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Eglise - Page 754

  • Vérone : il n'y a qu'une seule famille : celle que constituent un père, une mère et des enfants

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    Lu sur Vvox Veneto :

    L'évêque de Vérone, Mgr Zenti: "Il n'y a qu'une seule famille avec un père, une mère, et des enfants"

    L'évêque de Vérone, Monseigneur Giuseppe Zenti a confirmé sa présence au Congrès international des familles qui se tiendra dans la capitale des Scaliger, du 29 au 31 mars. "J'y vais comme évêque de cette ville et j’ai accepté d'y aller après avoir consulté le Vatican avec le cardinal Farrel, préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie - explique-t-il dans une interview publiée aujourd’hui dans l’Arena -.

    Je vais apporter les salutations et le message du pape François - ajoute Zenti - - la famille est une, il n'y a pas de famille traditionnelle ou moderne, il y a la famille où se trouvent les deux composantes, homme et femme, qui génèrent la vie, les enfants, et puis il existe d'autres formes telles que les unions civiles qui ont une grande valeur, il ne peut et ne doit pas y avoir de confrontation entre elles mais bien le dialogue et le respect mutuel ».

    Dans son allocution d'ouverture, l'évêque a affirmé :

    "La famille d'origine divine et pleinement humaine, non confessionnelle, est le berceau de la vie le plus authentique, générateur de civilisation, première et irremplaçable école de valeurs civiles."

    Ce Congrès international des familles qui se tient à Vérone suscite l'hostilité de toute la galaxie libertaire qui assimile la défense de la famille traditionnelle à un combat fasciste (mais qui s'en étonnera ?). On peut lire sur le Salon Beige :

    Du vendredi 29 mars au dimanche 31 mars se tient un congrès pour la famille en Italie, à Véroneorganisé par l’Organisation Internationale pour la famille, présidée par Brian Brown. L’an dernier ce congrès avait eu lieu en Moldavie, en présence du prince Louis de Bourbon, qui sera également présent à Vérone (il interviendra samedi matin). Auparavant, il y avait eu des rassemblements à Mexico (2004), Varsovie (2007), Amsterdam (2009), Madrid (2012), Sidney (2013), Salt Lake City (2015), Tbilissi (2016) et Budapest (2017). Plusieurs archevêques, catholiques et orthodoxes, parmi lesquels les cardinaux Burke et Brandmüller, interviendront lors de congrès destiné à promouvoir la famille naturelle.

    Côté français, il y aura notamment Marie Philippe, fondatrice du site pro-vie IVG.net, mais aussi Nicolas Bay (RN), co-président du groupe Europe des nations et des libertés au Parlement européen et candidat sur la liste RN, en 7e position, pour les élections européennes. (...)

    Plusieurs ministres interviendront et notamment Matteo Salvini, mais aussi les ministres italiens de la famille et de l’éducation, le ministre hongrois de la famille.

    Parmi les thèmes abordés, on note, la beauté du mariage, les droits des enfants, l’écologie humaine, la démographie, la dignité de la femme, la défense de la vie et de la famille.

    Enfin, le 31 mars le congrès rejoindra la Marche pour la famille.

  • Faut-il que nous prenions "Le Monde" au sérieux ?

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    De Gérard Leclerc sur le site de France Catholique :

    Faut-il prendre « Le Monde » au sérieux ?

     

    Quand l’éditorialiste du Monde fait la leçon à l’Église catholique dans un style comminatoire, faut-il dire merci et enregistrer ladite leçon avec crainte et tremblement, pour parler comme Kierkegaard ? Ou bien à la manière du général de Gaulle en privé : « De ce que pense machin, je me tape comme d’une pomme » ? Je suis tenté par les deux attitudes. D’un côté, je sais assez quel trouble agite l’Église catholique et désoriente beaucoup de fidèles. Par ailleurs, je récuse les leçons d’un quotidien qui n’a aucune autorité pour m’asséner ce que je dois penser du fonctionnement interne de l’Église, du célibat des prêtres ou de l’autorité du Pape et des évêques.

    Pour pouvoir juger de ce qui concerne une institution comme l’Église, encore faut-il avoir quelque relation avec ce qui est au cœur de sa pensée et de la substance de sa foi. Désolé, mais Le Monde est à des années lumières d’un pareil souci, dont sa rédaction se moque comme d’une guigne. Ce n’était pas vrai du Monde d’Hubert Beuve-Méry, le fondateur légendaire de ce qui fut un quotidien de référence. Beuve avait le plus vif intérêt pour les choses de la foi, dont il s’entretenait avec son ami le père Bernard Bro. Il assista même à la totalité des conférences de carême à Notre-Dame prêchées par le fils de saint Dominique et de Lacordaire. On ne sache pas que Le Monde d’aujourd’hui prête de l’intérêt aux conférences actuelles de Notre-Dame, où s’énonce pourtant l’essentiel de ce que l’Église a mission de transmettre.

    Et pourtant, indépendamment de cet essentiel je ne vois pas la possibilité de juger l’Église dans ses faiblesses, ses fautes, et les crimes des siens. Ce que le quotidien anciennement de référence défend c’est une vague idéologie progressiste. De cela, oui, on peut se taper comme d’une pomme. Quant aux choses sérieuses qui donnent prétexte à règlement de compte, je fais confiance à l’Église pour les traiter sérieusement. Ce qu’elle fait d’ailleurs publiquement avec des réunions au sommet qui ne cachent rien. On me permettra enfin de m’étonner : il y aurait absence totale de débat dans l’Église, où certains sujets seraient interdits et où les laïcs seraient muets ? Pardon, mais laïc je suis et j’ai une entière liberté de parole sur tous les sujets. Cette liberté me permet de récuser les idéologues qui profitent de la crise actuelle pour nous imposer leur dictature intellectuelle, notamment à travers le magistère de l’éditorialiste du Monde.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 26 mars 2019

  • Le "Jésus de l'histoire" : la leçon du cardinal Biffi

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction sur le site diakonos.be (que nous remercions pour son travail) :

    Encore sur le Jésus « de l’histoire ». La leçon de Giacomo Biffi, grand théologien et cardinal

    L’article de Settimo Cielo du 21 mars sur « l’histoire de Jésus réécrite par un grand historien » a suscité de vives critiques par email de la part d’un éminent théologien jésuite, élève de Joseph Ratzinger et appartenant à son « Schulerkreis ».

    Ce qu’il conteste, c’est que l’on puisse attribuer à Jésus, pendant sa brève vie publique, une évolution dans le conscience de sa propre identité et de sa propre mission, faite d’expectatives déçues et transformées, de changements d’objectifs parfois soudains, d’annonces peu à peu modifiées, jusqu’à une plus complète auto-conscience de lui comme Messie sauveur qui n’aurait été atteinte qu’à l’imminence de sa mort sur la croix.

    Ce parcours tortueux de Jésus est effectivement celui que l’historien de l’antiquité chrétienne Giorgio Jossa reconstruit dans son dernier essai annoncé par Settimo Cielo. Un Jésus « de l’histoire » – explique-t-il – qu’il n’oppose pas mais qu’il place à côté du Jésus des Évangiles, lesquels en racontent l’histoire à la lumière de sa résurrection.

    Cependant, aux yeux de notre critique, cette reconstruction historique du parcours humain de Jésus semble trop en contradiction avec le Jésus de la foi pour être acceptable. Les disciples de Jésus, eux oui, pouvaient être incertains et tomber dans l’erreur face aux « signes » accomplis par lui.  Mais pas lui.  En lui il ne pouvait il y a voir d’ignorance ni d’incertitude concernant son identité et sa mission, au moins depuis qu’il avait atteint l’âge de raison : « Jésus savait certainement avec clarté qu’il était le Fils de Dieu et le Messie à l’âge de 12 ans ».

    A 12 ans en effet, dans l’Évangile de Luc (2, 41-52), on peut lire que Jésus s’est disputé avec les docteurs de la loi dans le temple et qu’il les étonnait tous par « son intelligence et sa doctrine ». Et il a déclaré à Marie et à Joseph : « Ne savez-vous pas que je devais m’occuper des affaires de mon Père ? ».

    Et justement, on trouve un passage dans un livre du grand théologien et ensuite cardinal Giacomo Biffi (1928-2015) intitulé « À la droite du Père » – la « synthèse de théologie dogmatique » la plus aboutie qu’il ait publiée et dont la dernière réimpression date de 2004 – dans lequel il fait ce commentaire, justement concernant Jésus parmi les docteurs du temple :

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  • RCF : je signe pour une radio libre, porteuse de sens, accessible à tous les francophones

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    Pour une radio libre porteuse de sensaccessible à tous les francophones

    Vous aimez les bonnes nouvelles ? Vous souhaitez écouter un contenu positif, ouvert, de qualité et porteur de sens ? Vous voulez une radio libre et sans publicité? Soutenez RCF dans sa quête d’une diffusion plus large. Savez-vous que près de 4 millions de Belges francophones n’ont pas encore accès à RCF via leur poste de radioDonnez-leur accès en rejoignant les 150 grands signataires de la campagne sur www.RCFjeSigne.be

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    Dans le cadre du processus d’attributions des fréquences pour les 9 prochaines années, RCF a demandé au CSA :

    • Pour ses 3 radios locales, Bruxelles, Liège et Namur, le renouvellement des bandes FM et l’extension locale en DAB+.
    • Pour toucher 99% des Belges francophones, RCF postule pour 1 des 5 places disponibles pour une radio en DAB+ diffusant dans la Fédération Wallonie-Bruxelles, avec la création de la nouvelle radio "1RCF" basée à Wavre.

    RCF enrichit le paysage radiophonique par des contenus culturellement positifs : 30% d’interviews; 15% de magazines, 10% de méditations et seulement 30% de musique, par rapport à 60% pour le paysage global. 

    Dans ce contexte, nous sollicitons votre soutien: en effet, les places sont comptées et nous avons besoin de tous ceux qui pensent que la pluralité des opinions, y compris religieuses, est essentielle dans notre démocratie. Ne laissons pas disparaitre RCF avec la fin progressive de la FM attendue vers 2025. Nous savons déjà que la FM sera arrêtée en Flandre en 2021, en la Suisse entre 2019 et 2024. L'avenir c'est le DAB+ et la radio par internet, aussi pour RCF.

    RCF est écoutée par 130.000 Belges francophones et portée par 200 bénévoles, une dizaine de salariés et financée uniquement par ses 5.000 donateurs. Cette campagne, c'est avant tout leur campagne.
    Pour une RCF ouverte, culturellement positive, porteuse de sens, une radio libre et non commerciale disponible pour 5 millions de Belges francophones, rejoignez les signataires !

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    Ajoutez votre nom à la liste des 150 grands signataires, et partagez la campagne à vos amis:

    1. Mgr Jean-Luc HUDSYN, Evêque auxiliaire du Brabant Wallon, référent pour les media, 1300 Wavre
    2. Colette NYS-MAZURE, Ecrivaine, conférencière et journaliste, 7503 Froyennes
    3. Edmond BLATTCHEN, Journaliste retraité, 4000 Liège
    4. Eric DOMB, Président Pairi Daiza, 7940 Brugelette
    5. Radouane ATTIYA, Assistant à l’ULiège, 4030 Liège
    6. Charles DELHEZ, Jésuite, enseignant à l’UNamur, curé de Blocry, Conseiller Spirituel national des Equipes Notre-Dame, 1348 Louvain-la-Neuve
    7. Yolande ILIANO, Ancienne présidente WCRP (World Conference on Religion and Peace), 1180 Bruxelles
    8. Peter ANNEGARN, Ancien président du conseil interdiocésain des laics, 1080 Buxelles
    9. Albert GUIGUI, Grand Rabbin de Bruxelles, 1050 Bruxelles
    10. Jean-Baptiste DE FRANSSU, Président de l’Istituto per le Opere di Religione, Vatican, 1150 Bruxelles
    11. Patrick DEBUCQUOIS, Secrétaire général de Caritas catholica., 1000 Bruxelles
    12. Hervé HASQUIN, Professeur et historien, 1030 Schaerbeek
    13. Vanessa MATZ, Députée fédérale CdH, 4920 Aywaille
    14. Michel DELLOYE, Entrepreneur et co-gérant de 1RCF FWB, 1050 Ixelles
    15. Bruno COLMANT, Professeur d'universités (UCLouvain et ULB), membre de l'Académie Royale de Belgique, 1200 Bruxelles
    16. Clotilde NYSSENS, Administratrice RCF bruxelles, 1090 Bruxelles
    17. Jean DE CODT, Magistrat, 1050 Woluwe-Saint-Pierre
    18. Etienne MICHEL, Directeur général Segec, 1150 Bruxelles
    19. Philippe LE HODEY, Président de KTO Belgique ASBL, 1150 Bruxelles
    20. Jean-Marc NAMOTTE, Secrétaire fédéral CSC Liège verviers- ostbelgien, 4020 Liège
    21. Marie-Christine ter HARK-d'URSEL, Criminologue et ancienne aumônière de prison, 1310 La Hulpe
    22. Mgr Jean-Pierre DELVILLE, Evêque de Liège, 4000 Liège
    23. Bernard FOCCROULLE, Musicien, 1150 Woluwe-Saint-Pierre
    24. Emmanuel CORNU, Avocat et Président des Grandes Conférences Catholiques, 1000 Bruxelles
    25. Olivier DE CLIPPELE, Parlementaire MR, 1050 Bruxelles

    Voir la liste des 150+ grands signataires

  • Pourquoi le pape ne laisse-t-il pas les fidèles embrasser son anneau pontifical ?

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix à propos d'une video qui circule où l'on voit le pape refusant de laisser les fidèles embrasser son anneau pontifical (ce qui suscite émois et commentaires) :

    Pourquoi le pape ne laisse-t-il pas embrasser son anneau pontifical ?

    Une vidéo montrant le pape empêchant des fidèles d’embrasser son anneau pastoral suscite certaines interrogations.

    Certains catholiques, notamment parmi ceux réputés conservateurs, ont exprimé leur incompréhension sur les réseaux sociaux après une vidéo où on le voit ostensiblement refuser que des fidèles embrassent son anneau pastoral.

    Lundi, François était venu au sanctuaire marial de Lorette (centre de l’Italie) pour signer l’exhortation apostolique sur les jeunes. À cette occasion, il a célébré la messe dans la Sainte Maison qui, selon la tradition, serait celle de la Vierge à Nazareth.

    À l’issue de cette messe, le pape devait saluer dans la sacristie la communauté de capucins qui animent le sanctuaire. Une quarantaine d’entre eux défile devant lui, soit en s’inclinant soit en s’agenouillant devant lui, quelques-uns baisant son anneau pastoral.

    Viennent ensuite des cardinaux et évêques italiens puis des religieuses. Mgr Fabio Dal Cin, prélat de Lorette, s’approche alors du pape pour lui rappeler qu’il doit encore rencontrer les malades qui l’attendent dans la nef de la basilique.

    François accélère alors le mouvement, relevant les laïcs qui s’agenouillent devant lui et n’hésitant pas, pour ne pas perdre de temps, à retirer sa main à ceux qui commencent à vouloir la lui embrasser.

    « Dérangeant », s’indigne le site canadien LifeSiteNews. « François, si tu ne veux pas être le Vicaire du Christ, va-t’en », ajoute le blog intégriste Rorate Caeli, tandis que certains évoquent un « KissGate » ou un « RingGate » !

    Le baisemain retiré du protocole papal par Benoît XVI

    Ce baiser à l’anneau pontifical n’est pourtant plus prescrit par le protocole depuis plusieurs années. Jean-Paul II avait demandé de l’éviter tandis que, dans Lumière du Monde, son livre d’entretiens avec Benoît XVI, le journaliste allemand Peter Seewald, relève que le pape allemand a « aboli le baisemain », « consigne qui n’était d’ailleurs respectée par personne ».

    De fait, lors des audiences papales au Vatican, où François a pris l’habitude de saluer la plupart des participants, il est régulièrement rappelé aux fidèles de ne pas prendre trop de temps en saluant le pape, et d’éviter la génuflexion et le baisemain.

    Il est probable que les responsables du sanctuaire de Lorette n’ont pas explicité cette consigne, lundi, lors de ce qui devait être une brève rencontre avec les seuls capucins du sanctuaire.

    François ne porte pas l’anneau du pêcheur

    À noter enfin que ce n’est pas l’anneau du pêcheur que le pape porte habituellement à la main droite mais l’anneau qu’il a reçu au moment de son ordination épiscopale, en 1992 à Buenos Aires.

    À lire aussi : L’anneau du pêcheur

    Si Benoît XVI avait pris l’habitude de le porter en permanence, l’anneau du pêcheur – que chaque pape reçoit lors de l’inauguration de son pontificat et qui est détruit à sa mort ou sa renonciation – est normalement sous la garde de la Secrétairerie d’État et François ne porte que très rarement le sien.

  • "Choose Life" (15-19 avril) : un festival pour les jeunes et par les jeunes

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    Festival Choose Life : pour les jeunes et par les jeunes

    Du 15 au 19 avril prochain, le festival Choose Life rassemblera une centaine de jeunes de 12 à 30 ans à Soignies (Belgique). Durant quatre jours d’une grande intensité, les adolescents, animés par d’autres jeunes et des jésuites, pourront vivre l’expérience d’une Église jeune et joyeuse, grâce à la spiritualité ignatienne… mais aussi grâce à la musique et aux arts de la scène.

    Le festival Choose Life est conçu et animé par des jeunes de 18 à 30 ans à destination des ados de 12 à 17 ans. En 2001, le Réseau Jeunesse ignatien belge décide de créer une nouvelle activité pour les 12-18 ans. Nous souhaitions permettre aux jeunes de faire une expérience de foi qui puisse être suffisamment longue et ressourçante. Un temps d’Église jeune, joyeuse et dynamique, un vrai défi pour ces générations qui sont confrontées au vieillissement dans leur église locale. Vivre l’Évangile et se former ensemble, “les jeunes par les jeunes”. Un langage jeune et une culture jeune.

    L’essentiel, pour nos participants, c’est la musique. Celle-ci occupe une large place au festival, qui dispose de son propre orchestre, “le Band”. Chaque soir, un groupe de pop, rock, louange, rap ou autre style, est invité. Ces groupes musicaux proviennent de Belgique, de France et de Suisse. Ainsi, le festival est l’occasion de lancer de nouveaux groupes, en leur donnant l’occasion de réaliser leur premier “vrai concert”.

    Comment être jeune chrétien ?

    Dieu peut-il être notre guide ? Être jeune chrétien ce n’est pas si facile. Nous sommes souvent influencés et happés par toutes les sollicitations du quotidien. Il n’y a pas de formules magiques, ni de mode d’emploi. Au festival, un thème est proposé chaque année pour nourrir et creuser sa foi. Cette année, le thème est : “Riches de nos différences ! Let’s be one !” S’appuyant sur l’évangile de Jean (17, 21), les jeunes seront invités à suivre le Christ, qui nous montre le chemin de l’unité. “Que tous soient uns”. Ensemble, ils le vivrons avec Lui.

    Diverses activités sont proposées chaque jour : ateliers sportifs et artistiques, forum sur les enjeux de société, des temps forts de célébration et d’intériorité, un grand jeu, etc.

    Pour les jeunes, par les jeunes

    La coordination comporte sept jeunes âgés de 18 à 30 ans, et deux jésuites, Benoît Willemaers et Éric Vollen. La mission de ce groupe : choisir le thème, gérer les pôles (technique, pédagogique, artistique, le Band, secrétariat et finance, les activités, les concerts, le fil rouge, etc.) en parrainant une petite équipe de jeunes affectée à chacune de ces tâches ; il faut aussi superviser l’ensemble du festival et organiser les week-ends de formation. Ceux-ci sont essentiels pour souder le groupe des 40 animateurs, et pour susciter les talents les plus variés, alimenter le travail et l’imagination créatrice des pôles.

    En outre, pendant le festival, les jeunes sont répartis dans des « Frats », petites équipes de 8 à 10 jeunes encadrés par deux animateurs. Ainsi, l’animation tout entière est confiée aux jeunes. C’est l’occasion pour eux de partager leur foi, de l’approfondir, de la transmettre aux plus jeunes et d’offrir à ceux-ci un espace de parole et d’échange.

    Nourrir sa foi et l’approfondir

    Pour beaucoup de jeunes, le festival est l’occasion, avant 18 ans, d’avoir un lieu d’Église où ils peuvent vivre et expérimenter leur foi. Après 18 ans, ils se forment pour devenir acteurs dans l’Église et prendre des responsabilités diverses selon leurs talents. Ces dernières années, dans les diocèses francophones de Belgique, plusieurs responsables des pastorales jeunes ont été très actifs dans le festival. Un de nos objectifs est d’ailleurs de former des jeunes adultes à prendre leurs responsabilités dans l’Église en devenant acteurs et en donnant une colonne vertébrale à leur foi et à leur vie spirituelle, grâce à la spiritualité ignatienne. En 17 ans, plus de 400 jeunes ont été animateurs et plus de 1200 jeunes de moins de 18 ans ont été animés.

    Les arts de la scène, une école de vie

    Tout est occasion à se former. Ainsi, le multimédia, le son et les lumières, la vidéo, le théâtre, le chant et la musique, sont autant de disciplines où les jeunes sont invités à s’engager avec beaucoup de rigueur et de professionnalisme. Les jeunes se forment et en forment d’autres.

    Chaque année, le Band compose une chanson à partir du thème et une vidéo en quatre épisodes est produite. Chaque jour, un sketch introduit le thème de la journée. Le multimédia et la régie sont entièrement confiés aux jeunes. C’est ainsi qu’ils apprennent à exercer des responsabilités, qu’ils découvrent leurs talents et qu’ils apprennent à s’affirmer et à avoir confiance en eux. L’expression personnelle de leur foi et leur recherche de sens s’expriment de bien des manières, à travers une culture 100% jeune.

    Éric Vollen sj
    Source : Échos jésuites, 2017-1, p 14-15.

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    Festival Choose Life 2019 : du 15 au 19 avril 2019 à Soignies (Belgique)

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    Informations pratiques

    Dépliant-invitation édition 2019

    Site web du festival Choose Life

  • Le grand livre politique du cardinal Sarah

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    De Guillaume de Thieulloy sur le site "les 4 vérités" :

    Cardinal Sarah : un grand livre politique

    J’ai beaucoup d’admiration pour le cardinal Sarah, originaire de la Guinée française. Je me promettais donc, en ouvrant son dernier livre, un bon moment capable d’élever l’âme. De ce point de vue, je n’ai pas été déçu, mais j’ai été surpris de constater à quel point ce livre était aussi un grand livre politique.

    C’est de cet aspect que je voudrais parler ici.

    Que le cardinal ne soit pas très « politiquement correct » était déjà clair. J’avais naguère été frappé par un livre – paru alors même que la société française pataugeait en plein psychodrame sur l’identité – où l’auteur disait sa reconnaissance à la France pour lui avoir appris à dire « nos ancêtres les Gaulois » – lui donnant par là même accès à sa riche culture.

    Dans son dernier livre, le cardinal n’est pas plus adepte de la langue de bois ni des inepties médiatiques à la mode.

    La première chose que je retiens de cet ouvrage, sur le plan politique, c’est une profonde défiance pour le mondialisme – c’est-à-dire cette idéologie qui voudrait faire des nations et des civilisations des survivances archaïques, des hommes des êtres interchangeables, et des frontières des ennemis à combattre.

    Pour le cardinal Sarah, au contraire, bien connaître notre identité, bien maîtriser nos frontières est la condition de tout échange pacifique entre des personnes humaines.

    Logiquement, il a donc des mots très durs contre l’immigration incontrôlée. Il la critique d’un double point de vue. Comme fils de l’Afrique souffrant de voir la jeunesse de son continent l’abandonner et comme fils de la civilisation européenne souffrant de voir l’Europe devenir une sorte de « no man’s land », sans identité ni culture.

    Au mondialisme, à l’invasion migratoire, il oppose une sorte d’écologie des civilisations où la diversité des cultures humaines apparaît comme une richesse (voulue par Dieu lui-même) et non comme un handicap.

    À la suite de Benoît XVI, il place le débat très haut, ciblant prioritairement la crise culturelle et identitaire de l’Occident.

    « L’Occident ne sait plus qui il est, parce qu’il ne sait plus et ne veut pas savoir qui l’a façonné. Cette autoasphyxie conduit naturellement à une décadence qui ouvre la voie à de nouvelles civilisations barbares, écrit-il. »

    Le grand prélat désigne sans ambages le totalitarisme islamique comme un ennemi. Mais il insiste aussi sur le fait que l’Occident est menacé également par le totalitarisme nihiliste. D’ailleurs, nihilisme et islamisme se nourrissent l’un l’autre.

    Plus remarquable encore, le cardinal Sarah invite à ne pas croire que la démocratie libérale soit l’horizon indépassable de la pensée comme disait Sartre du communisme.

    Je note enfin une condamnation appuyée de la répression macronienne contre les gilets jaunes. Emmanuel Macron est d’ailleurs ciblé plusieurs fois comme symbole du dirigeant mondialiste, indifférent à son peuple et à sa culture et soumis aux puissances d’argent. Dans le même temps, le cardinal loue les « populistes » européens comme Matteo Salvini et Viktor Orban pour leur courage à défendre leurs peuples.

    En bref, voici un livre d’une remarquable hauteur de vue, capable de réveiller les Européens pour qu’ils défendent enfin leur civilisation si nécessaire au monde !

  • La rencontre entre le pape et Xi Jinping n'a pas eu lieu : un échec cuisant pour la Secrétairerie d'État

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    Nous avions relayé sur belgicatho cette note publiée par les Missions Etrangères de Paris annonçant une probable rencontre entre le président chinois et le pape; il n'en a rien été comme le souligne le site "Benoît et moi" :

    Vatican-Chine: l'affront de Xi Jinping à François

    De passage à Rome, le président chinois n'a pas répondu à l'invitation du Pape. C'est un échec cuisant pour la diplomatie vaticane (26/3/2019)

    XI JINPING SNOBE OUVERTEMENT BERGOGLIO

    Campari & De Maistre  (24 mars 2019) Traduction de "Benoît et moi" :

    De nombreux journalistes ont longuement écrit qu'à l'occasion de la visite du président chinois en Italie, Bergoglio et son entourage se sont déclarés «disposés à rencontrer Xi». Des sources de la presse disent qu'être disposés signifie en fait que la diplomatie du Vatican a tout fait pour qu'il y ait une photo du Pape avec le dictateur athée, mais nada. Pour Parolin, en campagne électorale pré-conclave, c'est un camouflet. Concrètement, nous disent des sources anonymes, le Vatican s'est prosterné de toutes les façons possibles mais n'a reçu que des affronts! 

    La postérité verra la photo de Xi Jinping avec Di Maio [actuel ministre "Cinq étoiles" du travail] mais pas avec Papa Francesco !!!!

    Voici ce qu'écrivait Il Corriere della Sera il y a quelques jours.

    Titre: Le président chinois en Italie : pour le Pape, un refus serait un échec. 

    "Chapeau": Le refus de Xi Jinping, en visite dans notre pays depuis le 21 mars, de rendre visite à Bergoglio au Vatican renforcerait les courants qui, au sein du Saint-Siège, se sont toujours méfiés de l'accord secret et provisoire avec la Chine. 

    Texte: (...) C'est pourquoi, comme le Corriere l'avait anticipé, François souhaite fortement la rencontre. Il a beaucoup investi dans l'ouverture de la voie chinoise, au prix de l'accusation de «vendre» les catholiques chinois dans la clandestinité sur l'autel d'une entente: une critique derrière laquelle on peut aussi voir la méfiance des Etats-Unis, irritée par la stratégie de François. Mais Xi rencontre une résistance symétrique et opposée dans la nomenklatura du Parti communiste chinois, perplexe à l'idée de légitimer les accords provisoires conclus avec le Vatican. Et, du moins pour l'instant, il semble que ces perplexités soient toujours d'actualité.

    Dans la pratique, nous croyons comprendre que les Chinois ont un minimum de pudeur. Etant donné qu'ils emprisonnent et persécutent les chrétiens, ils se demandent pourquoi ils devraient rencontrer leur chef! Ils ne se moquent pas des gens, eux.

    La rencontre n'a donc pas eu lieu (...). Un échec cuisant pour la Secrétairerie d'État...

  • Le nouveau livre du cardinal Sarah : un livre prophétique et réconfortant

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    De Jean-Marie Dumont sur le site de l'hebdomadaire "Famille Chrétienne"

    Le nouveau livre du cardinal Sarah : prophétique et réconfortant

    Le cardinal Robert Sarah

    Le cardinal Robert Sarah est préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements

    ©M.MIGLIORATO-CPP-CIRIC

    MAGAZINE – Trois ans après son livre sur le silence, le cardinal guinéen prend à nouveau la parole. Prophétique et réconfortant.

    En cette période particulièrement difficile pour l’Église, le nouvel ouvrage du cardinal Robert Sarah, Le Soir approche et déjà le jour baisse, constitue une véritable bouffée d’air frais. En près de cinq cents pages, le cardinal guinéen âgé de 73 ans livre, sous la forme d’un entretien au long cours avec Nicolas Diat, la troisième partie de sa trilogie entamée avec Dieu ou rien (2015) et poursuivie avec La Force du silence (2016). Il y a un lien entre le silence habité dont il parlait en 2016 et la parole qu’il prend, dans cet ouvrage, près de trois années plus tard. Ce lien est Dieu, la foi et la prière, qu’il place au centre de tout, et dont le rejet et l’oubli sont pour lui la source ultime de tous les maux de l’Église et du monde moderne.

    « Ne doutez pas ! »

    « J’ai voulu ce livre pour réconforter les chrétiens et les prêtres fidèles », confie l’actuel préfet de la Congrégation pour le culte divin. « Restez sereins et confiants comme la Vierge et saint Jean au pied de la croix. [...] Les chrétiens tremblent, vacillent, doutent. J’ai voulu ce livre pour eux. Pour leur dire : ne doutez pas ! Tenez ferme la doctrine ! Tenez la prière ! » Alors que l’Église est ébranlée par des « abominations », évoquées dans un premier chapitre intitulé « Hélas, Judas Iscariote », le cardinal estime qu’il est de son devoir de rassurer et d’encourager les croyants dans ce qui est au cœur de leur foi : la conversion, les sacrements, la recherche de la sainteté.

    La prière occupe une place particulière dans ces conversations, nourries de nombreuses références intellectuelles et spirituelles (souvent françaises). « Celui qui ne prie plus a déjà trahi », déclare-t-il gravement. « Priez intensément ! », demande-t-il, citant en exemple les religieux contemplatifs et invitant à l’adoration régulière du Saint-Sacrement. La prière n’est-elle pas le « sang qui irrigue le cœur de l’Église » ?

  • L’Église congolaise a payé cher l’alternance démocratique

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    De Marie Malzac sur le site du quotidien La Croix :

    Mgr Fridolin Ambongo : « L’Église congolaise a payé cher l’alternance démocratique »

    Défenseur de longue date du peuple contre l’oppression politique en République démocratique du Congo, l’archevêque installé en novembre 2018 est de passage en France pour la Nuit des témoins, organisée par l’Aide à l’Église en détresse (1).

    Il en appelle à la communauté internationale pour lutter contre l’influence persistante de Joseph Kabila.

     

    La Croix : Après 17 ans de règne de Joseph Kabila, son opposant Félix Tshisekedi est aujourd’hui le président du Congo. Pourquoi les évêques congolais considèrent-ils sa victoire comme peu crédible ?

    Mgr Fridolin Ambongo : Le peuple a longtemps attendu l’alternance politique et s’est battu pour cela. L’accord de la Saint-Sylvestre a été signé entre l’opposition et Joseph Kabila le 31 décembre 2016, sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). Ce texte prévoyait la mise en place d’une transition politique jusqu’à la tenue des prochaines élections présidentielle, législatives et communales en 2017.

    À lire aussi : Le combat de l’Église de RD-Congo pour la « vérité des urnes » 

    Finalement, les élections n’ont pas eu lieu à la date prévue. Après les évêques, ce sont les laïcs qui se sont levés. De décembre 2017 à février 2018, le Comité laïc de coordination (CLC) a organisé de grandes mobilisations pour demander l’alternance démocratique. Il y a eu des morts, des lieux de culte ont été saccagés, des prêtres humiliés. L’Église a payé le prix fort pour que des élections puissent avoir lieu.

    Finalement, en décembre, le peuple a voté en faveur d’une rupture avec le régime de Kabila. Hélas, le scrutin a été entaché par la tricherie. D’après ce qu’ont rapporté les 40 000 observateurs déployés par l’Église catholique pour l’élection, Martin Fayulu, un autre opposant de l’ancien président, a recueilli 60 % des suffrages. Mais c’est Félix Tshisekedi qui a été déclaré officiellement vainqueur, car Kabila a œuvré en ce sens. L’issue finale de l’élection demeure une grande frustration pour le peuple.

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  • L'Eglise et ceux qui se targuent de la sauver

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    De l'abbé Guillaume de Tanoüarn sur son blog ('Metablog') :

    L'Eglise et ses "sauveurs"

    Cet article est paru dans le dernier numéro de Monde et vie (cf. monde-vie.com). 

    Il y a incontestablement, dans l’Eglise, un choc post-traumatique que chacun vit à sa façon. Et puis il y a ces hommes d’Eglise qui déroulent imperturbablement la partition qu’ils ont écrite pour promouvoir enfin une Eglise nouvelle, une Eglise autre. Une autre Eglise.

    Faut-il incriminer cinquante ans de laxisme dans l’Eglise pour expliquer la situation actuelle de l’Epouse du Christ ? Il y a un autre motif que l’on ne doit pas se cacher à soi-même : le monde change, la transparence y est désormais de rigueur, comme M. Castaner vient de le comprendre à ses dépens, alors que sa présence entre Minuit et deux heures du matin dans une boîte de nuit proche de son Ministère, fait le tour des réseaux sociaux, images à l’appui. L’Institution ecclésiale est soumise à ces contraintes nouvelles. Il faut bien reconnaître que, s’affichant comme professeur de vertu, elle est devenue la risée des médias ; elle est sans cesse sous les projecteurs (spotlights), une affaire de mœurs la concernant chassant l’autre. Aujourd’hui 15 mars, c’est l’ancien curé de la cathédrale de Santiago du Chili, Tito Rivera, qui est accusé d’avoir endormi sa victime, un homme venu lui demander de l’aide avant de la violer… Homosexualité violente aujourd’hui. Demain ce sera de la pédophilie. Et après-demain un abus de position dominante sur telle religieuse, comme on l’a vu dans le documentaire d’Arte. L’Eglise est violemment mise en cause dans les personnes de ses ministres. Elle va devoir boire le calice jusqu’à la lie. Certains hommes d’Eglise ont essayé de s’opposer à cette terrible opération transparence (on parle de glasnost en russe) en se cachant derrière la culture du secret qui caractérise les vieilles institutions. Peine perdue ! Le tourbillon des réseaux sociaux se charge de diffuser les paroles ou les images, ou même (dans le cas du cardinal Barbarin), un bon réalisateur se donne la peine de les reconstituer à l’aide d’un film qui a toute l’éloquence d’une vraie œuvre d’art, même si elle déborde parfois par rapport à la réalité des faits.

    Un complot divin

    Quoi qu’on puisse penser de ce sale imbroglio, nous entrons tous dans une autre phase de l’histoire de l’Eglise, où le plus important ne sera plus de tenter de « s’adapter » à l’infini aux désidératas des personnes. Il s’agira bien plutôt, pour le prêtre désormais, de faire ses preuves, en désarmant les préventions qui, naturellement naîtront ici et là à son encontre.

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  • La renonciation du cardinal archevêque de Santiago du Chili pour occultation d'abus sexuels

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Chili : le pape accepte la renonciation du cardinal Ezzati

    Il est jugé pour occultation d’abus sexuels commis par des prêtres

    Le pape François a accepté la renonciation d’un nouvel évêque chilien, ce 23 mars 2019 : il s’agit de l’archevêque de Santiago, du Chili, le cardinal Ricardo Ezzati Andrello, 77 ans. Il est actuellement jugé pour occultation d’abus sexuels commis par trois prêtres, au sein d’une crise qui touche toute l’Eglise chilienne.

    Le pape a nommé un administrateur apostolique “sede vacante et ad nutum Sanctae Sedis” – en attente de la nomination d’un évêque titulaire – en la personne de Mgr Celestino Aós Braco, jusqu’alors évêque de Copiapó.

    Dans son diocèse, le cardinal Ezzati est accusé de couverture d’abus. Le 22 mars, la Cour d’appel de Santiago du Chili a rejeté une demande de classement des accusations portées contre lui.

    Il s’agit du huitième évêque chilien dont la démission est acceptée depuis la réunion qui a eu lieu au Vatican en mai 2018 : les 34 évêques du pays avaient remis leur charge entre les mains du pape, au terme de trois jours de réflexion sur les abus sexuels ou de pouvoir commis ces dernières décennies au sein de l’Eglise chilienne.

    En juin 2018, le pape a accepté la renonciation de cinq évêques : Mgr Cristián Caro Cordero, évêque de Puerto Montt, Mgr Gonzalo Duarte García De Cortázar, évêque de Valparaiso, Mgr Juan Barros Madrid, évêque d’Osorno, Mgr Alejandro Goić Karmelić, évêque de Rancagua et Mgr Horacio del Carmen Valenzuela Abarcade, évêque de Talca. Puis en septembre, il a accepté celle de l’évêque de San Bartolomé de Chillán, Mgr Carlos Eduardo Pellegrín Barrera, et de l’évêque de San Felipe, Mgr Cristián Enrique Contreras Molina.

    La grave crise chilienne a commencé alors que Mgr Juan Barros Madrid, nommé évêque d’Osorno en 2015, a été accusé par des laïcs de son diocèse d’avoir été au courant des actes de Fernando Karadima Fariña – reconnu coupable d’abus sexuels et psychologiques et réduit à l’état laïc en septembre dernier. Après avoir pris la défense de l’évêque dans un premier temps, le pape a reconnu « de graves erreurs dans l’évaluation et la perception de la situation, notamment en raison d’un manque d’information véridique et équilibrée ».