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Eglise - Page 1108

  • Arnaud Dumouch : un torrent de sympathie sur Belgicatho

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    Depuis la parution sur notre blog de l'information concernant le licenciement d'Arnaud Dumouch de son poste de professeur de religion à Châtelet, un flux incessant de visiteurs n'a cessé de grossir, pulvérisant les records de fréquentation de Belgicatho. Nous nous réjouissons de voir s'exprimer ainsi tant de soutiens à son égard : 1295 "like" sur facebook, 1655 signatures sur la pétition, sans compter  de nombreux commentaires sur le blog. La décision inqualifiable des autorités qui ont décidé de l'écarter de sa mission d'enseignant a suscité un courant de solidarité qu'il faut continuer à entretenir. Comment ne pas s'émouvoir de voir écarter un enseignant dont la compétence et les convictions sont indiscutables alors que l'enseignement de la religion est si souvent tombé à un niveau assez déplorable et confié trop fréquemment à des maîtres peu habilités à le délivrer?

  • L'étonnante compassion de Marie à Cana (Jn 2, 1-11); l'homélie du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    Prédication (20 janvier 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 2, 1-11) (site Internet : http://www.delamoureneclats.fr et http://www.unfeusurlaterre.org)

    Évangile : Les noces de Cana (Jean 2, 1-11) (http://aelf.org/)

    Il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs ; chacune contenait environ cent litres. Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d'eau les cuves. » Et ils les remplirent jusqu'au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Le maître du repas goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau. Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant. » Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

  • Le "merci" de Mgr Léonard aux messages de sympathie

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    Merci !

             Comme vous pouvez le deviner, j’ai été ces dernières semaines et suis encore aujourd’hui submergé de messages de sympathie à l’occasion de ma fête patronale (saint André le 30 novembre !), de mes célébrations d’adieu à Malines, Bruxelles et Nivelles et, bien  sûr, de la fête de Noël et la nouvelle année 2016. Cela va des simples cartes de vœux à ce rouleau de 9 mètres de long qui me fut offert à la Cathédrale de Bruxelles, contenant sur trois colonnes des centaines et des centaines de messages, en français et néerlandais, recueillis sur un site « Merci, Monseigneur ! » 

             Il m’est matériellement impossible de répondre à tous ces messages de manière personnalisée. Mais je tiens à vous dire combien ces messages m’ont touché. Je ne suis habituellement ému que lorsqu’il s’agit de l’amour de Dieu pour nous ou de la détresse humaine, très rarement quand il s’agit de moi-même. Mais aujourd’hui je tiens à vous dire que j’ai été souvent bouleversé jusqu’aux larmes en lisant vos mots de gratitude à mon égard. Vous avez si bien compris le fond de mon âme ! Mon attachement à la personne de Jésus en qui se résume tout l’amour de Dieu pour nous. Et comment aimer Jésus sans aimer aussi sa mère et notre mère, la Vierge Marie ? Vous avez vibré à mon grand amour pour la liturgie célébrée avec cœur et respect. Vous avez saisi ma pédagogie de prêtre et d’évêque : ne jamais classer les gens avec des étiquettes, mais toujours leur offrir un avenir par la confiance que nous leur faisons. Vous avez perçu ma prédilection spontanée pour les personnes dont la vie a été blessée ou abîmée. Vous avez compris mon désir obstiné de rencontrer, sur le terrain, le peuple qui m’était confié, spécialement à travers mes longues visites pastorales. Et enfin vous avez sympathisé avec mon effort résolu de donner des prêtres à l’Église. Et le Seigneur m’a exaucé pour votre plus grande joie. 

             Merci d’avoir dit tout cela avec vos mots si simples et si beaux ! 

             Il me reste à vous souhaiter un beau et saint temps de Noël et une heureuse année nouvelle. 

             Je vous bénis de tout cœur.

    Mgr André LÉONARD.

  • Le pape s'est rendu au chevet de malades en état végétatif

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    Lu sur ihsnews.net :

    Le Pape rend visite à des malades en état végétatif

    Le 16/01/2016 Hier le Pape a visité la Casa Iride, une maison de soins dans laquelle sont hospitalisées six personnes en état végétatif, assistées par leurs proches. Cette maison n’est pas organisée comme un hôpital, mais comme une maison familiale, permettant ainsi aux proches des personnes malades de continuer à prendre soin d’eux et de leur préserver une certaine intimité.

    Ce geste manifeste l’opposition du pape aux pratiques médicales visant à abréger la fin de vie, y compris lorsque les personnes sont plongées dans un coma irréversible. Pour le pape, opposé à l’euthanasie, il faut respecter le terme naturel de la vie.

    Cette visite surprise dans un quartier périphérique de Rome est une des initiatives privées que le pape entend prendre, hors caméra, dans le cadre du Jubilé de la miséricorde, mais surtout elle fait bien comprendre combien les paroles de François contre la culture du déchet sont importantes. C’est ce qu’indique le compte Twitter du Jubilé de la Miséricorde, qui précise que cette initiative du Pape s’inscrit dans les signes de charité que le Pape accomplira durant toute la durée du Jubilé un vendredi par mois, comme cela avait été annoncé lors de l’ouverture de la Porte Sainte de la Charité, dans un centre de la Caritas, le 18 décembre dernier. Le pape avait, avant de se rendre auprès de ces malades, d’abord visité la « Casa Bruno Buozzi » où résident 33 personnes âgées, afin de montrer la grande importance et le prix des personnes âgées, des grands-parents, et la valeur et la dignité de la vie dans toute situation.

    Le respect aux personnes âgées est un thème cher au pontife argentin, qui a selon ses biographes toujours effectué de nombreuses visites aux personnes en fin de vie à Buenos Aires. Rappelons que si l’Eglise est favorable aux soins palliatifs et contre l’acharnement thérapeutique, elle s’oppose à toute forme d’euthanasie, sans exception…

    P. M. Astiguerta

  • Des pénitents à foison au confessionnal, cela existe !

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    Le témoignage éloquent d'un prêtre de paroisse paru ICI :

    Depuis que je suis arrivé à Dieppe en septembre 2013, en plus des 2 jours annuels déjà existant de confession sur la journée entière avec les prêtres du doyenné,  j’ai annoncé 4 heures de confession par samedi de l’Avent et du Carême, toutes les soirées de la Semaine Sainte ainsi que toutes les soirées entre le dernier dimanche de l’Avent jusqu’au 24 décembre après la messe du matin. Pas une minute de répit ne m’a été accordée, même pas pour prier un peu le bréviaire ou réciter le chapelet en prenant à mon compte quelques pénitences à la manière du curé d’Ars !

    Si, par grâce pour eux, un certain nombre de pénitents est régulier pour les fêtes – et leur confession est assez rapide -, un grand nombre d’autres se sont présentés à la Miséricorde de Dieu avec une immense espérance.

    Impossible, parce que je n’ai pas compté, de vous dire le nombre d’hommes et femmes qui ne s’étaient pas confessés depuis des décennies et pourtant communiant chaque dimanche !

    Impossible de vous dire le nombre de ceux qui entrant « par hasard » dans l’église ont senti un appel à se confesser !

    Impossible d’entrer dans les détails de l’aveu des fautes, mais je peux vous assurer que le Pape François a aussi de l’influence pour les pénitents, y compris à partir de « qui suis-je pour juger ? » ! En effet, ces fidèles revenant à ce sacrement savaient dire qu’ils s’en remettaient à Dieu par ce sacrement et que si l’Eglise le proposait, c’était bien parce qu’il y avait une raison. Que de larmes, notamment chez beaucoup d’hommes, bouleversés par la vie et heureux de recevoir une parole les remettant debout !

    Permettez-moi encore d’ajouter que si la parole fréquente du curé sur la vie sacramentelle peut avoir un effet, Internet peut en avoir aussi un autre. Ils sont nombreux ceux qui viennent avec un papier dans la main avec l’acte de contrition (« excusez-moi je ne le connais pas !) mais aussi avec une réflexion profonde et particulièrement juste sur leurs péchés, grâce à leurs recherches sur différents sites catholiques. Ils sont nombreux aussi ceux qui découvrent alors qu’ils ne pourront pas recevoir l’absolution sacramentelle mais qui supplient le prêtre de prier pour eux et avec eux, afin qu’ils entendent une parole non-sacramentelle de libération. Ils pleurent de joie et d’émotion ceux qui récitent avec le prêtre : « Notre Père… pardonne-nous nos offenses ».

    Enfin, comment ne pas vous témoigner de l’intensité de la confession des enfants du catéchisme (de l’école catholique ou de la paroisse), dès la première année (et non pas la veille de leur première communion, qui sera souvent la dernière comme la confession). Ils sont honorés de cet entretien privé avec le prêtre. Ils savent particulièrement bien décrire les péchés commis, sans détour ! Ils deviennent ensuite non pas des enfants sages mais des témoins de la miséricorde auprès de leurs amis et parents. Ces derniers me demandent souvent avec un sourire en coin, « ce qu’ils ont bien pu vous dire » !

    Au moment où l’on enterre le vieux prêtre curé du village de mes vacances, qui su jusqu’à ces jours derniers se rendre disponible pour les pénitents, j’espère que d’autres prêtres vont se manifester pour confirmer mon témoignage. Merci d’en rendre compte !

    Geoffroy de la Tousche
    Curé de Dieppe
    Archidiocèse de Rouen, France

  • Le pape François et le « lobby gay » dans l’Eglise

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    Lu sur le site web de l’hebdomadaire « La Vie », cette interview du cardinal  hondurien Maradiaga, coordinateur du  « C 9 » ( commission de 9 cardinaux nommés par le pape François pour l’aider dans le gouvernement de l’Eglise ) : 

    « Dans une interview accordée au journal hondurien El Heraldo le mardi 12 janvier, l’archevêque de Tegucigalpa reconnaît la présence d'un ”lobby gay” au Vatican, relate l’Apic.

    « Qu'en est-il de l'infiltration de la communauté gay au sein du Vatican ? » A la question du journal hondurien, la réponse du cardinal Oscar Andrés Rodríguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa, capitale du Honduras, est claire : « Il ne s'agit pas seulement d'une infiltration, le pape François a même parlé d'un lobby en ce sens. Peu à peu, le pape cherche à “purifier” cette situation, poursuit-il. On peut comprendre les homosexuels, et la législation pastorale est là pour les assister, mais ce qui est erroné ne peut pas être la vérité. » 

    D'après le coordinateur du Conseil des cardinaux (C9) pour la réforme de la Curie, certaines personnes ont interprété les paroles du pape François comme signifiant une ouverture de l'Église au mariage de personnes de même sexe. Le cardinal exclut une telle possibilité : « Nous devons comprendre que certaines choses peuvent être réformées et d'autres ne le peuvent pas ». Et d’insister sur le fait que « la loi naturelle ne peut pas être réformée. Dieu a conçu le corps humain, homme et femme, de manière à se compléter mutuellement et transmettre la vie. Le contraire n'est pas dans le plan de la création. Il y a des choses qui ne peuvent pas être modifiées ».

    Un précédent rapport sur le travail du pape pour contrer le “lobby gay” a été largement diffusé, mais sa précision est incertaine, précise l’Apic. Déjà en juin 2013, ainsi que nous le relations alors, le site Reflexión y Liberación avait affirmé que François mentionnait l'existence d'un “lobby gay”, lors d'une rencontre de la Confédération latino-américaine des religieuses et religieux (CLAR). Mais cette dernière a déclaré que l'affirmation rapportée « ne peut pas être attribuée avec certitude au Saint-Père ».

    Le pape avait lui-même clarifié ses propos durant le vol du retour de Rio, le 28 juillet 2013. « On écrit beaucoup sur ce lobby gay, je ne l'ai pas encore rencontré »déclarait alors le pape. « Tous les lobbies sont mauvais. Ils sont ce qu'il y a de plus problématique pour moi ». Citant l'enseignement du Catéchisme, contre la marginalisation des personnes homosexuelles, il ajoutait :« Si une personne est homosexuelle et qu'elle cherche sincèrement le Seigneur, qui suis-je pour la juger ? ».

    Ref. Le cardinal Maradiaga reconnaît l'existence d'un “lobby gay” au Vatican

    Bref, lobby gay ou pas dans l’Eglise, « on peut comprendre les homosexuels, et la législation pastorale est là pour les assister, mais ce qui est erroné ne peut pas être la vérité ».

    Sur son blog "Chiesa", le « vaticaniste » Sandro Magister note, par ailleurs: « Au mois de juin dernier, lors de l’annonce d’un "Family Day" à Rome contre la légalisation des unions homosexuelles, Nunzio Galantino, le secrétaire de la conférence des évêques d’Italie (CEI), qui informe ces évêques de ce que veut le pape, a fait tout ce qui était en son pouvoir pour que le projet à peine conçu soit abandonné. La manifestation a tout de même eu lieu et elle a rassemblé un très grand nombre de participants, mais le pape François s’est bien gardé de lui donner sa bénédiction publiquement. Les fidèles peuvent intervenir également dans le domaine politique, mais il ne faut pas qu’ils pensent qu’ils ont des "évêques-pilotes". C’est ce que le pape a déclaré, par la suite, devant les participants aux états-généraux de l’Église italienne réunis à Florence au mois de novembre ». Voir ici.

    JPSC

  • Messe de la Nativité à Moscou : c’était le 9 janvier dernier, selon le calendrier orthodoxe

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    Vu sur le site du petit Placide :

    Ref. Messe de la Nativité

    Une liturgie qui nous parle. A Poutine aussi, semble-t-il.

    JPSC

  • Un juge confirme la décision prise par un hôpital catholique dans le respect de ses convictions

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    Au moment où, en Belgique, les politiques et les journaleux ne reconnaissent pas aux institutions catholiques le droit de refuser dans leurs murs des pratiques qui controviennent à leur orientation éthique et religieuse, il est intéressant de prendre acte de cette décision d'un juge californien

    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    UN JUGE CALIFORNIEN CONFIRME LA DÉCISION PRISE PAR UN HÔPITAL DANS LE RESPECT DE SES CONVICTIONS

    Un juge de San Francisco a refusé jeudi d’obliger un hôpital catholique à autoriser la stérilisation d’une patiente qui venait d’accouché de son troisième enfant.

    Le juge Ernest Goldsmith a de facto reconnu le droit pour l’hôpital catholique, le Merci Medical Center Redding, de respecter ses positions éthiques et religieuses. « Les tribunaux n’ont pas à interférer avec leurs croyances religieuses ». « Il n’y a pas de loi déclarant que les hôpitaux doivent réaliser des stérilisations » a-t-il déclaré pendant l’audience. Il a en outre précisé que ce refus ne causerait pas de tort à la patiente, mais seulement le désagrément de devoir se déplacer dans un hôpital autorisant la ligature des trompes. 

    La plaignante, Rebecca Chamorro doit accoucher à la fin du mois au Merci Medical Center Reddinget devait être stérilisée par son gynécologue-obstétricien dans la foulée de sa césarienne.

    Sources: SF Gate (14/01/2016) - The Guardian (14/01/2016)

  • Téqui propose des livres pour l'Année de la Miséricorde

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    I-Grande-8010-mon-jubile-de-misericorde-avec-marie.net.jpgMon Jubilé de miséricorde avec Marie

    Père Guénolé Feugang, C.M.
    Recteur de la chapelle de la Médaille miraculeuse

    Le sanctuaire de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse invite à vivre la tendresse de Dieu en contemplant la Vierge Marie, première disciple du Seigneur. Le père Feugang propose un chemin de miséricorde qui guidera le pèlerin pour mieux vivre le sacrement de Réconciliation, en laissant résonner dans son cœur les paroles de l'Écriture sur Marie, Mère de toute miséricorde, et le message du pape François sur l'indulgence.
    Diffusion Téqui 

     

    Le visage de la miséricordeI-Grande-7698-le-visage-de-la-misericorde.net.jpg

    Bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la miséricorde Misericordiæ vultus

    Pape François

    Misericordiæ vultus est la bulle d'indiction proclamant une année sainte extraordinaire, sous le signe d'un jubilé de la Miséricorde. La bulle donne des explications théologiques et spirituelles sur la miséricorde et y souligne le « mystère de la miséricorde ». Elle s'élève ensuite contre la corruption et appelle à la combattre.
    Elle proclame le 8 décembre 2015, jour marquant le 50e anniversaire de la clôture du concile Vatican II comme date d'ouverture de l'Année Sainte car, selon François, « l'Église ressent le besoin de garder vivant cet événement. » 

     

    I-Grande-7531-sainte-faustine-la-messagere-de-jesus-misericordieux.net.jpgSainte Faustine, la messagère de Jésus miséricordieux

    Francine Bay
    illustrations : Anne-Charlotte Larroque

    Hélène doit arrêter l'école pour aider ses parents, qui ont besoin d'argent. Comment fera-t-elle pour leur dire qu'elle aimerait tant suivre Jésus et ne vivre que pour lui ? Comment Jésus l'aidera-t-il et la guidera-t-il dans la grande ville où elle fuira, où tout lui sera inconnu ?
    Album illustré en couleurs - dès 7 ans 

     

     

    I-Grande-7302-c-est-la-misericorde-que-je-veux.net.jpgC'est la miséricorde que je veux !
    Les plus belles citations des papes

    Collectif

    Depuis le Concile Vatican II, les papes n'ont cessé de manifester au monde l'aspect miséricordieux de l'amour de Dieu.
    « L'Église doit être le lieu de la miséricorde gratuite, où tout le monde peut se sentir accueilli, aimé, pardonné et encouragé à vivre selon la bonne vie de l'Évangile. » (Pape François)

     

     

    I-Grande-7638-la-misericorde-divine.net.jpgLa Miséricorde divine
    Ultime planche du Salut

    Nicolas Journé

    Cet ouvrage voudrait contribuer à propager le culte de la Miséricorde tel qu'il a été transmis par Jésus. Dictée par Jésus à sainte Faustine, voici la démarche de prière, composée de cinq points : le Dimanche de la Miséricorde (Neuvaine), la vénération de l'image du Christ, le chapelet, l'heure de la Miséricorde et la propagation de la mission de sainte Faustine
    Éditions Saint-Paul

     

     

     

    I-Grande-1900-la-spiritualite-de-sainte-faustine.net.jpgLa spiritualité de sainte Faustine

    Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde

    Sainte Faustine compte aujourd'hui parmi les saints les plus renommés de l'Église du IIIe millénaire. C'est par son intermédiaire que le Seigneur Jésus transmet au monde le grand message de sa Miséricorde divine.
    Ainsi pouvons-nous, grâce à Sœur Faustine, avoir une confiance d'enfant envers Dieu et un cœur miséricordieux à l'égard de nos proches. Sa spiritualité s'enracine dans la contemplation du mystère de la Miséricorde divine.

  • L’ « année de la miséricorde » portera-t-elle de bons fruits ?

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    Nous sommes entrés depuis le 8 décembre dernier dans l’Année de la Miséricorde comme l’a voulu le Pape François. Cette année jubilaire, année de grâce, de joie et de pénitence, donne le vrai « ton » à 2016 et sa véritable orientation. Mais de quelle « miséricorde » s’agit-il ? Extrait de l’éditorial de Philippe Maxence dans le bimensuel « L’Homme Nouveau » (14 janvier 2016) : 

    L’Homme Nouveau a consacré en novembre dernier un numéro hors série aux jubilés, qui aborde dans sa première partie ce qu’est la miséricorde et son rôle dans l’économie du Salut (1). Aussi, ne devrais-je pas revenir plus avant sur ce sujet, pourtant par nature inépuisable tant il invite à plonger dans les mystères de Dieu lui-même et à les méditer.

    Il faut cependant parfois constater chez certains catholiques un double mouvement étonnant vis-à-vis de la miséricorde. Certains s’en méfient, la réduisant à une notion vague et floue, propre au sentimentalisme, une sorte d’irénisme moderne, dissolvant de la force et du jugement. Parallèlement, d’autres chrétiens, certainement les plus nombreux, évacuent sous prétexte de miséricorde tout l’ordre moral, toute notion d’efforts, de réparation et jusqu’à l’idée même de justice divine.

    Les deux erreurs sont évidemment symétriques et pèchent en raison d’un fondement identique : un dévoiement de ce qu’est réellement la miséricorde. Dans la Catena Aurea, merveilleux recueil de commentaires des évangiles par les Pères et divers auteurs spirituels, saint Thomas d’Aquin rapporte cette sentence dans les pages consacrées aux Béatitudes : « La justice sans la miséricorde n’est que cruauté, et la miséricorde sans justice n’est que faiblesse. » (2)

    C’est une indication assez claire de cet équilibre que nous avons perdu, oscillant sans cesse d’une erreur à l’autre, rejetant la miséricorde auquel nous appelle pourtant le Christ (cf. les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles), dans une dénaturation de cette vertu morale (du côté de l’homme) qui finit par atteindre dans notre perception la miséricorde divine elle-même. Saint Augustin nous avertit pourtant à propos de la séparation radicale que notre époque veut introduire entre la miséricorde et la justice divine : « Toutefois, mes frères, gardez-vous de croire que ces deux attributs puissent être séparés en Dieu. Il semble, en effet, qu’ils soient contradictoires, et que la miséricorde ne devrait point se réserver le jugement, comme le jugement devrait se faire sans miséricorde. Dieu est tout-puissant, et dans sa miséricorde Il exerce la justice, comme dans ses jugements il n’oublie point la miséricorde. » 

    Tout l’article ici : Dans la perspective de la miséricorde     

    JPSC

  • Avec Jésus à Manhattan ou quand une élue démocrate athée se convertit au catholicisme

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    De Jules Germain sur aleteia.org :

    Kirsten_Powers.jpgAvec Jésus à Manhattan, la conversion d’une élue démocrate athée

    "Demain, je serai catholique !" Très appréciée des médias new-yorkais, l’athée revendiquée Kirsten Powers était une des voix montantes du parti démocrate. Elle s'est convertie l'an dernier.

    Début octobre dernier, alors qu’elle se trouvait dans un studio de télévision de Manhattan, la journaliste a fait une surprenante annonce à ses téléspectateurs : « Demain, je serai catholique ! ». C’était la dernière étape d’un voyage spirituel qui aurait difficilement pu être plus inhabituel.

    Kirsten Powers est née en 1969 en Alaska. Si sa famille appartenait à l’Église épiscopalienne, elle-même ne montrait aucun intérêt pour la foi. En étudiant les sciences politiques et le journalisme à l’Université du Maryland dans la banlieue de Washington, elle s’était construite une vision du monde complètement coupée de Dieu. Entre 1992 et 1998, elle a travaillé pour le gouvernement de Bill Clinton. « À la Maison-Blanche, j’étais entourée de personnes très intellectuelles qui, si elles avaient des croyances, ne souhaitaient pas en parler », explique-t-elle dans le magazine Christianity Today. À New York, où elle a ensuite travaillé pour l’entreprise AOL Time Warner puis pour le parti démocrate en tant que consultante en stratégie, elle a vécu dans un environnement agressivement athée. L’expression de toute foi en Dieu y était la cible de moqueries et d’un profond rejet.

    C’est l’amour qui lui a fait opérer un tournant. Pour son partenaire de rêve, elle avait un critère principal : « Qu’il ne soit pas croyant pratiquant ». Quand celui qu’elle commençait à fréquenter lui demanda : « Crois-tu que Jésus est ton Sauveur ? », elle fut très surprise. Elle pensa d’abord : « Oh non, il est fou lui aussi ! ». Et le voilà qui tentait de lui raconter l’évangile et la passion du Christ ainsi que sa résurrection.  Elle restait persuadée qu’elle ne pourrait jamais croire de telles absurdités. Mais un nouveau sentiment prenait progressivement forme en elle : « Et si c’était vrai ? Devrais-je au moins prendre en considération cette potentialité ? ».

    Elle retrouva alors son compagnon pour une célébration dans une église presbytérienne. « Ce que j’ai vu alors m’a paru choquant et répugnant ». Un groupe jouait de la musique – elle apprit plus tard qu’il s’agissait de louanges. Puis vint l’homélie et elle fut fascinée. C’était la paroisse de Timothy Keller, un auteur mondialement connu, apologète du christianisme et spécialiste de la pastorale auprès des jeunes urbains embourbés dans la postmodernité. « Son prêche était bâti avec une grande précision intellectuelle. On y sentait l’amour de l’art, de l’histoire et de la philosophie ». Kirsten Powers revint dans cette paroisse où Keller s’était fait le champion pour détecter les points faibles d’une vision toute déchristianisée du monde. Ce n’est que lorsqu’il parlait du Christ que la journaliste démocrate retrouvait son scepticisme habituel.

    Elle commença alors à lire la bible. Huit mois plus tard, elle arriva à la conclusion que sa réflexion et ses interrogations s’étaient faites au bénéfice du christianisme. Elle vécut une expérience forte lors d’un voyage à Taiwan, au beau milieu d’une nuit : « Je m’éveillai et semblai entre le rêve et la réalité », raconte-t-elle. « Jésus vint à moi et me dit : “Me voilà” et cela me semblait si réel ! ».

    À son retour à New York, elle se sentait désemparée : « Je sentais Dieu partout et c’était angoissant. J’ai cru devenir folle ». Elle a alors participé à un groupe de prière avec Eric Metaxas, un auteur chrétien lui aussi sensible aux âmes perdues de notre temps troublé. Elle ne se rappelle plus du sujet de réflexion. Tout ce dont elle se souvient, c’est qu’elle en fut toute retournée : « J’ai enfin reconnu que Dieu était la seule vérité. Ce fut une paix indescriptible, j’avais l’impression de voir le monde avec de tout autres yeux ». Mais de peur de devenir comme ces chrétiens qu’elle trouvait ridicules, elle continuait d’essayer d’ignorer Dieu. « Mais cela n’avait aucun sens. Peu importe où j’allais, il était déjà là ».

    Pas plus de gauche que conservatrice

    Cette femme à la carrière bien tracée et couronnée de succès devait alors, à près de 40 ans, trouver ses repères en tant que chrétienne. Sa famille, ses amis, ses collègues ne comprenaient pas pourquoi tout à coup, elle s’était mise à croire en Dieu. « Mon plus gros souci, dit-elle, c’était que les chrétiens tentaient de faire de moi une partisane du camp républicain. » Pourtant, Powers est restée fidèle au parti démocrate, elle défend ses positions dans des talkshows et des éditoriales. Mais elle n’est pas pour autant devenue ce qu’on pourrait appeler en France une « catho de gauche ». Elle se positionne ouvertement pour la protection de la vie dès sa conception. Dans son livre The silencing. How The left is killing Free Speech – que l’on peut traduire par Condamnant au silence. Comment la gauche anéantit la liberté d’expression – elle tente une autocritique de son propre camp, mais sans le fuir. C’est de ce point de vue qu’elle dénonce la profonde intolérance de nombreux libéraux de gauche et notamment un certain féminisme qui se prend pour une véritable police de la pensée. Le politologue Charles Krauthammer, une icône pour les républicains, voit ainsi en Kirstin Powers la personnalité de gauche la plus fidèle aux principes qu’elle promeut et l’une des plus justes dans ses jugements. C’est très certainement l’une des grandes consciences catholiques qui va compter aux État-Unis dans les années à venir.

  • Un synode pour relancer la question d’un clergé marié dans l’Eglise latine ?

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    Et ouvrir une brèche par laquelle l’exception devienne ensuite la règle ?  Nous en avons déjà parlé. Voici quelques précisions: les allemands sont, encore une fois, à la manœuvre. Après l’agitation confuse de deux assemblées synodales sur la question de l’accès des divorcés-remariés à la communion sacramentelle, soulevée par le cardinal Kasper à l’instigation du pape, un autre pétard pourrait être lancé maintenant dans l’hémicycle : doter l’Eglise latine de prêtres mariés. Celle-ci manquerait-elle à ce point de sujets plus fondamentaux de préoccupation? Lu sur le site web « Chiesa » de Sandro Magister  (JPSC). Extraits :     


    "ROME, le 12 janvier 2016 – Un échange de lettres, un entretien, et une innovation qui est déjà devenue une loi confirment que le pape François a la volonté de développer dans l’Église catholique la présence d’un clergé marié, comme www.chiesa l’indiquait déjà par avance dans cet article :

    > Le prochain synode est déjà en chantier. Sur les prêtres mariés (9.12.2015)

    L’échange de lettres a eu lieu à l’initiative d’un théologien allemand de premier plan, Wunibald Müller, âgé de 65 ans. Au mois de décembre 2013, il a écrit au pape une lettre ouverte, dont le site officiel de la conférence des évêques d’Allemagne s’est largement fait l’écho, sous le titre “Pape François, ouvrez la porte”, pour lui demander de supprimer l’obligation du célibat pour les prêtres.

    Müller n’est pas le premier venu. Psychologue et écrivain prolifique, il a fondé et dirige, à l’abbaye bénédictine de Münsterschwarzach, dans le diocèse de Würzburg, la “Recollectio-Haus”, dont l’activité consiste à aider les prêtres et religieux qui traversent une crise existentielle. Elle est également financée par sept autres diocèses (Augsbourg, Fribourg, Limburg, Mayence, Munich-Freising, Paderborn, Rottenburg-Stuttgart) et elle a comme assistant spirituel Anselm Grün, le bénédictin le plus lu non seulement en Allemagne mais dans le monde.

    L'orientation de Müller apparaît clairement dans les titres de son mémoire de maîtrise et de sa thèse de doctorat : "Le prêtre comme guide spirituel des personnes homosexuelles" et “L’homosexualité, un défi pour la théologie et pour le soin des âmes”.

    N’ayant pas reçu de réponse à sa première lettre, Müller est revenu à la charge au mois d’avril 2014  : il a de nouveau écrit à Jorge Mario Bergoglio. Et, presque vingt mois plus tard, le pape lui a enfin répondu.

    Le 25 novembre dernier, la "Katholische Nachrichten-Agentur", l’agence de presse des évêques allemands, a fait état de la correspondance et des signes d’"ouverture" venus du pape. Et, le 4 janvier, le quotidien allemand "Süddeutsche Zeitung" a interviewé Müller et lui a demandé des informations plus détaillées :

    Q. – Vous avez écrit une lettre au pape François.

    R. – J’ai demandé un assouplissement du célibat. Il devrait y avoir des prêtres mariés comme il y a des prêtres célibataires, des homosexuels comme il y a des hétérosexuels.

    Q. – Et quelle a été sa réponse ?

    R. – François m’a remercié de mes réflexions, ce qui m’a fait grand plaisir. Il dit que mes propositions ne peuvent pas être réalisées au niveau de l’Église universelle, mais je pense qu’il n’exclut pas que des solutions soient mises en œuvre au niveau régional. François a déjà demandé à l’évêque brésilien Erwin Kräutler de vérifier si, dans son diocèse, il y aurait des hommes mariés, à l’expérience éprouvée, qui pourraient être ordonnés prêtres. Le pape cherche des domaines dans lesquels il pourrait effectuer un changement qui pourra par la suite développer une dynamique propre.

    Erwin Kräutler , évêque démissionnaire, pour raisons de santé, de l'immense prélature amazonienne de Xingu, reste néanmoins très actif en tant que secrétaire de la commission épiscopale pour l’Amazonie. C’est justement cet évêque brésilien qui, quelques jours avant Noël, a eu avec le pape François un énième entretien, qui a porté précisément sur l'éventuel recours à un clergé marié, dans les territoires dramatiquement dépourvus de clergé célibataire.

    Radio Vatican a fait connaître cet entretien entre lui et le pape par le biais d’une interview que Kräutler lui a accordée le 22 décembre :

    Q. – Que vous a dit le pape à propos des communautés qui ne disposent pas d’un prêtre qui célèbre l'eucharistie ?

    R. – Il m’a dit qu’il faut que nous fassions des propositions concrètes. Y compris des propositions téméraires, audacieuses. Il m’a dit que nous devons avoir le courage de parler. Il ne prendra pas d’initiative tout seul, mais en ayant écouté les gens. Il veut qu’un consensus se crée et que l’on commence dans quelques régions avec des essais dont le but sera que les gens puissent célébrer l’eucharistie. Lorsqu’on lit l’exhortation apostolique “Dies Domini” de Jean-Paul II, on constate qu’elle affirme très clairement qu’il n’y a pas de communauté chrétienne sans réunion autour de l’autel. Dès lors la volonté de Dieu est que nous ouvrions des voies afin que cela se produise. Quant à savoir ce que seront ces voies, une commission y travaille déjà au Brésil.

    Q. – Alors que faut-il attendre du pontificat de François à ce sujet ?

    R. – Un changement. D’ailleurs, nous en sommes déjà en train de changer. Je crois que nous avons déjà atteint un point de non retour. Même le prochain pape, ou celui qui viendra après lui, ne pourra pas revenir en arrière par rapport à ce qu’est François et à ce qu’il est en train de faire aujourd’hui.[…]

    La question de l'ordination sacerdotale d’hommes mariés, "dans des cas particuliers et en raison de nécessités pastorales", a déjà été examinée par un synode, celui de 1971, qui avait pour thème "Le sacerdoce ministériel et la justice dans le monde".

    Cette hypothèse fut mise au vote en compétition avec une autre, qui maintenait le célibat pour tout le clergé latin, sans exceptions.

    Et c’est la seconde hypothèse qui l’emporta, par 107 voix contre 87.

    Depuis cette date, 45 années ont passé et le pape François considère évidemment que le moment est venu de réexaminer la question et d’ouvrir un passage au clergé marié, en commençant par certaines régions d'Amérique latine qui sont particulièrement touchées par la pénurie de prêtres.

    Sans drames. Parce qu’il s’agit – dit-il – d’"une question de discipline, pas de foi".
     

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