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Eglise - Page 376

  • Un collectif de laïcs varois adresse une supplique au pape

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    Du site du journal La Croix :

    3 juin 2022

    Affaire Mgr Rey à Toulon : la « supplique » au pape François d’un collectif de laïcs 

    EXCLUSIF - Au lendemain de l’annonce de la suspension des ordinations dans le diocèse de Fréjus-Toulon, un collectif de laïcs soutenant Mgr Dominique Rey adresse une « supplique » au pape François. Les signataires entendent l’alerter « des conséquences durables » de cette décision « sur les relations entre Rome et le peuple chrétien de France, déjà brutalement secoué ».

    La suspension des ordinations de prêtres et de diacres dans le diocèse de Fréjus-Toulon n’en finit pas de susciter des réactions. Au lendemain de l’annonce de cette décision rarissime prise par Rome, des laïcs rassemblés dans un « collectif catholique varois » prennent fait et cause pour l’évêque, Mgr Dominique Rey, dans une lettre ouverte au pape François.

    « Très Saint-Père, nous, fidèles de l’Église en France, avons appris avec stupeur et douleur les interdictions qui pèsent sur Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, et ne comprenons pas ses motivations », est-il écrit dans ce texte, que La Croix a pu consulter. Le courrier est paraphé par une trentaine de premiers signataires. « Cette décision qui a été prise nous interroge profondément, et nous choque, en premier lieu pour les séminaristes privés d’ordination qui doivent y faire face. Si nous l’accueillons dans l’obéissance en l’Église, nous ne la comprenons pas, notamment au vu de ce que nous connaissons de Mgr Rey, de sa personnalité et de son action dans son diocèse depuis 22 ans ».

    Collectif catholique varois

    Les signataires prennent longuement la défense de leur évêque qui, écrivent-ils, « a donné, par son action mais aussi par sa personnalité, beaucoup d’espérance pour le renouveau de l’Église de France ». « Par son action, Mgr Dominique Rey essaie de servir l’unité de l’Église et fait en sorte que chacun y trouve une place. Nous sommes nombreux à avoir senti sa bienveillance. Ils peuvent en témoigner : les mendiants, les exclus en tout genre, les citoyens des périphéries du monde, ils sont ses amis. Il a été celui qui au plus près du prochain, est parti chercher la brebis perdue, accueillir le fils prodigue », écrivent-ils.

    La lettre insiste aussi sur l’« élan missionnaire » du diocèse de Fréjus-Toulon, souvent vanté par ses responsables, et le « succès » – selon eux – « des nombreuses initiatives, en particulier celles qui touchent les plus défavorisés, ou encore la moyenne d’âge de 55 ans des prêtres ».

    « Conséquences durables »

    « Sans doute la décision qui a été prise à l’encontre des séminaristes et du diocèse est justifiée par des motifs, mais ce que nous savons c’est tout le mal immense que les interdictions qui pèsent sur Mgr Rey vont faire à l’Église en France », écrivent les signataires, qui disent s’inquiéter « avec gravité des conséquences durables sur les relations entre Rome et le peuple chrétien de France, déjà brutalement secoué ».

    « Ne laissons pas les inquiétudes des chrétiens en France se multiplier », concluent-ils.

    Le journal La Croix apporte ces précisions :

    "Selon les informations de La Croix, c’est moins la formation dispensée au séminaire diocésain que la politique d’accueil à tous vents des communautés nouvelles et de leurs jeunes recrues, portée par Mgr Rey, qui serait l’objet de l’alarme romaine. L’accueil de certains futurs prêtres de sensibilité traditionaliste, dont l’ordination a pu susciter des réserves au sein même du diocèse, pose particulièrement question, d’après une source interne. À mots couverts, c’est d’un manque de discernement que l’évêque est accusé.

    Évêque de Fréjus-Toulon depuis bientôt vingt-deux ans, Mgr Rey, venu lui-même de la Communauté de l’Emmanuel, a fait de son diocèse un laboratoire de la « nouvelle évangélisation », au carrefour de courants issus du Renouveau charismatique ou plus traditionalistes. Une « Église dans l’Église », soufflent certains de ses détracteurs, qui attire des jeunes hommes parfois venus de loin, notamment d’Amérique du Sud. Le presbyterium toulonnais est bien doté (environ 300 prêtres résidents), et plus jeune que la moyenne, quand tant de diocèses français affichent des effectifs réduits et vieillissants.

    Parmi les dizaines de communautés accueillies dans le Var, l’évolution de certaines, comme la fraternité Eucharistein ou Points-Coeur, a justifié des visites voire des mesures canoniques. Dernièrement, la qualité de la préparation au sacerdoce – parfois en dehors du séminaire de la Castille – de futurs prêtres attachés au rite ancien a été sujette à caution. « Avec son tempérament allant, Mgr Rey a toujours tout béni. Son manque de discernement et de suivi des communautés le coule aujourd’hui », analyse un observateur."

  • "Il appartiendra au prochain conclave d’élire un Pape conscient de son mandat apostolique, y compris de ses limites" (cardinal Brandmuller)

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    Du cardinal Brandmuller sur le site de la revue Cardinalis :

    Cardinal Brandmuller : « Il appartiendra au conclave d’élire un Pape conscient de son mandat apostolique, y compris de ses limites »

    14 avril 2022

     

    Prolégomènes sur les entretiens pré-conclaves

    Dans la perspective d’un futur conclave, la question se pose avant tout de savoir quel type de personnage, quel type de Souverain Pontife serait idéal au vu de la situation actuelle de l’Église et du monde. La question doit être discutée avant tout en tenant compte des exigences de la situation doctrinale, morale et juridique actuelle.

    Si l’on considère les deux derniers siècles, on peut tout d’abord observer un changement remarquable dans la manière dont les papes ont envisagé leur ministère, puisqu’ils ont commencé à se considérer non plus comme les dirigeants d’un État pontifical en déclin, mais comme les enseignants et les pasteurs de l’Église universelle. Rapidement, la personne des papes est également passée au premier plan de l’intérêt des gens, de sorte que les papes, également grâce à la presse moderne, ont été connus dans le monde entier. Les nombreux pèlerinages sur la tombe de Pierre, rendus possibles par le développement du réseau ferroviaire européen, ont également apporté une contribution particulière. Ainsi, au cours du XIXe siècle, alors que les États pontificaux sont menacés et conquis par le Risorgimento, un culte plutôt affectif autour de la personne du pape se répand.

    L’extraordinaire personnalité de Pie IX et de ses successeurs y a contribué de manière décisive.  Bientôt, une autre conséquence de tout cela fut que « Roma locuta, causa finita est« , au-delà de sa signification originale, en vint à être considéré comme une maxime de sentire cum ecclesia.

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    Si ces évolutions ont facilité le resserrement des rangs catholiques face à l’hostilité croissante à l’égard de l’Église de la part des sociétés athées ou des États libéraux d’Europe, elles ont également conduit à une exagération théologiquement discutable du ministère et de la personne du pape et, à la veille du Concile Vatican I, à la formation de camps lourds de conséquences.

    D’autre part, une fois retombée la poussière des luttes autour du concile, les dogmes sur la primauté et l’infaillibilité du Souverain Pontife ont eu pour conséquence un lien plus étroit, voire émotionnel, des catholiques avec le Pape, qui s’est avéré utile par la suite pendant les deux guerres mondiales et face aux dictatures athées. D’autre part, il y a eu le schisme (et les hérésies ultérieures) des « vieux catholiques ».

    Cette situation a changé de manière spectaculaire après le Concile Vatican II, comme l’a montré la crise de 1968.

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  • La prophétie de Joseph Ratzinger

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    Une prédiction saisissante formulée, voici bien des années déjà, sur le devenir de l’Eglise donne -t-elle aujourd’hui raison au pape émérite Benoît XVI ? Les contrastes internes qu’elle présente actuellement le donne à penser. Source puisée par Denis Sureau dans l'enregistrement d'une émission à la radio allemande datée de 1969:

    « De la crise actuelle émergera l’Église de demain – une Église qui aura beaucoup perdu. Elle sera de taille réduite et devra quasiment repartir de zéro. Elle ne sera plus à même de remplir tous les édifices construits pendant sa période prospère. Le nombre de fidèles se réduisant, elle perdra nombre de ses privilèges. Contrairement à une période antérieure, l’Église sera véritablement perçue comme une société de personnes volontaires, que l’on intègre librement et par choix. En tant que petite société, elle sera amenée à faire beaucoup plus souvent appel à l’initiative de ses membres.

    Elle va sans aucun doute découvrir des nouvelles formes de ministère, et ordonnera à la prêtrise des chrétiens aptes, et pouvant exercer une profession. Dans de nombreuses petites congrégations ou des groupes indépendants, la pastorale sera gérée de cette manière. Parallèlement, le ministère du prêtre à plein temps restera indispensable, comme avant. Mais dans tous ces changements que l’on devine, l’essence de l’Église sera à la fois renouvelée et confirmée dans ce qui a toujours été son point d’ancrage : la foi en un Dieu trinitaire, en Jésus Christ, le Fils de Dieu fait Homme, en l’Esprit-Saint présent jusqu’à la fin du monde. Dans la foi et la prière, elle considérera à nouveau les sacrements comme étant une louange à Dieu et non un thème d’ergotages liturgiques.

    L’Église sera une Église plus spirituelle, ne gageant pas sur des mandats politiques, ne courtisant ni la droite ni la gauche. Cela sera difficile pour elle, car cette période d’ajustements et de clarification va lui coûter beaucoup d’énergie. Cela va la rendre pauvre et fera d’elle l’Église des doux. Le processus sera d’autant plus ardu qu’il faudra se débarrasser d’une étroitesse d’esprit sectaire et d’une affirmation de soi trop pompeuse. On peut raisonnablement penser que tout cela va prendre du temps. Le processus va être long et fastidieux, comme l’a été la voie menant du faux progressisme à l’aube de la Révolution française – quand un évêque pouvait être bien vu quand il se moquait des dogmes et même quand il insinuait que l’existence de Dieu n’était absolument pas certaine – au renouveau du XIXe siècle. Mais quand les épreuves de cette période d’assainissement auront été surmontées, cette Église simplifiée et plus riche spirituellement en ressortira grandie et affermie. Les hommes évoluant dans un monde complètement planifié vont se retrouver extrêmement seuls. S’ils perdent totalement de vue Dieu, ils vont réellement ressentir l’horreur de leur pauvreté. Alors, ils verront le petit troupeau des croyants avec un regard nouveau. Ils le verront comme un espoir de quelque chose qui leur est aussi destiné, une réponse qu’ils avaient toujours secrètement cherchée.

    Pour moi, il est certain que l’Église va devoir affronter des périodes très difficiles. La véritable crise vient à peine de commencer. Il faudra s’attendre à de grands bouleversements. Mais je suis tout aussi certain de ce qu’il va rester à la fin : une Église, non du culte politique car celle-ci est déjà morte, mais une Église de la foi. Il est fort possible qu’elle n’ait plus le pouvoir dominant qu’elle avait jusqu’à maintenant, mais elle va vivre un renouveau et redevenir la maison des hommes, où ils trouveront la vie et l’espoir en la vie éternelle. »

    Ref. La prophétie de Joseph Ratzinger

  • Un entretien exceptionnel avec Peter Seewald, le biographe de Benoît XVI

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    De KTO Télévision :

    Entretien exceptionnel avec Peter Seewald, le biographe de Benoît XVI

    01/06/2022

    KTO propose un entretien exceptionnel avec Peter Seewald à l’occasion de la publication du premier tome de sa biographie du pape émérite. Le journaliste allemand raconte le contenu de ce livre de 600 pages et revient sur sa rencontre en 1996 avec Joseph Ratzinger, ce théologien exceptionnel qui lui a permis de retrouver sa foi chrétienne. Il raconte Benoît XVI, les cabales, la démission inattendue, les récentes attaques en lien avec des affaires pédocriminelles et termine en évoquant discrètement la santé actuelle du pape émérite.

  • Le pèlerinage Notre-Dame de chrétienté fête ses 40 ans

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    Pèlerinage de Chartres 2016

    Un entretien recueilli par Xavier Le Normand sur le site du journal La Croix :

    Depuis 40 ans, des catholiques attachés à la forme traditionnelle marchent de Paris à Chartres lors du week-end de la Pentecôte, avec le pèlerinage Notre-Dame de chrétienté. « Nous avons besoin d’être encouragés, pas sanctionnés », demande Jean de Tauriers, directeur du pèlerinage, après la décision du pape François de restreindre fortement la possibilité de célébrer selon la forme traditionnelle.

    La Croix : Le pèlerinage Notre-Dame de chrétienté fête ses 40 ans. Pourquoi marcher de Paris à Chartres ?

    Jean de Tauriers : Faire un pèlerinage, c’est avant tout faire une retraite spirituelle. Cela peut être un moment entre amis, mais c’est avant tout un moment physiquement difficile et spirituellement exigeant. Faire un pèlerinage, c’est faire l’expérience que la fatigue physique permet d’élever l’âme, de rapprocher de Dieu. Nous le vivons particulièrement le samedi soir, avec un salut au Saint-Sacrement, dans le silence et la fatigue de cette première journée de marche.

    Marcher vers Chartres, c’est aussi s’inscrire dans le pèlerinage marial historique de France, vers une des plus anciennes et plus belles cathédrales du pays. Nous partons du cœur de Paris et avançons dans les pas de ceux qui ont parcouru ce chemin depuis plus de 1 000 ans. Nous ne sommes que l’un de ces nombreux pèlerinages, sur cette route suivie par tant de personnes, connues ou inconnues, dont Charles Péguy qui a écrit dessus de très beaux vers.

    Qui sont les pèlerins de Notre-Dame de chrétienté ?

    J.T. : Nous principale caractéristique est que nous sommes des pèlerins attachés à la forme traditionnelle du rite romain. C’est le charisme propre de cette marche et c’est pour cela que les personnes veulent aller à Chartres avec Notre-Dame de chrétienté. Les gens viennent souvent en famille ou entre amis. Certains viennent pour y confier leur mariage à venir, d’autres y voient éclore une vocation religieuse. La moitié des participants a moins de vingt ans.

    Il faut aussi compter les non-marcheurs, c’est-à-dire les personnes qui prient pour nous sans participer physiquement au pèlerinage. Il peut s’agir de personnes à l’étranger, isolés, âgés ou encore de prisonniers. Au total, nous devrions être autour de 20 000. À cela, s’ajoutent encore ceux qui suivent la retransmission en direct sur Internet de notre messe de clôture à Chartres. Ils sont également autour de 20 000 chaque année.

    Après deux années de pèlerinages locaux en raison des restrictions sanitaires, nous pouvons enfin nous retrouver. C’est également une année importante pour nous, car c’est le 40e anniversaire de notre marche, mais c’est également une année troublée, avec les décisions du pape François par son motu proprio Traditionis custodes, de juillet dernier.

    Cette décision du pape vient fortement restreindre l’autorisation de célébrer selon la forme traditionnelle. Comment est-elle vécue par les pèlerins de Notre-Dame de chrétienté ?

    J.T. : C’est avant tout l’incompréhension et la tristesse. Nous sommes en quelque sorte les héritiers de ceux à qui en 1988 le pape Jean-Paul II et le cardinal Ratzinger ont fait des promesses très fortes en leur disant qu’ils avaient toute leur place dans l’Église (1). Les mots du pape François dans Traditionis custodes sont très vifs, blessants, même s’il y a depuis eu un adoucissement avec l’exemption accordée aux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre.

    Ce n’est pas nos habitudes car je n’estime pas représenter qui que ce soit, mais samedi soir, j’adresserai directement quelques mots au pape François. Je lui dirai simplement qui nous sommes, à savoir des catholiques qui essayons d’élever nos enfants dans la foi et d’évangéliser du mieux que nous pouvons. Mais pour cela nous avons besoin d’être encouragés, pas sanctionnés.

    Nous ne sommes pas à part, nous sommes dans l’Église. Notre pèlerinage le montre bien, par exemple avec les célébrants de nos cérémonies, équitablement répartis entre clergé diocésain et prêtre d’instituts de forme traditionnelle. Notre messe de départ à Paris sera ainsi célébrée par Mgr Éric Aumonier, évêque émérite de Versailles, tandis qu’à l’arrivée l’évêque de Chartres Mgr Philippe Christory marchera avec nous et prononcera l’homélie de la messe de clôture. Cela témoigne d’une bienveillance à notre égard.

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    (1) En 1988, Mgr Lefebvre, chef de ceux qui refusent la réforme liturgique, ordonne quatre évêques sans mandat du Saint-Siège. Certains proches refusent de le suivre pour rester unis à Rome, qui les permet de continuer à célébrer selon la liturgie préconciliaire. Traditionis custodes est largement revenu sur cette autorisation.

  • Numérique : s’imaginer que l’on peut dématérialiser l’expérience chrétienne est un leurre absolu

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    L’autrice Natalia Trouiller (1) dénonce dans ce texte les erreurs des communautés chrétiennes dans leurs approches du numérique. Alors qu’elles vivaient de l’espoir que les réseaux sociaux deviennent lieu d’évangélisation, ceux-ci se révèlent des espaces très communautaires.

    2/06/2022

    Quelque chose a changé en profondeur dans nos communautés chrétiennes au cours des vingt dernières années. Ce n’est pas tant leur taille ; bien sûr, elles sont de plus en plus petites. Ce n’est pas non plus leur moyenne d’âge – oui, globalement elles vieillissent. Ce n’est pas non plus leur sociologie : s’il n’y avait l’apport migratoire, nous peinerions toujours à parler aux classes populaires.

    Le vrai changement est ailleurs. Il est dans cette révolution anthropologique sur laquelle nous, chrétiens, n’avons toujours pas de réflexion théologique en profondeur : la révolution numérique et ses bonds technologiques. Si l’on caricature, la réception de ce changement de paradigme a été accueillie de deux manières dans nos communautés.

    - Le numérique est un grave danger pour nos enfants, du fait de l’addiction aux jeux, aux réseaux sociaux, à la pornographie, etc.

    - Le numérique va nous ouvrir des méthodes d’évangélisation ultra-performantes et nous allons pouvoir défricher de façon industrielle des champs qui nous étaient jusque-là inaccessibles.

    Deux erreurs

    Les deux tendances se sont trompées. La première parce qu’elle a vu un phénomène générationnel là où toute la société était affectée. Faire des enfants les seules victimes des jeux, du porno ou du harcèlement en ligne, c’est se cacher derrière son petit doigt ; c’est se rassurer à bon compte en s’imaginant que le problème vient de l’usage et non de l’outil ; c’est se défausser sur les jeunes générations de nos propres failles. Comme s’il n’y avait pas eu dans notre société, avant l’arrivée du numérique, un énorme problème avec les addictions de tous types et un abandon massif du corps féminin.

    La seconde tendance s’est également fourvoyée. Nos applis cathos sont des applis communautaires. Sur les réseaux sociaux, nous ne parvenons à évangéliser que ceux qui auraient de toute façon poussé la porte d’une église. S’imaginer que l’on peut dématérialiser l’expérience chrétienne est un leurre absolu : on l’a bien vu durant les deux confinements.

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  • Stupeur : Monseigneur Rey prié de surseoir aux ordinations de la fin juin

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    Voici ce qu'on peut lire sur le site du diocèse de Fréjus-Toulon :

    Ces derniers mois, l’archevêque métropolitain de notre province, Mgr Aveline, archevêque de Marseille, a conduit une visite fraternelle dans notre diocèse à la demande de Rome. À côté des nombreux beaux fruits que portent l’annonce de l’Évangile et la mission des chrétiens engagés – clercs, consacrés et laïcs – dans notre diocèse, ont pu être abordées les questions que certains dicastères romains se posaient autour de la restructuration du séminaire et de la politique d’accueil du diocèse. Un entretien sur ces sujets encore récemment, avec le Cardinal Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, a permis d’apporter des compléments utiles. Dans l’attente des suites de ces échanges en cours avec les dicastères romains, il a été demandé de surseoir aux ordinations diaconales et sacerdotales prévues fin juin.

    Nous accueillons cette demande à la fois dans la douleur et la confiance, conscients de l’épreuve qu’elle représente avant tout pour ceux qui s’apprêtaient à recevoir l’ordination.
    Nous aurons à cœur de les porter dans la prière et de continuer à les accompagner dans leur cheminement. Je vous encourage chacun à prier aussi pour notre diocèse, en attendant que puisse s’éclaircir la situation pour le bien de tous.

    Que l’Esprit de Pentecôte garde nos cœurs dans la paix, heureux de servir et d’aimer,

    + Dominique Rey"

    L'ère bergoglienne est décidément peu favorable à tout ce qui s'inscrit dans la ligne de la Tradition : les ordinations (6 diacres et 4 prêtres) prévues fin juin à Toulon n’auront pas lieu. Rome s’interrogerait sur la restructuration du séminaire de la Castille et sur sa politique d’accueil, notamment de membres de communautés nouvelles. Comme le dit Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro, "le fait est sans précédent dans l'histoire récente de l'Église de France. Sa violence également, trois semaines avant la cérémonie. (...) Si la décision est tombée aussi brutalement aujourd'hui - typique du mode de gouvernement du pape François -, ce serait, selon une source informée, en raison de « l'ouverture de Mgr Rey à l'option traditionaliste qui est maintenant ciblée et combattue depuis un an dans toute l'Église de France sur ordre de Rome et du pape.»"

    D'après Antoine Pasquier, sur Famille Chrétienne, "cette décision fait suite à une visite « fraternelle », à la demande de Rome, entreprise ces derniers mois par le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille et métropolitain de la province éponyme dont dépend Toulon. Le prélat aurait relevé, selon nos informations, plusieurs points qui posent question dans la formation et le discernement des candidats du séminaire de la Castille, mais également l’accueil de membres de communautés nouvelles - charismatiques et traditionnelles - et de jeunes issus de diocèses extérieurs à Toulon."

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  • Allemagne : un musulman et des protestants reçoivent la communion lors du Katholikentag

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    De Catholic News Agency :

    Des politiciens musulman et protestants reçoivent la communion lors d'un événement catholique allemand

    1er juin 2022

    Un homme politique musulman et au moins un homme politique protestant ont reçu la communion lors de messes célébrées par des évêques au cours d'un événement catholique de plusieurs jours en Allemagne. Le même événement, qui s'est tenu du 25 au 29 mai, aurait interdit aux organisateurs de la Marche pour la vie allemande d'avoir un stand.

    Muhterem Aras, musulman d'origine turque et éminent parlementaire d'État des Verts écologistes allemands, a reçu la communion lors de la messe d'ouverture à Stuttgart, dans le sud de l'Allemagne, célébrée par l'évêque local Gebhard Fürst, a rapporté CNA Deutsch, le partenaire d'information en langue allemande de CNA. Alors qu'Aras a reçu l'Eucharistie, Sabine Foth, présidente du synode protestant de l'État, "a gardé ses distances "par respect pour l'évêque"", a déclaré le journal local Stuttgarter Nachrichten. CNA Deutsch a contacté le diocèse de Rottenburg-Stuttgart pour un commentaire, mais n'avait pas reçu de réponse au moment de la publication. Au moins un politicien protestant a reçu la communion à une date ultérieure.

    Le Katholikentag ("Journée des catholiques") est un événement bisannuel organisé par le diocèse local en collaboration avec le Comité central des catholiques allemands, une organisation laïque soutenue par la conférence épiscopale allemande. Cette année, l'événement a fait les gros titres avant son ouverture, lorsqu'une organisation pro-vie a accusé les organisateurs de l'empêcher d'avoir un stand. L'Association fédérale pour la vie supervise la Marche pour la vie à Berlin. Lorsqu'elle a demandé un stand au Katholikentag, les organisateurs lui auraient répondu qu'ils n'étaient "pas en mesure de déterminer que votre organisation est clairement chrétienne", selon une déclaration de la présidente de l'association, Alexandra Maria Linder.

    Un autre homme politique protestant bien connu a reçu personnellement la communion de l'évêque Georg Bätzing, président de la conférence épiscopale allemande, lors du même événement. Thomas de Maizière, ancien ministre de la défense et de l'intérieur qui a fait partie du cabinet de la chancelière allemande Angela Merkel pendant 12 ans, a été vu en train de recevoir l'Eucharistie des mains de l'évêque Bätzing, rapporte CNA Deutsch. Une image de Bätzing donnant la communion à l'éminent protestant a été publiée sur Twitter.

    Un porte-parole de la conférence épiscopale allemande a confirmé que Mgr Bätzing avait été approché par M. de Maizìere avant la messe et que l'homme politique avait ensuite reçu la communion de l'évêque. Le porte-parole des évêques a ajouté qu'il n'y a "pas encore de pleine communion ecclésiale entre les églises protestantes et catholiques et donc pas de communion générale. Un chrétien protestant qui s'est examiné, qui partage la foi en la présence de Jésus-Christ dans la Sainte Eucharistie et qui vient à la Table du Seigneur peut recevoir la Sainte Communion au cas par cas."

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  • Rome : quand le concept de "famille Amoris Laetitia" est utilisé en opposition à la famille naturelle

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    De Riccardo Cascioli sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le Vatican s'ouvre aux "familles LGBT".

    2-6-2022

    Lors de la conférence de presse de présentation de la Rencontre mondiale des familles (Rome 22-26 juin), le concept de "famille Amoris Laetitia" a été utilisé en opposition à la famille naturelle, pour ouvrir la porte à l'accueil de toute forme d'union, homosexuels en tête. C'est une rupture décisive avec ce qui a toujours été l'enseignement de l'Église.

    Quelle est la différence entre la famille et la "famille Amoris Laetitia" ? Jusqu'à présent, on pensait naïvement que l'année familiale Amoris Laetitia, voulue par le pape François, n'était qu'une façon d'aborder les questions familiales à la lumière de l'exhortation post-synodale qui insiste sur la nécessité d'une préséance pastorale. Mais la conférence de presse du 31 mai, organisée par le Saint-Siège pour présenter la dixième rencontre mondiale des familles qui se tiendra à Rome du 22 au 26 juin prochain et qui clôturera également l'année de la famille Amoris Laetitia, a au contraire clairement montré que nous sommes face à une tentative de réécriture du concept même de famille.

    La question est apparue clairement dans la réponse que la professeure Gabriella Gambino, sous-secrétaire du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, a donnée au journaliste Giuseppe Rusconi (rossoporpora. org), qui a demandé si cette réunion serait placée sous la bannière de "Love is Love", si l'expression "familles arc-en-ciel" serait "acceptée", si des drapeaux Lgbt seraient visibles et si "ces "arc-en-ciel" sont des familles, selon vous, ou sont-elles des agrégations d'un autre type" (vous pouvez voir la vidéo ici, minute 56:50). La question n'était pas farfelue, compte tenu de ce qui se passe dans l'Église (voir les revendications du Synode allemand, les ambiguïtés du Synode sur la synodalité et la nouvelle nomination comme cardinal de l'évêque de San Diego, en Californie, Robert W. McElroy, un partisan ouvert de la cause Lgbt dans l'Église) et de ce qui s'est passé lors de la précédente Rencontre mondiale des familles à Dublin (2018), lorsque parmi les intervenants est apparu le père jésuite américain James Martin pour expliquer ce que l'Église doit faire pour accueillir les Lgbt.

    La professeure Gambino n'a pas voulu répondre directement aux questions, mais ses propos sont néanmoins très significatifs. Elle commence ainsi : "La rencontre, comme nous le savons, est consacrée à la famille Amoris Laetitia", ce qui suggère déjà qu'il s'agit d'une famille différente de celle que nous connaissons : fondée sur le mariage entre un homme et une femme et ouverte à la génération de la vie. Et en effet, immédiatement après, elle parle de "promouvoir (...) une véritable pastorale d'accompagnement envers tous". Et de poursuivre en soulignant l'importance d'une "approche pastorale qui sait accompagner tout le monde", évidemment avec "une attitude de miséricorde" qui est "une attitude d'accueil et d'accompagnement vers l'amour du Père". Et "au-delà des thèmes qui seront abordés, l'idée est de promouvoir des processus d'accueil et de discernement spirituels". Et encore, " il n'y a pas de recettes pour toutes les situations (...), la tâche de l'Église est d'accompagner pour que chacun apprenne à mettre le Christ au centre de sa vie, quelle que soit la situation dans laquelle il se trouve ".

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  • Pothin, Blandine et leurs compagnons, martyrs (2 juin)

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    Du site "chrétiens aujourd'hui . com" :

    Sainte Blandine

    Sainte Blandine, dite de Lyon, est une chrétienne d’origine du Proche Orient. Elle vécut de la première communauté chrétienne de Lugdunum (Lyon). Elle fut martyrisée durant le mois de juillet 177 sous Marc Aurèle.

    Qui était Sainte Blandine ?

    À l’origine esclave romaineBlandine se joint à la communauté chrétienne. Blandine et ses 47 compagnons (dont l’évêque de Lyon, Saint Pothin) sont morts soit en prison, soit livrés aux bêtes dans l’amphithéâtre des Trois Gaules, retrouvé sous le jardin des plantes de la Croix-Rousse.

    Ayant survécu à l’incarcération, Blandine fut livrée aux bêtes qui refusèrent de lui faire le moindre mal. Elle fut torturée et dut assister à la mort de ses compagnons. Elle fut ensuite flagellée, placée sur un grill brûlant, puis livrée dans un filet à un taureau qui la lança en l’air avec ses cornes.

    Ayant survécu à toutes ces horreurs, Blandine fut finalement égorgée par le bourreau à la fin des jeux où elle parut : elle fut la dernière des 47 martyrs de Lyon à accomplir son martyre durant l’été 177.

    Une légende tardive en a fait une toute jeune fille émouvante par sa fragilité, thème souvent représenté par les peintres lyonnais du XIXe siècle. En réalité il s’agissait d’une femme d’âge mur comme le montrent les termes employés par la Lettre des martyrs pour la désigner, et par le fait qu’elle est comparée, pour son attitude à l’égard de ses compagnons, à la mère des sept frères martyrs du 2e Livre des Macchabées.

    Sainte Blandine est la patronne de la ville de Lyon. Elle est aussi, avec sainte Marthe, patronne des servantes.

    Le martyre de Saint Pothin et de ses compagnons

    Saint Pothin fut le premier évêque de Lyon. Il venait de l’Asie, avait été formé à l’école de saint Polycarpe, évêque de Smyrne, et envoyé par lui dans les Gaules.

    Pothin, après avoir gagné un grand nombre d’âmes à Jésus-Christ, fut arrêté sous le règne de Marc-Aurèle. Il était âgé de quatre-vingt-dix ans, faible et tout infirme. Son zèle et le désir du martyre soutenaient ses forces et son courage.

    Conduit au tribunal au milieu des injures du peuple païen, il fut interrogé par le gouverneur, qui lui demanda quel était le Dieu des chrétiens : « Vous le connaîtrez si vous en êtes digne« , répondit l’évêque. A ces mots, la multitude furieuse se précipite contre lui. Ceux qui étaient plus près le frappèrent à coups de pieds et à coups de poings, sans aucun respect pour son âge. Le vieillard conservait à peine un souffle de vie quand il fut jeté en prison, où il expira peu après.

    Le récit du martyre des compagnons de Saint Pothin est une des pages les plus marquantes de l’histoire de l’Église des premiers siècles.

    Le diacre Sanctus supporta sans faiblir toutes les tortures, au point que son corps était devenu un amas informe d’os et de membres broyés et de chairs calcinées. Au bout de quelques jours, miraculeusement guéri, il se trouva fort pour de nouveaux supplices. Il ne voulait dire à ses bourreaux ni son nom, ni sa patrie, ni sa condition; à toutes les interrogations il répondait: « Je suis chrétien ! » Ce titre était tout pour lui. Livré enfin aux bêtes, il fut égorgé dans l’amphithéâtre.

    Maturus eut à endurer les mêmes supplices que le saint diacre. Il subit les verges, la chaise de fer rougie au feu, et fut enfin dévoré par les bêtes féroces.

    Le médecin Alexandre, qui dans la foule des spectateurs, soutenait du geste le courage des martyrs, fut saisi et livré aux supplices.

    Attale, pendant qu’on le grillait sur une chaise de fer, vengeait les chrétiens des odieuses imputations dont on les chargeait indignement : « Ce ne sont pas, disait-il, les chrétiens qui mangent les hommes, c’est vous, quand à nous, nous évitons tout ce qui est mal. » On lui demanda comment s’appelait Dieu: « Dieu, dit-il, n’a pas de nom comme nous autres mortels. »

    Il restait encore le jeune Ponticus, âgé de quinze ans, qui avait été témoin de la mort cruelle de ses frères.

     
  • Une proposition pour mettre fin à la guerre en Europe

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    EUROPE/RUSSIE - Don Canetta : un nouveau traité pour mettre fin à la guerre en Europe

    31 mai 2022

    Milan (Agence Fides) - "Pour essayer de débloquer une négociation très difficile, il est nécessaire de partir d'une proposition qui puisse représenter une plateforme de départ. La proposition pourrait être celle d'un nouveau traité, à l'instar de l'Organisation du Traité de Sécurité Collective" (OTSC), stipulé entre la Russie et certains pays de l'ex-URSS" : c'est la proposition relancée par l'Agence Fides par le Père Edoardo Canetta, ancien Vicaire Apostolique d'Asie Centrale, et ancien professeur à l'Institut de Diplomatie de la République du Kazakhstan. Le père Canetta a été missionnaire au Kazakhstan pendant vingt ans (dont cinq en tant que vicaire général d'Asie centrale), où il a enseigné à l'université de Karaganda, puis à l'université nationale eurasienne Gumylyov d'Astana.

    Don Canetta, actuellement curé à Milan et professeur à l'Académie Ambrosienne de Milan, est actif dans l'accueil des réfugiés ukrainiens et implique aujourd'hui sa communauté dans la prière du Rosaire pour la paix avec le Pape François.

    Don Canetta note à Fides : "Un nouveau pacte pour mettre fin à la guerre en Europe devrait impliquer la Russie, l'Ukraine et certains pays garants (comme la Turquie, l'Inde, la France, Israël ou d'autres) ; il pourrait envisager la démilitarisation de la Crimée et du Donbass, avec la présence de forces militaires des pays garants mentionnés ci-dessus. Ces pays assureraient, pendant un certain nombre d'années, une sorte de "protectorat" qui serait dissous ultérieurement par un référendum populaire qui laisserait la population décider de son appartenance à l'Ukraine ou à la Fédération de Russie. Bien entendu, les fonctions administratives et de police locale resteraient entre les mains des autorités du territoire".

    Cette solution, comme toute autre, note-t-il, aurait ses difficultés, mais peut-être est-il possible d'essayer au moins de la mettre sur la table et d'activer un processus de négociation, de chercher une issue qui abandonne la violence et la guerre, annonciatrices de destruction et de mort".

    L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) a vu le jour en 2002 en tant que développement institutionnel du traité de sécurité collective, une alliance militaire défensive conclue en 1992 entre la Russie et un certain nombre de pays de l'ancienne Union soviétique (Arménie, Belarus, Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan). Le traité affirme l'engagement de ses membres à renoncer à la menace ou à l'usage de la force pour régler les différends qui les opposent et introduit une clause de solidarité pour d'éventuels actes d'agression extérieure. (PA) (Agence Fides 31/5/2022)

  • « Prions pour les familles chrétiennes du monde entier » (juin 2022)

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    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Intention de prière en juin : « Prions pour les familles chrétiennes du monde entier »

    Rencontre mondiale des familles à Rome du 22 au 26 juin

    Au mois de juin, le pape François demande aux fidèles de prier pour « les familles chrétiennes du monde entier ». À l’initiative du pape, la dixième rencontre mondiale des familles se tiendra à Rome du 22 au 26 juin prochain, rappelle le Réseau Mondial de Prière du Pape.

    Voici l’intention de prière du mois : « Prions pour les familles chrétiennes du monde entier, afin qu’elles puissent vivre la gratuité de l’amour et la sainteté dans leur vie quotidienne. »

    Dans son édito, le p. Daniel Régent sj, directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape en France, explique que l’expression « familles chrétiennes » ne sélectionne pas les familles pour lesquelles prier. « La référence chrétienne, lit-on, permet d’introduire le mot ‘sainteté’ et les valeurs qui y sont associées. Ces repères sont précieux pour tous. »

    Voici un souhait exprimé par le Réseau Mondial de Prière du Pape: « Que les familles du monde entier puissent être des lieux de croissance, de ressourcement, de chasteté dans les relations, et de pardon ; en un mot, qu’elles vivent la sainteté au quotidien. »