C'est ce que propose le pape dans sa nouvelle catéchèse inaugurée lors de l'audience générale du mercredi, après avoir consacré un parcours à la prière dans l'Ancien Testament :
"Chers frères et sœurs,
Au cours des dernières catéchèses, nous avons réfléchi sur certains exemples de prière dans l’Ancien Testament; aujourd’hui, je voudrais commencer à tourner notre regard vers Jésus, vers sa prière, qui traverse toute sa vie, comme un canal secret qui irrigue l’existence, les relations, les gestes et qui le guide, avec une fermeté progressive, vers le don total de soi, selon le projet d’amour de Dieu le Père. Jésus est le maître également de nos prières, Il est même notre soutien actif et fraternel chaque fois que nous nous adressons au Père. Il est vrai, comme le synthétise un titre du Compendium du Catéchisme de l’Eglise catholique, que «la prière est pleinement révélée et réalisée en Jésus» (541-547). C’est vers lui que nous voulons tourner notre regard au cours des prochaines catéchèses.
Qui est ce grand saint, patron des orfèvres, que l'on fête aujourd'hui? Missel.free lui consacre une notice circonstanciée :
Saint André, apôtre
Les communautés anglicanes (anglicanorum coeti) qui font retour pour l’instant à l’Eglise catholique ne le feront pas au rabais, comme le montre cette information publiée aujourd’hui
Si la formulation latine du Pater et de l’Ave Maria n’a pas changé, la traduction des deux prières les plus familières aux catholiques s’est « babélisée » depuis le concile Vatican II. Dans les assemblées de prières les tutoiements et vouvoiements s’entremêlent, que le Règne du Père adveniat se traduit « vienne » pour les uns, « arrive » pour les autres, le pain quotidianus est quotidien ici ou de ce jour là-bas, sans parler du fameux contresens « et ne nos inducas in tentationem » (ne nous soumets pas à la tentation, ou pire, ne nous y induis pas) traduction latine issue d’une transposition grecque malhabile d’un hébraïsme originel, que l’on corrigeait autrefois en disant : « ne nous laissez pas succomber », formule à laquelle d’aucuns se tiennent toujours.