"Elle.fr, LePoint.fr, Europe1.fr, Liberation.fr, LeMonde.fr… Tous ces confrères évoquaient ce lundi la réactivation de l’« Entente parlementaire pour la défense du droit fondamental de l’enfant d’être accueilli et de s’épanouir dans une famille composée d’un père et d’une mère » par le député UMP de Saône-et-Loire Jean-Marc Nesme et le sénateur UMP d’Ille-et-Vilaine Dominique de Legge, après que l’AFP et Reuters se soient décidés à le faire en fin d’après-midi. Les lecteurs de Nouvelles de France le savent, eux, depuis trois jours. Trois jours qu’ils ont connaissance de la liste des 82 élus (pour l’instant) signataires, donc des noms de ceux qui n’ont pas encore franchi le pas. Ils seraient déjà nombreux, me dit-on, à les avoir interpellés…"
source : Nouvelles de France
Europe - Page 187
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En France : une Entente parlementaire pour le droit de l'enfant à un père et une mère
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Hongrie, l’Eglise et la nouvelle constitution
Entrevue à Radio Vatican avec l’évêque auxiliaire de l’archidiocèse d’Ersztergom – Budapest Monseigneur János Székely. (Alessandro Speciale – Vatican Insider)
La nouvelle constitution Hongroise a étonné et suscité de vives réactions des Etats-Unis d’Amérique et de l’Union Européenne. La constitution limiterait la liberté d’expression et de culte ainsi que l’autonomie de la Banque Centrale. Elle a cependant un défenseur : l’Eglise catholique.
Interrogé par radio Vatican, l’évêque auxiliaire Monseigneur János Székely explique les attaques de Bruxelles et d’une grande partie de l’opinion publique européennes en raison de la défense de la vie, du mariage et de la famille, concepts affirmés dans la nouvelle Charte.
« La nouvelle constitution Hongroise approuvée en 2011, débute par le nom de Dieu et dans son préambule affirme que la vie humaine doit être défendue dès le début de sa conception, elle déclare que la Hongrie défend l’institution de la famille qui est une alliance de vie entre un homme et une femme. La constitution précise en outre que la famille est la base de la survie de l’humanité, elle précise aussi que le coût de l’éducation des enfants doit être pris en compte dans l'imposition. » « Il est clair, a-t-il ajouté, que ces affirmations des valeurs fondamentales ne plaisent pas à beaucoup d’intellectuels européens, stimulent même leurs attaques. » Mais, malgré la nouvelle Charte, l’avortement reste légal en Hongrie.
Il y a par ailleurs l’hostilité du monde financier international qui selon Monseigneur Székely serait dû à la taxe transitoire supplémentaire aux Banques résultat de la crise économique. Cette décision préoccupe le monde de la finance.
Pour le prélat : « certes dans le texte original de la loi il y avait quelques mesures exagérées » mais celles-ci « ont été corrigées et effacées » du texte suivant les suggestions de la Cours Constitutionnelle Hongroise et de quelques organismes européens. Les critiques concernant la limitation des « confessions religieuses reconnues » et les restrictions sur la liberté de culte sont aussi infondées. Pour l’auxiliaire de Budapest, la nouvelle loi ne reconnaît pas les Eglises dont le seul but est de profiter des subsides de l’état.
En octobre dernier sur le quotidien Espagnol « La Razon », l’Archevêque de Budapest et président des Evêques Européens Cardinal Peter Erdo a déclaré que la nouvelle constitution « veut respecter certaines valeurs que l’Eglise défend » mais « a des imperfections parce que faite hâtivement ».
(Merci à B.T. pour sa traduction.)
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Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 13 janvier 2012
Sommaire
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Les évêques européens prônent un espace de générosité
Anne Kurian, sur Zenit.org, rend compte de la présentation du document intitulé "Une communauté européenne de solidarité et responsabilité" :
Pour un marché libre, enraciné dans une tradition humaniste
ROME, vendredi 13 janvier 2012 (ZENIT.org) – « Une société a besoin d’un espace de générosité », affirment les évêques de la Commission des Episcopats de la Communauté Européenne (Comece). Pour cela, ils invitent à reconsidérer l’évolution de l’Europe sur son économie sociale de marché, en retrouvant sa tradition humaniste et en respectant le principe de subsidiarité.
Le cardinal Reihnard Marx, archevêque de Munich et Freising, vice-président de la Comece, a présenté hier, jeudi 12 janvier, à Bruxelles le document “Une communauté européenne de solidarité et responsabilité”.
Nécessité d’un espace de générosité
Dans ce document, les évêques affirment qu’« une société ne peut pas fonctionner seulement avec le droit de faire du profit, mais a besoin d’un espace de générosité ».
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David Cameron : La Grande-Bretagne est un pays chrétien
Autre pays, autre discours. Au Royaume-Uni, le premier ministre n'hésite pas à revendiquer l'appartenance de son pays au christianisme.
"La Grande-Bretagne, pays chrétien, ne doit pas avoir peur de le dire
400 ans de la « King James Bible », discours de David Cameron
ROME, jeudi 12 janvier 2012 (ZENIT.org) – « La Grande-Bretagne est un pays chrétien et personne ne doit avoir peur de le dire », a déclaré le Premier ministre anglais David Cameron lors d’un discours à Oxford à l’occasion des 400 ans de la traduction de la bible en anglais attribuée au roi Jacques Ier d’Angleterre. Il insiste sur le fait que c’est justement « la tolérance que le christianisme exige de notre société » qui « donne plus de place aux autres religions » en Grande Bretagne
Des extraits de ce discours, prononcé le 16 décembre dernier, sont publiés par le quotidien du Saint-Siège, L’Osservatore Romano en italien de ce 12 janvier 2012, sous le titre : « La Bible qui fit l’Angleterre ».
Le Premier ministre ouvre son discours expliquant ouvertement que son intervention n’est pas celle d’un « fervent chrétien en mission pour convertir le monde » mais celle d’un Premier ministre qui estime qu’il est « juste de reconnaître » l’impact qu’a eu cette traduction sur le pays et dans le monde entier.
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Hongrie : où trouver un antidote à la désinformation ?
Il est difficile de trouver dans la presse en langue française quelque chose de correct à propos de la Hongrie. On n'entend que les aboiements indignés de la meute enragée. Comment ce pays ose-t-il braver le consensus du politiquement correct en édictant une constitution où la famille, l'embryon humain, et même Dieu, ont droit à des égards particuliers? Mais nos redresseurs de torts ont plus d'un tour dans leur sac et s'apprêtent à recourir à des pressions économiques pour contraindre la Hongrie à revenir à des sentiments plus conformes à notre modèle de "démocratie libérale avancée".Et "Dimanche" ne fait pas mieux, comme nous le fait remarquer une de nos lectrices :
"Quelque chose de correct à propos de la Hongrie? Ce n'est sûrement pas dans le "Dimanche" de cette semaine que vous le trouverez. Le très "progressiste" Pascal André s'est fendu d'un article vengeur et sans nuances sur ce qu'il appelle la dérive inquiétante de Viktor Orban. Sans faire la distinction entre les aspects positifs du point de vue chrétien et d'autres purement politiques et économiques qui peuvent effectivement être l'objet de critiques. Mais de là à prétendre que "c'est salir et instrumentaliser le nom de Dieu que de l'associer à une telle dérive autocratique", il y a de la marge. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'unique hebdo catholique francophone est plutôt orienté..."
Notre amie du site "Benoît-et-moi" n'a pas ménagé ses efforts pour trouver, en Italie et en Angleterre, des articles qu'elle a courageusement traduits et mis en ligne. Nous vous invitons à en prendre connaissance :
Où va la Hongrie? L'unanimité de la grosse presse contre ce petit pays d'Europe centrale méconnu, qui souffre d'être "mal" sorti du communisme, commence à ressembler à un lynchage télécommandé. Deux articles de la Bussola d'aujourd'hui apportent un éclairage différent. (11/1/2012)
Ou va la Hongrie? (suite) En prolongement des deux articles de la Bussola traduits hier, voici un article du quotidien britannique The Telegraph, témoignage de l'écrivain anglais d'origine hongroise Tibor Fisher. (12/1/2012)
Il faut prier pour la Hongrie! Une lettre d'un agent pastoral hongrois, ingénieur à la retraite. Mon amie Marie-Anne l'a traduite pour mes lecteurs, en les remerciant de leur sympathie pour ce pays en danger. (12/1/2012)
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Voir la crise comme un enfantement et une transition au début du 3e millénaire
Telle est la vision proposée par le nouvel archevêque de Milan, le cardinal Angelo Scola dans son premier discours de Saint-Ambroise, le 12 décembre dernier. (Source : Oasis)
S’aventurer dans les méandres de la crise économique et financière est, pour la grande majorité des citoyens, une entreprise impraticable. N’importe quelle analyse un peu plus fouillée devient rapidement incompréhensible pour le profane. Ainsi le discours économique, et encore plus le discours financier, est devenu très éloigné de la possibilité de compréhension de ceux qui pourtant en sont les destinataires et les acteurs finaux, à savoir tout le monde.
Il est nécessaire que l’économie et la finance, sans évidemment faire abstraction de leur niveau spécialistique, ne renoncent jamais à expliciter le niveau élémentaire et universel. Tout le monde doit pouvoir comprendre, du moins dans les grandes lignes, la “chose” avec laquelle l’économie et la finance ont affaire. Cela est nécessaire pour que non seulement chacun puisse défendre ses droits, mais sache surtout en assumer de manière consciente les propres responsabilités en référence à la construction du bien commun également à travers des sacrifices et des engagements renouvelés. On ne peut de plus accepter une réflexion et une pratique de l’économie qui fasse abstraction d’une lecture culturelle d’ensemble qui inévitablement implique une anthropologie et une éthique.
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Une Communauté Européenne de Solidarité et de Responsabilité
La COMECE et la Représentation de la République de Pologne auprès de l'UE
vous invitent à une Conférence
le jeudi 12 janvier 2012
Une Communauté Européenne de Solidarité et de Responsabilité
Présentation de la Déclaration des évêques de la COMECE sur
l’objectif d’une économie sociale de marché compétitive dans le Traité de l’UE
12:30-13:30 suivie d'une réception
Lieu:
Représentation de la République
de Pologne auprès de l'UE
Rue Stevin 139, 1000 Bruxelles
Présentation par
le Cardinal Reinhard Marx
Archevêque de Munich et Freising
Vice-Président de la COMECE
Président de la Commission affaires sociales de la COMECE
suivi d'une discussion avec
M. Radosław Mleczko
Sous-secrétaire d'État au Ministère du Travail et de la Politique Sociale
Vittorio Prodi
Député au Parlement européen
modération:
Sébastien Maillard (la Croix)
Veuillez vous inscrire avant le 11 janvier: www.comece.eu/socialmarket
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Débaptisation : la grâce demeure
Radio Vatican (Manuella Affejee) s'entretient avec Bernard Callebat sur la débaptisation :
"La débaptisation est un sujet qui est revenu à la une de l'actualité en France, suite à « l’Affaire de Coutances ». Dans cette bataille juridique, le diocèse de Coutances (en Normandie) s'oppose à René Lebouvier, libre-penseur, militant depuis 2001 pour que son nom soit définitivement rayé du registre de baptême dans lequel il figurait depuis près de 70 ans. Mgr Stanislas Lalanne, évêque du lieu a fait appel de la décision du Tribunal de Coutances, qui le sommait de rayer le nom du plaignant du registre, au nom des principes garantissant la vie privée. Ils seraient environ un millier en France à demander chaque année la débaptisation, une manière pour beaucoup de se dissocier des prises de position de l’Eglise sur le préservatif, la contraception ou l’homosexualité. Quelles sont les conséquences religieuses de cette démarche ? La mention du baptême constitue-t-elle effectivement une atteinte à la vie privée ?
Éléments de réponse avec Bernard Callebat, professeur de droit civil et de droit canon, vice-doyen de la faculté de droit canonique de Toulouse à écouter ici : http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=551940
Des propos recueillis par Manuella Affejee"
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Hongrie : relire le Professeur Rezsohazy
Il y a un an, le Professeur R. Rezsohazy (UCL) réagissait aux outrances des commentateurs à propos du premier ministre hongrois, Victor Orban. Ses observations restent de saison, d'autant qu'elles ne sont pas le fait d'un excité mais bien de quelqu'un dont on se plaît à reconnaître l'équilibre, l'intelligence et la modération :
"Plaidoyer pour Victor Orban
“Populiste” ? “Conservateur de droite” ? “Nationaliste” ? Non, le Premier ministre hongrois est populaire. Mal compris par les Européens, il est victime de clichés.
Il est très difficile d’obtenir des informations correctes au sujet de l’évolution politique du pays des Magyars. Les causes en sont multiples, parmi lesquelles l’accès à la langue hongroise n’est pas la moindre...
Lire la suite ici : plaidoyer pour Victor Orban
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Quand l’Agence interdiocésaine « Cathobel » dénonce les dérives autoritaires de la constitution hongroise
…Elle cite pêle-mêle, à côté d’un certain nombre de mesures d’ordre politique, économique et social, les dispositions éthiques considérant les embryons comme des êtres humains dès le début de la grossesse et qu’un mariage ne peut avoir lieu qu’entre un homme et une femme, la réduction des communautés religieuses reconnues de 300 à 14 (pour mémoire la loi belge n’en reconnaît que six ou, disons, sept avec la laïcité) « renforçant l’Église chrétienne (sic) au détriment des minorités religieuses » et, horresco referens, la mention explicite de Dieu en ces termes « Dieu bénisse les Hongrois ». C’est ici : Dérive autoritaire en Hongrie
Curieux amalgame pour une agence de presse catholique. Elle s’est d’ailleurs attirée cette remarque pertinente, émanant de l’abbé Jean-Pierre Delville (photo), professeur à la Faculté de Théologie de l’Université catholique de Louvain et desservant de l’église Saint-Barthélemy à Liège :
« Dans cet article de Cathobel il est écrit: « Sur le plan éthique, la nouvelle Constitution considère les embryons comme des êtres humains dès le début de la grossesse et estime qu’un mariage ne peut avoir lieu qu’entre un homme et une femme (…). Dans le même sens, elle fait désormais explicitement référence à Dieu. » Ces éléments vont dans le sens même de la foi chrétienne et devraient être appréciés par Cathobel. Alors pourquoi ajouter de suite après une critique sur toute la Constitution en écrivant : « Cette dérive autoritaire est évidemment dénoncée par l’opposition de gauche et écologique, ainsi que par de nombreux mouvements de la société civile » ? Dans un article aussi politique, Cathobel devrait faire un minimum d’analyse et de distinctions. »
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Quand la Hongrie est mise au ban
Nous évoquions hier la désapprobation européenne à l'égard de la Hongrie. Jeanne Smits analyse les raisons de la mise au ban de ce pays:
"Est-ce parce qu’on ne pardonne pas à Viktor Orban d’avoir courageusement, à 26 ans, tenu tête au pouvoir communiste qui écrasait son pays que « sa » Hongrie est aujourd’hui sous le coup d’une mobilisation politico-médiatique d’une ampleur ahurissante ? Parce que le Premier ministre hongrois est pro-vie ? Parce que sa Constitution musclée et centrée sur l’identité chrétienne rompt avec le relativisme ambiant ? Un peu de tout cela, sans doute… Mais à l’heure d’écrire il est difficile de trouver ne serait-ce qu’un seul papier dans les gros médias, francophones ou non, qui ne le présente comme un dictateur, un tyran, meneur d’un parti – le Fidesz – qui impose sa loi sur un peuple privé de toute liberté, un irresponsable qui mérite de voir son pays mis en coupe réglée par l’Union européenne. « L’Europe pourrait laisser la Hongrie faire faillite » titrait mardi Le Figaro – un peu vite au regard du contenu de l’interview qui suivait, mais enfin c’est l’idée qui reste. On ne tient pas tête impunément à Bruxelles...
lire la suite : La Hongrie sous le feu de Bruxelles et des médias
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