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Ethique - Page 518

  • Euthanasie : la Belgique, pays du flou (confirmation)

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    Toujours aux aguets, Jeanne Smits relève une tribune publiée dans De Standaard par Wim Distelmans, oncologue, spécialiste des soins palliatifs et de l'éthique, militant de l'euthanasie et, un temps, membre de la commission d'évaluation de l'euthanasie en Belgique.

    "Il s'y inquiète de nouvelles manières de donner la mort, et plus précisément nombre de « sédations palliatives », qui ne sont pas « encadrées » par la loi sur l'euthanasie, et qui sont en train de prendre des proportions importantes jusqu'à représenter 10 % des décès en Belgique aujourd'hui, comme je l'annonçais il y a quelques jours ici. Le flou de la frontière entre l'euthanasie et la sédation palliative est enfin devenue un sujet. ...

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  • Controverse avec un assistant des Facultés Notre-Dame de la Paix au sujet de l'avortement

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    Un ami, Ludovic Werpin, reprend les termes (en italiques) de la lettre de Nathanaël Laurent,  http://www.belgicatho.be/archive/2012/05/29/quandun-assistant-aux-fundp-namur-nous-adresse-un-courrier.html  publiée sur ce blog et en fait le commentaire (en gras) :

    Madame, Monsieur,

    Permettez à un modeste observateur de formuler quelques remarques sur votre blog à l'occasion de la lecture amusante, dont j'ai pu faire l'expérience, de propos qui me concernent. Je suis effectivement cet assistant aux FUNDP qui ne défend pas le moins du monde la liberté d'avorter, mais que des lecteurs rapides, non suffisamment instruits (M. Laurent, faut-il vous envoyer nos CV et vous montrer nos bibliothèques ? ), et surtout un peu trop endoctrinés (cela signifie ne pas être en accord avec votre opinion qui, bien sûr, ne repose sur aucun préjugé ) ont considéré à tort comme: un anti-catho (oui, il y a de l’anti-catho dans des positions comme la vôtre), pro-avortement, mauvais opinioneur, planteur de patates, et j'en passe... Amusant n'est-ce pas? (non, il n’y a rien de moins amusant qu’une discussion sur ce sujet) D'abord un commentaire sur votre blog qui - nouvelle technologie le permettant - permet à un microcosme belgico-catholique de se former. Qu'y trouve-t-on? Un relai filtrant très efficace d'informations émanant de l'actualité, et des commentaires prenant la forme de prêches tournant en rond. Rien de plus facile en effet que de prêcher pour sa chapelle auprès d'autres membres de celle-ci. Mais qu'en est-il par contre du courage - pourtant inhérent aux pionniers de votre belle religion (« votre religion » ; plus loin, vous vous dites catholique, est-ce la vôtre aussi ?) - de prêcher ailleurs? Ce blog est un exemple de ce qui risque - comme d'autres lieux de rassemblement de sa catégorie - de rejoindre les catacombes de notre mémoire collective... qu'il a lui même creusées. Un tel lieu d'échanges pourrait pourtant être à l'opposé un lieu de ressourcement, où ses membres les plus fervents puiseraient le courage d'affirmer leurs opinions, d'animer une véritable discussion, d'aller jusqu'au bout d'une réflexion. Point de tout cela ici me semble-t-il. (Il est clair que l’assistant n’a jamais suivi les nombreuses interventions de contradicteurs qui ont eu sur Belgicatho largement la parole) (...)

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  • 10 ans d'euthanasie en Belgique : une carte blanche de Mgr Léonard

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    Catho.be (JDD) fait état de la carte blanche de Mgr Léonard publiée dans la Libre de ce mercredi 30 mai intitulée « Euthanasie : 10 ans après, où est le bien commun ? »

    En voici quelques extraits.

    Mgr Léonard estime d’entrée de jeu que dix ans après l’entrée en vigueur de la loi relative à l’euthanasie, un bilan s’impose, tout en rappelant qu’en 2002, les évêques de Belgique avaient déjà exprimé leurs craintes, notamment « celle d’une grave menace quant au respect non seulement des personnes les plus vulnérables, mais aussi des soignants ».

    Mgr Léonard estime d’entrée de jeu que dix ans après l’entrée en vigueur de la loi relative à l’euthanasie, un bilan s’impose, tout en rappelant qu’en 2002, les évêques de Belgique avaient déjà exprimé leurs craintes, notamment « celle d’une grave menace quant au respect non seulement des personnes les plus vulnérables, mais aussi des soignants ».

    L’archevêque de Malines-Bruxelles entend d’abord redire la sympathie que chacun éprouve à l’égard des personnes qui souffrent intensément, minées par la maladie et bouleversées par la perspective d’une mort prochaine. « Qui pourrait demeurer indifférent à leur désarroi ? », interroge-t-il. Pour lui, toute « demande de mort doit le plus souvent être décryptée comme un appel au secours ». Et de poursuivre : « Ce cri de détresse ne doit donc pas nécessairement être interprété comme une volonté de mourir à proprement parler. La réponse appropriée est alors de soutenir le désir de vivre en dignité qui se cache derrière la demande de mort. Et lorsque toute thérapie se révèle vaine ou, en tout cas, disproportionnée, des soins palliatifs de qualité doivent alors prendre la relève. Il importe de leur donner les moyens, encore insuffisants aujourd’hui, de se développer afin de permettre de vivre et de mourir dans la dignité et la sérénité. On évitera ainsi de mettre fin délibérément à la vie et de transgresser l’interdit, essentiel à toute société, de faire mourir intentionnellement une personne innocente ».

    Admettant qu’il existe des cas où, d’un point de vue technique, « la distinction peut sembler mince entre certaines pratiques palliatives et certaines pratiques d’euthanasie », Mgr Léonard estime que « c’est  le contexte humain, la nature précise des moyens employés et l’intention qui font toute la différence ».

    Il rend aussi hommage « au dévouement admirable et compétent des membres du personnel soignant qui, refusant tout acharnement thérapeutique, luttent contre la douleur, soulagent la souffrance et à, avec beaucoup de cœur, accompagnent  jusqu’au bout les malades et leurs proches ».  Il ajoute : « Je salue aussi le courage des soignants qui, malgré d’éventuelles pressions, exercent leur droit à l’objection de conscience et refusent de pratiquer l’euthanasie ou d’y participer ».

    Liberté individuelle ?

    Partant de l’argument souvent avancé pour plaider en faveur de la dépénalisation de l’euthanasie, à savoir la liberté individuelle de disposer de sa vie et de sa mort, Mgr Léonard estime que « dix ans après, on perçoit mieux que l’euthanasie n’est jamais une décision concernant seulement la liberté de ceux qui la demandent ». Et de préciser que, selon lui, que les craintes exprimées il y a dix ans sont aujourd’hui réalité. « À l’époque, plusieurs précautions avaient été prévues par le législateur afin de circonscrire strictement le champ d’application de la loi. Mais une fois la porte entrouverte, l’entrebâillement s’élargit inévitablement. Aujourd’hui, la Commission fédérale de contrôle est quasiment obligée de fermer les yeux sur des pratiques non conformes à la loi et avoue d’ailleurs explicitement son impuissance à contrôler efficacement son application », écrit-il..

    Ce qui le conduit à s’interroger pour savoir s’il est raisonnable d’envisager un nouvel élargissement du champ d’application de la loi, sachant que des pratiques incontrôlables vont ensuite forcer le législateur à envisager de nouvelles extensions ? « Il est des domaines où le bien commun exige que des « oui » ou des « non » très clairs soient prononcés (…). Dans le domaine de l’accompagnement de la souffrance et de la mort, le « oui » résolu à une présence compétente et aimante auprès des malades et des mourants est le véritable avenir de nos sociétés. Et le développement toujours perfectible des soins palliatifs nous en donne la possibilité ».

    Pour l’archevêque, renoncer à l’euthanasie peut sembler à certains une diminution de leur liberté individuelle, il admet que ce l’est en un sens. « Mais il s’agit, à plus long terme, d’une contribution majeure au bien commun de tous », conclut-il dans les colonnes de La Libre.

    source : http://info.catho.be/2012/05/30/mgr-leonard-revient-sur-les-dix-ans-de-la-loi-sur-leuthanasie/

    Sur Radio Vatican, Mgr Léonard s'exprime sur le même sujet : http://www.radiovaticana.org/FR1/articolo.asp?c=595735

  • Euthanasie : la Belgique, pays du flou

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    On lit sur le blog de Jeanne Smits :

    "Le nombre de personnes mourant en Belgique au bout d'une « sédation palliative » atteint désormais plus de 14.000 par an, soit 14 % des décès. C'est à la fois un moyen de soulager des souffrances ultimes trop insupportables, et de mettre volontairement fin à la vie par un moyen qui n'obéit pas aux règles de l'euthanasie. Autrement dit, la sédation palliative peut avoir un objectif euthanasique ou non, elle peut être moralement illicite ou non. Mais ce qui apparaît aujourd'hui en Belgique, c'est que le médecin peut exercer à travers elle un pouvoir exorbitant sur la vie et sur les dernières heures de ses malades...."

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  • USA : Quand Planned Parenthood participe au "genrecide"

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    Nous lisons sur Nouvelles de France (Eric Martin) :

    C’est du lourd ! L’organisation d’investigation « pro-vie » Live Action a mis en ligne à midi, heure de Paris, la première vidéo d’une série intitulée : « Genrecide : La sélection du sexe en Amérique ». Réalisée en caméra cachée, elle a été tournée dans un centre d’avortement de Planned Parenthood à Austin (Texas). La puissante organisation qui condamne officiellement l’avortement tardif réalisé en raison du sexe de l’enfant (en gros, l’avortement des petites filles), l’encourage dans les faits, ainsi que le montrent ces images choquantes.

    De quoi « retourner » certaines féministes déjà choquée par la pratique de l’avortement sélectif des petites filles en Chine ? Affaire à suivre… De quoi, en tout cas, provoquer le buzz national évoqué par Lila Rose cette nuit. Dans la foulée, la jeune femme de 24 ans vient de lancer une pétition contre l’avortement basé sur la sélection par le sexe. Vous pouvez la signer sur ProtectOurGirls.com.

    Lire à ce propos le billet d'Adélaïde Pouchol dans l'Homme Nouveau.

  • Quand un assistant aux FUNDP (Namur) nous adresse un courrier

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    Nous avions signalé (19/04/2012) la publication, dans la Libre, d'une opinion signée par un assistant des FUNDP consacrée au respect de la vie : quand un assistant aux fundp namur defend le droit a l'avortement

    L'auteur réagit à notre publication et nous adresse le courrier suivant que nous publions avec son autorisation. Cette publication, puisqu'il en appelle au dialogue, ne manquera pas de susciter des commentaires et des réactions (controverse-avec-un-assistant-des-facultes-notre-dame-de-la-paix) :

    "Madame, Monsieur,

    Permettez à un modeste observateur de formuler quelques remarques sur votre blog à l'occasion de la lecture amusante, dont j'ai pu faire l'expérience, de propos qui me concernent. Je suis effectivement cet assistant aux FUNDP qui ne défend pas le moins du monde la liberté d'avorter, mais que des lecteurs rapides, non suffisamment instruits, et surtout un peu trop endoctrinés, ont considérés à tort comme: un anti-catho, pro-avortement, mauvais opinioneur, planteur de patates, et j'en passe... Amusant n'est-ce pas? D'abord un commentaire sur votre blog qui - nouvelle technologie le permettant - permet à un microcosme belgico-catholique de se former. Qu'y trouve-t-on? Un relai filtrant très efficace d'informations émanant de l'actualité, et des commentaires prenant la forme de prêches tournant en rond. Rien de plus facile en effet que de prêcher pour sa chapelle auprès d'autres membres de celle-ci. Mais qu'en est-il par contre du courage - pourtant inhérent aux pionniers de votre belle religion - de prêcher ailleurs? Ce blog est un exemple de ce qui risque - comme d'autres lieux de rassemblement de sa catégorie - de rejoindre les catacombes de notre mémoire collective... qu'il a lui même creusées. Un tel lieu d'échanges pourrait pourtant être à l'opposé un lieu de ressourcement, où ses membres les plus fervents puiseraient le courage d'affirmer leurs opinions, d'animer une véritable discussion, d'aller jusqu'au bout d'une réflexion. Point de tout cela ici me semble-t-il.

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  • Triste week-end de Pentecôte pour le pape

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    2ca86fb6-a829-11e1-ada2-9dbf85f399ff-493x328.jpgSelon Jean-Marie Guénois, dans le « Figaro », Paolo Gabriele (à l'avant-plan sur la photo), l'auteur présumé du vol de documents dans le bureau de Benoît  XVI, n'est sans doute que le maillon d'un réseau de « taupes ».

    (extraits) :

    L'Évangile raconte que la pièce du Cénacle où se trouvaient enfermés les apôtres le jour de la Pentecôte fut secouée par un étrange tremblement quand «l'Esprit Saint», promis par le Christ, descendit sur eux. Benoît XVI a évoqué ce passage biblique, ce week-end à Rome, mais il est apparu fort «attristé» par un tremblement d'une autre nature. Il est provoqué, au Vatican, par les révélations de lettres confidentielles personnellement destinées au Pape. Elles ont été publiées dans un livre paru, il y a une semaine, en Italie - Sa Sainteté, les papiers secrets de Benoît XVI, par Gianluigi Nuzzi, Édition Chiarelettere - non encore disponible en français. Des lettres et des documents reproduits, in extenso, qui semblent avoir été, en partie, dérobés par son majordome personnel, Paolo Gabriele. Il a été trouvé, en effet selon le Vatican, en possession de «documents illégaux». (…)

    À Rome, c'est la consternation. La semaine dernière a été marquée par les révélations contenues dans ce livre. Elles mettent essentiellement en cause la gestion du Vatican par le numéro 2 du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'État. Elles ont déjà provoqué, vendredi, le limogeage du président de la banque du Vatican, l'IOR (l'Institut pour les œuvres de religion), un laïc, Ettore Gotti Tedeschi. Puis, cette arrestation - seulement annoncée samedi - de Paolo Gabriele. Sans compter d'autres arrestations qui devraient intervenir cette semaine. Une femme, laïque, fonctionnaire du Vatican, est dans la ligne de mire. Des prélats pourraient être aussi inculpés. Mais pour eux, rien ne devrait filtrer à l'extérieur du Vatican (…).

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  • Quand les orientations de l'ONU procèdent d'une idéologie anti-vie

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    C-Fam.jpg

    D'Austin Ruse :

    Lucia Muchova vous livre cette semaine une analyse du nouveau rapport de l’OMS sur les naissances prématurées. Pour elle, l’ONU méconnait les facteurs clés du phénomène : l’avortement lors des précédentes grossesses.

    à découvrir ici : L’OMS méconnait le lien entre le taux croissant de naissances prématurées et l’IVG Ignores

    Susan Yoshihara se penche sur le nouveau rapport de l’ONU sur la mortalité maternelle. Pour l’ONU la seule solution pour réduire le taux mortalité des femmes enceintes consiste à faire diminuer le nombre de femmes enceintes, plutôt que de leur donner l’aide médicale de base dont elles ont réellement besoin.

    à découvrir ici : La baisse du nombre de morts maternelles n’équivaut pas à une amélioration de la santé maternelle

    C-Fam a besoin de votre aide

  • L'histoire édifiante d'un médecin qui a raté un avortement

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    C'est ce qu'on peut lire sur le blog de Jeanne Smits :

    Espagne : un gynécologue devra payer pour un enfant qui a survécu à un avortement

    Un gynécologue de Palma de Majorque vient d'être condamné à d'importants dommages et intérêts en vue d'indemniser une femme sur laquelle il avait pratiqué, en avril 2010, un avortement raté. Il devra notamment subvenir aux frais occasionnés par la venue au monde de son fils jusqu'au 25e anniversaire de celui-ci, estimés sur la base de 978 euros par – ce que coûte, paraît-il, l'éducation et la « manutention », comme on dit en Espagne, d'un enfant. Soit, à partir de maintenant, 270.000 euros environ.

    Le juge du tribunal de Palma, Francisco José Perez y ajoute la somme de 150 000 euros pour indemniser le dommage moral causé à la mère : car celle-ci « ne désirait pas cette harmonie familiale-là, puisque Tamara n'avait pas planifié la venue d'un enfant, qui vous accompagne tout au long de la vie et altère pour toujours la structure et le type de famille qu'un individu veut former et avoir ». Cela « suppose ainsi un changement non modifiable dans la structure familiale, l'autonomie personnelle et le développement de la personnalité », précise le jugement.

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  • A propos d’une vérité qui fait mal

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    Se référant à l’enquête parue dans « Le Point » (catholiques-de-l-allier-l-operation-verite-qui-fait-mal) et dont nous avons rendu compte ici:  Un diocèse sinistré qui ressemble à tant d'autres, malheureusement, le journaliste Patrice de Plunkett commente sur son blog  (extraits) :

    « Cinq cent mille euros de déficit en 2015, diminution des fidèles de 40 à 50 % dans les 15 ans à venir et seulement 2,2 % de la population qui fréquente l'Église... » Résultats d'une enquête réalisée les 1er et 2 octobre 2011 dans le diocèse de Moulins (Allier), à l'initiative de l'évêque, Mgr Pascal Roland.

    Le constat est le même que dans de nombreuses autres régions : les fidèles vieillissent, les prêtres se raréfient, etc. Pourquoi ? et que doit faire l'Eglise catholique ?

    « Le renouvellement de l'Église vit une rupture dans la transmission », constate Mgr Roland. (…)» ? Selon certains, transmission et tradition étant synonymes, la désertification catholique dans l'Hexagone ne s'expliquerait que par la crise des années 1970-1980 : c'est-à-dire, 1. la nouvelle liturgie, 2. le coma de la catéchèse. L'explication 1 est une illusion des « tradis ». Mais la cause 2 a joué (cf. les deux admonestations du cardinal Ratzinger en 1983 au sujet de la catéchèse française) : aligner l'enseignement de la foi sur les utopies de la pédagogie spontanéiste, c'était fabriquer une génération de catholiques ignorant le christianisme. Une grande partie de cette génération fait défaut aujourd'hui.

    Cependant il y a autre chose. La situation actuelle s'explique aussi par un phénomène de société.

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  • BXL, 23 mai, soirée-débat : "Vers un ordre économique durable"

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    Nous recevons l'information suivante :

    La COMECE et la CEC-KEK cherchent à apporter une réflexion de fond sur l’intégration européenne, basée sur la recherche du bien commun et le respect de la dignité humaine. Nous sommes convaincus que les origines de la crise économique et financière ne relèvent pas uniquement de la sphère économique mais que l’éthique et la spiritualité ont également un point de vue apporter sur cette crise. C’est afin d’approfondir cette réflexion que nous vous invitons à une soirée débat sur le thème

    Une contribution spirituelle et éthique: « Vers un ordre économique durable »

    mercredi 23 mai 2012, 20:00

    à la COMECE, 19 Square de Meeûs – 1050 Bruxelles

    Soirée débat entre

    S.E. Mgr André-Joseph Léonard

    Archevêque du diocèse de Malines-Bruxelles (Belgique)

    &

    Edy Korthals Altes

    Ambassadeur émérite du Royaume des Pays Bas

    Débat présidé par S.E. Mgr Adrianus van Luyn

    Evêque émérite du diocèse of Rotterdam (Pays Bas)

    Ancien Président de la COMECE

    Interprétation EN-FR

    Suivi de questions posées par deux jeunes participantes:

    Mlle Kristine Jansone (EWCE) et Mlle Marie-Caroline Leroux (WYA) et d’un débat avec le public

    Veuillez vous inscrire avant le 22 mai ICI

  • Benoît XVI : "Pas de justice sans gratuité"

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    Cité du Vatican, 19 mai 2012 (VIS). "La solidarité signifie avant tout se sentir tous responsables de tous. Elle ne peut donc être déléguée seulement à l’Etat. Si hier on pouvait penser qu’il fallait d’abord rechercher la justice et que la gratuité devait intervenir ensuite comme un complément, aujourd’hui, il faut dire que sans la gratuité on ne parvient même pas à réaliser la justice. Le marché de la gratuité n’existe pas et on ne peut imposer par la loi des comportements gratuits. Pourtant, aussi bien le marché que la politique ont besoin de personnes ouvertes au don réciproque". C'est par ses mots, extraits de son encyclique Caritas in Veritate, que Benoît XVI s'est adressé aux 8.000 membres des trois associations catholiques reçues aujourd'hui Salle Paul VI (la Fédération d'organismes chrétiens de service international et de volontariat qui comprend 65 organisations italiennes; le Mouvement ecclésial d'engagement culturel qui œuvre dans le monde de la culture en Italie, en collaboration avec la mission évangélisatrice de l'Eglise; et le Mouvement chrétien des travailleurs, à caractère social, basé sur la solidarité et le volontariat, pour la promotion des principes chrétiens).

    "Culture, volontariat et travail constituent un trinôme indissoluble de l'engagement quotidien du laïcat catholique", leur a-t-il dit. "Le fidèle laïque entre en jeu quand il touche un ou plusieurs de ces domaines et, dans le service culturel, dans l'action solidaire avec celui qui est dans le besoin et dans le travail, il s'efforce de promouvoir la dignité humaine. Ces trois domaines sont liés par un dénominateur commun: le don de soi... Votre action doit être animée par la charité. Cela signifie qu'il faut apprendre à voir avec les yeux du Christ et donner à l'autre bien plus que les choses matériellement nécessaires..., le geste d'amour dont il a besoin. Ce geste naît de l'amour qui vient de Dieu, lequel nous a aimé en premier, et naît d'une rencontre intime avec lui". Puis il a souligné que l'action des volontaires catholiques témoigne et valorise "la logique du don: donner de son temps, de ses capacités et compétences, de son instruction, de son professionnalisme, en un mot, donner de l'attention à l'autre, sans attendre de retour sans ce monde. En faisant ainsi, non seulement on contribue au bien de l'autre, mais on découvre le bonheur profond, selon la logique du Christ qui s'est entièrement donné". Cet amour gratuit s'expérimente pour la première fois en famille; sans lui, celle-ci entre en crise. "Quand cela est vécu en famille, se donner sans compter pour le bien de l'autre est un moment éducatif fondamental pour apprendre à vivre en chrétiens aussi notre relation avec la culture, le volontariat et le travail". Il a de nouveau cité Caritas in Veritate, dans laquelle il plaide pour l'extension du domaine familial de la logique de la gratuité et du don à une dimension universelle, puisque "la justice à elle seule ne suffit pas. Pour qu'il y ait une vraie justice, il faut ce petit 'plus' que seules la gratuité et la solidarité peuvent apporter".

    Pour terminer, le Saint-Père a encouragé les volontaires à "poursuivre avec constance leur engagement en faveur de leurs frères. Le devoir de souligner les injustices et de témoigner des valeurs sur lesquelles se fonde la dignité de la personne fait aussi partie de cet engagement, en vue de promouvoir des formes de solidarité qui favorisent le bien commun".