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Economie - Page 44

  • Le crépuscule du forum de Davos ?

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    "Il n’est facile pour personne de renoncer à ses convictions, même lorsque les faits les démentent. Personne n’accepte davantage d’apostasier un dogme qui lui garantit un statut confortable. Une interview récente de Klaus Schwab pourrait bien annoncer le crépuscule du Forum de Davos, tel qu’il le manage depuis quarante ans."

    A lire ici

    Voir également : radiovaticana.org

  • Nigeria : conflit religieux et social

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    De Pierre-François Yves, dans « Valeurs Actuelles » ( Extraits) :

     (…) Pays le plus peuplé d’Afrique (160 millions d’habitants), État fédéral composé de 36 États, le Nigeria n’a jamais connu d’année sans violences ethniques ou religieuses depuis son indépendance vis-à-vis du Royaume- Uni, en 1960. Ces tensions sont une constante de son histoire récente. Le géant démographique et économique de l’Afrique est coupé en deux : le Sud, à majorité chrétienne ; le Nord, dominé par les musulmans.

    Symbole de ce mélange religieux, la capitale administrative, autrefois à Lagos (Sud), a été déplacée en 1991 à Abuja (Centre), ville qui a été la cible d’un nouvel attentat antichrétien à Noël. L’un des problèmes majeurs est que le Sud abrite la quasi-totalité de la richesse pétrolière, qui fait du Nigeria le premier producteur d’Afrique, lieu privilégié pour les investisseurs étrangers, dont la France.

    L’année 2011 a été marquée par un crescendo des violences antichrétiennes (plus d’une centaine de morts), orchestrées par la secte islamiste Boko Haram, auteur de l’attentat suicide perpétré contre le siège de l’Onu en août 2011 (25 morts).

    Boko Haram menace d’amplifier cette année ses attaques contre les églises, les écoles et les commerces tenus par des chrétiens.

    Le gouvernement du président Goodluck Jonathan  un chrétien du Sud, a décrété l’état d’urgence dans les zones les plus sensibles, au nord-ouest et au centre-est du pays. En représailles, menaçant d’affronter l’armée nigériane, un porte-parole de Boko Haram a fixé un ultimatum aux chrétiens pour les forcer à quitter le nord du pays. La menace a provoqué un déplacement important de population, accélérant le phénomène d’“épuration ethnique” dont sont victimes les minorités chrétiennes du Nord.

    L’Association chrétienne du Nigeria – Christian Association of Nigeria, (CAN), regroupant des protestants et des catholiques – a décidé de se défendre. Le pasteur Ayo Oritsejafor, son dirigeant,accuse les gouverneurs des États du Nord de rester inactifs « face à ces tueries insensées ». Les responsables chrétiens dénoncent « un nettoyage ethnique et religieux systématique », soutenus par le Prix Nobel de littérature nigérian, Wole Soyinka : « Le pays se dirige vers une nouvelle guerre civile. »

    La précédente, entre 1967 et 1970 – la guerre du Biafra, du nom d’une province sécessionniste du Sud –, causa la mort de trois millions de personnes.(…)

    Originaire du Sud, Jonathan était parvenu au pouvoir à la faveur du décès de son prédécesseur, le Nordiste Umaru Yar’Adua, en 2010. Il fut largement réélu en avril 2011, réunissant 57 % des suffrages, mais une partie de son mouvement souhaitait que la présidence revienne plutôt à un Nordiste, argumentant que le mandat de Yar’Adua avait été écourté. Affaibli, Jonathan peut compter sur le soutien des Occidentaux (notamment la France et les États-Unis).

    Boko Haram ne lui laissera aucun répit. Né en 2002 dans une mosquée de Maiduguri (nord-est) de la volonté d’un prêcheur, Mohammed Yusuf, ce mouvement porte un nom dont la signification a valeur de programme : “L’enseignement occidental est impur”. Boko Haram dénonce la Constitution nigériane, calquée sur les valeurs de l’Occident, et réclame l’instauration de la charia dans tout le pays, au-delà des dix États du Nord qui l’ont déjà adoptée. (…)

    La secte a compris qu’il lui fallait attiser les rivalités religieuses pour forcer le gouvernement à faire des concessions. Jouant sur les difficultés économiques du Nord, Boko Haram cherche à négocier une nouvelle répartition des revenus de l’État basés sur le pétrole. Actuellement, 13 % des revenus pétroliers sont redistribués aux neuf États producteurs et le reste est distribué selon le bon vouloir de l’État fédéral.(…)

    Tout l’article ici : Terreur islamiste au Nigeria

     

     

  • Les agences de notation devraient faire preuve de plus de responsabilité

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    Sur le blog "Etats d'âme" de François Vercelletto, nous lisons l'information suivante :

    Le banquier du Vatican, Ettore Gotti Tedeschi, a jugé sur Radio Vatican que les agences de notation devraient être "davantage conscientes de la gravité et des conséquences" de leurs évaluations.

    Interrogé sur la récente dégradation de la note de neuf pays européens, dont la France et l'Italie, par Standard and Poor's, le président de l'Institut des œuvres de religion (IOR) a aussi invité l'Europe et les États-Unis à trouver "ensemble" une issue et "un système de relance de l'économie pour retrouver la compétitivité".

    Dans cette interview à Radio Vatican, M. Gotti Tedeschi revient sur les fondements de la crise économique et financière mondiale: "Nous avons coupé le monde en deux. Nous avons créé un monde de consommateurs en Occident et de producteurs non encore consommateurs en Orient", a-t-il tranché.

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  • Voir la crise comme un enfantement et une transition au début du 3e millénaire

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    Telle est la vision proposée par le nouvel archevêque de Milan, le cardinal Angelo Scola dans son premier discours de Saint-Ambroise, le 12 décembre dernier. (Source : Oasis)

    S’aventurer dans les méandres de la crise économique et financière est, pour la grande majorité des citoyens, une entreprise impraticable. N’importe quelle analyse un peu plus fouillée devient rapidement incompréhensible pour le profane. Ainsi le discours économique, et encore plus le discours financier, est devenu très éloigné de la possibilité de compréhension de ceux qui pourtant en sont les destinataires et les acteurs finaux, à savoir tout le monde.

    Il est nécessaire que l’économie et la finance, sans évidemment faire abstraction de leur niveau spécialistique, ne renoncent jamais à expliciter le niveau élémentaire et universel. Tout le monde doit pouvoir comprendre, du moins dans les grandes lignes, la “chose” avec laquelle l’économie et la finance ont affaire. Cela est nécessaire pour que non seulement chacun puisse défendre ses droits, mais sache surtout en assumer de manière consciente les propres responsabilités en référence à la construction du bien commun également à travers des sacrifices et des engagements renouvelés. On ne peut de plus accepter une réflexion et une pratique de l’économie qui fasse abstraction d’une lecture culturelle d’ensemble qui inévitablement implique une anthropologie et une éthique.

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  • Une Communauté Européenne de Solidarité et de Responsabilité

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    La COMECE et la Représentation de la République de Pologne auprès de l'UE

    vous invitent à une Conférence

     le jeudi 12 janvier 2012

     Une Communauté Européenne de Solidarité et de Responsabilité

     Présentation de la Déclaration des évêques de la COMECE sur

     l’objectif d’une  économie sociale de marché compétitive dans le Traité de l’UE

    12:30-13:30 suivie d'une réception

     Lieu:

     Représentation de la République

     de Pologne auprès de l'UE

     Rue Stevin 139, 1000 Bruxelles

     Plan d'accès

     Présentation par

     le Cardinal Reinhard Marx

     Archevêque de Munich et Freising

     Vice-Président de la COMECE

     Président de la Commission affaires sociales de la COMECE

     suivi d'une discussion avec

     M. Radosław Mleczko

     Sous-secrétaire d'État au Ministère du Travail et de la Politique Sociale

     Vittorio Prodi

     Député au Parlement européen

     modération:

     Sébastien Maillard  (la Croix)

     Veuillez vous inscrire avant le 11 janvier:  www.comece.eu/socialmarket

  • Quand la Hongrie est mise au ban

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    Nous évoquions hier la désapprobation européenne à l'égard de la Hongrie. Jeanne Smits analyse les raisons de la mise au ban de ce pays:

    "Est-ce parce qu’on ne pardonne pas à Viktor Orban d’avoir courageusement, à 26 ans, tenu tête au pouvoir communiste qui écrasait son pays que « sa » Hongrie est aujourd’hui sous le coup d’une mobilisation politico-médiatique d’une ampleur ahurissante ? Parce que le Premier ministre hongrois est pro-vie ? Parce que sa Constitution musclée et centrée sur l’identité chrétienne rompt avec le relativisme ambiant ? Un peu de tout cela, sans doute… Mais à l’heure d’écrire il est difficile de trouver ne serait-ce qu’un seul papier dans les gros médias, francophones ou non, qui ne le présente comme un dictateur, un tyran, meneur d’un parti – le Fidesz – qui impose sa loi sur un peuple privé de toute liberté, un irresponsable qui mérite de voir son pays mis en coupe réglée par l’Union européenne. « L’Europe pourrait laisser la Hongrie faire faillite » titrait mardi Le Figaro – un peu vite au regard du contenu de l’interview qui suivait, mais enfin c’est l’idée qui reste. On ne tient pas tête impunément à Bruxelles...

    lire la suite : La Hongrie sous le feu de Bruxelles et des médias

  • La crise financière de l'Eurozone vue de Rome

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    Le "vaticaniste" Sandro Magister souligne l'importance d'un article publié par la Civilta Cattolica et consacré à la crise économique et financière que nous traversons :

    "Le pape actuel est Allemand et il gouverne l’Église universelle depuis l’Italie : c’est un fait.

    Mais c’est également un fait que l’Allemagne et l’Italie sont les protagonistes de la tempête financière qui secoue l'Eurozone, faisant trembler non seulement l'Europe mais le monde entier.

    C’est ce qu’explique "La Civiltà Cattolica" dans la première analyse de grande ampleur de cette crise qui soit publiée par un organe de presse officiel de l’Église.

    En effet "La Civiltà Cattolica" n’est pas une revue quelconque. Elle est rédigée par un groupe de jésuites de Rome. Mais chacun de ses articles est soumis, avant impression, au contrôle de la secrétairerie d’état du Vatican, qui peut l’approuver, le modifier, le corriger, ou le jeter à la corbeille.

    Dans le dernier numéro de l'année 2011, le jésuite Luciano Larivera consacre dix pages à la crise qui frappe l'Eurozone..."

    Lire la suite : Au coeur de la crise. Avec la Compagnie de Jésus

  • Liens du jour (20/12/2011)

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    Les chrétiens, premier groupe religieux dans le monde (le Vif)

    Magdi Allam quitte le Parti Populaire Européen (J. Smits)

    • Zenit.org :

    Cuba: Après le silence sur Dieu, un printemps de la foi
    Entretien avec l'archevêque de La Havane le card. Ortega

    « Le marché doit servir la famille humaine »
    Intervention de Mgr Tomasi à l'OMC

    Le mystère d'une naissance qui a changé le monde
    La naissance de l'Enfant Jésus, par le P. Pietro Messa

    Corée : Espoir et inquiétude des partisans de la réunification
    Réactions après le décès de Kim Jung-il

    Soixante-six nouveaux martyrs dont un Suisse
    Et 65 martyrs de la Guerre d'Espagne dont un laïc

    La « fondatrice de l'Eglise du Canada » pourrait être canonisée
    Sept nouveaux miracles authentifiés par le pape

  • Union européenne : atteler enfin les bœufs à la charrue monétaire ?

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    Le Conseil européen de 8 et 9 décembre, dans la bonne direction ? C’est l’analyse de Jean Quatremer et Nathalie Dubois dans « Libération » du 10 décembre :

    « Les Européens vont-ils enfin parvenir à juguler la crise de la dette souveraine qui, partie de Grèce il y a deux ans, embrase désormais l’ensemble de la zone euro ? Rare sont ceux qui osent faire de pronostics. « On verra bien si les investisseurs sont rassurés cette fois-ci », soupire, las, un conseiller du Président de la République. « Mais nous avons apporté en deux jours une série de réponses qui pourraient changer la donne ». Décryptage de ces décisions (les conclusions du sommet sont ici, en français) »

    •    Vers une « union de stabilité budgétaire »

    (…). En lançant la négociation d’un traité à « union de stabilité budgétaire », la zone euro veut montrer qu’elle a une « volonté politique forte d’intégration », ainsi que l'explique un conseiller de Nicolas Sarkozy. Seul problème : il n’a pas été possible d’enclencher une réforme des traités européens, à cause du chantage de la Grande-Bretagne qui voulait en profiter pour récupérer une partie des compétences européennes (ci-contre). Ce sera donc un traité non à « 17 + », mais à 27-1, tous les autres Etats membres de l’Union ayant annoncé leur volonté de le signer, qui sera réintégrer dans le droit européen dès que Londres aura levé son véto ou quitter l’Union.

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  • Un nouveau pacte de stabilité pour l’Europe ?

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    Comme en écho à notre « post » Nouvelles du veau d’or du 26 novembre, le « Figaro » note aujourd’hui :

    « Paris et Berlin finalisent leurs négociations pour un nouveau traité de gouvernance: plus intrusif, il poussera les États à faire des réformes structurelles. Une réponse politique, alors que sur les marchés la crise s'aggrave.

    Pour l'instant, les négociations se déroulent exclusivement entre Paris et Berlin. Mais elles déboucheront sur un accord qui concernera toute l'Europe ou, au minimum, toute la zone euro. La France et l'Allemagne ont intensifié leurs discussions ces dernières heures pour renforcer le pacte de stabilité. L'objectif est d'en présenter les grandes lignes à leurs partenaires européens avant le sommet du 9 décembre. Il y a urgence: la crise s'aggrave jour après jour, comme en témoigne l'envolée des taux italiens et espagnols la semaine dernière. À mesure que la fin de l'année approche, nombre d'économistes se demandent comment les États européens pourront se refinancer en 2012. Pire: dans le plus grand secret, plusieurs grandes banques, surtout anglo-saxonnes, ont mis en place des protocoles internes à activer pour protéger leurs actifs en cas d'éclatement de la zone euro. Preuve que ce scénario, virtuel il y a encore quelques semaines, est devenu un risque plausible…

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  • Benoît XVI, un pape "écologiste" ?

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    Radio Vatican : L'engagement vert de Benoît XVI

    Les représentants de 190 pays se retrouvent, à partir de ce lundi, à Durban, en Afrique du Sud, sous l'égide des Nations Unies, pour une nouvelle conférence sur le changement climatique. Ils ont jusqu'au 9 décembre pour donner un nouveau souffle aux négociations qui s'étaient enlisées lors des derniers rendez-vous de Copenhague (2009) et Cancún (2010). L'objectif principal est de trouver une suite au protocole de Kyoto dont les engagements arriveront à terme à la fin 2012. Signé en 1997, entré en vigueur en 2005, cet accord international est le seul outil juridique destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ce nouveau rendez-vous nous offre l’occasion de revenir sur l’engagement de Benoît XVI en faveur de l’écologie. C’est sous son pontificat que des panneaux solaires ont recouvert le toit de la salle Paul VI, au Vatican, et que la papamobile est devenue, depuis le voyage en Allemagne, hybride. Benoît XVI et l’environnement, une histoire de toujours, c’est ce que nous explique l’essayiste chrétien Jean Bastaire, auteur notamment de « La création pour quoi faire ? » aux éditions Salvator. Il est interrogé par Marie Duhamel à écouter ici : http://www.oecumene.radiovaticana

  • Nouvelles du veau d’or

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    Mauvaise nouvelle pour l’économie et la finance belges : l’agence de notation Standard and Poor’s vient de dégrader d’un cran la note de la Belgique, qui est désormais à «AA», avec une perspective négative. L'agence pointe notamment du doigt l'échec de la formation du gouvernement, sans laquelle aucune réforme fiscale et structurelle importante ne peut voir le jour. Tout cela dans un contexte de crise de la dette dont Claude Valleix dans « Valeurs actuelles » nous brosse le tableau  à l’échelle de l’Europe : Parlons Vrai

    « Si on ignore comment les Etats d’Europe financent leur dette, on ne comprend pas pourquoi une banale agence de notation les fait trembler. On ne comprend pas davantage pourquoi la défaillance de la Grèce a pris des allures de tragédie antique. On se perd enfin un peu plus dans le labyrinthe institutionnel européen où l’on cherche désespérément la sortie de la crise.

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