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Famille - Page 97

  • Familles : commencer par bien se préparer au mariage

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    De Mgr Léonard dans les Pastoralia du diocèse de Malines-Bruxelles (mars 2015), pp 3-6.

    De l’importance de la préparation au mariage

    LE BEAU ET REDOUTABLE PARI DU MARIAGE CHRÉTIEN

    A notre époque de « libération » sexuelle, trop de gens s'engagent dans les liens du mariage civil et religieux sans la préparation suffisante. Quand, par exemple. on a déjà couru plusieurs aventures amoureuses et sexuelles sans engagement irréversible de la personne, il n'y a guère de raison de penser que l'aventure suivante sera plus solide que les précédentes simplement parce qu'on l'accompagne d'un cérémonial public. A moins, bien sûr, qu'une préparation suffisante ait amené à aborder la splendide aventure de l'amour humain avec un cœur nouveau.

    Le mariage chrétien, en particulier, demande une réflexion et une maturation considérables avant de s'y engager valablement. Il ne s'agit pas seulement de se marier «à l'église» avec une belle cérémonie permettant de jolies photos, ce qui est, certes, très sympathique et appréciable. Il s'agit surtout de se marier « dans le Seigneur », comme dit saint Paul. Ce n'est pas une mince aventure! L'homme et la femme qui se marient « dans le Seigneur » font librement le pari de s'aimer d'un amour qui ressemble à l'amour qui unit le Christ et son Église, Dieu et l'humanité. Il faut bien voir qu'il s'agit d'un pari démesuré. Il n'est plus question de s'aimer à la mesure des capacités et des limites de deux cœurs humains, mais à la mesure du cœur de Jésus lui-même : « Aimez-vous les uns les autres comme moi je vous ai aimés ». Certes, il n'y a rien de plus beau que de confier ainsi la fragilité de nos amours humaines à la solidité sans faille de l'amour du Christ. Mais, en même temps, quelle redoutable exigence! Celle de dire à son conjoint : « Je veux t'aimer dans le Seigneur et à sa manière »! C'est ici que s'enracine l'indissolubilité du mariage chrétien, sans oublier son fondement naturel dans la dignité de la personne humaine créée à l'image de Dieu.

    Le Seigneur, en effet, ne nous aime pas pour un temps et sous condition. Même si nous le trahissons, il continuera à nous aimer fidèlement. Il ne se reprendra jamais. Ceux qui se marient dans le Seigneur, s'ils savent ce qu'ils font, prennent le même engagement : « Je me lie à toi sans retour, pour le meilleur et pour le pire; même si, par malheur, tu devais perdre ta santé ou ta beauté, voire même me trahir, je ne t'abandonnerai jamais ». Avant de s'engager de cette manière, il vaut mieux prendre le temps de s'examiner chacun, de réfléchir ensemble et de discuter le coup à l'aise.

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  • Mgr Léonard : Les grands défis de la pastorale familiale

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    71t30wQ-8aL.jpgL'Editorial de Mgr Léonard dans les Pastoralia (mars 2015) de son diocèse :

    Les grands défis de la pastorale familiale

    Toutes les Eglises d'Occident sont confrontées au difficile problème de l'attitude pastorale à adopter à l'égard des personnes marquées par l'échec conjugal : séparation, divorce, remariage civil. Ce sujet est d'autant plus urgent que se développent souvent en nos pays des pastorales «sauvages » déployant toutes sortes de pratiques allant de la fermeture intégrale au laxisme le moins éclairé.

    Tirant profit de ma longue expérience de rencontres avec des personnes ayant vécu l'échec conjugal, j'ai publié un livre consacré à ce thème. Un livre écrit avec le cœur tout autant que la pensée. Il a connu plusieurs éditions, la plus récente étant L'Église vous aime. Un chemin d'espérance pour les séparés; divorcés, remariés, Paris, éd. de l'Emmanuel, 2010.

    Oui, les familles ont besoin de ce genre d'encouragement et de beaucoup d'autres encore. Les familles unies et heureuses, à coup sûr, mais aussi les familles et les personnes éprouvées par l'échec conjugal ou familial. Elles sont légion dans nos sociétés dites «avancées». Dans les pays d'Europe occidentale, environ un couple sur trois aboutit à la dislocation. Dans les grandes villes, la proportion des échecs conjugaux atteint la moitié. C'est un phénomène de société très grave, qui frappe de plein fouet non seulement les conjoints, mais aussi les enfants. Un énorme gâchis humain et spirituel!

    Cette situation représente un défi pastoral majeur pour l'Église. Comment encourager aussi ces familles disloquées ou recomposées, comment les accueillir et les aider dans la charité et la vérité du cœur du Christ? Comment être auprès d'elles un relais de la miséricorde à la fois patiente et exigeante du Seigneur? L'urgence est d'autant plus grande que le véritable enseignement de l'Église en la matière est généralement mal connu, mais il est accueilli avec une réelle ouverture de cœur quand on prend la peine de l'expliquer avec douceur et patience.

    Les divers thèmes abordés dans ce livre sont les suivants :

    1. L'importance de la préparation au mariage chrétien

    2. La fidélité à la grâce du sacrement

    3. La traversée des inévitables épreuves

    4. Les cas d'impasse

    5. Le recours à la déclaration de nullité du mariage

    6. La fidélité au conjoint absent

    7. Les problèmes posés par un remariage civil

    8. La place des divorcés remariés dans l'Église 9, La question délicate de l'accès à la communion eucharistique

    10. La juste compréhension du recours à la conscience

  • La gestation pour autrui débattue au Sénat

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    Du site du journal la-croix.com

    La Belgique a ouvert un débat législatif sur la gestation pour autrui

    Le Sénat belge a entrepris l’examen des possibilités de « création d’un régime légal de coparentalité » . Il souhaite encadrer la pratique de la gestation pour autrui, tolérée en Belgique. (comme on pourra s'en rendre compte ICI et LA ndb)

    Le sénat belge se penche sur la question de la gestation pour autrui.

    « Encadrer juridiquement ce qui existe déjà. » Voilà l’argument qui a convaincu une majorité de sénateurs belges de la nécessité de légiférer sur la gestation pour autrui, jusqu’à présent « ni réglementée, ni interdite », mais tolérée en Belgique.

    Ouvertement pratiquée depuis une vingtaine d’années par trois centres belges de procréation médicalement assistée, selon des règles qui leur sont propres, cette technique de procréation concernerait trois à cinq grossesses par an.

    À Bruxelles, l’hôpital Saint-Pierre qui pratique la GPA depuis 1997 – mais la limite exclusivement aux embryons issus des gamètes des « parents intentionnels », couples hétérosexuels confrontés à un problème grave de stérilité féminine – déclare que la moitié des couples demandeurs viennent de France. Deux autres centres, à Gand et à Liège, ont ouvert la GPA à des couples homosexuels et pratiquent l’insémination.

    > Lire aussi : En Inde, dans l’usine à bébés du monde

    LA MÈRE PORTEUSE ABANDONNE L’ENFANT, LES FUTURS PARENTS L’ADOPTENT

    En pratique, le droit belge de la filiation limite le développement de la GPA car il oblige la mère porteuse à abandonner l’enfant à la naissance et le « couple commanditaire » à passer par une procédure d’adoption plénière. Mais les responsables des centres de procréation médicalement assistée plaident pour la rédaction d’un cadre légal « afin de lever toute insécurité juridique ».

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  • Il n'est de richesses que de femmes

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    D'Elisabeth de Baudoüin, sur Aleteia.org :

    Pape François : il n’est de richesses que de femmes

    Le discours engagé de François en faveur des femmes, si souvent exploitées, mais irremplaçables et précieuses dans de nombreux domaines.

    Le samedi 7 janvier 2015, le pape François a reçu en audience les participants à l’assemblée plénière du Conseil pontifical pour la culture qui concluait ce jour ses travaux sur le thème : « Les cultures féminines, égalité et différence ». Dans le discours qu’il leur a adressé, le Pape, qui a rappelé une nouvelle fois que l’Église elle-même « est femme » – parce qu’on ne dit pas « le » mais « la » Église –, a insisté sur le bien fondé de la complémentarité homme-femme et la beauté de la maternité, qui dépasse la seule transmission et protection de la vie. Il a également une nouvelle fois encouragé à la lutte contre les violences faites aux femmes et leur exploitation et à donner davantage de place aux femmes dans l’Église et la « sphère publique ». Tout en rappelant sa place irremplaçable dans la famille. Extraits.

    Égalité et différence homme/femme : le ni-ni de la subordination et de la parité. Place à un nouveau paradigme

    « Cet aspect ne doit pas être abordé idéologiquement parce que la lorgnette de l'idéologie empêche de bien voir la réalité. L'égalité et la différence hommes-femmes, se perçoivent mieux dans la perspective de l'avec, de la relation, que dans celle du contre. Depuis longtemps, nous avons laissé derrière nous, du moins dans la société occidentale, le modèle de la subordination sociale de la femme par rapport à l’homme ; un modèle séculaire qui n’a jamais totalement épuisé ses effets négatifs. Nous avons également dépassé un second modèle, celui de la pure et simple parité, appliquée mécaniquement, et de l’égalité absolue. Un nouveau paradigme a été ainsi configuré : celui de la réciprocité dans l’équivalence et la différence. La relation homme- femme devrait [plutôt] reconnaître que tous deux sont nécessaires en ce qu’ils possèdent, oui, une même nature, mais avec des modalités propres. L’une est nécessaire à l’autre, et vice versa, pour que s’accomplisse vraiment la plénitude de la personne.

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  • Une lettre de Dieu aux fiancés (et aux fiancées)

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    topic (20).jpgDans le mariage, c’est le Christ Lui-même qui prend l’initiative, qui appelle le couple. A titre d’illustration de l’un des propos de Mgr Léonard dans la riche conférence qu’il a donnée à l’Université de Liège le 28 janvier dernier (même si la communication informatique appartient au monde de l’instantané, prenez la peine de la lire ici : Monseigneur Léonard à l'Université de Liège: enjeux des synodes sur la famille) voici un texte écrit dans la même ligne par le Padre Giordano Muraro (traduction adaptée à partir de l’italien par Elisabeth de Lavigne (sur le site « aleteia »)

     La femme qui sera à tes côtés, tout émue, revêtue de sa robe blanche de mariée, est mienne. Je l'ai créée. Je l'ai aimée depuis toujours ; avant même que toi tu ne l'aimes, encore plus que toi. Pour elle, je n'ai pas hésité à donner ma vie. J'ai de grands projets pour elle. Je te la confie. Tu la prendras de mes mains et en deviendras responsable.

    Quand tu l'as rencontrée, tu l'as trouvée belle et tu es tombé amoureux. Ce sont mes mains qui ont façonné sa beauté, c'est mon cœur qui a mis en toi la tendresse et l'amour, c'est ma sagesse qui a forgé sa sensibilité et son intelligence et toutes les belles qualités que tu as trouvées en elle.

    Mais il ne suffit pas que tu sois charmé. Tu dois t'appliquer à répondre à ses besoins, à ses désirs. Tu te rendras compte qu'elle a besoin de tant de choses : elle a besoin d'une maison, de vêtements, de sérénité, de joie, d'équilibre psychique, de rapports humains, d'affection et de tendresse, de plaisir et de divertissement, de présence humaine et de dialogue, de relations sociales et familiales, de satisfactions dans le travail et de bien d'autres choses.

    Mais tu dois comprendre qu'elle a surtout besoin de Moi, et de tout ce qui contribue et encourage cette rencontre avec Moi : la paix du cœur, la pureté d'esprit, la prière, la Parole, le pardon, l'espérance et la confiance en Moi, ma vie. C'est Moi, et non toi, le commencement, la fin, la destinée de toute sa vie. 

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  • Quand on voudrait interdire aux parents d'administrer la fessée

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    Une opinion de Joseph Junker, ingénieur civil, père de trois enfants, publiée sur le site de laLibre.be : 

    Interdire la fessée: Est-il encore permis d’éduquer ses enfants en paix?

    Il serait inexact de dire que l’évocation des fessées que j’ai reçues dans ma jeunesse soit un souvenir ému de piété filiale… pas plus d’ailleurs qu’elle n’est un cuisant et douloureux épisode de mon enfance. J’ai le souvenir de mon vénérable papa qui, suite à une bonne douzaine de « derniers avertissements » et au succès indéniable de mes efforts frénétiques à trouver une limite et de m’empresser de la franchir, finissait à contrecœur par se lever pour m’administrer le juste châtiment que je n’attendais plus à force d’en entendre la promesse. S’ensuivait une scène digne de Pagnol, une course-poursuite à travers les 3 étages de notre maison et un petit combat de catch où mon pauvre papa sacrifiait les restes de sa 4ème lombaire pour maîtriser son petit galopin et gratifier son séant de la correction que son inconduite exigeait.

    Bien entendu, je hurlais de douleur pour la forme à ces tapes inoffensives, mais surtout à la perspective terrifiante du pontifiant et lénifiant discours paternel que je n’allais pas manquer de subir ; exposé moral et eschatologique du plus bel effet sur ma conscience mais que je tenais pour une punition bien plus atroce que la plus acérée des taloches. Comble de l’horreur, il était souvent assorti d’une vraie punition m’obligeant à méditer sur les conséquences de mes actes et parfois même (ô rage, ô désespoir !) à présenter mes excuses. Traumatisme dont je ne me suis jamais remis et dont je porte encore aujourd’hui les stigmates en me comportant de manière civilisée avec le reste de l’humanité.

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  • Le rapport Panzeri: violation de la subsidiarité, critique de référendums nationaux & promotion du "mariage pour tous" au Parlement européen

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    Communiqué de Presse de la FAFCE

     

    Rapport Panzeri:
    Violation de la subsidiarité,
    critique de référendums nationaux
    & promotion du "mariage pour tous"
    au Parlement européen 

     

    Bruxelles, le 5 mars 2015
     
    Dans une semaine le Parlement européen sera réuni à Strasbourg pour sa session plénière de mars. Il votera sur le Rapport annuel sur les droits de l'homme et la démocratie dans le monde en 2013 et la politique de l'Union européenne en la matière

     

     présenté par l’eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, du Groupe des Socialistes et Démocrates, un rapport très contradictoire pour ce qui concerne la subsidiarité et la démocratie. 
     
    Ce rapport contient beaucoup de points positifs, tels que la protection de la liberté de pensée, de conscience et de religion. Néanmoins, le rapport dépasse aussi les compétences de l’UE et viole le principe de subsidiarité puisqu’il critique des référendums nationaux en plusieurs Etats membres de l’UE, notamment la Croatie et la Slovaquie, et la législation nationale en Lituanie (par. 165). Un criticisme qui viole à la fois le mandat des institutions européennes et celui de la Commission du Parlement européen pour les Affaires étrangères… 

    Le rapport « encourage les institutions de l'Union et les États membres à contribuer davantage à la réflexion sur la reconnaissance du mariage homosexuel ou de l'union civile homosexuel » (par. 162), en dépit du fait que l’UE ne soit pas compétente sur cette question sensible.
     
    Sur un autre régistre très sensible, la FAFCE a déjà attiré l’attention sur l’article 136 du rapport qui promeut un « droit à l’avortement ». Plus de 65 000 citoyens ont déjà exprimé leur opposition à ce paragraphe à travers une pétition qui demande à l’UE de ne pas soutenir l’avortement qui relève uniquement de la compétence nationale des Etats-membres.

    Ces paragraphes rendent le rapport très contradictoire, étant donné que le texte demande aussi « à l'Union européenne de respecter, de promouvoir et de défendre les principes de l'appropriation démocratique » et « la participation de la société civile et de la transparence de l'aide au développement » dans les Pays tiers (par. 6), et critique les referendums démocratiques et la légitime expression de citoyens à l’intérieur de l’UE même. Des sujets par ailleurs très sensibles dans des pays qui ont souffert de décennies de régimes antidémocratiques.
     
    La FAFCE demande aux Membres du Parlement européen d’être cohérents et de respecter le principe de Subsidiarité et l’expression populaire des citoyens des Etats Membres, notamment en retirant les paragraphes suivants : 

    • 136 – droit à l’avortement
    • 162 -promotion du mariage pour personnes du même sexe ; 
    • 165 critique des référendums et législation d’Etats membres.

    Contact: Maria Hildingsson, Secrétaire général
    +32 4 70 20 39 18

    info@fafce.org

    Fondée en 1997 la Fédération des Associations familiales catholiques en Europe (FAFCE) a un statut participatif auprès du Conseil de l'Europe et est un membre de la Plateforme de l'Agence des Droits fondamentaux de l'Union européenne. La FAFCE représente des associations familiales de 15 pays européens.
  • Vers la canonisation de Louis et Zélie Martin en octobre 2015

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    july12-martins (1).jpgElle pourrait avoir lieu pendant le synode sur la famille, selon le cardinal Amato. De l’agence Zenit :

    ROME, 4 mars 2015 (Zenit.org) - La canonisation des époux Louis et Zélie Martin pourrait avoir lieu en octobre 2015, au moment du synode des évêques sur la famille, selon le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

    « Grâce à Dieu, en octobre, deux époux, parents de sainte Thérèse de Lisieux, seront canonisés », a en effet déclaré le cardinal lors d'une rencontre organisée par la Libraire éditrice du Vatican (LEV) sur le thème « A quoi servent les saints ? », vendredi dernier, 27 février.

    Durant son intervention, le cardinal Amato a souligné l'importance de la sainteté dans la famille : « Les saints ne sont pas seulement les prêtres et les religieuses, mais aussi les laïcs. »

    Béatifiés par Benoît XVI le 19 octobre 2008, Louis et Zélie Martin pourraient donc être canonisés dans le cadre du deuxième volet du parcours synodal sur la famille, lors de la XIVe assemblée générale ordinaire, prévue du 4 au 25 octobre 2015 sur le thème : « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain ».

    Déjà l'assemblée extraordinaire d'octobre 2014 - « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation » - s'était déroulée sous le signe de la sainteté de vie des époux Martin : leurs reliques étaient à Rome pour le temps de l'assemblée.

    Leur inscription dans le calendrier des saints sera la première canonisation commune d'un couple. Mariés en 1858, ils ont donné naissance à neuf enfants - dont quatre moururent prématurément - durant leurs 19 ans de vie conjugale. D'après les lettres de Zélie Martin, une profonde affection unissait le couple, qui vivait en famille une vie de foi et de charité.

    Zélie mourut à 46 ans, en 1877, des suites douloureuses d'un cancer. Louis vit ses filles entrer dans la vie religieuse et vécut lui aussi l'épreuve de la maladie jusqu'à sa mort en 1894, à 71 ans.

    Le sanctuaire d'Alençon, ville de Louis et Zélie, propose une prière pour la canonisation du couple :

    « Dieu d'éternel amour, tu nous donnes dans les bienheureux époux Louis et Zélie Martin, un exemple de sainteté vécue dans le mariage.
    Ils ont gardé la foi et l'espérance au milieu des devoirs et des difficultés de la vie.
    Ils ont élevé leurs enfants pour qu'ils deviennent des saints.
    Puissent leur prière et leur exemple soutenir les familles dans leur vie chrétienne et nous aider tous à marcher vers la sainteté.
    Si telle est Ta volonté, daigne nous accorder la grâce que nous te demandons maintenant à travers leur intercession,et daigne les inscrire au nombre des saints de ton Église.
    Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »

    JPSC

  • Gleeden, une entreprise de dissolution de la famille

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    Gleeden.jpgDe Radio Vatican :

    La publicité de Gleeden ou le mépris des conséquences de l'infidélité

    (RV) Entretien - En France, une affaire fait grand bruit : les Associations familiales catholiques (AFC) ont fait savoir qu’elle attaqueraient en justice le site internet Gleeden, un site « spécialisé » dans les rencontres extra-conjugales, et dont les publicités sulfureuses sont une invitation pour le moins décomplexée à l’infidélité. Cette promotion ouverte de l’adultère constituerait selon les AFC une violation du Code Civil, dont l’article 212 stipule que les époux se doivent respect, fidélité, secours et assistance.

    Mais plus encore que cela, se pose la question de savoir ce qu’une société est prête à tolérer, accepter ou promouvoir, au nom de la liberté.

    Avec Gleeden, l’infidélité conjugale est présentée, non pas comme un comportement déstructurant pour le couple, la famille et la société, mais comme une aventure à tenter, sans scrupule. Les conséquences sociales réelles de l’adultère et les situations de souffrance qu’il engendre, sont, quant à elles, balayées d’un revers de main.

    Manuella Affejee a joint François-Xavier Bellamy, professeur de philosophie et maire-adjoint sans étiquette à Versailles (cliquer ici pour accéder au podcast de l'entretien) :

    Quelle est votre réaction par rapport à cette affaire Gleeden ?

    D’abord, c’est triste parce que devant une situation comme celle-ci, on est condamné à apporter une mauvaise réponse. Les AFC (Associations Familiales Catholiques) ont entrepris une action qui est très louable, pour effectivement mettre un terme à cette campagne de promotion qui ne peut qu’avoir des conséquences néfastes sur la vie des familles et sur l’équilibre des couples. Malheureusement, en intentant une action de cette nature, nous le voyons ici, on prend toujours le risque de faire à ce site une publicité gratuite dont finalement il rêve. Donc, je regrette nécessairement cette affaire au sens où, effectivement, je crois qu’il était nécessaire d’agir de façon juste et adéquate pour témoigner de la dimension néfaste de cette campagne. En même temps, c’est vrai que le faire contribue à la promotion de ce site et on ne peut que le regretter.

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  • Là où il n'y a pas d'honneur pour les anciens, il n'y a pas de futur pour les jeunes

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    De Radio Vatican :

    Le Pape a poursuivi le cycle de ses catéchèses sur la famille. Après avoir rendu hommage durant les semaines précédentes au rôle des mères et à celui des pères de famille, il s'est attaché cette fois à souligner le rôle essentiel des personnes âgées et des grands-parents. Avant de revenir la semaine prochaine sur « la vocation spécifique contenue dans cet âge de la vie », il a évoqué cette semaine la condition problématique des personnes âgées dans la société actuelle.

    « Grâce aux progrès de la médecine, la vie s'est allongée, mais la société ne s'est pas élargie à la vie ! » s'est indigné le Pape François. « Le nombre des personnes âgées s'est multiplié, mais nos sociétés ne se sont pas assez organisées pour leur donner une place, avec un juste respect et une considération concrète pour leur fragilité et leur dignité. » Il a dénoncé « une société programmée sur l'efficience, qui ignore les anciens, alors qu'ils sont une richesse ».

    Sans respect des anciens, la société se meurt

    François a repris les propos de Benoît XVI en 2012 lors de sa visite d'une maison de retraite : « La qualité d'une société, je voudrai dire d'une civilisation, se juge aussi à la façon dont sont traités les anciens et à la place qui leur est réservée dans le vivre ensemble. » Pour François, la société ne peut avancer que si elle sait respecter la sagesse des anciens. « Une société dans laquelle il n'y a pas de place pour les anciens porte en elle le virus de la mort. »

    Evoquant la crise démographique de l'Occident, qui particulièrement en Italie, voit sa population vieillir, le Pape l'a évoquée comme « un grand défi pour la société contemporaine » mais il a dénoncé « la peur de la faiblesse et de la vulnérabilité » trés répandues dans une société valorisant la jeunesse et la compétitivité, qui augmente « l'angoisse chez les personnes âgées de ne plus être supportés, d'être abandonnés ».

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  • L'archevêque d'Asuncion préoccupé par la visite du Secrétaire général de l'ONU au Paraguay

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    L’archevêque d’Asuncion demande à Ban Ki-moon de ne pas promouvoir l’avortement, l’euthanasie et le mariage homosexuel (source)

    L’archevêque du Paraguay a déclaré que « la force morale d’une nation est dans ses croyances et valeurs, et prend en compte toutes les dimensions de la personne, ne peut rejeter la foi qui est une dimension fondamentale de la structure psychosociale et spirituelle de l’être humain. Malheureusement, diverses recommandation de l’ONU sur les droits de l’homme pour le Paraguay et d’autres pays comprennent de nouveaux droits proclamés par des groupes radicaux, incorporés dans l’organisation et qui plaident pour la légalisation de l’avortement, l’euthanasie et les unions homosexuelles et d’autres «genres», avec la possibilité de l’adoption d’enfants par ces couples ». Mgr Valenzuela a souligné que le rôle de l’Eglise est de se battre « pour les enfants, spécialement ceux sans défense, handicapés ou encore dans l’utérus, et qui courent le risque sérieux d’être rejeté par la société, si les idées de la culture de la mort sont acceptées, et où le mal se fait légalement, avec le soutien de l’État, promu par les agents internationaux à l’échelle mondiale. L’Église parle au nom des familles qui vivent dans des situations structurellement injustes. Ce sont elles qui devraient être résolues par des politiques publiques sérieux et soutenues. Nous partageons plusieurs objectifs sociétaux proposés par l’ONU et, en tant qu’Eglise, nous travaillons avec l’État paraguayen pour les poursuivre, néanmoins, nous sommes vigilants pour préserver les valeurs humaines et chrétiennes de notre peuple, pour promouvoir le développement et la vie pleine et digne pour tous ceux qui vivent dans notre patrie » .

  • Monseigneur Léonard à l'Université de Liège: enjeux des synodes sur la famille

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    SYNODE SUR LA FAMILLE : ECHOS ET PERSPECTIVES

    Compte rendu du lunch débat avec Monseigneur André Joseph LÉONARD

    Archevêque de Malines-Bruxelles,

    membre du Synode extraordinaire sur la famille

    à l'Université de Liège, salle des Professeurs, mercredi 28 janvier 2015

    IMG_6910.JPGLe mercredi 28 janvier dernier, Mgr André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles était l’invité d’un lunch-débat organisé à l’Université de Liège par l’Union des étudiants catholiques de Liège et le Groupe éthique sociale, associés au forum de conférences Calpurnia. Le thème de son exposé portait sur les enjeux du synode extraordinaire des évêques réunis à Rome du 5 au 19 octobre 2014. Il s’inscrit dans le cadre d’un cycle de rencontres intitulé « La Famille : solution ou problème". Voici la transcription des propos de l’orateur (les intertitres et les italiques sont de notre fait) :

     

    LA CONFÉRENCEIMG_6904.JPG 

    IMG_6903.JPG 

    téléchargement (6).jpgtéléchargement (2).jpg

    « Je vais peut-être vous décevoir : malgré le titre annoncé de ma conférence je ne parlerai pas beaucoup du synode sur la famille, ni passé, ni futur.  S’agissant du synode passé, on trouve facilement sur internet les 58 paragraphes du rapport final que sert maintenant de lineamenta pour une consultation qui va se faire à tous les niveaux afin de produire l’ instrument de travail  du synode futur d’octobre 2015 et il est difficile de parler de celui-ci maintenant. Si, tout à l’heure, vous m’y invitez ou si vous m’y contraignez, je pourrai parler un peu de ce qui s’est passé au synode extraordinaire d’octobre 2014, mais je pense que le plus important est dit dans les 58 propositions finales de celui-ci.

    Il m’est difficile de vous parler des enjeux, des joies, des épreuves, des peines  de la famille -car c’est là l’objet de ma conférence- sur base de ces courts paragraphes. Par nature, par instinct, je préfère me situer dans un contexte plus large et plus structuré.

    La question de la famille se pose parce que nous sommes des esprits incarnés

    La question de la famille se pose parce que nous sommes des esprits incarnés. Je ne sais pas s’il y a un esprit de famille qui unit les anges et les archanges, mais si c’était le cas, ce devrait être très différent de ce que nous vivons. Les animaux présentent certains phénomènes qui ressemblent à ce que nous vivons dans nos familles mais avec une énorme différence, car nous vivons les réalités de la famille en tant qu’esprits incarnés : le corps et l’esprit  -le corps aussi- font partie de notre destinée. Si nous étions de purs esprits, la famille n’existerait pas : il y aurait des affinités purement spirituelles entre nous.

    Le corps est une réalité extraordinaire et, pour en parler, l’Eglise est particulièrement  bien outillée par la révélation biblique. D’abord parce que, dans l’ensemble de l’univers physique, le corps humain est ce qu’il y a de plus prestigieux, le corps c’est le cheval de Troie de l’esprit à l’intérieur du cosmos, c’est par là que l’esprit s’introduit dans la matière. Le corps est un merveilleux instrument de communication, de production. On peut travailler avec son corps, communiquer avec son corps. Avec la main on peut communiquer la colère, la vengeance, l’amitié, la tendresse. On peut communiquer tant de choses par les mimiques, les gestes. Sans oublier ces extraordinaires cordes vocales humaines qui nous permettent de produire des sons articulés qui abritent du sens : c’est un phénomène infiniment plus complexe que le roucoulement des oiseaux, le gazouillis des pinsons ou le grognement des porcs. C’est un instrument de communication exceptionnel. Il y a tout un langage du corps qui est une pure merveille.

    La sexualité fait partie de ce langage avec une dimension tout à fait unique dans la sexualité animale et végétale. Je ne suis pas biologiste mais je pense que l’espèce humaine est la seule où la rencontre sexuelle peut se faire visage contre visage. Il y a dans l’agencement même de la complémentarité de l’homme et de la femme la promesse d’une union interpersonnellevisage contre visage et, en même temps, un langage de la sexualité qui est en même temps un langage qui signifie la procréation. Car la sexualité humaine, ou la sexualité animale, est organisée comme un laboratoire riche en ressources pour permettre la transmission de la vie, qui fait partie du langage objectif de la sexualité. Sans la dimension sexuelle de notre corps, il n’y aurait pas ce phénomène merveilleux de la famille. Mais cette dimension s’accompagne d’une part d’obscurité, comme tout notre corps.

    Notre corps est un instrument d’action performant. C’est aussi un instrument et un lieu de passion. Le corps nous expose à la souffrance. Il est vulnérable : il fleurit, il s’épanouit, il vieillit, il se déglingue, il s’en va, il périt. Toute chair est comme l’herbe des champs, disait déjà le prophète Isaïe. Le corps  nous expose à la violence, à la souffrance, à la maladie. Il est aussi un lien d’opacité. Dans la plus agréable union, tu seras toi, je serai moi et nous ne serons jamais un. Il y aura toujours le mur infranchissable de notre corporéitéLes esprits peuvent fusionner, les corps pas totalement. La sexualité humaine est une promesse de plaisir, de joie, de bonheur, de vie mais elle est aussi habitée par de l’aveuglement, de la sauvagerie, de la brutalité. Elle est un lieu de plaisir, de joie, de fécondité  mais aussi de souffrance, de domination, d’exploitation et de mort. Il y a une ambigüité dans la sexualité comme dans le corps.

    La foi chrétienne est particulièrement douée pour prendre la mesure de la grandeur et de la fragilité du corps

    La foi chrétienne est  particulièrement douée pour prendre la mesure de la grandeur et de la fragilité du corps.

    Témoins de sa grandeur, nous sommes, avec le judaïsme -pour une part aussi l’islam, je pense- une religion du corps.  Mais il n’y a aucune philosophie, ni aucune religion autre que le christianisme qui ait osé penser, sur base de faits qui se sont inscrits dans l’histoire, qu’il y a un corps humain  qui est celui d’une personne divine, qui est le corps de Dieu : le Corps de Jésus qui est maintenant encore  et plus que jamais, le corps d’une personne divine.

    Et nous vénérons une femme qui a mis Dieu au monde : elle n’a pas mis au monde la divinité, mais elle a mis au monde Quelqu’un qui est Dieu, parce qu’elle est une femme et qu’elle a un corps.

    Le salut du monde s’est joué sur la croix, dans le corps humilié, dépouillé, blessé, outragé, crucifié de Jésus et du corps ressuscité qui a traversé la mort et inauguré un monde nouveau où le corps n’a plus la pesanteur qu’il a maintenant : il n’est plus voué à la mort comme il l’est présentement.

    Et nous pensons que cette réalité, le corps humain de Jésus, crucifié, ressuscité, qui traverse la mort, qui inaugure un monde nouveau, est parmi nous. Ce matin, j’ai célébré l’eucharistie : eh bien, la croix de Jésus ressuscité était là, présente et quand nous communion au corps de Jésus, nous communions, nous qui allons mourir dans quelques temps, à la vie impérissable du Ressuscité et nous croyons non seulement en la résurrection de Jésus, à sa présence dans la parole de Dieu et dans l’eucharistie mais nous croyons que nous-mêmes nous allons ressusciter.

    Enfin, je dis nous, mais il y a des enquêtes qui montrent qu’il y a une majorité de catholiques qui n’y croient pas vraiment, qui croient que notre corps va se dissoudre en pourriture, en poussière ou en cendre mais qu’après cela, c’est fini. Il y a peut-être bien l’âme qui subsiste mais le corps, lui, est envoyé à la poubelle pour toujours.  Or le Credo se termine par ces mots : je crois à la résurrection des morts -ou de la chair- et à la vie éternelle. Bien sûr, cette carcasse va périr et se dissoudre dans quelques temps mais Dieu, c’est ce que nous promet Jésus et il y a des raisons de croire à ses promesses, va recréer nos corps : nous serons recrées dans notre être corporel, un corps plus beau encore, plus performant et plus durable que le corps présent.

    Il y a des pisse-vinaigres partout : je sais bien qu’à certaines  périodes de l’histoire, des théologiens et même des Pères de l’Eglise ont parlé un peu négativement du corps, en raison de l’opacité présente du corps. Nous ne sommes plus au paradis terrestre, pour évoquer la condition originelle de la création, avant le big bang etc. ni au paradis céleste où la vie est impérissable. Nous sommes dans l’entre-deux de cet univers où, comme dit saint Paul, nous gémissons dans l’attente de la pleine rédemption de notre corps et nous sommes encore, comme toute la création, asservis à l’esclavage de la corruption, comme Paul dit dans la Lettre aux Romains, chapitre 8e, versets 18 et suivants. Mais, ceci étant, nous jetons un regard  positif -exceptionnel dans l’histoire humaine- sur la destinée du corps humain.

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