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Eglise - Page 1110

  • "Les amis du Dieu rejeté"; une méditation sur la passion et les derniers temps

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    De l'abbé Christophe Cossement, cette méditation très inspirée :

    les amis du Dieu rejeté

    méditation sur la passion et les derniers temps, avril 2015

    eclipse_de_mars_2015_20150320_1831621283.jpgQu’arrive-t-il à l’Église ? Qu’arrive-t-il à la foi ? C’est une question que je me pose depuis longtemps. Je vois les jeunes chrétiens si minorisés, mis sous pression de toute part. Le courage de leur foi m’édifie. Depuis que j’ai quitté le séminaire une poignée d’entre eux a rejoint ces serviteurs de l’Évangile que sont les prêtres. Une très petite poignée… Transmettre la foi en famille est devenu un défi, rarement gagné. Il reste bien une certaine place pour la spiritualité, mais on dit que les religions instituées sont en panne. Et elles sont aussi combattues, avec succès : beaucoup rêvent que le cours de religion disparaisse de l’école et ils avancent inexorablement leurs pions. Toujours plus fort chante aux oreilles le message : sans religions le monde serait meilleur.

    Qui est en jeu ?

    Certains diront : oh, ce n’est que le recul d’une institution inadaptée. J’objecterai que les Églises qui se sont adaptées à la mentalité contemporaine reculent aussi, et même plus rudement. Mais surtout, je vois que le recul de la religion chez nous est clairement le recul de Dieu. Du vrai Dieu, j’entends, pas celui qu’on fabrique selon son besoin d’être consolé ou rassuré, mais celui qui est libre, qui vient à nous comme il l’a décidé lui-même, celui qui est source de vie et nous dit comment on reçoit cette vie et aussi comment on risque de la rejeter. Ce Dieu-là laisse indifférent. On ne doit même plus faire l’effort de se prononcer à son sujet, il faut surtout le taire et le cacher dans l’espace privé. Il reste certaines « valeurs chrétiennes », mais là aussi il faut remarquer que c’est nous qui les mesurons et adaptons selon la mentalité, et c’est ainsi que par exemple on peut aller jusqu’à évoquer la compassion pour prôner l’euthanasie. Bref, des valeurs qui se dévaluent.

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  • Le couronnement des « opera omnia » de Joseph-Ratzinger-Benoît XVI : Jésus de Nazareth

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    Événement sur KTO. Le cardinal Gerhard Ludwig Müller, grand théologien, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été chargé par Benoît XVI de l'édition des oeuvres complètes du pape émérite. La publication en français comprend à présent la réunion en un seul volume des 3 ouvrages que Joseph Ratzinger a consacrés à la figure et au message de Jésus de Nazareth, fruit de toute une vie de travail et de méditation, source de débats. Qu'apporte cette recherche scientifique et spirituelle à la compréhension de Jésus ? Pourquoi lire et relire ce livre ? Le cardinal Müller lui-même vient présenter cette oeuvre majeure sur le plateau de Régis Burnet, en compagnie de plusieurs professeurs du Collège des Bernardins.

    JPSC

  • Liège, 3 avril : Chemin de croix du Vendredi Saint dans les rues de la ville

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    Chemin de croix

    dans les rues de Liège 

    Vendredi 3 avril (Vendredi saint) à 18h

    Présidé par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

    39734794.2.jpg

    RDV : église Saint-Pholien(pl. Saint-Pholien 4020 Liège – dès 17h 30)

    Arrivée à 19h 15, Cathédrale

    Suivi de : Office du Vendredi saint à la Cathédrale à 19h 30

    + temps libre pour les confessions jusque 21h 30

    Participation libre

    Editeur responsable : Pastorale urbaine, Doyen Eric de Beukelaer, e.debeukelaer@catho.be, 

    JPSC

  • Dix ans après sa mort : « Saint Jean Paul II, l'héritage occulté »

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    photo-1261225085078-5-0 (1).jpgEt si l'héritage du pape polonais était plus vital que ce nous voulons en voir ? Bilan sur la dette que l'Eglise catholique a envers Jean Paul II. Une « paposcopie » de Jean Mercier (JPSC) :

    « Il y a dix ans exactement, je m’envolais vers Rome pour couvrir les derniers instants de Jean Paul II. Moments extraordinaires, presque irréels, que je ne me remémore jamais sans émotion, voire une certaine nostalgie. La longue attente, pendant plus de 24 heures sur la Place Saint-Pierre, dans la nuit froide, et puis l’annonce de la mort, suivie du son lancinant du glas... Comment oublier ce soulagement presque joyeux qui a envahi la foule (surtout italienne) ce 2 avril 2005, sur la Place Saint-Pierre ? Seuls les Polonais apparaissaient glacés de chagrin...

    Dix ans après, que reste t-il de Jean Paul II ? On a parfois l’impression que l’héritage s’est un peu perdu dans les sables, en raison du pontificat très “solaire” de Bergoglio, qui semble éclipser le tandem Wojtyla-Ratzinger. Il me semble au contraire qu’il nous reste un très fort héritage, bien plus fort en tous cas qu’une analyse trop politique le laisserait croire. Il s’agit de scruter les profondeurs.

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  • Synode sur la famille : admettre les secondes noces ?

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    Lu sur le site « Chiesa » de Sandro Magister  (extraits) :

    « ROME, le 2 avril 2015 – Le Jeudi Saint, on peut entendre cet avertissement, plus que jamais d’actualité, qui avait été adressé par l’apôtre Paul aux chrétiens de Corinthe : "Quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement… mange et boit sa propre condamnation".

    De cet avertissement l’Église catholique a tiré l’interdiction de donner la communion aux divorcés remariés.

    Toutefois, dans les Églises orthodoxes, c’est une pratique différente qui a prévalu. Elle en arrive à bénir les secondes noces et à permettre la communion eucharistique aux divorcés remariés.

    Les gens qui souhaitent que cette pratique soit également introduite dans l’Église catholique citent en effet les Églises orthodoxes comme un exemple de "miséricorde" qu’il conviendrait d’imiter. Ils se réfèrent, pour soutenir leur point de vue, à une remarque sibylline formulée par le pape François, le 28 juillet 2013, à bord de l’avion qui le ramenait de Rio de Janeiro à Rome :

    "Les orthodoxes suivent la théologie de l’économie, comme ils l’appellent, et ils donnent une seconde possibilité [de mariage], ils le permettent. Je crois que ce problème, on doit l’étudier dans le cadre de la pastorale du mariage".

    Mais, à la veille de la première session du synode consacré à la famille, au mois d’octobre dernier, l'archevêque Cyril Vasil, secrétaire de la congrégation pour les Églises orientales au Vatican, a lancé une mise en garde contre une interprétation "naïve" de la pratique des Églises orthodoxes en matière de mariage.

    Les remariages – a-t-il expliqué – sont entrés dans la pratique des Églises orientales à une époque tardive, vers la fin du premier millénaire. Ils y ont été introduits sous l'influence envahissante de la législation impériale byzantine, dont les Églises étaient les exécutrices. Et, à l’heure actuelle, la dissolution d’un premier mariage est encore pour ces Églises, dans presque tous les cas, la simple transcription d’un jugement de divorce qui a été rendu par l’autorité civile » […]

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  • La doctrine sociale de Jean-Paul II reste d'actualité, dix ans après sa mort

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    De Liberté Politique.com :

    Dix ans après, l’actualité de la doctrine sociale selon Jean-Paul II

    L’Église universelle commémore ce 2 avril le dixième anniversaire du retour à Dieu de saint Jean-Paul II. L’économiste Jean-Yves Naudet rend hommage à son prophétisme. Le vainqueur du « socialisme réel » a renouvelé la pensée sociale de l’Église en l’enracinant dans une anthropologie à la hauteur des défis contemporains.

    DIX ANS APRES la mort de Jean-Paul II, on mesure l’ampleur de son apport à la doctrine sociale de l’Église et le caractère prophétique de ses mises en garde. Un enseignement qui s’adresse à « tous les hommes de bonne volonté », car il s’appuie certes sur la foi, mais aussi sur la raison.

    Il se situe dans la droite ligne des enseignements de ses prédécesseurs, depuis Léon XIII et Rerum novarum (1891), et ses successeurs, Benoît XVI et François, chacun avec son style propre, se situent aussi dans la même ligne : le monde change, des défis nouveaux apparaissent (François rédige une encyclique sur les questions écologiques), mais les principes restent, car ils « appartiennent au patrimoine doctrinal de l’Église » (CA § 3). 

    La clef de voûte, qui sert de guide « à toute la doctrine sociale de l’Église » et qui permet de juger toutes les situations, tous les systèmes, « c’est la juste conception de la personne humaine, de sa valeur unique » et donc de sa « dignité incomparable » (CA § 11).

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  • Remettre Dieu à sa place

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    Le mensuel « La Nef » a rencontré le Cardinal africain Robert Sarah à Paris : un entretien sur la foi à lire d’urgence. JPSC : 

    Source : La Nef N°269 d'avril 2015. Photo: Mgr Sarah avec des séminaristes de la Communauté Saint-Martin


    IMG_9057.jpgLa Nef – Le sous-titre de votre livre, « Entretien sur la foi », fait écho au célèbre livre du cardinal Ratzinger qui portait ce même titre en 1985 ; j’imagine que ce n’est pas un hasard : vous considérez-vous comme un « ratzingerien » ?

    Cardinal Robert Sarah – Le cardinal Ratzinger, devenu Benoît XVI, est pour moi un modèle, un maître, un exemple, une référence spirituelle. C’est un homme qui a toujours cherché à être fidèle au message de Jésus et de l’Église. Malgré son pontificat bref, il a marqué profondément l’Église, en orientant sa réflexion vers les vraies questions d’aujourd’hui. 
    D’abord, il a vu la crise de la foi, et nous a ainsi invités à vivre une année de la foi. Nos sociétés occidentales vivent comme si Dieu n’existait pas, et les chrétiens vivent une « apostasie silencieuse ». Benoît XVI à Subiaco, avant son élection, avait dit qu’aucune crise semblable n’avait touché l’Occident auparavant. Il avait raison d’attirer là-dessus notre attention et nous pousser à crier vers Dieu : « Seigneur, augmente notre foi ! » 
    La crise sacerdotale ensuite : le problème n’est pas seulement le manque de prêtres, mais aussi le fait qu’ils soient moins zélés. D’où l’année sacerdotale qu’il a lancée, sous le patronage du saint curé d’Ars. 
    Enfin, il a insisté sur la nécessité de l’évangélisation en proclamant notamment l’année saint Paul, pour nous rappeler que chacun d’entre nous doit annoncer le Christ, chacun dans notre vie, et chacun devant travailler radicalement à sa propre conversion pour transformer notre vie par une rencontre personnelle, intérieure avec le Christ.
    Benoît XVI a également été un profond analyste de Vatican II, en montrant que le concile portait sur Dieu. L’ordonnancement des textes le prouve. Le premier, Sacrosanctum Concilium, porte sur la liturgie, comme adoration divine. Le second, Lumen Gentium, sur l’Église, qui sans Dieu n’existe pas. Le troisième texte, Dei verbum, évoque la parole de Dieu qui régénère l’Église, texte d’une grande importance pour aujourd’hui. Nietzsche croyait avoir tué Dieu. Mais l’Église doit porter le parfum de Dieu sur son passage. Benoît XVI a ainsi prolongé le souci du concile, afin que le monde connaisse plus de lumière et il l’a fait en montrant l’harmonie entre la foi et la raison. Je voudrais être comme un élève qui balbutie les leçons reçues de son maître, et Dieu, qu’il s’agit de remettre à sa place, est donc bien le cœur de mon livre, d’où le titre de Dieu ou rien.

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  • "Dieu n'existe probablement pas. Cessez de vous inquiéter et profitez de la vie!"

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    m_597775_0vkAR5OaAteB.jpgAvec beaucoup d'à-propos, en ce début de Semaine Sainte, un chroniqueur - et non des moindres - manifestait hier dans la Libre son incompréhension (et son rejet) du mystère de la Croix; dans une homélie prononcée à Rome le Vendredi Saint en 2009, le Père Cantalamessa éclaire ce point central de la foi chrétienne : 

    "... Un des défis actuels de la foi, le plus ouvert peut-être jamais encore lancé, s'est traduit  dans un slogan publicitaire écrit sur les bus de Londres et d'autres capitales européennes:  "Dieu n'existe probablement pas. Cessez donc de vous inquiéter et profitez de la vie":  "There's probably no God. Now stop worrying and enjoy your life".

    L'élément le plus accrocheur de cette publicité n'est pas tant la prémisse "Dieu n'existe pas", que la conclusion:  "Profitez de la vie!" Le message sous-jacent est que la foi en Dieu empêche de profiter de la vie, qu'elle est ennemie de la joie. Sans la foi, il y aurait davantage de bonheur dans le monde! Paul nous aide à apporter une réponse à ce défi, en nous expliquant l'origine et le sens de toute souffrance, à partir de celle du Christ.

    Pourquoi "fallait-il que le Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa gloire"? (Lc 24, 26). Une question, à laquelle on apporte parfois une réponse "faible" et, en un certain sens, rassurante. Le Christ, en révélant la vérité de Dieu, suscite nécessairement l'opposition des forces du mal et des ténèbres et celles-ci, comme cela s'était produit avec les prophètes, conduiront à son refus et à son élimination. "Il fallait que le Christ endurât ces souffrances" aurait donc été compris dans le sens qu'"il était inévitable que le Christ endurât ces souffrances".

    Paul donne une réponse "forte" à cette question. La nécessité n'est pas d'ordre naturel, mais surnaturel. Dans les pays qui ont conservé une foi chrétienne ancienne, on associe presque toujours l'idée de souffrance et de croix à celle de sacrifice et d'expiation:  la souffrance, pense-t-on, est nécessaire pour expier le péché et apaiser la justice de Dieu. C'est ce qui a provoqué, à l'époque moderne, le rejet de toute idée de sacrifice offert à Dieu et, pour finir, l'idée même de Dieu.

    Il est indéniable que nous, les chrétiens, avons parfois prêté le flanc à cette accusation. Mais il s'agit d'un malentendu qu'une meilleure connaissance de la pensée de Paul a désormais définitivement clarifié. Dieu, écrit-il, a exposé le Christ "comme instrument de propitiation" (Rm 3, 25), mais cette propitiation n'agit pas sur Dieu pour l'apaiser, mais sur le péché pour l'éliminer. "On peut dire que Dieu lui-même, pas l'homme, expie le péché... L'image est davantage celle d'une tache corrosive que l'on enlève, ou la neutralisation d'un virus mortel, que celle d'une colère apaisée par la punition". (J. Dunn, La teologia dell'apostolo Paolo, Paideia, Brescia 1999, p. 227.)

    Le Christ a donné un contenu radicalement nouveau à l'idée de sacrifice. "Ce n'est plus l'homme qui exerce une influence sur Dieu pour l'apaiser. C'est plutôt Dieu qui agit pour que l'homme renonce à son inimitié contre lui et envers le prochain. Le salut ne commence pas avec la demande de réconciliation de la part de l'homme, mais avec l'exhortation de Dieu lui-même:  "Laissez-vous réconcilier avec Dieu" (2 Co 5, 20)".

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  • Le pape veut-il donner plus de pouvoir aux conférences épiscopales ?

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    Extrait d’une réflexion de Marie Malzac sur le site de « La Vie » :

     […] « Dans son encyclique  [sic] Evangelii gaudium, le pape affirme à ce sujet : « Le Concile Vatican II a affirmé que, d’une manière analogue aux antiques Eglises patriarcales, les conférences épiscopales peuvent "contribuer de façons multiples et fécondes à ce que le sentiment collégial se réalise concrètement". Mais ce souhait ne s’est pas pleinement réalisé, parce que n’a pas encore été suffisamment explicité un statut des conférences épiscopales qui les conçoive comme sujet d’attributions concrètes, y compris une certaine autorité doctrinale authentique. Une excessive centralisation, au lieu d’aider, complique la vie de l’Eglise et sa dynamique missionnaire ».

    Interrogé par Famille Chrétienne sur la possibilité de déléguer certaines décisions doctrinales ou disciplinaires aux Conférences épiscopales, le cardinal Gerhard Ludwig Müller semble prendre le contrepied de ces affirmations : « C’est une idée absolument anticatholique, qui ne respecte pas la catholicité de l’Église. Les conférences épiscopales ont une autorité sur certains sujets, mais ne constituent pas un magistère à côté du Magistère, sans le pape et sans la communion avec tous les évêques. »

    Canoniquement, l'évêque, en tant que successeur direct des apôtres, est maître dans son diocèse, mais les conférences épiscopales, sans aucune valeur sacramentelle, ne remplissent qu'une fonction purement technique, organisationnelle.

    Fédéralisme vs. universalité ?

    Très récemment, la Conférence des évêques allemands a présenté un rapport issu d'un groupe de travail interne sur la pastorale familiale, dans lequel est évoquée la possibilité de donner la communion à des couples divorcés remariés après un chemin de pénitence. Sans attendre les conclusions du Synode qui doit se tenir à l'automne au Vatican. Au cours d'une conférence de presse, le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et président de la Conférence a ensuite déclaré : « Nous ne sommes pas une filiale de Rome ».

    « Entendre dire qu’une conférence épiscopale n’est pas une "filiale de Rome" me donne l’occasion de rappeler que les diocèses ne sont pas non plus les filiales du secrétariat d’une conférence épiscopale, ou d’un diocèse dont l’évêque préside la conférence épiscopale », rétorque le cardinal Müller. Et d'insister : « Ce genre d’attitude risque en fait de réveiller une certaine polarisation entre les Églises locales et l’Église universelle, dépassée lors des conciles Vatican I puis Vatican II. L’Église n’est pas un ensemble d’Églises nationales, dont les présidents voteraient pour élire leur chef au niveau universel ».

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  • Les intentions de prière du pape pour le mois d'avril

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    L'intention de prière générale du Saint-Père pour avril est:

    "Pour que les êtres humains apprennent à respecter la création et à en prendre soin comme don de Dieu".

    Son intention missionnaire est:

    "Pour que les chrétiens persécutés sentent la présence réconfortante du Seigneur ressuscité et la solidarité de toute l'Eglise".

  • L'Eglise progresse mais manque de vocations religieuses

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    De Radio Vatican :

    L’Église catholique est en progression dans le monde, mais manque de vocations religieuses : c’est ce qui ressort des statistiques annuelles de l’Église pour l’année 2013, qui viennent d’être révisées et actualisées. Un article publié par le Catholic News Service met en évidence une dynamique contrastée mais plutôt positive.

    Premier élément intéressant mis en évidence par cet article : le nombre de prêtres et de diacres progresse fortement. L’augmentation est continue depuis l’an 2000, alors que une diminution régulière avait été observée sur le dernier tiers du XXème siècle. Le Vietnam et le continent africain sont souvent cités comme des modèles de floraison vocationnelle, mais des pays sécularisés enregistrent eux aussi – ce qui peut sembler paradoxal – un rebond du nombre d’ordinations. C’est le cas aux Etats-Unis.

    À l’échelle mondiale, au 31 décembre 2013, l’Église comptait 1000 prêtres et 1000 diacres en plus par rapport au 31 décembre 2012. Un nombre qui pourrait toutefois se tasser dans les années à venir. Fin 2013, les inscriptions en séminaire enregistraient un léger déclin, avec 118'000 séminaristes recensés contre 120'000 deux ans plus tôt.

    L’annuaire met aussi en évidence le diminution du nombre de religieux,surtout concernant les branches féminines. En cinq ans, le nombre de religieuses s’est effondré de 17% en Amérique du Nord et de 13% en Europe. Les grandes congrégations féminines sont donc contraintes à des restructurations parfois douloureuses. Fin 2013, l’Église catholique ne comptait plus que 693'000 sœurs, contre plus de 800'000 une décennie plus tôt. Mais l’organisation d’une Année de la Vie consacrée montre la volonté du Saint-Siège de mettre en valeur de nouveaux modèles d’engagement religieux diversifiés et compréhensibles pour les jeunes générations.

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