Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ethique - Page 545

  • "Vivre, c'est le Christ"

    IMPRIMER

    « Vivere Christus est » : j'ai trouvé une certaine inspiration et même une inspiration certaine dans le début de la première encyclique du pape Benoît XVI, que je cite : « À l’origine du fait d’être chrétien, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive. »

    On peut commenter un peu en pensant à Noël qui approche : Dieu vient à nous, c'est ça Noël. Dieu qui se fait homme. Pourquoi ? Pour que nous puissions être avec lui. Et c'est le Dieu unique qui le fait et cela s'est produit une seule fois, c'est pourquoi notre calendrier le montre d'ailleurs : c'est vraiment le centre de l'Histoire.

    Or quelle a été l'expérience des apôtres que l'on peut voir dans l'Evangile ?

    Ils ont rencontré le Christ qui les a appelés non pas parce qu'ils étaient saints, non pas parce qu'ils étaient parfaits - et dans certains cas ils étaient même franchement imparfaits - pensons à Matthieu qui détourne l'argent du contribuable pour lui-même, pour ne rien dire de Saint Paul qui persécute les chrétiens... Le Christ les a appelés, non pas parce qu'ils étaient parfaits, mais pour qu'ils le deviennent. Qu'ils puissent le devenir, s'ils acceptaient d'être avec lui. Et c'est effectivement cela la vie chrétienne.

    Et c'est pourquoi mon point de départ n'est certainement pas (la morale), et je le dis parce qu'on me pose toujours des questions sur des points de morale. Je comprends bien, ce n'est pas sans intérêt, mais ce n'est pas le point de départ pour moi. D'abord être avec le Christ, et ensuite la vie change. Pas d'abord changer sa vie pour éventuellement devenir chrétien. »

    Ces propos sont de Monseigneur Morerod, le nouvel évêque de Fribourg, Lausanne et Genève et commentés ici : http://www.lavie.fr/sso/blogs/blog.php?id=71

  • Quand la Hongrie est mise au ban

    IMPRIMER

    Nous évoquions hier la désapprobation européenne à l'égard de la Hongrie. Jeanne Smits analyse les raisons de la mise au ban de ce pays:

    "Est-ce parce qu’on ne pardonne pas à Viktor Orban d’avoir courageusement, à 26 ans, tenu tête au pouvoir communiste qui écrasait son pays que « sa » Hongrie est aujourd’hui sous le coup d’une mobilisation politico-médiatique d’une ampleur ahurissante ? Parce que le Premier ministre hongrois est pro-vie ? Parce que sa Constitution musclée et centrée sur l’identité chrétienne rompt avec le relativisme ambiant ? Un peu de tout cela, sans doute… Mais à l’heure d’écrire il est difficile de trouver ne serait-ce qu’un seul papier dans les gros médias, francophones ou non, qui ne le présente comme un dictateur, un tyran, meneur d’un parti – le Fidesz – qui impose sa loi sur un peuple privé de toute liberté, un irresponsable qui mérite de voir son pays mis en coupe réglée par l’Union européenne. « L’Europe pourrait laisser la Hongrie faire faillite » titrait mardi Le Figaro – un peu vite au regard du contenu de l’interview qui suivait, mais enfin c’est l’idée qui reste. On ne tient pas tête impunément à Bruxelles...

    lire la suite : La Hongrie sous le feu de Bruxelles et des médias

  • Pédophilie dans l’Église : c’est la faute à Jean-Paul II, est-il écrit dans « La Libre »

    IMPRIMER

    Voici les propos que l'on peut lire en "opinion" dans la « Libre », anciennement « Libre Belgique », de ce 4 janvier 2012 :

    (…) En trente ou quarante ans, des dizaines, peut-être des centaines de prêtres encore en vie aujourd’hui ont fait des centaines, peut-être des milliers de victimes en Belgique. Combien de zéros devrait-on ajouter à ces chiffres s’il fallait se placer au plan européen, voire au plan mondial ? (…)

    Les années soixante ont été marquées notamment par deux révolutions. Il y a bien sûr eu mai 68 dont certains n’hésitent pas à penser que les accents libertins ont précipité une partie de notre clergé dans la perversité. Je ne peux m’associer à ce genre de raisonnement. Au contraire, je n’ose pas imaginer à quoi ressembleraient aujourd’hui les croyants s’ils n’avaient pas étés secoués par cette révolte. Le monde d’après 68 n’est pas meilleur que celui d’avant, mais les croyants ont tiré grand bénéfice de cet extraordinaire brainstorming notamment parce qu’ils ont dû se laisser interroger par la société tout entière. Quelques années plus tôt, une autre révolution se préparait. En 1962, Jean XXIII ouvrait le Concile œcuménique Vatican II (…) qui a probablement été un des plus extraordinaires remue-méninges de l’histoire vaticane. Evidemment, les espoirs des croyants progressistes allaient bien au-delà de ceux que ce Concile pouvait concrétiser dans l’immédiat. On se doutait qu’il faudrait du temps pour que des évêques osent envisager le sacerdoce pour les femmes et pour des personnes mariées, du temps aussi pour transformer une organisation hyper centralisée et pyramidale en une vraie communauté de communautés, avec tout ce que cela implique en termes de participation, de solidarité et de respect des différences. On savait qu’il faudrait du temps pour que l’Eglise s’ouvre au monde et laisse le monde venir à elle autrement qu’en s’obstinant à vouloir convertir chaque homme et chaque femme au catholicisme. (…).

    Lire la suite

  • Liens du jour (4/1/2012)

    IMPRIMER

    L'institution du mariage menacée en Australie (Nouvelles de France)

    Facebook supprime un message sur l'auto-avortement (J. Smits)

    Les libre-penseurs contre Notre Dame du Léman (J. Smits)

    France: mépris du droit à la vie des nouveaux-nés (généthique)

    Contraception, une étude inquiétante (Alliance Vita)

  • Le "c" de catholique sera-t-il retiré à l'Université de Lima ?

    IMPRIMER

    L'Université de Lima (Pérou) est connue pour ses positions "avant-gardistes" en matière de moeurs et de doctrine. Rome va-t-elle devoir sanctionner cette situation en retirant le label "catholique" à cette université? En Belgique, où l'on sait le peu de promptitude des universités catholiques de Leuven et de Louvain à s'aligner sur les positions romaines, on suivra sans doute l'évolution de cette situation avec intérêt. Bien sûr, cette université péruvienne est de "droit pontifical", ce qui n’est pas le cas de toutes les universités catholiques ou prétendues telles. Cela autorise-t-il ces dernières à faire pour autant tout et n’importe quoi en demeurant sous le label “catholique” ?

    Au Pérou, une université pontificale sur la corde raide

    "Envoyé le mois dernier comme médiateur auprès des autorités de l'Université pontificale catholique du Pérou, Mgr Peter Erdö, cardinal-archevêque de Budapest, a écourté brusquement sa mission à Lima. Il semble que le conflit entre Rome et les instances dirigeantes de l'Université soit parvenu à un point de rupture..." Lire la suite ici : matinale-chretienne

  • Le cardinal Barbarin s'exprime sur "Rue89"

    IMPRIMER

    "Vote catholique, homosexualité, FN, place du christianisme en France, traitement réservé aux Roms : entretien avec l'archevêque de Lyon.

    Le cardinal Philippe Barbarin, 61 ans, est depuis 2002 archevêque de Lyon et primat des Gaules, titre qui lui confère une autorité symbolique sur les catholiques français. Nommé à 51 ans par Jean-Paul II après la disparition prématurée de ses deux prédécesseurs, créé cardinal l'année suivante, il reste l'un des benjamins du collège cardinalice.

    Il a reçu Rue89 pour cet entretien le 22 décembre, dans un salon de l'archevêché."

    C'est à découvrir ici, même si cela peut surprendre : http://www.rue89.com/

  • Liens du jour (23/12/2011)

    IMPRIMER

    Georges de la Tour, le nouveau-né (Tetramorphe)

    Les sept secrets de la prière (Liberté politique)

    La contraception ? C'est le problème, pas la solution (J. Smits)

    L'histoire falsifiée (Valeurs Actuelles)

    Un peu de vocabulaire : "christianophobie" (Liberté politique)

    La loi sur l'avortement remise en question (La Libre)

    La crèche du pape (Benoit-et-moi)

  • Vaclav Havel : éthique et politique

    IMPRIMER

    vaclav Havel.jpgSur son blog Michel Terestchenko reproduit en guise d’« in memoriam » un texte qu’il avait publié sur Havel dans l'Encyclopédie Universalis en 1993.

    Retenons-en ici ce qui nous paraît aller au cœur de la pensée de l’ancien président de la république tchèque décédé hier :

    « Vaclav Havel est d'abord un dramaturge, célèbre dans le monde entier, aux côtés de Ionesco ou de Beckett, pour son théâtre de l'absurde. C'est à ce titre qu'il fut d'abord connu, avant que son engagement politique, dans la Charte 77, en fasse une des figures de proue de la résistance tchèque au pouvoir  totalitaire » (…)

    « Il voit dans les systèmes totalitaires la préfiguration menaçante du monde à venir. "Je crois, écrit-il, qu'en ce qui concerne ses relations avec les systèmes totalitaires, la plus grande faute que l'Europe occidentale pourrait commettre est celle qui menace le plus, semble-t-il : ne pas les comprendre tels qu'ils sont en dernière analyse, c'est-à-dire comme un miroir grossissant de la civilisation moderne en son entier et une invitation pressante -peut-être la dernière- à une révision générale de la façon dont la civilisation se conçoit » (…)

    Lire la suite

  • Quinze étapes pour réfléchir aux "valeurs" proposées par Henri Hude

    IMPRIMER

    C'est à découvrir en cliquant sur les liens suivants et cela mérite le détour :

    1. Valeurs dominantes et valeurs dominées.

    2. Le sens mystique des valeurs.

    3. Les grandes Lumières.

    4. Les lumières tardives.

    5. Sur le doute philosophique et les valeurs.

    6. Le "doute" et la morale.

    7. Comment le "politiquement correct" détruit la démocratie tempérée.

    8. Avons-nous vu la fin des idéologies ?

    9. Le libéralisme soixante-huitard et le malaise dans la civilisation.

    10. Sur l'impuissance des pouvoirs en démocratie postmoderne.

    11. Libéralisme (postmoderne) et anarchie. Démocratie et état de nature.

    12. Le monopole du libéralisme comme idéologie est-il absolu et durable ?

    13. Peut-on définir la gauche et la droite en termes de valeurs ?

    14. Famille, morale et religion comme valeurs de solidarité.

    15. Le besoin d'une offre politique et culturelle nouvelle.

  • L'indignation sélective du New-York Times

    IMPRIMER

    "Benoît XVI avait été en son temps (Pâques 2010) traîné dans la boue par une campagne médiatique bien rôdée. Le journal de la "big apple" avait toutefois pris le soin de téléphoner quelques heures avant  afin d'avertir le Vatican.

    Le procureur Charles J.Hynes, du County de Kings à New York, a annoncé tout récemment que dans la communauté juive ultra-orthodoxe de Brooklyn, durant les dernières trois années, 85 prédateurs d'enfants furent arrêtés. Les cas impliquent au moins 117 victimes. Or, le New York Times, journal phare de l'opinion publique mondiale, n'a tout simplement rien publié*..."

    Lire la suite ici : lesuisseromain

  • Irlande : les lois pro-vie sont favorables à la santé des mères

    IMPRIMER

    C'est au nom de la « santé maternelle » que le lobby de l'avortement prône la légalisation de « l'IVG ». Mais l'un des pays qui peut se vanter des meilleurs chiffres en ce domaine est précisément l'Irlande, où l'avortement est et demeure interdit. L'étude qui permet de contredire ainsi les idées reçues porte sur 42 ans de statistiques relevées en Irlande et Irlande du Nord d'une part, en Grande-Bretagne de l'autre – et elle a été réalisée, chose intéressante, par l'Institut de recherche sur les pensions et la population (PAPRI)...

    Lire la suite ici : blogdejeannesmits

  • Un "centre de fin de vie digne" ouvre ses portes à Bruxelles

    IMPRIMER

    Sur son blog, Jeanne Smits qui observe de très près les médias néerlandophones, relate cette information :

    "C'est dans le cadre de l'Hôpital universitaire de Bruxelles (UZ Brussel) que le Centre médical académique Wemmel (ACMW) ouvre une « clinique de fin de vie » qui entend assister les patients en phase terminale et sans espoir de guérison (ce n'est pas la même chose !) afin de leur proposer une fin de vie « digne ». Il ne s'agit pas à strictement parler d'une clinique d'euthanasie, comme il est déjà envisagé d'en créer aux Pays-Bas et en Belgique, mais d'un lieu où l'on puisse obtenir aide et conseils y compris pour accéder à l'euthanasie légale..."

    Lire la suite ici : leblogdejeannesmits