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Eglise - Page 766

  • "C'est un honneur pour moi que les Américains m'attaquent" (Pape François)

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    De Life Site News :

    Raymond Arroyo défend les catholiques américains contre la remarque accusatrice du pape: ils aiment l’Église Catholique

    Raymond Arroyo est un auteur à succès du New York Times et producteur américain. Il est le directeur des nouvelles et le présentateur principal d'EWTN News

    WASHINGTON, DC, 9 septembre 2019 (LifeSiteNews) -

    Raymond Arroyo, du EWTN, a défendu les catholiques américains traditionnels et leur fidélité à l'enseignement de l'Église dans une analyse époustouflante de la récente remarque improvisée du pape François: «C'est un honneur pour moi que les Américains m'attaquent . "

    Le pape a fait sa remarque accusatrice à bord de l'avion papal en route pour le Mozambique après avoir reçu un exemplaire du nouveau livre "Comment l'Amérique voulait changer le pape", du journaliste français Nicolas Senèze.

    Dans The World Over d’EWTN, Arroyo a critiqué la prémisse de l’ouvrage selon laquelle "une cabale américaine est déterminée à venir à bout du pape François" - prémisse avec laquelle le pape est apparemment d'accord.

    «C’est fatiguant et, franchement, un récit dénué de tout fait que nous entendons surtout des secteurs européens et des progressistes américains depuis des années», a déclaré Arroyo. "Il est fondé sur l'idée que les catholiques américains fidèles aux idées traditionnelles, des chroniqueurs aux évêques, en passant par les cardinaux et les entrepreneurs - même les types de médias, comme ce réseau - sont résolus à saper le pontificat du pape François."

    Arroyo a rappelé à ses téléspectateurs comment, il y a deux ans, le conseiller papal, le père Antonio Spadaro, "cherchait à promouvoir le fantasme selon lequel le catholicisme américain aurait été infecté par une alliance avec des protestants fondamentalistes menant à ce qu'il a appelé un" œcuménisme de haine "».

    "Austen Ivereigh, biographe du pape, joue actuellement le même air dans un livre à paraître intitulé Wounded Shepherd, qui promeut la même sottise selon lequel l'agenda de la réforme du pape est attaqué par des traditionalistes bénéficiant de larges financements", a déclaré l'hôte du REO.

    Ces représentations "sont une interprétation erronée de la situation sur les plans factuel et culturel", a déclaré Arroyo, qui finissent par "détruire, fustiger ou diaboliser les autres".

    "Ils commettent l'erreur de désigner des catholiques orthodoxes en Amérique comme des membres de la droite, des acteurs d'un complot politique visant à annuler l'ordre du jour de François."

    "La vérité est beaucoup plus simple", a noté Arroyo. "Les catholiques américains croient réellement ce que l'Église a toujours enseigné. Ils sont assez forts et disposent de suffisamment de plates-formes pour diffuser cette conviction."

    Ces catholiques américains "sont pro-vie, dévotionnels" et "ils aiment l'église et le pape", a-t-il ajouté.

    Arroyo a qualifié de «risibles» et absurdes les théories du complot avancées jusque dans les échelons supérieurs de l’Église.

    "Si cette cabale américaine est si puissante et si bien financée, pourquoi n'a-t-elle absolument rien à produire pour ses efforts?", a demandé Arroyo. «Je pense pouvoir dire que les vents progressistes soufflent assez puissamment sur Rome ces jours-ci avec rendez-vous, dissimulations et synodes, à toute vitesse."

    Et au cours des dernières décennies, ces «vents progressistes» de changement ont eu de graves conséquences inattendues. Arroyo observe:

    La fréquentation de la messe hebdomadaire est passée de 55% en 1970 à 21% aujourd'hui;
    Il y a maintenant 30 millions d'ex-catholiques aux États-Unis;
    Le nombre de personnes s'identifiant comme catholiques en 2015 était de 81,6 millions. En 2017, il était tombé à 74,3 millions.

    «Pourquoi cela se passe-t-il?» interroge-t-il. "Certes, la crise des abus sexuels et la perte de confiance est un facteur énorme, mais il en va de même pour la croyance en l'Eucharistie, le mariage, le clergé célibataire."

    «Nous devons poser ces questions et nous continuerons de le faire», a-t-il promis.

    Arroyo pense que les catholiques américains traditionnels sont diabolisés simplement pour avoir posé des questions importantes à ceux qui voudraient les faire taire. «Il s’agit là d’une tentative insensée de… purger les voix de l’Église qui ose s’interroger sur les changements radicaux en cours et sur la tactique brutale utilisée pour les incarner [.]».

    «Étant donné la corruption sexuelle et financière dans l'Eglise, il nous incombe à tous, laïcs et membres du clergé, de poser des questions et d'exiger des réponses avec amour.

    «Si les gens veulent critiquer les catholiques traditionnels, il faut y aller! Ils l'ont fait à l'égard de Mère Angélique, de Jean-Paul II, de Benoît XVI », s'est exclamé Arroyo. "Mais ne diabolisons pas les gens qui s'engagent dans un dialogue."

    «Ne créons pas de théories du complot stupides dans le but de rejeter leurs préoccupations ou leurs questions. La plupart de ces catholiques traditionnels ont un profond respect pour la charge et la personne du pape. Et comme les saints de jadis, ils essaient, dans la mesure de leurs moyens, de l’empêcher de commettre des erreurs tragiques ou de se laisser tromper par des voix qui défendent leurs propres objectifs », at-il ajouté.

  • D'étonnants propos pontificaux...

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    Dans l'avion, lors du vol Madagascar-Rome (10 septembre) (source) (traduit de l'anglais à l'aide du moteur de traduction automatique) :

    (...) Bruni: La prochaine question vient de Jason Horowitz du New York Times, qui est ici.

    Jason Horowitz (New York Times): Bonjour, Saint-Père. Dans l'avion à destination de Maputo, vous avez reconnu avoir été attaqué par un secteur de l'église américaine. De toute évidence, il y a de fortes critiques, et il y a même des cardinaux et des évêques, des chaînes de télévision, des catholiques, des sites Web américains - de nombreuses critiques. Même des alliés très proches ont parlé d'un complot contre vous, certains de vos alliés de la curie italienne. Y a-t-il quelque chose que ces critiques ne comprennent pas à propos de votre pontificat ou bien avez-vous appris quelque chose des critiques [venant des] États-Unis? Autre chose, craignez-vous un schisme dans l’Église américaine et si oui, pouvez-vous faire quelque chose, dialoguer pour l’éviter?

    Pape François: Tout d'abord, les critiques aident toujours, toujours, quand on reçoit une critique, il doit immédiatement faire une autocritique et dire ceci: pour moi, est-ce vrai ou n'est-il pas vrai jusqu'à quel point? Des critiques, je vois toujours les avantages. Parfois, vous vous fâchez, mais les avantages sont là.

    Puis lors du voyage pour Maputo, l'un de vous est venu ... c'est vous qui m'avez donné le livre? ... L'un de vous m'a donné ce livre ... en français ... le vôtre? En français ... L'église américaine attaque le pape ... les américains ... Non, le pape est attaqué par les américains ... [Ed. note: il fait référence au livre français "Comment l'Amérique voulait changer le pape" de Nicolas Seneze de La Croix]. [Une voix de journaliste: “Comment les Américains veulent-ils changer le pape”]. C’est le livre dont vous m'avez donné une copie. J'en avais entendu parler, je l'avais entendu parler, mais je ne l'ai pas lu. Les critiques ne viennent pas seulement des Américains, elles viennent un peu de partout, même de la Curie, du moins de ceux qui me le disent, qui ont l’avantage d’honnêteté de le dire, et j’aime ça. Je n'aime pas quand les critiques sont sous la table. Ils sourient, ils vous laissent voir leurs dents puis ils vous poignardent dans le dos. Ce n'est pas loyal, pas humain. La critique est un élément de construction et si votre critique n’est pas juste, vous devez être prêt à recevoir la réponse et à dialoguer, à avoir une discussion et à arriver à un point juste. C’est la dynamique de la vraie critique au lieu de la critique des pilules d’arsenic, que cet article que j’ai donné au p. Vuela parlait de - lancer la pierre mais cacher la main. Ce n’est pas nécessaire, cela n’aide pas, aidez les petits groupes fermés qui ne veulent pas entendre la réponse aux critiques. Une critique qui ne veut pas entendre la réponse jette une pierre et cache la main. Au lieu de cela, une critique juste, je pense ceci, ceci, cela ... Cela est ouvert à une réponse, et vous construisez, aidez.

    Avant le cas du pape, "Mais je n’aime pas cela du pape", je critique et attend la réponse, je le quitte, je parle et j’écris un article et je lui demande de répondre. C'est juste, c'est l'amour pour l'Eglise. Critiquer sans vouloir entendre la réponse et sans dialogue, ce n'est pas vouloir le bien de l'Église. C’est revenir en arrière à une idée fixe, changer le pape, changer le style, créer un schisme, c’est clair non? Une critique juste est toujours bien reçue, du moins par moi.

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  • Y a-t-il des preuves historiques de l'existence du Christ ?

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    D'Agnès Pinard Legry  sur aleteia.org :

    Jésus-a-t-il existé ? Les preuves dont disposent les historiens

    11 septembre 2019
    Que sait-on de Jésus ? S’il est impossible de prouver l’existence de Dieu, il n’en va pas de même pour celle de son Fils. « Indépendamment des sources chrétiennes, son existence se trouve attestée par plusieurs auteurs extérieurs au christianisme », affirme à Aleteia Jean-Christian Petitfils, historien et écrivain français. « Tacite, ancien gouverneur de la province d’Asie, Pline le Jeune, proconsul de Bithynie au début du IIe siècle, Suétone, chef du bureau des correspondances de l’empereur Hadrien un peu plus tard… ».

    Aleteia : Quelles preuves a-t-on, sur le plan historique, de l’existence de Jésus ?
    Jean-Christian Petitfils : L’existence historique au Ier siècle de notre ère d’un rabbi juif nommé Ieschoua (Jésus) — contraction de Yehoshoua (Josué), « Dieu sauve » —, qui attirait les foules par son charisme et son enseignement, et sa crucifixion à Jérusalem par ordre de Ponce Pilate, préfet de Judée de 26 à 36, à la demande des grands prêtres Hanne et de son gendre Joseph dit Caïphe, est un fait que tout historien sérieux, qu’il soit croyant ou non, juif, agnostique ou athée ne peut nier. Indépendamment des sources chrétiennes, son existence se trouve attestée par plusieurs auteurs extérieurs au christianisme : Tacite, ancien gouverneur de la province d’Asie, Pline le Jeune, proconsul de Bithynie au début du IIe siècle, Suétone, chef du bureau des correspondances de l’empereur Hadrien un peu plus tard…

    Un texte très important est celui d’un écrivain juif romanisé du Ier siècle, Flavius Josèphe, qui avait connu à Jérusalem les premières communautés judéo-chrétiennes : il parle d’un « sage » nommé Jésus qui fit un grand nombre d’adeptes. « Pilate le condamna à être crucifié et à mourir. Mais ceux qui étaient devenus ses disciples continuèrent de l’être. Ils disaient qu’il leur était apparu trois jours après sa crucifixion et qu’il était vivant : ainsi, il était peut-être le Messie au sujet duquel les prophètes ont raconté des merveilles. » Le Traité Sanhédrin du Talmud de Babylone évoque également son nom : « La veille de la Pâque, on pendit (à la croix) Yeshû ha-notsri (Jésus le Nazaréen) parce qu’il a pratiqué la sorcellerie, a séduit et égaré Israël. » Même le philosophe platonicien Celse (IIe siècle), violent polémiste qui haïssait le Christ, ne contestait nullement son existence.

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  • Saint Jean-Gabriel Perboyre, martyr en Chine (11 septembre)

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    Jean-Gabriel Perboyre (1802-1840) 
    martyr, de la Congrégation de la Mission  (source)

    Jean Gabriel Perboyre (1802-1840)

    Les années de formation

    Rien n'arrive par hasard. Ni la vie, ni la mort, ni la vocation. JEAN-GABRIEL PERBOYRE naquit à Mongesty, près de Cahors, dans la France méridionale, le 6 janvier 1802, dans une famille qui donna à l'Église trois Lazaristes et deux Filles de la Charité. Dans un tel environnement, il respira la foi, il reçut des valeurs simples et saines et comprit le sens de la vie comme un don.

    Dans l'adolescence, celui " qui appelle chacun par son nom " semblait l'ignorer. Il s'adressa à son frère cadet pour qu'il entre au séminaire. On demanda à Jean-Gabriel d'accompagner le petit frère durant quelque temps, en attendant qu'il s'habitue à son nouveau cadre. Il y était arrivé par hasard et il aurait dû en sortir vite. Mais le hasard révéla aux yeux étonnés du jeune homme des horizons insoupçonnés et que sa voie était ici au séminaire.

    L'Église de France était alors à peine sortie de l'expérience de la Révolution française, avec les vêtements empourprés du martyre de quelques-uns et avec la souffrance de l'apostasie d'un certain nombre. Le panorama offert par les premières années du XIX` siècle était désolant: édifices détruits, couvents saccagés, âmes sans pasteurs. Ce ne fut donc pas un hasard si l'idéal sacerdotal apparut au jeune homme, non comme un état de vie agréable, mais comme le destin des héros.

    Ses parents, surpris, acceptèrent le choix de leur fils et l'accompagnèrent de leurs encouragements. Ce n'est pas un hasard si l'oncle Jacques était Lazariste. Cela explique qu'en 1818 mûrit chez le jeune Jean-Gabriel l'idéal missionnaire. À cette époque la mission signifiait principalement la Chine.

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  • Robert Sarah, le lumineux cardinal

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    De Rodolphe Arfeuil sur ce site

    Sarah, le lumineux Cardinal 

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  • Le pape admet l'hypothèse de schismes dans l'Eglise

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    Lu sur le Forum catholique :

    Le pape François contre-attaque, et contre-attaque fort. Lors de la conférence de presse qu’il a tenue dans l’avion qui le ramenait de son voyage dans trois pays africains de l’océan Indien, mardi 10 septembre, le chef de l’Eglise catholique a répondu vertement aux cercles conservateurs qui le critiquent de manière de plus en plus bruyante, au point, pour certains, de mettre en cause sa légitimité pontificale. « Je n’ai pas peur », leur a-t-il opposé.

    Durant le vol aller, le 4 septembre, il avait lancé : « C’est un honneur que les Américains m’attaquent », à propos du livre de Nicolas Senèze, Comment l’Amérique veut changer de pape (Bayard), qui décrit les efforts de cénacles catholiques conservateurs américains pour « changer de pape », notamment en raison de désaccords sur son discours économique et ses critiques contre la mondialisation.

    Interrogé mardi sur cette confrontation, il a évoqué à plusieurs reprises la possibilité d’un « schisme » (la question lui avait été posée à propos de l’Eglise américaine). Il a accusé ses adversaires d’introduire de « l’idéologie » dans la doctrine de l’Eglise. « Et quand la doctrine ruisselle d’idéologie, il y a la possibilité d’un schisme », a-t-il affirmé.

    Il a pris pour exemple ceux qui l’accusent d’être « trop communiste » et a expliqué qu’il suivait simplement les traces et les enseignements de ses prédécesseurs, à la suite du concile Vatican II (concile qui, de 1962 à 1965, a actualisé la place et le discours de l’Eglise dans la société contemporaine). « Par exemple, les choses sociales que je dis, c’est la même chose que ce qu’avait dit Jean-Paul II. La même chose ! Je le copie ! » La référence ne manque pas de malice, Jean-Paul II étant une référence absolue pour les courants conservateurs.

    « Je n’ai pas peur des schismes »

    Le pape François s’est attardé sur l’histoire des schismes, nombreux dans l’histoire du christianisme et du catholicisme. De ce survol, il a tiré une conclusion : « Les schismatiques, systématiquement, se coupent du peuple, de la foi du peuple. » Selon lui, « le chemin du schisme n’est pas chrétien ». Mais, a-t-il répété sans se lasser : « Moi, je n’ai pas peur des schismes. » Cependant, il dit « prier pour qu’il n’y en ait pas », par sollicitude pour la santé spirituelle de ceux qui seraient tentés d’en provoquer un. « Je prie pour qu’il n’y ait pas de schisme, mais je n’ai pas peur », a-t-il résumé.

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  • Nouveau cardinal, Matteo Zuppi est un "fervent défenseur des droits LGBT+"

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    Du site TETU, site LGBT :

    Matteo Zuppi, un nouveau cardinal pro-LGBT+ à Rome

    Matteo Zuppi, un archevêque italien pro-LGBT+, a été promu cardinal de l’Église catholique romaine. Une première au sein du Vatican.

    Il semblerait que l’Eglise se modernise un peu plus. Dimanche 1er septembre, le pape François a annoncé que 10 nouveaux cardinaux  allaient promus, le 5 octobre prochain. Ce rang religieux confère une grande influence dans l’Eglise et, pour les moins de 80 ans, le pouvoir de voter pour le prochain pape si l’actuel venait à se retirer ou mourir. Parmi les 10 membres du Haut Clergé, plusieurs sont portés sur les questions LGBT+ dont Mgr Matteo Zuppi.

    Un cardinal supporter de la communauté LGBT+

    En tant qu’archevêque de Bologne, Matteo Zuppi était connu pour ses nombreux plaidoyers en faveur de la question migratoire et s’est maintes fois confronté à la politique de Matteo Salvini. L’homme d’église s’est également toujours positionné comme un fervent défenseur des droits LGBT+. En 2017, il avait écrit l’avant-propos dans l’édition italienne du livre du Révérend américain, James Martin : “Building a Bridge: How the Catholic Church and the LGBT Community Can Enter Into a Relationship of Respect, Compassion, and Sensitivity” (Construire un Pont : Comment l’Eglise Catholique et la communauté LGBT peuvent entrer dans une relation de Respect, Compassion et Sensibilité).

    “L’intention de ce livre est d’aider les pasteurs à développer une attitude de compréhension, ainsi qu’une capacité d’accompagnement, envers leurs frères et soeurs homosexuels”, a t-il écrit en avant-propos. « Et aussi l’inverse, parce qu’il y a aussi la tentation miroir de se fermer ou d’adopter des positions idéologiques. … L’ouvrage du père Martin, l’une des premières tentatives à cet égard, est utile pour encourager le dialogue, ainsi que la connaissance et la compréhension réciproques, dans la perspective d’une nouvelle attitude pastorale que nous devons rechercher avec nos frères et sœurs L.G.B.T. » Le cardinal n’hésite pas à approuver le “gradualisme” lorsqu’il s’agit d’appréhender les questions LGBT+

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  • Amazonie : des diacres mariés célèbreraient la messe. Avec l'aval du pape?

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    De Sandro Magister en traduction sur le site diakonos.be :

    En Amazonie, les diacres mariés disent déjà la messe. Et le Pape le sait

    Depuis quelques jours, circule sur le web une vidéo dans laquelle un prêtre italien très connu, appartenant à l’entourage proche de Jorge Mario Bergoglio, prétend qu’en Amazonie, la célébration de la messe par les diacres mariés est déjà une réalité dans les faits, avec l’autorisation des évêques locaux. Et le Pape François, informé de la chose, aurait déclaré : « Allez de l’avant ! ».

    L’auteur de cette révélation explosive n’est pas n’importe qui. Il s’agit de Giovanni Nicolini, 79 ans, un prêtre très estimé de l’archidiocèse de Bologne et dont l’archevêque est Mgr Matteo Zuppi que le pape François vient de créer cardinal il y a quelques jours.

    Le P. Nicolini est actuellement assistant ecclésiastique national des Associations Catholiques des Travailleurs Italiens (les ACLI) et a été par le passé directeur de la Caritas de Bologne en plus d’être curé dans le quartier résidentiel qui jouxte la prison. Il est surtout connu comme étant le prêtre des pauvres, des prisonniers et des immigrés.

    Mais bien avant cela, il a été le fils spirituel de Giuseppe Dossetti (1913-1996), un homme politique célèbre dans l’Italie de l’après-guerre qui, devenu ensuite moine et prêtre, a joué un rôle dans le Concile Vatican II aux côtés du cardinal Giacomo Lercaro.

    Dans le sillage de Dossetti, le P. Nicolini a fondé dans les années soixante-dix la Famiglia della Visitazione, une communauté aujourd’hui composée d’une trentaine de moines et de moniales et d’autant de couples mariés qui se partagent entre les campagnes de la région de Bologne et les missions de l’archidiocèse en Tanzanie et à Jérusalem.

    En outre, le P. Nicolini est lié à cet influent think tank catholique progressiste connu sous le nom d’« école de Bologne » fondée par ce même P. Dossetti et qui a aujourd’hui respectivement comme dirigeant et comme gourou l’historien de l’Église Alberto Melloni et Enzo Bianchi, le fondateur du monastère de Bose, tous deux ultra-bergogliens.

    Voici donc le lien vers la vidéo-choc du P. Nicolini :

    > « Sento l’opportunità di ricordare… »

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  • Erythrée : le gouvernement ferme les écoles catholiques

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    De Lucie Sarr sur le site du journal La Croix :

    09/09/2019

    En Érythrée, l’État ferme les écoles catholiques

    En Érythrée, après les hôpitaux et centres de santé de l’Église catholique dont une trentaine a été fermée en juin par le gouvernement, c’est au tour des écoles privées catholiques d’être empêchées de fonctionner.

    Huit ont vu leurs établissements bouclés par des soldats mardi 3 septembre.

    En Érythrée, la rentrée scolaire ne s’est pas déroulée comme prévu dans les écoles privées catholiques. Les huit plus importants établissements d’enseignement de l’Église catholique ont, en effet, été fermés, mardi 3 septembre, par des soldats.

    Selon un prêtre érythréen cité par RFI, il y a quelques semaines, il avait été « conseillé » aux responsables de la cinquantaine d’établissements d’enseignement catholique que compte le pays de ne pas accueillir de nouveaux élèves pour cette rentrée.

    « En Érythrée, la confiscation des hôpitaux catholiques est une mesure de représailles contre l’Église »

    Cette mesure répressive intervient trois mois après qu’une mesure analogue a frappé une trentaine de structures de santé gérées par l’Église catholique. Dans ce pays d’Afrique de l’Est dirigé par le régime totalitaire de Issayas Afeworki, l’Église assurait jusque-là, en grande partie, les services sociaux comme l’éducation et la santé dont l’État a démissionné.

    Une loi datant de 1995

    La répression subie par l’Église catholique érythréenne s’appuie sur une loi datant de 1995, jamais entrée en vigueur, et qui prévoit que toutes les structures sociales (écoles, centres médicaux) soient gérées par l’autorité publique. En réaction à ce texte, l’Église catholique avait, en son temps, remis au gouvernement par écrit, « une présentation claire et articulée de la nature, de l’esprit et des objectifs de son service spirituel et social ».

    L’application brusque de cette loi de 1995, 24 ans après son vote, est considérée par les observateurs comme une tentative de museler l’Église catholique. Dans ce pays d’Afrique de l’Est, majoritairement chrétien (62 %, dont une majorité d’orthodoxes), les catholiques sont quasiment les seuls, au sein de la société civile, à s’exprimer pour dénoncer les injustices ou encore appeler à la réconciliation.

    Le 24 juillet, à l’occasion du jubilé d’or du Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam), Mgr Menghesteab Tesfamariam, archevêque d’Asmara la capitale s’est confié à ses pairs sur les difficultés que vit l’Église de son pays, exprimant son désespoir et se confiant à leurs prières.

    L’Église catholique n’est pas la seule à subir des mesures répressives. Des établissements de l’Église orthodoxe ont été saisis il y a quelques années. Une école musulmane a également été fermée en 2017.

  • L'Eglise d'Allemagne au bord du schisme ?

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    "Le NCR (National Catholic Register) nous informe que les évêques allemands se pressent d'appliquer leur programme mis en évidence en mars de cette année. Ils ont décidé de créer une assemblée synodale qui pourra contraindre leur Eglise à appliquer les réformes qu'ils ont décidé de mettre en œuvre." (source)

     A savoir :

    - traiter le problème des abus sexuels avec la remise en cause du célibat
    - l'autorité et la séparation des pouvoirs
    - l'enseignement de l'Eglise sur la moralité sexuelle (LGBT)
    - le mode de vie sacerdotal
    - la réduction du pouvoir clérical conjointement au dévellopement du rôle des femmes au service des offices ecclésiastiques

    L'Eglise catholique se délite donc et si les mesures sont adoptées bientôt (durant cet automne) on ne pourra que constater de facto la rebellion de l'Eglise allemande devant l'Eglise instituée par le Christ. Il s'agit ni plus ni moins d'une prise de pouvoir puisque les évêques auront une voie minoritaire dans cette assemblée. C'est bien nier l'Institution divine. A découvrir ici:

    Les évêques allemands poussent de l’avant avec la constitution d'une «assemblée synodale» controversée

    Le nouvel organe devrait avoir un pouvoir «contraignant» pour traiter les «problèmes clés» découlant de la crise des abus sexuels, y compris le célibat religieux et l’enseignement de l’Eglise sur la moralité sexuelle.

    BERLIN - Les évêques allemands avancent avec un programme synodal controversé, créant une nouvelle Assemblée synodale en partenariat avec un groupe influent de laïcs allemands. La décision de procéder intervient malgré un avertissement du pape François aux évêques allemands leur demandant de rester en phase avec toute l’Église.

    En mars de cette année, le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising et président de la conférence des évêques allemands, a annoncé que l'Église en Allemagne se lancerait dans un «processus synodal contraignant» pour s'attaquer à ce qu'il a appelé les «problèmes clés» soulevés. de la crise des abus cléricaux: le célibat clérical, l'enseignement de l'Église sur la moralité sexuelle et une réduction du pouvoir clérical.

    Conformément au projet de document en cours d’élaboration par la conférence des évêques allemands, qui a été présenté lors d’une réunion du conseil permanent de la conférence en août, l’Église allemande procèdera à la formation d’une nouvelle «Assemblée synodale» chargée de traiter ces questions. Alors que le préambule des statuts est toujours en cours de rédaction et qu'un vote devra être pris sur l'ensemble du texte final, l'exécutif de la conférence avance dans le processus synodal avec «une certitude absolue», ont dit à CNA des sources proches des dirigeants allemands.

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  • L'héroïsme des chrétiens d'Irak

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    Du site : "La sélection du jour" (7 septembre) :

    L’HÉROÏQUE RÉSILIENCE DES CHRÉTIENS D’IRAK

    En Irak, c’est toujours l’année zéro ! La défaite militaire de Daesh, achevée au début de cette année au terme de près de cinq ans de combats, a certes écarté le plus grand péril sur l’ensemble du territoire. Mais le pays est loin d’être sûr, notamment pour les chrétiens qui restent des citoyens de rang inférieur selon la Constitution irakienne, comme en tout pays musulman régi par la Charia. Avant la guerre lancée par les Etats-Unis contre l’Irak, les chrétiens étaient près d’un million et demi, soit environ 6% de la population irakienne. Aujourd’hui, il en reste moins de 250 000.

    Ceux qui sont revenus dans les régions où ils ont leurs racines depuis l’aube du christianisme, non seulement ont tout à reconstruire, mais ne savent pas de quoi demain sera fait. Ainsi parmi les quelque 125 000 chrétiens qui avaient fui la plaine de Ninive, au nord de Mossoul, investie par Daesh en août 2014, beaucoup avaient trouvé refuge autour de la ville kurde d’Erbil. Après la libération de ces territoires, fin 2016, par les forces irakiennes et leurs alliés, des dizaines de milliers de chrétiens -presque la moitié selon certaines estimations- sont revenus dans leurs villes ou villages ruinés. Les autres sont restés à Erbil ou ont émigré.

    Ces chrétiens ont retrouvé des voisins à majorité sunnite qui ont collaboré ou, en tout cas, peu résisté à Daesh. Ils restent à la merci des groupes de djihadistes qui resurgissent et frappent à l’improviste. Une autre menace pour les minorités religieuses vient des milices Shabak, de confession chiite et patronnée par l’Iran, qui ont lutté contre Daesh, puis assuré la sécurité des régions frontalières entre l’Irak et le Kurdistan irakien. Elles refusent à présent de quitter la zone comme l’ordonne le gouvernement de Bagdad qui semble d’autant plus impuissant à se faire obéir qu’il est lui-même sous l’influence de Téhéran. Après avoir figuré en bonne place dans les « dégâts collatéraux » causés par l’invasion américaine de l’Irak, les chrétiens irakiens n’ont rien de bon à attendre du regain de tensions entre les Etats-Unis et l’Iran.

    Néanmoins, les presque 10 000 familles chaldéennes revenues dans la plaine de Ninive font preuve d’une résilience qui étonne les organisations humanitaires qui les assistent. Déjouant tous les pronostics, des jeunes reviennent d’exil pour aider à la reconstruction avec l’intention de rester au pays. Plutôt que de leur résilience, on pourrait parler de l’esprit de résistance qui les anime, car beaucoup ont pris conscience de l’enjeu civilisationnel, culturel et spirituel, attaché à leur survie : « Nous, chrétiens d’Irak, qui avons fait face à 1400 ans de persécution, de violence et de génocide, sommes prêts à élever la voix et à témoigner face à nos oppresseurs et au monde, quelles que soient les conséquences » témoigne dans un entretien à l’association Aide à l’Eglise en détresse (AED) l’archevêque catholique chaldéen d’Erbil, Mgr Bashar Matti Warda.

  • Inde : deux prêtres et un catéchiste catholique arrêtés pour prosélytisme

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    Du site fides.org de l'Agenzia Fides :

    ASIE/INDE - Deux prêtres et un catéchiste catholique arrêtés pour prosélytisme

    9 septembre 2019  

    Bhagalpur (Agence Fides) - La police de l’Etat du Jharkhand, dans l’est de l’Inde, a placé en garde à vue deux prêtres et un catéchiste catholique sous l’accusation d’avoir induit à la conversion la population d’un village. Ainsi que cela a été indiqué à l’Agence Fides par le Père N. M. Thomas, Vicaire général du Diocèse de Bhagalpur, sur le territoire duquel se trouve le village intéressé, la police a arrêté le 6 septembre les Pères Arun Vincent et Benoy John, ainsi que le catéchiste Munna Hansda en la mission de Rajdaha, les accusant de s’être livrés à des « conversions forcées » au Christianisme dans le village de Deodar et à des « occupations illégales de terrains ».

    La police a par la suite relâché le Père Vincent alors que le Père Benoy John et le catéchiste pourraient être remis en liberté après le 11 septembre, affirme le Vicaire général. Selon le Père Thomas, ces arrestations ne sont autre que « des abus commis sur les prêtres et sur les chrétiens et des cas d’intimidation motivés politiquement, afin d’offusquer l’action des missionnaires en faveur des plus pauvres, des marginalisés et des souffrants ».

    Un catholique du cru, Augustine Hembrom, a déclaré à Fides : « Nous condamnons totalement cette action. Il est bien connu que nous, catholiques, croyons en la liberté de conscience et que nous ne contraignons jamais personne à changer de foi. Les autorités gouvernementales en sont conscientes. Par suite, les arrestations sont certainement instrumentales et entendent frapper les chrétiens ».

    En évoquant l’incident, John Dayal, militant catholique des droits fondamentaux et responsable laïc, a déclaré à Fides : « Ce qui se passe au Jharkhand en particulier et dans la bande tribale du centre de l’Inde est cause de forte préoccupation. Cet état de fait a été appuyé par le gouvernement fédéral qui agit contre les minorités religieuses, en frappant d’un côté les musulmans et de l’autre le clergé chrétien et les institutions éducatives ».

    « Le fait le plus préoccupant consiste dans la tentative de diviser les personnes selon leur appartenance religieuse. Nous sommes tous citoyens indiens. Cette politique de division doit être vaincue si l’on veut maintenir la paix et l’unité et renforcer la démocratie et le développement » a affirmé John Dayal. (SD) (Agence Fides 09/09/2019)