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Eglise - Page 820

  • Une fois franchie la ligne rouge de l’avortement, tout le reste suit inéluctablement

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    Une fois franchie la ligne rouge de l’avortement, tout le reste suit…

    L’avortement est souvent abordé comme s'il s'agissait d'une transgression parmi d'autres, parmi toutes celles que la société postmoderne et néolibérale a mises à son « actif ». Pourtant, il faut insister sur le pas décisif qui est franchi lorsque le droit de supprimer une vie humaine totalement innocente est inscrit dans la loi puis proclamé comme étant un droit des femmes. C’est vraiment la ligne rouge qui sépare un « avant » où le droit respectait encore la loi naturelle et un « après » où la convenance individuelle devient la règle au mépris de toute autre considération y compris celle du respect de la vie.

    Une fois ce pas franchi, c'est tout l'ADN de notre société qui est modifié; tous les autres barrages cèdent et les lois se multiplient avalisant toutes les pratiques qui ne font plus aucun cas de l’éthique familiale ni du respect de la vie humaine qui reposaient jusqu’alors sur les fondements de l’ordre naturel. Nous l’avons vécu en Belgique, ce pays à la pointe de toutes les « conquêtes » néolibérales que ce soit en matière de procréation, d’aide à mourir jusqu’à légaliser l’euthanasie des mineurs, d’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels, etc.

    Une fois cette ligne rouge franchie, les défenseurs du respect de la vie et de la famille « traditionnelle » n’ont plus qu’à bien se tenir car ils seront bientôt dénoncés comme des adversaires de l'émancipation et des droits des femmes, dénoncés aussi comme homophobes dont il faut envisager de réduire la liberté d’expression. Bien sûr, on veille encore à inscrire dans la législation le droit à l'objection de conscience, mais qu’en est-il dans la réalité ? Imagine-t-on qu’une infirmière dans un service d’obstétrique pourra refuser systématiquement de s’associer à des pratiques abortives sans être menacée d’être licenciée ou mutée ?

    De son côté, le monde médiatique est totalement gagné à cette mentalité nouvelle qui a répudié une fois pour toutes la morale traditionnelle : il suffit de constater que cette pensée unique est omniprésente, aussi bien dans les organes de la presse écrite (Le Soir, la Libre, le Vif….) que dans ceux de l’audio-visuel (RTBF, RTL-TVI). Les débats sur les plateaux sont organisés pour faire prévaloir les positions les plus néolibérales et marginaliser les intervenants courageux qui s’y opposent. L’opinion publique est soumise de façon permanente à un conditionnement des esprits qui présente comme des progrès libérateurs toutes les avancées en matière d’éthique au mépris du respect de la vie et des fondements de la famille.

    Quels lendemains se préparent avec une telle société ? La question est angoissante d’autant que la voix des autorités religieuses des Eglises chrétiennes, de l’Eglise catholique en particulier,  est à peine audible. Peut-être en ira-t-il autrement avec la présence massive de populations venues d’ailleurs et avec l'emprise de plus en plus forte d’un Islam peu disposé à brader sa morale et sa vision de la famille...

  • Kinshasa: accueil de l’archevêque coadjuteur, Mgr Fridolin Ambongo, à la paroisse Saint-Raphaël

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    Un monde qui parle plus à notre propre mémoire historique que l’Europe sans âme d'aujourd'hui:

    JPSC

  • Ouvrir largement les lieux de culte aux migrants ?

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    De Philippe de Saint-Germain sur aleteia.org :

    Que dit l’Église à propos du droit d’asile ?

    La semaine dernière, une pétition lancée par le sociologue Edgar Morin dans Le Monde demandait aux responsables religieux d’ouvrir largement les lieux de culte aux migrants. Le « droit d’asile » en usage dans les églises au Moyen âge a-t-il du sens aujourd’hui ?

    D’où vient la tradition du droit d’asile ? Sous l’Antiquité, l’usage est répandu. Dans la Grèce ancienne, le privilège d’inviolabilité (a-sylos : « qui ne peut être pillé, violenté ») était reconnu aux lieux sacrés et à quiconque se trouvait en contact avec eux. Avec l’affaiblissement des croyances, un droit d’asile spécifique fut reconnu par convention à certains grands sanctuaires, mais les Romains étaient a priori hostiles à ce droit.

    Dans la Bible, il est question de « villes de refuge » où s’exerçait le droit d’asile en faveur des accusés d’homicides involontaires. De façon très nette, il n’y a pas de refuge pour les méchants dans la législation israélite (Job 6, 20), mais c’est une exigence de la justice qui s’applique. Si la faute est accidentelle, l’accusé peut se réfugier dans une ville-refuge : celui qui est menacé de mort sans l’avoir mérité doit pouvoir être protégé dans le sanctuaire. L’autel en aucun cas ne peut protéger le coupable. Ainsi, la législation mosaïque réprouve très nettement le droit que les autres peuples pouvaient reconnaître aux coupables à trouver refuge dans les temples, comme si le sanctuaire exerçait une protection magique par lui-même. La prédication morale des prophètes s’opposait à toute conception magique du sacré : l’exigence fondamentale de l’Alliance réside dans la justice. Pour les Hébreux, la protection vient de Dieu, garant de l’alliance, et non de l’inviolabilité d’un lieu comme tel.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Mgr Tsarahazama, futur cardinal malgache, dénonce l'islamisation de son pays

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    source : https://www.christianophobiehebdo.fr/le-futur-cardinal-malgache-denonce-lislamisation-de-son-pays/

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  • Les propos rafraîchissants et libérateurs de Paul Vaute sur RCF

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    De RCF Liège :

    Il est libre, Paul

    Une émission présentée par Jacques Galloy

    God's talents

    Après une riche carrière journalistique à La Libre, dont la Gazette de Liège, Paul Vaute prend sa retraite et évoque les grands défis actuels de l’information, du journalisme et du sens commun. Il retrouve du temps pour se consacrer à l’Histoire, sa grande passion. Un nouvel art de vivre.

  • Coupe du Monde : la prière de Lukaku

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    De Vincent Coquaz en réponse à une question sur le site CheckNews.fr (Liberation.fr) :

    Coupe du monde : quelle prière ont effectuée Lukaku et Escobar ?

    Fidel Escobar (à gauche) et Romelu Lukaku après le match Belgique - Panama lors de la Coupe du monde 2018.

    Fidel Escobar (à gauche) et Romelu Lukaku après le match Belgique - Panama lors de la Coupe du monde 2018. Capture d'écran - beIN Sports

    Les deux joueurs, chrétiens, ont prié à genoux et les paumes vers le ciel, à quelques mètres l'un de l'autre.

    Question posée par Johan le 18/06/2018

    Bonjour,

    Votre question a été raccourcie. Voici l’originale : «À la fin du match Belgique-Panama, une image montre Romelu Lukaku et un joueur panaméen agenouillés et prier l’un à côté de l’autre. Lukaku est de confession musulmane, mais qu’en est-il pour l’autre joueur qui ne semble pas faire les mêmes prières quoique assez similaires ?»

    Vous faites référence à une scène filmée à la fin du match Belgique - Panama lors de la Coupe du monde, remporté 3-0 par la sélection belge. On y voit l’attaquant belge Romelu Lukaku et le défenseur panaméen Fidel Escobar prier à quelques mètres l’un de l’autre, juste après le coup de sifflet final.

    Lukaku catholique, Escobar évangélique

    Sur Twitter notamment, certains internautes ont cru reconnaître une prière musulmane du fait de la position des joueurs (qui rappellent les invocations que font certains joueurs musulmans avant ou après les matchs).

    Il n’en est pourtant rien : Romelu Lukaku est un catholique pratiquant, comme l’indiquaient ses proches en janvier dernier pour démentir des rumeurs sur un transfert que le joueur aurait refusé à cause de «messages vaudous». De son côté, Fidel Escobar est lui aussi chrétien mais évangélique, selon l’agence catholique ACI Prensa. Leur position est caractéristique de l’attitude de l’orante (ou de l’orant), qui consiste à avoir «les bras ouverts et levés vers le ciel», et qui est «le plus ancien geste de prière du christianisme», selon le site spécialisé Christus.

    En 2017, plusieurs médias britanniques (dont le tabloïd The Sun) avaient rapporté à tort que Romelu Lukaku, joueur de Manchester United, n’avait pu recevoir un prix d’Homme du match en raison de sa (supposée) foi musulmane, qui l’empêchait de poser sur des photos avec des bouteilles d’alcool. Les fans du joueur avaient alors été nombreux à signaler aux journaux concernés que l’attaquant faisait très régulièrement un signe de croix en entrant sur le terrain ou pour célébrer ses buts, comme le rapporte The Independent.

    Cordialement

    Vincent Coquaz

  • Australie : le secret de la confession mis à mal

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    D'Alain Pronkin sur presence-info.ca :

    Le secret de la confession en péril

    Le Territoire de la capitale australienne vient d'adopter une loi qui oblige les prêtres à divulguer les secrets de la confession dans les affaires d'agressions sexuelles sur enfants. Cette disposition législative entrera en vigueur au printemps 2019. Ainsi, un prêtre qui reçoit la confession d’un prêtre pédophile ou de tout autre adulte ayant agressé un ou des enfants doit dénoncer cet aveu aux autorités policières.

    La loi prévoit deux situations bien différentes: la première oblige un prêtre témoin d’une agression sur un mineur de la signaler aux autorités policières, tandis que la seconde l’oblige à le faire s’il s’agit d’un aveu fait lors du sacrement de la réconciliation, autrefois appelé «confession».

    Cette nouvelle loi survient dans un contexte de procès et de révélations ces dernières années sur l’ampleur des abus sexuels contre des mineurs commis par des membre du clergé, et sur les prêtres, évêques et supérieurs qui ont préféré fermer les yeux ou qui ont tenté d’étouffer l’affaire.

    L’Église catholique, rappelons-le, impose une sanction à tout prêtre qui divulgue le secret de la confession. Elle est automatique : c’est l’excommunication, purement et simplement.

    Les prêtres ne divulguent pas les secrets de confession, mais entrent généralement en dialogue avec la personne afin de l’encourager à se dénoncer elle-même. Ils lui expliquent que le pardon nécessite souvent de se mettre concrètement en quête de justice, et que cela commence en reconnaissant ses propres torts. Mais comment concilier cet impératif religieux de non divulgation de la confession avec la protection des enfants mineurs?

    S’il est un crime odieux, c’est bien celui des agressions sexuelles contre les enfants. La société ne tolère pas ces crimes et les pédophiles n’ont droit à aucune compassion. Le crime paraît d’autant plus grave lorsqu’il est commis par des ministres ordonnés, qui bénéficient souvent d’un grand ascendant moral au moment de passer à l’acte.

    Même devant un tel crime, le système judiciaire assure un procès juste et équitable à ce type d’accusé. Un secret de confession n’est pas admissible en preuve.

    Ce que fait la nouvelle loi du Territoire australien est de mettre un terme à cette garantie de la justice criminelle, rompant avec une tradition légale qui existe depuis des lustres dans la plupart des démocraties. Déjà, des prêtres australiens ont indiqué qu’ils seraient prêts à aller en prison plutôt que de briser le secret.

    Un élément essentiel lors d’un procès criminel est le fait que la preuve doit exclure tout doute raisonnable. La meilleure preuve en matière criminelle est l’aveu, libre et volontaire, de l’accusé. Ce que recherche le procureur de la couronne, c’est l’aveu de l’accusé, ce qui entraîne irrémédiablement sa condamnation.

    Un seul endroit donne l’assurance d’une déclaration libre et volontaire d’un aveu de culpabilité: c’est celui qui survient lors d’une confession à un prêtre. Actuellement, aucun prêtre ne peut être appelé à témoigner de ce qui lui a été dit lors d’une confession. Ainsi, tout accusé au criminel peut confesser tout crime, de quelque nature que ce soit, à un prêtre. Il a la certitude qu’aucun prêtre ne divulguera ce qu’il a entendu. Toute personne – même si elle a commis le crime le plus vil qui soit – peut avoir un lieu, un asile, où se confier à Dieu en toute quiétude.

    Or, que fait le système judiciaire du Territoire de la capitale australienne? Il vient introduire une exception à ce principe, sur la question des crimes contre des enfants. Est-ce légitime ou moral? Dans les deux cas, je ne crois pas.

    La liberté de religion est un droit fondamental qui inclut celui de la confession à un ministre de son culte. L’État ne peut s’immiscer dans une matière qui a toujours été reconnue comme relevant d’un domaine intimement lié à la religion, malgré le fait que le crime soit des plus répugnants et odieux.

    Reste à voir, si cette disposition législative sera contestée devant les tribunaux ou si elle fera boule de neige vers d’autres juridictions.

  • France : 125 prêtres ordonnés en 2018

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    Du site aleteia.org :

    125 prêtres seront ordonnés en 2018

    Sur les 125 prêtres ordonnés cette année en France, 67 d’entre eux le seront comme prêtres diocésains sans appartenir à d’autres institutions et 20 comme prêtres religieux.

    « Le peuple de Dieu a besoin de toutes les vocations… mais il a un besoin particulier de prêtres afin qu’il puisse vivre, au jour le jour, sa vocation de prêtre, prophète et roi ! », confiait à Aleteia le père Stéphane Duteurtre, responsable du séminaire de Paris, à l’occasion de la 55e journée mondiale de prière pour les vocations. Avec 125 ordinations de prêtres cette année selon la Conférence des évêques de France (CEF), le peuple de Dieu devrait donc être bien accompagné !

    Dans le détail, 67 d’entre eux seront ordonnés prêtres diocésains sans appartenir à d’autres institutions, 38 appartiendront à différentes communautés (Communauté Saint-Martin, Communauté de l’Emmanuel, Missions Étrangères de Paris…) et 20 seront des prêtres religieux (Communauté des Frères de Saint-Jean, Ordre des Frères prêcheurs, Compagnie de Jésus…).

    Pour mémoire, la formation à la prêtrise se déroule le plus souvent dans un séminaire et dure un minimum de six années. « La France compte actuellement 32 séminaires et maisons de formation, plus trois maisons à Bruxelles et le séminaire français de Rome », détaille la Conférence des évêques de France.

  • La liturgie n'est pas un show

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    De Samuel Pruvot sur le site de Famille Chrétienne :

    Mgr Batut : « La liturgie n’est pas un show »

    MAGAZINE - Plusieurs monastères, cet été, initient les jeunes à la liturgie. Qui est une magnifique école de prière, alliant tradition et nouveauté.

    La liturgie vécue dans les monastères n’est-elle pas aux antipodes du quotidien vécu dans certaines paroisses ?

    J’espère que non ! Il faut éviter qu’un abîme se creuse entre ce qui est célébré par les spécialistes de la liturgie – les moines – et l’ensemble du peuple chrétien. Les monastères ne sont pas des conservatoires. Les monastères réussissent leur travail quand les simples fidèles se sentent inclus dans la prière monastique.

    Par où commencer pour initier les jeunes au mystère de la liturgie chrétienne ?

    Il faut les sortir de leurs tablettes et de leurs smartphones, les sortir de leur incapacité à vivre le silence... Le silence, c’est la chose la plus dure pour eux, mais aussi la plus fructueuse. Les jeunes sont capables de comprendre que l’important n’est pas de s’ennuyer ou pas à la messe mais d’y aller. Il faut leur faire dépasser le côté affectif qui les mobilise souvent à 99 %. Le plus important, ce n’est pas de donner des explications sur la liturgie, mais de la faire vivre ! Combien de fois ai-je vu des jeunes en larmes lors de belles liturgies ? Ils pleuraient car ils découvraient une nouveauté transformante, ils faisaient l’expérience de Dieu.

    On a l’impression que les querelles liturgiques des années soixante-dix intéressent moins les nouvelles générations... Pourquoi ?

    Les acteurs des controverses des années soixante-dix avaient une certaine culture religieuse... Elle a disparu. Ils avaient étudié le latin, ils connaissaient le patrimoine musical européen et savaient à quoi ressemblait une messe de Mozart ! Le grand tourbillon des années soixante-dix a passé par-dessus bord le patrimoine. On n’a rien transmis.

    Résultat ? Les jeunes sont aujourd’hui des déshérités à la recherche de leur héritage. Les mêmes iront à une session charismatique à Paray-le-Monial, puis à une messe tridentine et ensuite à un rassemblement de Taizé... Ils butinent. Mais où sont leurs racines ? Elles ne sont nulle part !

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  • L'arrière-petit-fils de Charles et Zita de Habsbourg a été ordonné prêtre

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    Lu sur la page facebook de la Fraternité Eucharistein :

    Nous vous proposons de découvrir le témoignage de Johannes d'Autriche, né en Belgique, actuellement dans la maison de la Fraternité à Saint-Jeoire (Haute-Savoie, France), ordonné le samedi 16 juin à 10h30 :

    -- Johannes, pouvez-vous vous vous présenter en quelques mots ? --

    Je suis né en 1981 à Bruxelles (Belgique). J’ai 5 frères et 2 sœurs, dont trois qui sont aussi entrés dans les ordres. Notre famille a longtemps habité en Suisse près de Fribourg. J’ai fait des études d’économie à St-Gall, puis j’ai travaillé une année à Paris en banque d’affaires. En 2005, j’ai étudié à l’Institut Philanthropos (Fribourg). En 2007, je suis entré au postulat de la Fraternité Eucharistein.

    -- Quel est le facteur qui a déterminé un changement d’orientation si important ?-- 

    A vrai dire, c’est Dieu lui-même. J’ai lu à l’âge de 16 ans la biographie de mes arrière-grands-parents, Charles et Zita de Habsbourg, qui ont régné sur l’Autriche et la Hongrie. J’ai été extrêmement frappé de leur amour pour leur peuple et surtout pour les plus pauvres, qui provenait de leur foi très profonde. J’ai été encore plus frappé… par mon propre égoïsme ! A partir de là le combat spirituel a commencé dans mon cœur : tout pour les autres ou tout pour moi ? Mais à 19 ans, soucieux de me garder quand même un peu pour moi, je pars direction la finance en vue d’une « belle carrière ». Cette carrière s’ouvre effectivement après mes études à St-Gall avec une grande banque d’affaire américaine… Après une petite année, je déchante en moi-même : comment est-il possible de me sentir si seul et si vide intérieurement, alors qu’extérieurement je suis comblé en tout point ? Je me retrouve en 2005, totalement désabusé au sujet du sens de la vie, sur les bancs de l’Institut Philanthropos. Les prises de conscience affluent, d’abord intellectuelles : l’amour vrai existe, il a pour nom la « grâce » ; le vrai combat de ma vie n’est pas ma satisfaction personnelle, mais la recherche de Dieu et de sa volonté. Un matin, lors de la Messe, Jésus vient lui-même me dire toutes ces choses, mais non plus au niveau de la tête, mais dans le cœur… eh oui, car il est vraiment vivant ! C’est à partir de ce moment que j’ai sérieusement commencé à penser Lui donner toute ma vie.

    -- Mais qu’est-ce qui vous a donc attiré à la Fraternité Eucharistein ? --

    Tout d’abord, j’étais assez ouvert à ce que Dieu me demanderait, quitte à ce que cela puisse même ne faire aucun sens de prime abord… comme Abraham quand Dieu lui demanda de quitter sa terre, sans lui dire la destination. J’ai connu la Fraternité et j’étais frappé par la ferveur du désir de Dieu qui y régnait et par l’adoration du Saint-Sacrement. J’ai demandé à y prendre un temps sabbatique d’une année. L’accueil des personnes déshéritées de la vie m’a beaucoup frappé. Le Seigneur me soufflait : « Ces gens qui n’ont rien ni personne, si toi tu ne les aimes pas de façon inconditionnelle, ce sera qui alors ?! » Peu à peu j’ai compris que c’est là que Dieu était en train de me « planter », comme un arbre qui va porter du fruit en son temps. J’ai fait mes vœux simples en 2011.

    -- Et le sacerdoce est venu plus tard ?--

    Tout à fait. Je précise tout de suite que le sacerdoce, le fait de devenir prêtre n’est pas simplement le fruit d’un désir personnel. C’est d’abord Jésus-Christ qui appelle ! Dans la vie spirituelle on est deux - Dieu et nous-même ! C’est donc à un appel de Jésus que j’ai répondu, qui a pris forme dans la communauté. Certains prêtres sont appelés à servir dans les paroisses, d’autres sont en même temps religieux et ceux-là sont appelés à servir dans leur propre communauté. C’est mon cas. Dans notre communauté, nous considérons que le prêtre est d’abord un religieux parmi les autres, puis prêtre au service de la communauté. Ainsi, dans la Fraternité Eucharistein, les prêtres ne sont pas forcément responsables des maisons, ils vivent le même rythme que tous les autres religieux et n’ont bien sûr pas d’avantages découlant de leur statut. Ils travaillent manuellement en compagnie des personnes en accueil. Ils tâchent de vivre la même humilité que les autres à la suite de Jésus.

  • Vote de la légalisation de l'avortement en Argentine : la réaction des évêques inadéquate ?

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    De Jeanne Smits sur RéinformationTV :

    Les députés votent la légalisation de l’avortement en Argentine – réaction ahurissante de la Conférence épiscopale

    Par 129 voix contre 125, et une abstention, la chambre des députés du congrès de l’Argentine a adopté en première lecture, jeudi, le texte qui légalise la mise à mort des enfants à naître en autorisant l’accès libre à l’avortement jusqu’à la 14e semaine de gestation. Et même jusqu’à neuf mois de grossesse en cas de viol, risques pour la vie ou la santé de la mère ou de fœtus non viable. Elle autorise l’avortement des mineures de plus de 16 ans sans avis parental et oblige les médecins objecteurs à se faire enregistrer comme tels, mais ne reconnaît pas le droit à l’objection des établissements de santé. C’est une loi extrême puisqu’elle rend possible l’avortement jusqu’au terme de la grossesse sur déclaration sous serment de la femme devant un professionnel de santé qu’elle a été victime d’un viol, sans autre forme de contrôle ni même exigence de dépôt de plainte à l’encontre du supposé violeur. En attendant l’examen du texte par le Sénat argentin, la commission exécutive de la conférence épiscopale d’Argentine, présidée par Mgr Oscar Vicente Ojea, un proche du pape François, a publié un communiqué proprement ahurissant.

    Le projet de loi devrait rencontrer une opposition plus forte au Sénat. Mais ce ne sera pas, hélas, grâce à l’Eglise. Si Mgr Hector Aguer, « exilé » depuis lors pour être remplacé par Mgr Victor Manuel Fernandez, un très proche du pape François, a pu dire en février à propos de la loi préparée par l’équipe de Mauricio Macri : « C’est un gouvernement sans principe d’ordre moral et naturel », la hiérarchie catholique ne s’est pas fait entendre avec toute la force qu’on aurait pu en attendre.

    Le silence du pape alors que les députés de son pays ont voté la légalisation de l’avortement

    La salutation du pape François, jeudi, à l’équipe de football d’Argentine pour l’ouverture du mondial 2018 a ainsi attiré l’attention sur son silence, le même jour, à propos du vote qui a clairement fait basculer son pays dans le camp de la culture de mort. On dit qu’il a œuvré dans l’ombre, une stratégie paraît-il. Ratée, à l’évidence. Car s’il est aussi populaire qu’on le dit, seul lui pouvait galvaniser ses compatriotes ! De même, les catholiques argentins qui voulaient faire des processions et des adorations dans la rue sur la place des Deux Congrès ont-ils été découragés par l’archevêché de Buenos Aires et la commission épiscopale laïc et famille, suggérant qu’il valait mieux aller prier dans les églises alentour.

    Le communiqué de la conférence épiscopale à la suite du vote affirme : « En tant qu’Argentins, cette décision fait mal. Mais la douleur en raison de l’oubli et de l’exclusion des innocents doit se transformer en force et en espérance, pour continuer de lutter pour la dignité de toute vie humaine. » Et d’ajouter que le dialogue devait encore être possible : il faudrait mettre en évidence qu’aux difficultés d’une « grossesse inattendue », de la pauvreté, de la marginalisation sociale ou de la violence on ne fait qu’ajouter un « nouveau traumatisme, l’avortement ». Ce qui est tout de même l’art de tourner autour du pot en oubliant le principal : la légalisation de l’avortement est un permis légal de tuer.

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  • François regrette le manque de soutien aux familles en Italie

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    De Vatican News :

    François regrette le manque de soutien aux familles en Italie

    Le Pape François a reçu ce samedi 16 juin dans la Salle Clémentine une délégation du Forum des Associations Familiales, un organisme né en 1992 avec l’objectif de promouvoir la défense de la famille dans le monde politique en Italie.

    Dans son discours remis aux participants (mais finalement non prononcé, le Pape ayant préféré s’exprimer sans notes), le Pape rappelle que «le lien conjugal» est «sacré et indissoluble» et que «la complémentarité et l’amour entre l’homme et la femme les rendent coopérateurs du Créateur». La famille en effet «le berceau de la vie», le «premier lieu de l’accueil et de l’amour».

    Les institutions civiles devraient aujourd’hui «favoriser la constitution et la croissance de familles solides et sereines, qui s’occupent de l’éducation des enfants et prennent soin des situations de faiblesse». Le Pape François accorde une attention particulière aussi au problème de la faible natalité en Italie, en souhaitant «des politiques et des structures plus ouvertes au don des enfants».

    «C’est un paradoxe authentique que la naissance des enfants, qui constitue le plus grand investissement pour un pays et la première condition de sa prospérité future, représente souvent pour les familles une cause de pauvreté, au motif du soutien insuffisant qu’elles reçoivent ou de l’inefficacité de nombreux services», regrette-t-il.