Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ethique - Page 345

  • Terrorisme en Belgique : le point de vue de Jean-François Godbille

    IMPRIMER

    Lu sur le site de « Famille chrétienne »

    Belge, Jean-François Godbille est engagé avec les scouts d’Europe dans un long travail de prévention auprès des familles musulmanes. Il est également avocat général près la cour d’appel de Bruxelles. Entretien sans langue de bois après les attentats du 22 mars :

    "Guilhelm Dargnies : Êtes-vous surpris par les attaques terroristes de mardi dernier ?

    hqdefault (2).jpgJean-François Godbille : C’était annoncé depuis longtemps. Daech avait mis notre pays sur sa liste noire. Dans nos enquêtes, une série de données indiquaient l’affaire imminente. D’ailleurs, nous étions en alerte 4 après le 13 novembre. Ce niveau d’alerte a temporairement été abaissé au niveau 3, ce qui restait une menace grave et imminente. Toutes les institutions qui analysent la menace l’avaient prédit. La seule question qu’on se posait, comme votre ministre de l’Intérieur, était de savoir quand et comment nous devions l’éviter.

    Selon vous, quelle était la cible de ces attaques ?

    C’est davantage le Royaume de Belgique, plus que les institutions européennes. Nos tribunaux n’ont de cesse de faire condamner des terroristes, que ce soit en première instance ou en appel. Il y a eu un grand nombre de jugements depuis plus d’un an.

    Michel Sapin, ministre français des Finances, a évoqué la « naïveté » de « certains responsables politiques » belges. Comment réagissez-vous à ce propos ?

    Je m’exprime à titre personnel sur ce sujet. Mon sentiment de magistrat et de belge est qu’il n’y a pas lieu à faire de polémique. Dire que l’on n’a jamais fait quoi que ce soit, alors que des dizaines de procès avec des peines lourdes ont eu lieu, c’est une contre-vérité, voire une insulte. C’est même pour cela, comme je l’ai dit, que nous sommes ciblés. Cette remarque est  aussi insultante par rapport à ce qui a été fait depuis des années en matière de lutte contre le terrorisme à travers des méthodes préventives.

    Justement, quel a été le travail des services de police et de justice, ces dernières années pour lutter contre le radicalisme ?

    La justice n’est pas là pour contrer les consciences religieuses de chacun. C’est hors de notre sphère de compétence. Par contre, quand il y a des actes délictueux, nous les réprimons. Ces dernières années, la Belgique a connu une hausse du nombre d’actes de délinquance. Plusieurs facteurs l’expliquent : notre société s’est s’ouverte à des marchés et à des influences extérieures, des populations de l’est sont arrivées après la chute du mur de Berlin, ainsi que d’autres, déracinées, issues de l’immigration en provenance du nord de l’Afrique. Si bien que nos tribunaux n’ont jamais autant réprimé ! Notamment en ce qui concerne la délinquance terroriste.

    > A lire aussi : « La Belgique semblait échapper aux vagues d'attentats »

     

    Lire la suite

  • Divorcés-remariés : la doctrine de l’Église sur la famille ne change pas

    IMPRIMER

    De Marinella Bandini sur aleteia.org

    Divorcés-remariés : « Miséricorde ne veut pas dire renoncer aux commandements de Dieu »
    Mise au point du cardinal Müller avant la publication de l’exhortation apostolique post-synodale du pape sur la famille.

    La doctrine de l’Église sur la famille ne change pas. En attendant la publication de l’Exhortation apostolique post-synodale du pape, le cardinal Gerhard L. Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, s’apprête à sortir un livre-entretien intitulé « Rapport sur l’espérance » écrit avec le prêtre et journaliste espagnol Carlos Granados, directeur général de la Bac (Bibliothèque d’auteurs chrétiens). La revue espagnole pro-vie « Actuall » a diffusé quelques extraits sur la famille, qui occupe l’un des quatre chapitres de ce livre. La communion aux divorcés-remariés est encore une fois le sujet brûlant. La raison pour laquelle ces personnes ne peuvent pas recevoir la communion, explique le cardinal, réside dans « la nature même du droit divin de l’indissolubilité du mariage », et c’est pourquoi le synode, « a beaucoup insisté sur cette impossibilité ». Miséricorde ne veut pas dire « renoncer aux commandements de Dieu ou trouver une justification pour les suspendre ou les rendre nuls ». “Va et ne pèche plus” dit Jésus à la femme adultère après l’avoir traitée avec grande miséricorde, rappelle le cardinal.

    L’exemple de la femme adultère

    Le cardinal Müller tient beaucoup à cet exemple et pense que c’est plutôt de là que devraient partir les pasteurs appelés à « accueillir et accompagner les divorcés-remariés avec délicatesse et chaleur », pour qu’ils s’intègrent dans la vie ordinaire de l’Église. À ceux qui pensent que la position de l’Église sur la morale sexuelle n’est pas réaliste, le cardinal Müller répond : « Le plus grand des scandales pour l’Église ne serait pas d’avoir en son sein des pécheurs, mais d’arrêter d’appeler par son nom la différence entre le bien et le mal et de la relativiser ; d’arrêter d’expliquer ce qu’est le péché ou prétendre de le justifier sous prétexte d’une plus grande proximité et miséricorde envers le pécheur ».

    Ainsi, dans le mariage, « nous pouvons échouer dans notre vie commune, dans nos attentes humaines, mais l’action de Dieu, le sacrement en tant que tel, lui, n’échoue pas », souligne le chef du dicastère pour la doctrine de la foi. Le mariage « n’est pas un idéal, un reflet de mon désir, comme un enfant qui veut devenir astronaute… les idéaux sont souvent irréalisables ». Le mariage « est une réalité reçue de Dieu » et sa fin « non seulement n’est pas naturelle, mais surnaturelle : la sanctification des époux et de la vie ».

    L’idéologie du gender

    Le cardinal Müller aborde aussi la question de l’idéologie du gender (ou du genre), dénonçant une véritable « colonisation idéologique », selon l’expression du pape François. La question qu’il pose est la suivante : « Peut-on bâtir une société sans respecter les différences entre l’homme et la femme ? ». En poursuivant cet objectif, conclut-il, nous sommes comme Adam et Eve : nous nous mettons à la place de Dieu et nous désignons nous-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal.

  • Famille : l’exhortation post-synodale ne sera pas publiée avant la mi-avril 2016

    IMPRIMER

    Entretemps, les spéculations contradictoires paraissent bien vaines. Pour le Cardinal Kasper, théologien apprécié du pape François, ce document (qui relève du magistère ordinaire) sera, en particulier pour les divorcés-remariés,  « le premier pas d’une réforme qui fera tourner une page par l’Eglise au bout de 1.700 ans », pas moins.  

    Mais, pour Mgr Gänswein, préfet de la Maison pontificale et secrétaire privé de Benoît XVI, le pape François confirmera le Magistère de l’Église sur les divorcés remariés. Lu sur le site « Riposte catholique :

    « Dans un entretien donné en fin de semaine dernière, le préfet de la Maison pontificale, Mgr George Gänswein, ancien secrétaire privé du pape Benoît XVI, estime que le pape François réaffirmera l’enseignement traditionnel de l’Église sur l’administration de la sainte communion et sur les divorcés « remariés » civilement. Même s’il considère que ce n’est « pas la première fois » qu’un pape a essayé d’aborder cette question, Mgr George Gänswein est convaincu que le pape François« continuera sur le chemin de ses prédécesseurs – c’est-à-dire selon le Magistère de l’Église. » Le préfet entend couper court à certaines spéculations, dont celles du cardinal Kasper, relatives à l’exhortation apostolique post-synodale sur la famille, qui doit prochainement sortir. Riposte catholique s’était fait l’écho de cette orientation qui serait en continuité avec l’enseignement traditionnel de l’Église.

    De même, Mgr George Gänswein a aussi rejeté les spéculations selon lesquelles le pape pourrait changer la discipline de l’Église latine sur le célibat des prêtres. Pour Mgr Gänswein, le pape est un « jésuite de l’ancienne école ». Il estime que pour le pape François, le célibat « n’est pas un obstacle, c’est un défi, mais aussi une source de force ». Il a également affirmé: « je ne crois pas que sous le pape François, il y aura un changement dans cette question du célibat ». 

    Ref. Pour Mgr Gänswein, le pape François confirmera le Magistère de l’Église sur les divorcés remariés

    La seule chose qu’on sache, c’est que, comme à son habitude,  le pape actuel ne fera pas dans la concision : quelque  deux cents pages sont annoncées. Pour le reste, il faut attendre et voir.

    JPSC

  • La crise migratoire : l’Europe face à son destin

    IMPRIMER

    Le sort des migrants est très présent dans les pensées du Pape François. Il en a reparlé au cours de la messe solennelle du dimanche des Rameaux sur la place Saint-Pierre. Le Saint-Père a évoqué les nombreuses personnes marginalisées, les réfugiés, les exilés. Beaucoup, a-t-il déploré, sans citer explicitement les pays européens, ne veulent pas assumer la responsabilité de leur destin. « Comme les migrants aujourd’hui, a-t-il commenté dans son homélie, Jésus a connu aussi l’indifférence lorsque personne n’a voulu assumer la responsabilité de son destin ».

    A propos de ce "destin", précisément, le  philosophe Thibaud Collin avait fait, voici quelques jours, sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » les réflexions que voici. JPSC.  :

    « De quoi la « crise des migrants » est-elle le symptôme ? Il convient avant tout de s’interroger sur la pertinence des termes choisis pour décrire un tel phénomène. Au sens strict une crise est un moment d’aggravation d’un processus appelant une décision. Or si l’on ne peut nier la gravité de ce qui est en train de se jouer sur les îles du sud de l’Europe, on reste pour l’instant dubitatif sur la capacité des différents acteurs à poser des choix permettant de résoudre la crise. Cette impuissance politique se révèle déjà dans la manière de voir et donc de nommer un tel phénomène. Ces millions d’êtres humains sont-ils des réfugiés politiques, des immigrés économiques, des envahisseurs ? Pour éviter de catégoriser et donc de « discriminer », la bien-pensance a décidé de les nommer des migrants, mot neutre et générique. Ce terme de migration a au moins le mérite de signifier qu’il s’agit d’un mouvement de populations et non d’une simple juxtaposition de drames individuels.

    Un même phénomène peut, en effet, être abordé selon différents points de vue déterminant chacun un type d’action. Ainsi, faut-il envisager la crise des migrants comme un drame humanitaire en valorisant la singularité des itinéraires de vie, ce qui exige une prise en charge déterminée par une attitude personnelle dont la parabole du bon Samaritain serait le modèle ? Ou bien comme un problème géopolitique en considérant les volumes et les caractéristiques culturelles et religieuses des populations déplacées, ce qui exige des choix politiques posés par les gouvernements soucieux du bien commun de leur pays ? La situation est telle que la réponse est évidente. Nous nous trouvons bien devant un phénomène de grande ampleur que l’on ne peut aborder selon les seuls critères de la sphère individuelle. Comme le disait à juste titre Jean Madiran « si un réfugié frappe à ma porte, mon devoir de chrétien est de l’accueillir comme un autre Christ (selon la parole de Matthieu 25) mais si 150 réfugiés frappent à ma porte, mon devoir est d’alerter les autorités politiques ». Il n’y a donc pas deux morales, celle du chrétien gouvernée par la générosité et celle du citoyen gouvernée par la Realpolitik car il n’y a qu’une seule exigence : celle du vrai bien humain à réaliser par des choix prudents et charitables dans des circonstances singulières.

    Lire la suite

  • Du Rif à Molenbeek : dérives islamistes dans une société libérale

    IMPRIMER

     Alors que Salah Abdeslam a été arrêté vendredi après-midi à Molenbeek, Pierre Vermeren explique comment ce quartier de Bruxelles est devenu un sanctuaire de l'islamisme. Lu sur FigaroVox :abdeslam.jpg

    « Depuis des années, la Belgique, qui subit le terrorisme islamiste, est pointée du doigt par les services de renseignement européens et maghrébins. Elle abriterait des foyers de radicalisation et de narcotrafic à Bruxelles, à Anvers et en Wallonie. Les autorités marocaines sont très inquiètes devant la radicalisation hors de contrôle de leurs ressortissants, qui versent dans le crime organisé, le salafisme voire le chiisme, en rupture complète avec leur islam. Les géographes questionnent la dynamique de la communauté marocaine de Belgique, majoritaire dans les berceaux du grand Bruxelles, alors qu'à l'inverse de la France et de l'Espagne, la Belgique n'a pas de passé colonial marocain. Pourquoi la Belgique compte-t-elle plus de 500 000 Marocains, 1 habitant sur 20, et pourquoi sont-ils nombreux à verser dans un radicalisme hors de contrôle? L'histoire, l'origine et les activités des Marocains de Belgique expliquent le sanctuaire salafiste de Molenbeek, le Moulin du ruisseau.

    En mars 1912, la France place l'Empire chérifien sous «protection», et concède le nord du pays, le «Rif», à l'Espagne. Ce Maroc espagnol est coupé en deux: le pays jebala arabophone à l'Ouest, le pays berbère du Rif à l'Est. Cette montagne méditerranéenne pauvre et très peuplée vit d'expédients et de trafics marchands, à l'instar de la Corse ou de la Kabylie. Des dizaines de milliers de Rifains s'embauchent chaque année en Oranie française pour travailler la vigne ou dans les mines de la région. Les Espagnols laissent faire. Quand, après la Grande guerre, ils se décident à «pacifier» la région, leur armée se fait massacrer à Anoual en juillet 1921 (12 000 morts). Avec les armes récupérées, Abdelkrim proclame un Etat, la République du Rif, et son armée. En cinq ans de guerre, l'Espagne se déchaîne contre les Rifains, qui reçoivent les surplus de gaz moutarde bradés par l'Allemagne. Mais rien ne venant à bout des Rifains, ils portent la guerre au Maroc français. Lyautey est destitué, remplacé en urgence par Pétain, qui mobilise une armada franco-espagnole ultra moderne, qui débarque à Al Hoceima, répétition du 6 juin 1944. Les Rifains, écrasés par des centaines de milliers d'hommes, reprennent leur exode saisonnier vers l'Oranie. Toutefois, Franco sait les utiliser par dizaines de milliers dans sa guerre d'Espagne pour nettoyer et conquérir au couteau les tranchées et les villes républicaines.

    Lorsque la guerre d'Algérie ralentit puis interdit la migration vers l'Algérie en 1956, la misère s'abat sur le pays, poussant les plus téméraires vers le Nord. Les houillères françaises du nord en plein boum embauchent des milliers de Marocains du Rif, où ils rejoignent les kabyles. A l'inverse de ces derniers, originaires de la région la plus francophone d'Algérie française, les Rifains berbérophones, voire hispanophones, ne pratiquent qu'un français minimaliste. Ils se réfugient dans leur religion austère et conservatrice, hermétique au réformisme musulman qui gagne le Maroc français. Pire, à l'indépendance du Maroc, quand le Rif se soulève pour ses libertés, le Rif fait l'objet d'une guerre livrée par les forces armées royales d'Oufkir et du futur Hassan II, en 1958 et 1959, aidées par l'armée française. Le Rif reçoit cette fois du napalm. On relève des milliers de morts. La haine que se vouent les Rifains et le roi du Maroc est si forte qu'en 38 ans de règne (1961-1999), Hassan II ne se rend pas dans le Rif, refuse d'y investir et d'équiper le pays. Il ne lui laisse que le monopole du kif accordé par son père.

    Peuple abandonné et livré à lui-même, les Rifains émigrent comme leurs aînés. Ils s'installent dans le nord, puis suivent l'emploi vers les houillères de Wallonie, et enfin dans les Flandres et aux Pays-Bas en plein boom. Le Benelux et le Nord Pas de Calais comptent en 2015 près d'1,5 millions de «Marocains», en majorité Rifains. Après 1968 et la chute de la French Connection, les chimistes corses passés dans le Rif transforment le chanvre en pâte base pour l'exportation. La commercialisation du haschisch suit l'émigration rifaine, ouvrant les portes des marchés européens en Espagne, en France et au Benelux. Avec Anvers, la Belgique devient une plaque tournante. Le commerce et le trafic de drogue deviennent inséparables, et ces activités pallient les licenciements qui frappent en masse mineurs, sidérurgistes et salariés du textile. Les Rifains se concentrent dans des quartiers qui s'homogénéisent à Roubaix, Tourcoing, Bruxelles-Molenbeek, Rotterdam, Liège… Une partie de cette jeunesse belge frappée par le chômage et la crise se tourne vers le fondamentalisme religieux, alors que la police belge n'a aucune expérience en la matière, à l'inverse de la police française plus expérimentée, et qui laisse travailler les services marocains auprès de leurs ouailles.

    Austérité ancestrale et culture insulaire, hostilité viscérale au régime marocain et à son islam, rejet de l'Etat qui rappelle la Sicile, liberté religieuse à tous vents, réseaux mafieux structurés par 40 ans de business (10 milliards de $ de chiffre d'affaires annuel) au profit des maffias du Rif et de leurs obligés, du Maroc au Benelux, liberté de mouvement depuis Schengen, absence de surveillance policière efficace, antécédents historiques désastreux, ressentiment, culture de la violence dans un univers hostile, chômage de masse… la base arrière de Molenbeek a une très longue histoire. Pour la première fois, il va peut être falloir poser la question de l'économie de la drogue. 

    Ref. Arrestation de Salah Abdeslam : Comment Molenbeek est devenu un État dans l'État

    Normalien et agrégé d'histoire, Pierre Vermeren est professeur, spécialiste de l'histoire du Maghreb contemporain à l'université de Paris-I Panthéon-Sorbonne et membre du laboratoire IMAF (Institut des mondes africains). Il a vécu au Maroc, en Égypte et en Tunisie. Derniers ouvrages publiés: La France en terre d'islam - Empire colonial et religions, XIXe-XXe siècles

    JPSC

     

  • Pédophilie : la sainte colère de l'abbé Grosjean

    IMPRIMER

    Via le site de "Famille Chrétienne" :

    Invité hier soir sur Canal +, l’abbé Pierre-Hervé Grosjean fait part avec émotion de sa douloureuse colère au sujet des affaires de pédophilie qui ébranlent aujourd’hui le diocèse de Lyon et le cardinal Barbarin. Il rappelle que les prêtres et tous les membres de l’Eglise sont blessés par ces crimes et que celle-ci fera toujours ce qui est possible pour en soutenir les victimes et les aider. Rendant hommage à Benoît XVI pour la prise de conscience qu’il a insufflé à l’Eglise, il assure l’archevêque de Lyon de son soutien et de sa confiance. 

  • "How do you see me ?" Une vidéo puissante pour la Journée de la trisomie 21

    IMPRIMER

    Une vidéo puissante pour la Journée de la trisomie 21

    « Voilà comment je me vois. Je me vois comme une personne ordinaire qui vit une vie qui en vaut la peine, qui a du sens, qui est belle. Et toi, comment me vois-tu ? »

    À l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, le 21 mars, la Fondation Jérôme Lejeune est fière de vous présenter la nouvelle campagne de communication internationale réalisée avec la fédération italienne Coordown et d’autres associations européennes, avec le soutien extraordinaire de Saatchi & Saatchi New York, et l'incroyable participation de l'actrice Olivia Wilde et bien sûr, d’Anna Rose !

  • Rejet du projet de résolution du Conseil de l’Europe sur la Gestation pour Autrui: un pas en avant pour la défense de la dignité humaine

    IMPRIMER

    COMMUNIQUE DE PRESSE de la FAFCE *

    Rejet du projet de résolution du Conseil de l’Europe sur la Gestation pour Autrui: un pas en avant pour la défense de la dignité humaine

    Bruxelles, le 16 mars 2016

    Hier la commission des questions sociales de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a rejeté un projet de rapport sur les droits de l’homme et les questions éthiques liées à la gestation pour autrui (GPA). Ce rejet est une bonne nouvelle pour la dignité humaine dans la mesure où cette proposition visait à encadrer la pratique de la GPA. Un encadrement signifierait que cette pratique, forme d’exploitation des femmes et des enfants, soit considérée acceptable.

    La Fédération européenne des Associations familiales Catholiques (FAFCE) détient un statut participatif au Conseil de l’Europe et fait partie de la conférence des ONG de cette institution. La FAFCE a suivi depuis le début les travaux menés par la commission des questions sociales sur la GPA et a émis plusieurs recommandations, elle a aussi soumis des propositions législatives aux membres de la Commission. L’un des points fondamentaux mis en évidence par la FAFCE dans ses communications vise à souligner le besoin d’une réflexion au sujet de cette question délicate. Le vote d’aujourd’hui prouve qu’une réflexion approfondie est indispensable pour éveiller les consciences aux conséquences négatives de la GPA sur les femmes et les enfants. Ce rapport a été rejeté à une très courte majorité, 16 voix contre 15.

    Le président de la FAFCE, Antoine Renard, déclare que « la maternité de substitution est inacceptable, quels qu’en soient les motifs. Il s’agit là de l’exploitation du corps, de l’intégrité et de la dignité des femmes. Cela revient à considérer les enfants comme une marchandise. C’est à tout point de vue une forme contemporaine d’exploitation qui ressemble par bien des aspects à l’esclavage ».

    Le Parlement européen a déjà condamné à deux reprises la GPA, au cours de ce mandat-ci et durant le précédent. La FAFCE se réjouit du vote d’hier et de ce que la majorité se soit prononcée contre ce projet de rapport, exprimant par là son soutien à un rejet total de la GPA. Il est très encourageant de constater que la Commission des Questions Sociales de l’Assemblée parlementaire a suivi l’exemple du Parlement européen, d’autant plus que le Conseil de l’Europe se compose de 47 états membres.

    La mobilisation des citoyens contre la GPA dans toute l’Europe et transcendant les partis politiques prouve bien l’universalité de cet enjeu. Le rejet de ce rapport est un pas dans la bonne direction en faveur de la dignité humaine, mais la FAFCE demeure néanmoins très vigilante et surveille les évolutions à venir dans les prochains mois au sein du Conseil de l’Europe.

    * La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, FAFCE, détient un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe, est membre de la Plateforme des droits fondamentaux de l’UE et représente les associations familiales de 15 Etats européens.

  • Le pape Benoît XVI sort de son silence

    IMPRIMER

    Lu sur le site « Diakonos.be »

    s1reutersm_50288437_300.jpg"Ce 16 mars, le pape Benoit XVI a exceptionnellement accordé une interview au journal l’Avvenire, le quotidien de la Conférence des Evêques italiens dans laquelle il a évoqué la « crise profonde » que l’Eglise traverse depuis le Concile Vatican II.

    Le Pape Benoît nous rappelle l’importance de la croyance catholique qu’il est possible de perdre le salut éternel ou d’aller en enfer :

    « Les missionnaires du 16è siècle étaient convaincus que les personnes non baptisées étaient perdues pour toujours. Après le concile, on a définitivement abandonné cette conviction avec pour résultat une crise bipolaire. Sans cette préoccupation du salut, la Foi perd sa raison d’être. »

    Il parle également d’une « profonde évolution du Dogme » par rapport à la tradition qu’il n’y ait pas de salut hors de l’Eglise. Ce changement de doctrine a conduit, aux yeux du pape, à une perte du zèle missionnaire de l’Eglise et d’une « perte de toute motivation pour tout futur engagement missionnaire ».

    Le Pape Benoît pose ensuite la question épineuse causée par ce changement d’attitude de l’Eglise : « pourquoi essayeriez-vous de convaincre les gens d’embrasser la foi chrétienne s’ils peuvent de toute façon être sauvés même sans elle ? ».

    Autre conséquence de cette nouvelle attitude de l’Eglise, les catholiques eux-mêmes sont moins attachés à leur foi, aux yeux de Benoît XVI. Si certains peuvent sauver leur âme par d’autres moyens « pourquoi les chrétiens devraient-ils être liés aux obligation de la foi chrétienne et à sa morale ? » demande le Pape. Et il conclut « Mais si la foi et le salut ne dépendent plus l’un de l’autre, alors la foi perd de son attrait. »

    Le Pape Benoît réfute également le concept du « chrétien anonyme » développé par Karl Rahner ainsi que l’idée relativiste selon laquelle toutes les religions se valent et peuvent mener à la vie éternelle.

    Lire la suite

  • Procès au Vatican : Vatileaks 2, révélation de menaces et d’échanges de documents

    IMPRIMER

    Le procès pour vol et diffusion l’an dernier de documents confidentiels sur les  dysfonctionnements dans la gestion du Saint-Siège s’est poursuivi, ce mardi 15 mars 2016, avec la fin de l’audition de l’un des principaux accusés, Mgr Vallejo Balda. De Sébastien Maillard sur le site du journal « La Croix » :

    « Au deuxième jour de son interrogatoire au procès « Vatileaks 2 », le 15 mars, dans la Cité du Vatican, le prélat espagnol Lucio Angel Vallejo Balda, l’un des prévenus de ce procès sur la divulgation de documents confidentiels sur la gestion du Saint-Siège, s’en est encore pris principalement à une autre co-prévenue, la consultante italienne Francesca Chaouqui, déclarant avoir subi d’elle des « pressions » quant à sa vie privée pour le pousser à agir. Il répondait aux questions des avocats des autres accusés.

    « Elle se vantait d’avoir beaucoup d’informations sur ma vie privée, mes biens et de mes problèmes avec le fisc », a raconté le prélat, qui était secrétaire d’une commission pontificale créée pour réorganiser la gestion de la Curie, dont la consultante en relations publiques était membre. « Je te détruirai devant tous les journaux et tu sais que je peux le faire », l’a-t-elle menacé dans un message.

    > À lire: Vatileaks 2, un prélat admet avoir fait fuiter des documents

    Selon lui, la jeune Calabraise se faisait passer auprès de lui pour la numéro deux des services secrets italiens. Elle lui faisait valoir des liens étroits avec la famille Berlusconi, à la faveur de déjeuners, pour montrer sa capacité d’influence. Elle représentait, à ses yeux, un « monde dangereux », comme il l’avait dépeint la veille.

    « Je me suis senti menacé »

    En revanche, il a reconnu n’avoir pas reçu de telles menaces directes de la part des deux journalistes poursuivis dans l’affaire, Gianluigi Nuzzi et Emiliano Fittipaldi. « Les menaces directes venaient de Francesca Chaouqui », a-t-il affirmé. À l’égard de Gianluigi Nuzzi, « je me suis senti menacé », a-t-il nuancé : « J’ai pu interpréter quelques-unes des demandes d’informations de Nuzzi comme une menace parce qu’il était professionnellement très proche » de Francesca Chaouqui.

    Lire la suite

  • « Affaire » Barbarin : le Premier ministre français jette de l’huile sur le feu médiatique

    IMPRIMER

    Lu sur le site « Riposte catholique » :

    "Manuel Valls a déclaré ce matin au Cardinal Barbarin de « prendre ses responsabilités » dans l’affaire de pédophilie qui secoue l’Eglise en France. Autrement dit, de démissionner. L’ancien ministre de l’Intérieur, qui a réprimé durement les Manifs Pour Tous, prend ici visiblement sa revanche avec l’archevêque de Lyon, qui avait soutenu le mouvement de défense de la famille.

    L’avocat du Cardinal Barbarin, Me André Souliers’est déclaré scandalisé des propos du premier ministre :

    « N’a-t-il pas autre chose à faire qu’à se prononcer sur un dossier qu’il ne connaît pas, puisque les magistrats ne communiquent pas les éléments de procédure? Je suis stupéfait, et je conseillerais au Premier ministre de modérer ses propos ». « Je me demande ce que vient faire le chef du gouvernement dans cette mêlée ».

    L’avocat s’est indigné de la nouvelle affaire qui est venue s’ajouter lundi à celle déjà mise en lumière par l’association La Parole libérée, qui rassemble des victimes de prêtres pédophiles. Un cadre du ministère de l’Intérieur a révélé dans les colonnes du Figaro qu’à l’âge de 16 ans, il avait été victime des attouchements sexuels d’un prêtre lyonnais, le père Jérôme Billioud, dont le comportement était connu du cardinal Barbarin. Sauf qu’il ne s’agit pas d’une affaire de pédophilie, mais d’homosexualité…

    « Dans cette affaire, rien ne me paraît normal. Je n’ai pas accès à la procédure, tandis que des gens (des victimes, ndlr) se répandent dans la presse en disant qu’ils ont porté plainte. Et maintenant, voilà qu’un haut cadre du ministère de l’Intérieur dit qu’il a lui aussi déposé plainte, classée sans suite, et qu’il en veut beaucoup au cardinal Barbarin de ne pas s’être occupé de lui! Je pense que ce haut fonctionnaire devrait être rappelé à un certain nombre d’obligations ».

    Ref. L’avocat du cardinal Barbarin appelle Manuel Valls à modérer ses propos

    Et si on laissait faire la justice ? Un peu de discrétion de la part du sommet d’un Etat qui se prétend « laïc » eut été mieux venu…

     JPSC

  • ONU : une taxe mondiale pour financer l'avortement ?

    IMPRIMER

    Une synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    UNE TAXE MONDIALE DE L’ONU POUR FINANCER L’AVORTEMENT ? 

    Le financement de l’ONU et de ses satellites est assuré par les contributions volontaires des Etats membres, et un contrôle des fonds est réalisé pour en assurer la transparence et la responsabilité.« Les hauts fonctionnaires de l’ONU et d’autres souhaiteraient que les Nations-Unies aient leur propre budget, leur propre flux de revenus précisément de manière à ce que leur budget ne soit pas contrôlable par des instances démocratiques vérifiant leurs comptes ».

    La taxe TOBIN, prélevée sur toutes les transactions financières internationales - soit des milliards de dollars - alimenterait ce budget autonome, destiné à des projets humanitaires. Or, l’avortement est une question humanitaire pour les bureaucrates onusiens (cf. ONU : Le secrétaire général ajoute l’avortement aux objectifs humanitaires). Ce projet de taxe est à l’ordre du jour du Sommet humanitaire prévu  à Istanbul en mai, et il est même un « des ‘indicateurs’  des Objectifs de développement durable, le document sur le développement le plus important de l’histoire des Nations-Unies ».

    Ce projet de taxe a été initié en 2011 et C-Fam, premier groupe pro-vie à l’ONU, lance une pétition  mondiale avec l’objectif de le stopper, s’impliquant  « dans les négociations onusiennes au début, et non à la fin, quand on ne peut plus rien faire ».

    Cette méthode s’est révélée efficace par le passé sur de nombreux sujets.

    Sources: C-Fam (Austin Ruse) 13/03/2016