Le site "Cité et Culture" propose ce rappel :
Accueillir ceux qui sont contraints de fuir leur pays
L’Eglise reconnaît l’immigration comme un droit naturel du fait même de la destination universelle des biens : "Dieu a destiné la terre et tout ce qu’elle contient à l’usage de tous les hommes et de tous les peuples".
On ne peut donc refuser à des personnes vivant dans des conditions particulièrement éprouvantes d’émigrer : "pour eux doivent être libres les voies de l’émigration, le droit naturel l’exige" . En conséquence, chacun est tenu de respecter la dignité des personnes concernées : tout immigré doit trouver dans le pays qui l’accueille les conditions d’une vie décente.
Au premier rang de ces conditions minimales : une vie familiale normale. Doivent être respectés "la dignité et les droits de la personne humaine et de la famille, pour que celle-ci demeure réunie, qu’elle puisse créer un nouveau chez soi et y trouver le nécessaire, afin de vivre contente et agréable à Dieu", explique Pie XII . Alors que la question du regroupement familial se posait de manière aiguë en France dans les années 80, l’exhortation apostolique "Familiaris Consortio" confirme en 1981 "le droit d’émigrer en tant que famille pour chercher de meilleures conditions de vie".
Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Aelred de Rievaulx (1109-1167)