conséquences comme propension au mal ».

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  • Passer d'une économie du profit à une économie au profit de l'homme

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    De l'économie du profit à une économie au profit de l'Homme

    Plan social PSA: déclaration de Mgr Pierre dOrnellas

    Source : ZENIT.ORG

    Réagissant au plan social chez PSA, qui concerne 8.000 emplois, Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, invite au « courage de passer d’une économie de profit à une économie au profit de l’homme ».

    Communiqué de presse Mgr d'Ornellas :

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  • Faut-il une nouvelle politique familiale en Europe ?

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    Comme  l’empire romain toujours plus perméable aux migrations traversant le “limes” , l’Europe souffre de la dénatalité au sein de sa population de souche. Une matinale du site “La Vie” pose aujourd’hui la question: que faire face à la crise économique et démographique en Europe ?

    “Au "Sommet entre les Représentants Religieux et les Institutions européennes", plusieurs chrétiens sont intervenus pour rappeler l’importance d’une politique familiale cohérente, notamment en faveur des jeunes. Ainsi des évêques comme l’Espagnol Adolfo Gonzales-Montes, qui a dénoncé "les pratiques politiques irresponsables et immorales qui ont mené en Espagne à sacrifier la jeune génération" qui connaît désormais un taux de chômage de 50%. Il a souligné le rôle moteur des fonds européens, y compris la contribution de l’Union européenne en matière de politiques de la jeunesse.

    Face à la crise démographique, Mgr André-Joseph Leonard, Archevêque de Malines-Bruxelles, a, lui, plaidé pour une politique de soutien aux familles européennes, qui favoriserait leur stabilité, plutôt que de miser sur l’immigration, qui provoquerait des tensions. Il a défendu l’idée d’allocations familiales pour le 3e ou 4e enfant et des mesures sociales pour préserver l’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle, notamment l’encouragement  au "travail éducatif des mères". "Notre option préférentielle, a-t-il dit, serait d'encourager vigoureusement le redressement des démographies en Europe. Cela permettrait une solution plus durable du problème. (…) L'avenir de notre démographie exige que nous soyons surtout soucieux de soutenir la famille au sens premier du terme (père, mère, enfants), sans nous laisser conditionner par l'idéologie du genre".

    Et “La Vie” de conclure:

    “On perçoit bien les préoccupations éthiques et idéologiques de l’archevêque, mais son discours prend-il en compte l’état réel de nos sociétés européennes ?”  Voir ici: LE DIALOGUE

  • Monseigneur Rey : "peut-on être catho et écolo ?". Une lecture catholique de l'écologie

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    51rG-ogFr5L__SL500_AA300_.jpgSur le site « Liberté Politique » Stanislas de Larminat analyse « Peut-on être catho et écolo », une petit ouvrage que Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus, vient de publier aux éditions Artège. Extraits de son analyse :

     « Tout l’ouvrage de Mgr Rey revient à expliquer comment « la crise écologique que nous vivons vient, en dernière analyse, du fait que l’homme a perdu la juste place qui était la sienne dans une nature sortie bonne et ordonnée des mains de Dieu ».

    La crise écologique

    L’évêque de Toulon souligne que la crise écologique découle de crises en amont qui sont à la fois d’ordre métaphysique, anthropologique et moral. On ne voit plus que le monde est le fruit d’un acte créateur, ni que l’homme y a une place unique qui lui donne une responsabilité éthique vis-à-vis de la création pour participer au salut de ce monde. 

     

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  • Surmonter les crises économique et démographique

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    A l'issue du Sommet annuel réunissant les représentants de l'Union Européenne et les représentants religieux, la COMECE transmet les informations suivantes :
     
    COMECE Press 12/07/2012

    La Solidarité intergénérationnelle requière le soutien de l’UE et des Etats membres afin de surmonter les crises économique et démographique

    La Solidarité intergénérationnelle était au cœur des discussions du sommet entre les Représentants Religieux et les Institutions européennes. Organisée pour la 8e année consécutive à l’invitation du Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, la rencontre était coprésidée par Herman Van Rompuy, Président du Conseil européen et par László Surján, Vice-Président du Parlement européen.

    La Commission européenne entretient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec les Églises et les communautés religieuses conformément au Traité de Lisbonne qui a inscrit ce dialogue dans le droit primaire (article 17 du TFUE). Ce dialogue se traduit notamment par la rencontre annuelle de haut niveau qui est organisée avec les représentants des communautés religieuses.

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  • RIO +20: deux conditions impératives du développement durable (1ère partie)

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    Source : ZENIT.ORG

    Le respect de la personne et le soutien de la famille sont les deux impératifs pour un développement durable, explique Mgr Chullikatt.

    La conférence internationale sur le développement durable Rio+20 a été pour beaucoup un succès, pour d’autres une déception.

    Le Saint-Siège l’a accueillie comme une occasion pour promouvoir le bien commun, pour défendre la personne et la famille, favoriser son développement intégral dans un contexte ouvert à trouver un nouvel équilibre entre l’humanité et l’environnement.

    Pour savoir ce qui s’est passé à Rio+20, comprendre ce qui a été dit durant les discussions et connaître les résultats, ZENIT recueilli cette analyse de Mgr Francis Assisi Chullikat, nonce apostolique et observateur permanent près l’organisation des Nations-Unies à New York.

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  • Faire ses achats par internet ?

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    Nous recevons d'un ami ce courrier qui nous interroge :

    Chers amis,

    Je vous invite à prendre connaissance de cet article. Si vous avez l'habitude comme moi de faire certains achats sur Internet, vous les ferez désormais en connaissance de cause. Pour ma part j'ai décidé de fermer mon compte client chez Amazon. Leurs prix sont certes super concurrentiels mais en grattant un peu la surface nous découvrons les conditions de travail déplorables et inhumaines qu'ils imposent à leurs manutentionnaires.

    Continuer d'être client de tels marchands revient à encourager indirectement ce genre de pratique.

    http://www.franceinfo.fr/economie-entreprises-secteurs-2008-12-17-chez-amazon-des-conditions-de-travail-dignes-de-zola-226711-22-23.html

    Je pense qu'il en va de notre responsabilité à chacun de prendre conscience de ce qui se cache derrière les sites Internet dont nous sommes clients. Réalisons qu'en étant client de telles plate-forme, nous participons à la précarisation et l'esclavagisme d'êtres humains ! Nous ne pouvons pas fermer les yeux ! Rendons nous compte aussi de notre responsabilité : si des plate-forme tel que Amazon se permettent d'exploiter leur main d'oeuvre c'est parce qu'il  y a une demande de plus en plus croissante, exigeante de la part de leurs clients ! Acheter au meilleur prix, avoir tout tout de suite devient presque pour certains un droit.

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  • Rio +20 : notre responsabilité commune

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    Une Déclaration du Président de la COMECE à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (CNUDD) Rio +20

    Notre responsabilité commune pour le monde de demain

    Vingt ans après le premier « Sommet de la Terre » qui s’est tenu à Rio de Janeiro en 1992, les Chefs d’Etat et de Gouvernement se rencontrent à nouveau en juin 2012 à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (CNUDD). D’innombrables personnes attendent que des mesures concrètes soient adoptées lors de cette conférence, afin d’avancer vers un modèle de développement plus équitable et durable. Dans un monde où des millions de personnes n’ont pas un accès à une nourriture suffisante, à l’eau potable, l’énergie, les services de santé et d’éducation et qui est de plus menacé par le changement climatique engendré par le réchauffement global, ces mesures concrètes sont plus urgentes et nécessaires que jamais.

    Durabilité | Lors de la conférence de Rio en 1992, le concept de "durabilité" avait été central. Dans une perspective chrétienne, la reconnaissance de la dignité de l’homme est à la base de tout développement durable. La Conférence de Rio en 1992 avait par ailleurs déjà énoncé comme principe de base que l’homme devait être au cœur des réflexions sur le développement durable. Celui-ci a droit à une vie saine, menée en harmonie avec la nature. Considérer la durabilité comme un principe du développement humain intégral vise à parvenir à un équilibre entres les besoins sociaux, économiques et environnementaux tout en prenant en compte les besoins essentiels de la génération actuelle sans pour autant compromettre la vie des générations futures. La durabilité est ainsi appliquée à une solidarité au delà de l’espace et du temps. Les efforts pour mettre en place un cadre pour « une économie verte dans le contexte du développement durable (GESDPE) » et les politiques correspondantes sur lesquels travaille la Conférence actuelle, doivent être jugés à l’aune de leur capacité à répondre aux besoins essentiels de tous les hommes, et particulièrement des pauvres, des marginalisés ainsi que des générations futures.

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  • Chine : quand l'irréparable se double de l'abominable...

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    Sous l'intitulé "l'irréparable", nous avons récemment mis en ligne cet extrait d'un roman récent d'Eric-Emmanuel Schmitt :

    "Dans la voiture qui m'amenait au Grand Hôtel de Yunhai, mon chauffeur brancha la radio. Pendant le bulletin, un officiel se félicita justement, que grâce à cette loi de l'enfant unique, 400 millions de Chinois n'étaient pas nés. La remarque m'abasourdit : comment pouvait-on se réjouir de 400 millions de fantômes? Autrement dit, 400 millions d'absents... Pourquoi investir sur le néant plutôt que sur l'être? Parmi ces foules de Chinois non venus au monde se trouvaient sans doute des gens intelligents, des gens superbes, des gens désirés, des gens courageux, et puis le nouveau Mozart, le prochain Einstein, le futur Pasteur, ceux dont le génie aurait changé l'humanité entière... Non ici, à part Madame Ming (l'héroïne du roman), cela ne choquait personne : craignant la surpopulation et son corollaire la famine, le gouvernement, les membres du Planning familial exultaient qu'il n'y ait rien... 400 millions de fois rien..."

    Eric-Emmanuel SCHMITT, Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus, Paris, Albin Michel, 2012, p. 66.

    L'actualité vient apporter à cette réalité une illustration dramatique (Michel Lagase sur le site de la RTBF) :

    (...) Le dernier exemple en date : une  photo qui circule sur l'internet chinois. Une photo choquante. Elle montre une mère sur un lit. A ses côtés, gît un fœtus ensanglanté. Elle vient de subir un avortement forcé. Le bébé avait 7 mois.

    Cette photo provoque un véritable tollé. Et pour deux raisons.

    Les  internautes chinois dénoncent un avortement forcé et qui plus est à 7 mois. La loi chinoise l'autorise jusqu'à 6 mois.

    Selon les autorités, la mère était consentante. Le mari dément. Ils ont été obligés car ils n'arrivaient pas à payer l'amende de 4880 euros. Une amende due  pour infraction à la loi sur l'enfant unique.

    Un avortement dans une clinique officielle coûte 60 euros. Près de 13 millions d'avortement sont pratiqués chaque année en Chine. Officiellement. (...)

    Voir également : http://www.lefigaro.fr/international

  • Les boîtes à bébé

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    La question des boîtes à bébés est à la une depuis que l'ONU a décidé de s'émouvoir de la banalisation de cette pratique dans une variante moderne des "tours d'abandon" d'autrefois. Cathobel vient de publier une note à ce sujet : "Pour ou contre les boîtes à bébés". Si le recours à ce type de procédé qui sauvegarde la vie du petit d'homme nous paraît préférable à son élimination par recours à l'avortement, cela nous interroge sur la qualité d'une société qui conduit une femme à se débarrasser de son enfant. La banalisation de cette pratique en dit long sur le délabrement moral d'un monde où les contraintes socio-économiques et le manque d'attention à la personne ne permettent pas à des mères d'accueillir leur enfant. 

    Cela me fait songer à cette "parabole" de Chesterton à propos de la chevelure d'une petite fille rousse:

    "Dans l'Angleterre victorienne, une loi obligeait à couper les cheveux des petites filles pauvres, à cause des poux…

    Je pars des cheveux d'une petite fille. Ca, je sais que c'est bon dans l'absolu. Si d'autres choses sont contraires à cela, qu'elles disparaissent. Si les propriétaires, les lois et les sciences sont contre cela, que les propriétaires, les lois et les sciences disparaissent. Avec la chevelure rousse d'une gamine des rues, mettons le feu à toute la civilisation moderne. Puisqu'une fille doit avoir les cheveux longs, il faut qu'elle les ait propres; puisqu'elles doit avoir les cheveux propres, il ne faut pas qu'elle ait une maison sale; il faut que sa mère soit libre et qu'elle ait des loisirs; puisque sa mère doit être libre, il ne faut pas qu'elle ait un propriétaire usurier; puisqu'elle ne doit pas avoir un propriétaire usurier, il faut redistribuer la propriété; puisqu'il faut redistribuer la propriété, nous ferons une révolution…

    On ne lui coupera pas les cheveux comme à un forçat. Non, tous les royaumes de la Terre seront retaillés et découpés à sa mesure. Les vents du monde seront calmés pour cet agneau, qui ne sera pas tondu. Toutes les couronnes qui ne vont pas à sa tête seront brisées… Elle est l'image sacrée de l'humanité. Tout autour d'elle l'usine sociale doit s'incliner, se briser et s'effondrer; les colonnes de la société s'écrouleront, mais pas un cheveu de sa tête ne sera touché.

    Si, aux yeux de Chesterton, le monde méritait d'être remodelé pour permettre à une petite fille de conserver sa chevelure, à plus forte raison, combien le nôtre mérite-t-il d'être contesté lorsqu'il ne permet pas à une femme d'assumer sa maternité.