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Eglise - Page 1313

  • Penser aux chrétiens persécutés pour leur foi

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    Du VIS rapportant les propos du pape lors de l'Angelus du dimanche 17 novembre :

    ... Pensons aussi, a ajouté le Saint-Père, "à la quantité d'hommes et de femmes chrétiens qui sont persécutés à cause de leur foi. Il y en a beaucoup. Parfois plus qu'aux premiers siècles. Jésus est avec eux. Unissons-nous à eux par notre prière et notre affection. Leur courage et leur témoignage sont admirables. Ce sont nos frères et sœurs qui, dans de nombreuses parties du monde, souffrent à cause de leur fidélité à Jésus Christ. Souvenons-nous d'eux avec cœur et avec affection". Puis il a insisté sur la promesse que Jésus nous a fait comme garantie de victoire: "C'est par votre constance que vous sauverez vos vies". Cet appel à l'espérance et à la patience signifie "savoir attendre les fruits certains du salut, être confiant dans le sens profond de la vie et de l'histoire. Les épreuves et les difficultés font partie d'un dessein plus grand. Le Seigneur, maître de l'histoire, conduit tout à son accomplissement. Malgré les désordres et les catastrophes qui troublent le monde, le dessein de bonté et de miséricorde de Dieu s'accomplira!".

  • La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

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    CHOC AU VATICAN ? - P. Louis-Marie Guitton

    UNE POLITIQUE BIBLIQUE ? - Falk van Gaver

    L'EUTHANASIE DANS TOUS SES ETATS - Pierre-Olivier Arduin

    ECOTAXE, LE RETOUR ! - Philippe Conte

    FRANçOIS OU L'AMOUR DE DIEU - Falk van Gaver

    LE TOCSIN - Falk van Gaver

    LE BONNET ROUGE ET LE SWEAT ROSE - La Mouche du Coche

  • Le pape dénonce un progressisme adolescent qui fait le lit de la pensée unique

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    Sur Radio Vatican :

    La « mondanité », amène « à négocier » non seulement « les valeurs », mais aussi la foi et les racines de la foi. Ainsi, le peuple s’éloigne de Dieu : « ce n’est pas la belle globalisation de l’unité de toutes les Nations, chacune avec ses us et coutumes mais unies, mais plutôt la globalisation de l’uniformité hégémonique, c’est le règne de la pensée unique. Et cette pensée unique est le fruit de la mondanité » « Cette « racine perverse de la mondanité » a été dénoncée par le Pape François dans son homélie lors de la messe célébrée ce lundi matin à Sainte Marthe.

    Le Pape est parti de la Première Lecture de la messe, un passage du Livre des Maccabées : les guides du peuples, a-t-il expliqué, ne veulent plus qu’Israël soit isolé des autres nations et ainsi, ils abandonnent leurs propres traditions, pour aller négocier avec le roi. Ils vont « négocier » et pour cette raison sont enthousiastes. C’est comme si, a ajouté le Pape, ils se disaient « nous sommes progressistes, nous allons dans le sens du progrès vers lequel tous vont ». Il s’agit, a averti le Pape, « de l’esprit de progressisme adolescent » qui « pense qu’aller de l’avant dans n’importe quel choix est préférable au fait de rester dans les habitudes de la fidélité ». Ces gens, donc, négocient avec le roi « la fidélité au Dieu toujours fidèle » .

    « C’est ce qu’on appelle l’apostasie », a poursuivi le Pape. « Ce n’est pas qu’ils sont en train de négocier certaines valeurs, non, ils négocient carrément l’essentiel, à savoir la fidélité au Seigneur ». « Aujourd’hui », avertit le Pape, on pense que « nous devons être comme tous les autres, nous devons être plus normaux, comme tout le monde fait, avec ce progressisme adolescent ». Et puis, faisait-il remarquer amèrement, « on connait la suite de l’histoire : les condamnations à mort, les sacrifices humains » « Vous pensez peut-être qu’aujourd’hui on ne les pratique pas, les sacrifices humains ? Et bien, que du contraire, on en pratique tellement, tellement. Et des lois existent même pour les protéger ».

    En renfort de ses propos évoquant cet esprit de mondanité qui porte à l'apostasie, ajoute S. Magister, le pape a même évoqué le roman prophétique de R.H. Benson, Le Maître de la Terre qui est une de ses références préférées..

  • Quand le pape se fait pharmacien

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    La "Misericordina": le pape François vante un remède pour le coeur
    Cadeau surprise pour les visiteurs place Saint-Pierre

    Anita Bourdin

    ROME, 17 novembre 2013 (Zenit.org) - On peut le prendre sans ordonnance, le pape François l'a recommandé, le remède s'appelle "Misericordina", le traitement est indolore et peut se poursuivre à vie, contre toute sorte de maux: pour "répandre partout l'amour, le pardon et la fraternité". Il n'y a pas danger de dépasser la dose prescrite, mais il faut lire attentivement la notice.

    Le pape a en effet réservé cette surprise aux visiteurs présents place Saint-Pierre pour l'angélus de midi, ce dimanche 17 novembre.

    Après l'angélus, le pape a offert des milliers ce qu'il appelle un "médicament": "Certains vont penser: Le pape se fait le pharmacien maintenant? C'est un médicament spécial pour concrétiser les fruits de l'Année de la foi qui s'achève".

    C'est bon pour le coeur

    Il s'est expliqué en annonçant le cadeau-surprise: "C'est un médicament de 59 grains, "entre coeurs". Il s'agit d'un médicament "spirituel" appelé "Misericordina". Une petite boîte de 59 grains "entre coeurs". Cette petite boîte renferme le médicament et des bénévoles vont vous la distribuer pendant que vous quittez la place. Penez-la! C'est un chapelet avec lequel on peut aussi prier le "chapelet de la miséricorde": une aide spirituelle pour notre âme et pour répandre partout l'amour, le pardon et la fraternité."

    Cette petite boîte, qui porte l'indication thérapeutique "pour le coeur" - avec un coeur de chair représenté sur la confection - contient un chapelet, une image de Jésus miséricordieux - héritage spirituel de sainte Faustine Kowalska - , ainsi qu’une notice explicative pour apprendre à prier, en quatre langues: anglais, italien, espagnol et polonais.

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  • Quand un coup de fil du pape brise certains préjugés

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    Nous lisons ce qui suit avec plaisir sur le site benoit-et-moi :

    Un coup de fil vraiment émouvant du pape

    ... dans la discrétion médiatique: il oblige à abandonner certains préjugés. François a téléphoné à un écrivain catholique traditionaliste gravement malade. Récit d'Antonio Mastino (15/11/2013) (...) sur le site Papale papale.

    L'hommage d'Antonio Mastino à François a d'autant plus de prix qu'il a lui aussi (comme notre amie de Benoit-et-moi ?) du mal à comprendre (accepter?) le nouveau pape, qu'il lui est arrivé de ne pas ménager. Mais il est honnête, ce qui fait toute la différence. (...)

    Ce témoignage de la miséricorde de François tranche par son authenticité avec les éloges frelatés que l'on peut lire ailleurs.

    Mastino ne donne pas de noms. On ne sait donc pas qui est cette "grande plume catholique", et on en est réduits aux conjectures. Peut-être aussi parce que la vraie grandeur n'a pas besoin de publicité..     

    UN COUP DE TÉLÉPHONE TRÈS ÉMOUVANT

    www.papalepapale.com - Antonio Mastino

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    (...)  Il était une fois... une grande plume catholique, amoureuse de la tradition catholique, qui généreusement, même quand les forces ont commencé à diminuer, avec passion, honnêteté, à visage découvert, sans paroles biaisées, a lutté sans relâche: pour la tradition catholique, certes, mais pour sa foi surtout. Se trompant de nombreuses fois, se trompant souvent de ton et d'objectifs; mais semant aussi beaucoup de bien, d'une manière si profonde et pourtant si simple qu'il nous a appris beaucoup à tous. Toute chose faite avec un cœur sincère, avec attention, porte toujours du bien, a en elle de bonnes graines qui quelque part, pas partout, en tombant sur le bon humus, avec un souffle de l'Esprit, germeront.

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  • Bannir l'esprit de curiosité

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    L'esprit de curiosité éloigne de Dieu (zenit.org)

    Le pape François a mis en garde contre « l’esprit de curiosité » qui éloigne de Dieu en « semant la confusion », en « dispersant », lors de la messe qu’il a célébrée ce 14 novembre 2013 en la chapelle du Saint-Esprit de la résidence Sainte-Marthe.

    Au contraire, l'esprit de sagesse entraîne à "prendre des décisions selon le coeur de Dieu" et à vivre "sous la motion de patience de Dieu".

    Il a donné sainte Thérèse de Lisieux - docteur de l'Eglise - en exemple. Et comme contre-exemple les chrétiens à la recherche de révélations spéciales.

    Le pape a commenté l’extrait du Livre de la Sagesse (7,22-30.8,1), qui décrit « l’état d’âme de l’homme et de la femme spirituelle », du chrétien « qui vit dans la sagesse de l’Esprit-Saint. Et cette sagesse les pousse en avant avec cet esprit intelligent, saint, unique, multiple, subtil ».  

    Le chrétien doit « cheminer dans la vie avec cet esprit : l’esprit de Dieu, qui aide à discerner, à prendre des décisions selon le cœur de Dieu. C’est l’esprit de paix, l’esprit d’amour, l’esprit de fraternité. Et la sainteté c’est justement cela. Aller sous la motion de l’Esprit de Dieu et de cette sagesse… avancer sous la motion de la patience de Dieu ».

    Dans l’Evangile « se trouve un autre esprit, contraire à cette sagesse de Dieu : l’esprit de curiosité » : il intervient lorsque l’homme veut « se rendre maître des projets de Dieu, de l’avenir, des choses ; connaître tout, prendre tout en main ».

    L’esprit de curiosité, « ce sont les pharisiens qui demandent à Jésus : ‘Quand viendra le Règne de Dieu ?’. Curieux ! Ils voulaient connaître la date, le jour… L’esprit de curiosité éloigne de l’esprit de la Sagesse, parce que ce sont les détails qui l’intéressent... ‘Comment faire cela ?’ C’est l’esprit du comment. »

    « L’esprit de curiosité n’est pas un bon esprit : c’est l’esprit de dispersion, d’éloignement de Dieu, l’esprit du ‘parler trop’. Cet esprit de curiosité, qui est mondain, amène à la confusion ».

    En effet, la curiosité « pousse à sentir que le Seigneur est là alors qu’il est ici », a expliqué le pape, qui a cité telle ou telle fausse route, par exemple courir après « un voyant, une voyante, qui reçoit des messages de la Vierge… Mais la Vierge est Mère ! Elle nous aime tous. Elle n’est pas un chef de bureau de la Poste, qui envoie des messages tous les jours ».

    « Le Royaume de Dieu est au milieu de nous », a-t-il rappelé, en invitant à « ne pas chercher des choses étranges, ne pas chercher des nouveautés avec cette curiosité mondaine » car « ces nouveautés éloignent de l’Evangile, éloignent de l’Esprit-Saint, éloignent de la paix et de la sagesse, de la gloire de Dieu, de la beauté de Dieu ».

    « Le Règne de Dieu ne vient pas de façon à attirer l’attention: il vient dans la sagesse ». Il ne vient pas « dans la confusion, comme Dieu ne parle pas au prophète Elie dans la tourmente » mais « parle dans la brise de la sagesse », a conclu le pape.

  • Le pape inquiète la mafia calabraise

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    De Liberté Politique

    En créant l’été dernier une commission spéciale pour remettre de l’ordre dans les affaires de l’Institut pour les oeuvres de religion (IOR), la « Banque du Vatican », le pape François a contrarié, semble-t-il, la mafia calabraise, la Ndrangheta. C’est ce que déclare un juge anti-mafia, procureur à Reggio de Calabre, qui estime cela « très dangereux ».

    La mafia calabraise serait une des structures de crime organisé les plus secrètes du monde. Elle pratique le prêt usuraire, l’enlèvement et la séquestration contre rançon, le trafic d’armes, l’accaparement des marchés administratifs et la fraude aux fonds publics. Vers 1980, elle avait empoché un pactole pour un projet fantôme de port moderne qui… n’a jamais été construit. Organisation kangourou à base familiale, elle a des ramifications internationales de la Suisse à l’Australie.

    En mai dernier, après avoir critiqué la corruption dans la société et même hélas au sein de l’Eglise, le pape François a dénoncé, comme Jean-Paul II l’avait fait en Sicile en 1993, les organisations mafieuses italiennes, et appelé leurs membres à se repentir. Il observait que les mafias « réduisent en esclavage » hommes, femmes et enfants.

    Les escrocs et les esclavagistes peuvent avoir la main lourde. Mais la parole et l’action prophétiques des papes restent libératrices. D.L.

  • Brigitte Fossey se livre sur sa foi

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    Le site web de « La Vie » rapporte ce témoignage donné à la "Croix du Nord " :

    46511_brigitte-fossey_440x260.jpg« Originaire de Tourcoing, elle avait accepté de participer aux festivités de clôture du centenaire du diocèse de Lille. La comédienne Brigitte Fossey, inoubliable pour ses rôles dans Jeux interdits ou encore La Boumse confie longuement sur sa foi dans les colonnes de l'hebdomadaire Croix du Nord, des processions à la Vierge organisées par sa grand-mère à son affection pour sainte Thérèse de Lisieux.

    « La foi pour moi, c’est un souvenir d’enfance mais aussi une culture, raconte-t-elle ainsi. L’Ancien et le Nouveau Testament sont les racines chrétiennes de notre civilisation. Même si l’on n’est pas croyant, il y a quelque chose à méditer dans cette oeuvre. Je trouve qu’être chrétien aujourd’hui est extrêmement difficile car on caricature beaucoup la chrétienté. Parmi les gens qui ont la foi, il y a énormément de personnes très ouvertes, beaucoup plus oecuméniques que certains laïcs combattants.

    Je crois que ce qui caractérise le christianisme, c’est le respect et l’humilité. Parfois peut-être trop d’humilité. En ce moment, il y a beaucoup de chrétiens qui sont massacrés au Moyen-Orient. Je trouve qu’il y a une autocensure des journalistes comme si les chrétiens hésitaient à parler de leur problème. On vit un moment particulièrement violent. »

    Interrogée sur sa vision du pape François, Brigitte Fossey confie également : « Je le trouve très spontané. Il est lui-même. Nous avons eu de la chance avec les trois derniers papes. Ils ont une foi ardente, rayonnante et le pape François est très proche des pauvres. »

    Réf. Brigitte Fossey se livre sur sa foi

    JPSC

  • Vatican II : quand un hommage du pape résonne comme une adhésion à l'herméneutique de la continuité

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    Voici le texte intégral d'un message du pape adressé à Mgr Marchetto, un défenseur infatigable de cette interprétation du Concile Vatican II défendue par le pape Benoît XVI. Connue sous le nom d'herméneutique de la continuité, elle veut interpréter Vatican II en l'intégrant dans la tradition constante de l'Eglise en excluant tout esprit de rupture. (source)
    Cher Mgr Marchetto, 
     
    Par ces quelques lignes, je désire me faire proche de vous et m'unir à l'acte de présentation du livre "La primauté du pape et l'épiscopat. Du premier millénaire au Concile Oecuménique Vatican II". Je vous prie de me sentir spirituellement présent. 
    Le thème du livre est un hommage à l'amour que vous portez à l'Eglise, un amour fidèle et en même temps poétique. La loyauté et la poésie ne sont pas des objets commerciaux: elles ne s'achètent ni ne se vendent, elles sont simplement des vertus enracinées dans un cœur de fils qui sent l'Eglise comme sa Mère, ou pour être plus précis, et le dire avec un air de famille ignatienne, comme "la Sainte Mère Eglise hiérarchique". 
    Cet amour, vous l'avez manifesté de multiples façons, y compris en corrigeant une erreur ou une inexactitude de ma part - ce dont je vous remercie cordialement - mais surtout il s'est manifesté dans toute sa pureté dans les études effectuées sur le Concile Vatican II. 
    Il m'est arrivé de vous le dire, cher Mgr Marchetto, et aujourd'hui, je tiens à répéter que je vous considère comme le meilleur interprète du Concile Vatican II. Je sais que c'est un don de Dieu, mais je sais aussi que vous l'avez fait fructifier. 
    Je vous suis reconnaissant pour tout le bien que vous nous faites en témoignant de votre amour pour l'Eglise et demande au Seigneur que vous en soyez abondamment récompensé. 
    Je vous demande, s'il vous plaît, de ne pas oublier de prier pour moi. Que Jésus vous bénisse et et que la Sainte Vierge vous protège.
    Du Vatican, le 7 Octobre 2013 Fraternellement, 
    François
     

  • France : quand un évêque soutient les bonnets rouges

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau : Crise sociale : Mgr Centène s'explique

    (Rédigé par Philippe Maxence le 14 novembre 2013 dans Société)

    Docteur en droit, Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, a soutenu la rébellion des Bretons. Quel message peut transmettre l’Église dans cette crise sociale que traverse la France ? La doctrine sociale de l’Église peut-elle apporter une réponse à une situation de plus en plus alarmante ? Dans cet entretien, à paraître dans le prochain numéro de L'Homme Nouveau, l'évêque de Vannes a bien voulu répondre à nos questions. 

    Vous avez soutenu publiquement la manifestation des « bonnets rouges ». Pour quelle raison ?

    Mgr Raymond Centène : Que les choses soient claires : je n’ai pas appelé directement à aller manifester. Dans un billet d’humeur, j’ai signalé les manifestations qui devaient avoir lieu en Bretagne mais j’ai surtout encouragé « tous les Morbihannais, soucieux du bien des autres, au-delà de leurs diverses sensibilités, à manifester leur solidarité et leur engagement altruiste de la manière qu’ils jugeront la plus utile ».

    En effet, les manifestations sont souvent, en aval, le signe d’un échec qui ne dit pas son nom en amont : échec du dialogue et des négociations, aveuglement sur les causes d’un problème et donc sur les solutions à apporter. Les manifestations signent l’échec du politique au sens noble. C’est pour cela aussi qu’elles sont un droit, véritables soupapes de sécurité du contrat tacite qui unit les citoyens entre eux. C’est pour cela surtout qu’elles ne doivent pas être réprimées et étouffées, karchérisées ou gazées, tant qu’elles ne s’en prennent pas, sauf raison légitime, aux biens publics et privés.

    Ces manifestations sont en tout cas un bon thermomètre de l’état de cohésion ou de délitement du corps social, surtout lorsque les slogans s’opposent aux politiques menées par tel ou tel gouvernement. Ces derniers n’ont donc jamais intérêt à bâillonner le peuple qui descend dans la rue, sauf à courir le risque de la conflagration, de l’explosion ou de la révolution, appelez ça comme vous voudrez.

    Dans la crise mondiale multipolaire que nous vivons, environnementale, alimentaire, économique, sociale, morale et religieuse, il ne s’agit pas tant de se déclarer pour ou contre telle ou telle manifestation mais de faire l’effort de diagnostiquer les causes du mal, d’avoir le courage de les nommer à haute voix afin que de véritables solutions soient proposées en amont. Soigner les plaies en aval après le passage de la tempête est une nécessité, certes, mais cela devient un crime doublé d’hypocrisie lorsqu’on en fait la seule et unique solution. Bossuet n’a pas pris une ride :

    « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes. »

    Donc, oui, je suis de tout cœur solidaire de ces hommes et de ces femmes qui sont, en aval, les victimes directes des erreurs commises en amont. Et ces victimes sont nombreuses. D’ailleurs, ces bonnets rouges, retour ironique de l’Histoire, me rappellent cette saillie de Nietzsche, qui doit nous faire réfléchir:

    « L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue ».

    Samedi 2 novembre, il s’est passé quelque chose d’absolument unique à Quimper. Tout le monde était dans la rue, sans distinction. Toutes les catégories sociales et économiques étaient présentes : l’agriculteur et le châtelain, le pêcheur et l’étudiant, l’employé et son patron, les chômeurs et les élus. Toutes les sensibilités politiques se sont réunies ensemble, sans exception, de « l’extrême gauche » à « l’extrême droite » en passant par les partis dits « de gouvernement ».

    L’Église ne peut rester insensible aux difficultés concrètes de ces hommes, quels qu’ils soient. De même que l’Église commence d’abord par nourrir l’affamé avant de songer à lui parler du Christ, de même la République devrait craindre que le triptyque gravé sur ses frontons ne devienne aux yeux des laissés-pour-compte un vaste mirage voire une réelle insulte à ce qu’ils sont devenus. L’homme est un, esprit et chair. Deux réalités qui en nous n’en font qu’une. Ignorer l’une, c’est injurier l’autre, c’est renier l’homme.

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  • Philippines : « C’est le moment de montrer que l’amour est plus fort que les tremblements de terre ou les typhons »

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    Sur le site web d’ « Egises d’Asie » , ce 14 novembre :

    images (12).jpgUne semaine après que le typhon Haiyan a ravagé toute une partie des Visayas, au centre de l’archipel philippin, les secours et l’aide humanitaire sont acheminés avec beaucoup de difficultés auprès des survivants. Les responsables de l’Eglise catholique, outre une mobilisation des fidèles et de leurs réseaux pour réunir des secours au profit des victimes du typhon, appellent à la prière.

    S’exprimant le 12 novembre au micro de Radio Vatican, le cardinal Tagle, archevêque de Manille, n’a pas caché son émotion face à l’étendue des destructions et au nombre des victimes. « Pour être honnête avec vous, je pense que je ne suis pas le seul à dire qu’à chaque fois que nous regardons ces images de destruction, nous restons sans voix », a-t-il déclaré, ajoutant que, si peu de jours après le passage de Yolanda (le nom local donné au typhon Haiyan), les Philippins, pour ceux qui n’ont pas été directement touchés par la tempête, « en étaient encore à se remettre du choc émotionnel et psychologique ». Quant aux Philippins de Leyte, de Samar et de toutes les îles touchées par le typhon, le cardinal a précisé que la destruction des infrastructures, notamment de communication, rendait encore impossible l’établissement d’un bilan définitif. Cinq jours après le 8 novembre, l’Eglise était ainsi encore sans nouvelle de certains évêques et de bon nombre de ses prêtres et religieuses, ceux qui étaient présents au cœur des régions les plus touchées.

    Pour le cardinal toutefois, l’abattement et la sidération face à la catastrophe n’ont qu’un temps et les signes concrets de la mobilisation tant des Philippins eux-mêmes que de la communauté internationale pour venir en aide aux victimes sont « une consolation »« Je suis profondément consolé quand je vois et entends les témoignages de foi, tout spécialement ceux qu’expriment des victimes qui ont perdu leurs proches. Ils se tournent vers Dieu, et disent que c’est en Dieu que se trouve notre espérance », a témoigné Mgr Tagle.

    De plus, dans une lettre à son diocèse, le cardinal Tagle a appelé chacun à passer toute la journée du samedi 16 novembre en pénitence, dans le recueillement et le jeûne. Une journée de prière comme expression de la communion et de la solidarité avec les Philippins « qui souffrent, sont affligés ou déboussolés par la succession des calamités qui affectent le pays ». Après tant de désastres, nul ne peut penser d’abord à lui, mais doit se tourner vers les autres, explique le cardinal. « Il est temps de consoler et de prendre notre voisin dans les bras. Il est temps de montrer que l’amour est plus fort que les tremblements de terre ou les typhons. C’est par l’amour que les vies humaines seront restaurées et que notre nation sera reconstruite », écrit Mgr Tagle.

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  • Retour au sacrement de la confession : un nouvel appel du pape

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    confession-une-recadree_article.pngLu sur le site de « Famille chrétienne » ce nouvel appel insistant:

    Le 13 novembre, comme chaque mercredi, la foule – estimée à 50 000 personnes – écoute attentivement le pape François sur la place Saint-Pierre à Rome. En accord avec l’évangile du jour sur l’envoi des disciples pour évangéliser et baptiser le monde entier, le Saint-Père commente aujourd’hui le baptême. En trois points, soigneusement articulés, il reprend et commente la phrase du Credo « je confesse un seul baptême pour la rémission des péchés ». Comme à son habitude, il ponctue ses propos d’explications et de gestes et très concrets.

    Premier point : « je confesse ».

    Deuxième point du Credo : [je confesse] « un seul baptême ».

    Troisième point du credo [je confesse un seul baptême] « pour la rémission des péchés »

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