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Eglise - Page 932

  • Rome : premières rencontres de chant grégorien avec une large participation belge

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    L’Académie de Chant grégorien de Belgique (Communauté Wallonie-Bruxelles) a proposé, en collaboration avec la Chorale Cum Jubilo de Watou (Flandre occidentale), une session à Rome à l’occasion de l’entrée en Carême. Le succès de la manifestation a surpris les organisateurs: 80 chanteurs, venus de 12 pays ont participé à l’événement. Lu sur "cathobel" le site interdiocésain francophone de Belgique, ce 13 mars 2017 :


    Gregorien-a-Rome-768x343.jpg« Au cours de cette session de 5 jours, les participants ont préparé le répertoire grégorien du Mercredi des Cendres. Les différents Offices de la journée, laudes, tierces, sextes, nonnes ainsi que la messe ont été chantés dans différentes basiliques de la ville, notamment Sainte Marie Majeure et Saint Paul hors les murs ainsi que Saints Jean et Paul al Celio, dont Mgr Joseph De Kesel est le Cardinal-prêtre. Ce fut donc une journée de pèlérinage chantant à travers toute la Ville Sainte. Une expérience inoubliable.

    Un des grands moments du séjour romain, fut aussi la messe du lundi 27 février que les grégorianistes ont chantée en la Basilique Saint-Pierre à 17h.

    Les portes de toutes ces belles églises se sont ouvertes grâce à l’aide précieuse de Monseigneur Dirk Smet, recteur du Collège pontifical belge à Rome, qui accepta de célébrer lui-même certains des offices.
    La Schola était composée de chanteurs venus de toute l’Europe, Belges francophones et néerlandophones, Lituaniens, Estoniens, Hollandais, Hongrois, Français, Allemands, Anglais, Polonais, Espagnols et Suisse, dirigés par le chef estonien Jaan-Eik-Tulve.

    Le séjour fut aussi l’occasion de s’intéresser au rôle de l’Eglise dans le monde. Gérald Messiaen, Président de l’Académie de chant grégorien , avait choisi comme thème de la session « Loquetur pacem gentibus » (Za. 09,10) (Il annoncera la paix aux nations) dans la cadre du centenaire de la guerre 1914-1918. C’est ainsi que Philippe Chenaux, professeur d’histoire de l’Église moderne et contemporaine à l’Université du Latran a parlé des «Tentatives de paix de Benoît XV et de Mgr. Pacelli (le futur pape Pie XII) en 1917» lors d’une brillante conférence qui s’est tenue à la Résidence de l’ambassade de Belgique auprès du Vatican, rehaussée par la présence de l’Ambassadeur, Monsieur Jean Cornet.

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  • Verviers (Sainte-Julienne), dimanche 19 mars : messe et concert par l'ensemble Cantabile (Eupen)

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    Nous avons le plaisir de vous inviter à la messe

    suivie d'un moment musical,

    le dimanche 19 mars 2017 à 11H00

    à l'église Sainte-Julienne (Verviers)

    L'ensemble vocal Cantabile d’Eupen

    interprètera

    des oeuvres de Thalis, Dubra, Duruflé,

    Hogan, Gjeilo et Nees

  • « Une goutte de lait » : une demande urgente de l’Aide à l’Église en Détresse pour aider les enfants à Alep

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    D'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    « Une goutte de lait » : demande urgente de l’Aide à l’Église en Détresse pour aider les enfants à Alep.

    Les combats dans la partie orientale d’Alep ont, pour l’instant, cessé, et compte tenu du calme relatif, les gens reviennent lentement pour voir ce qui reste de leurs maisons. Les destructions et l’impact sur les infrastructures sont importants, et les besoins énormes : nourriture, combustible pour le chauffage, eau et électricité. La Fondation pontificale « Aide à l’Église en Détresse », qui a continuellement fourni des fonds aux chrétiens de Syrie depuis le début de la guerre, s’attèle maintenant, avec ses partenaires locaux, à l’une des principales préoccupations des familles chrétiennes à Alep : du lait pour leurs enfants.

    En ces temps de disette, le lait est essentiel pour la croissance et le bien-être de ces enfants. Le projet appelé « Une goutte de lait » vise à assurer chaque mois aux enfants chrétiens d’Alep de moins de dix ans un approvisionnement en lait.

    Le projet œcuménique, mis en œuvre depuis mai 2015, a été grandement apprécié et continue de l’être par toutes les Églises chrétiennes d’Alep, car c’est le seul programme qui aide tous les chrétiens indépendamment de leur rite ou de l’Église à laquelle ils appartiennent. Mais le financement de ce projet très important est en péril. Bien qu’Alep soit calme et ne soit donc plus au cœur des préoccupations des médias internationaux, les conditions de vie y sont épouvantables : 80 % de la population d’Alep a été déplacée et 70 % vit en dessous du seuil de pauvreté. Le nombre de familles ayant besoin de colis alimentaires rien que pour survivre a considérablement augmenté.

    Le docteur Nabil Antaki, un gastro-entérologue syrien qui est resté auprès de la population pendant les bombardements et qui coordonne maintenant ce projet, a instamment demandé davantage d’aide pour que le programme de fourniture de lait soit maintenu. « Nous distribuons du lait chaque mois à environ 2.850 enfants : 2.600 enfants reçoivent du lait en poudre, et 250 reçoivent du lait spécial pour nourrissons. Les bébés non allaités par leur mère reçoivent un lait qui leur est spécialement destiné. Le nombre total de bénéficiaires varie chaque mois en fonction du nombre de naissances et de l’émigration des familles », explique le docteur Antaki.

    Georgina, mère de trois enfants, explique à l’Aide à l’Église en Détresse combien ce projet est important pour elle et sa famille : « Myriam a dix ans, Pamela a six ans. Nous faisons partie des bénéficiaires du projet “Une goutte de lait”. Myriam et Pamela reçoivent chacune un kilo de lait en poudre par mois. La santé de Pamela était critique du fait qu’elle avait été touchée par des éclats de bombe dans le dos, et maintenant qu’elle a récupéré, elle a besoin de lait pour améliorer sa santé et se renforcer. Ce projet est très important pour moi et ma famille, et je tiens vraiment à ce qu’il continue ».

    Les enfants d’Alep ont déjà été privés d’une enfance paisible et épanouissante. Il ne faudrait pas qu’ils soient privés du lait nécessaire à leur croissance et à leur santé. L’Aide à l’Église en Détresse a donc assuré le docteur Antaki de notre aide aux enfants d’Alep.

    L’Aide à l’Église en Détresse donnera 18.750 € par mois pendant toute l’année 2017, soit un total de 18.750 € x 12 = 225.000 €

    Par Maria Lozano

  • A Bornem : une abbaye qui se ferme et son patrimoine qui se vend

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    Lu sur la Gazet van Antwerpen :

    Bornem: grand intérêt pour la journée de vente à l'abbaye

    Plus de six cents personnes se sont rendues samedi à l'abbaye Saint-Bernard à Bornem pour la journée de vente. Elles pouvaient se procurer des meubles, acheter une pièce d'art ou de mobilier comme souvenir de l'abbaye qui sera bientôt transformé en unités de logement. Une vente des œuvres les plus précieuses de l'art se tiendra à l'hôtel de vente aux enchères Bernaerts à Anvers. Le produit des ventes sera utilisé pour restaurer des oeuvres d'art de l'abbaye.

  • Une superette "décommercialisée" pour devenir une chapelle

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    Vu sur le site de la RTBF :

    Hainaut: une chapelle inaugurée dans une ancienne supérette

    Voir la video : http://www.rtbf.be/auvio/detail_givry-messe-dans-une-ancienne-grande-surface?id=2193717

    On parle souvent des églises désacralisées qui deviennent des maisons, des restaurants, des magasins. Mais dans le village de Givry, près de Mons, l'inverse s'est produit. Ce dimanche matin, une nouvelle chapelle a été inaugurée et bénie. Elle est installée dans une ancienne supérette rachetée par la commune.

    De la supérette, il ne reste qu'une entrée abandonnée. La nouvelle chapelle a sa propre porte, au-dessus de laquelle on peut lire le nom de Saint-Sébastien. 

    Une véritable église d'ici 10 ans?

    L'abbé Fernand Delange a béni les murs et des fidèles, effaçant ainsi l'ancienne utilisation du lieu. Il explique: "Evidemment ils ont été habitués à venir faire leurs courses ici mais bon, c'est un beau lieu, bien transformé. La commune y a mis du sien."

    Cela fait longtemps que les paroissiens attendaient un lieu de culte à Givry. "Comme on a plus d'église, la communauté est obligée de nous donner un lieu de culte", explique une fidèle.

    Et en effet, sur la place du village, l'église est abandonnée depuis 1979 car le bâtiment devenait dangereux. Le rêve de la paroisse est d'y retourner un jour. Liliane Rigotti présidente de la fabrique d'Eglise: "Il y a un dossier pour notre église Saint-Martin. On y travaille. J'espère que d'ici 10 ans on pourra l'ouvrir."

    En attendant, les chrétiens continuent de prier là où, hier, ils faisaient leurs courses. 

  • Ecoles catholiques : quelle éducation affective et sexuelle délivrer ?

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    Cet article de Pauline Quillon, sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne, illustre la situation des établissements catholiques en France; on fera le rapprochement avec ce qui s'est passé au Collège du Christ-Roi d'Ottignies où des enseignants ont été désavoués par leur direction pour avoir notamment fait appel au groupe "Croissance"...

    Éducation affective et sexuelle : l’école catholique prise à partie

    Après un nouvel incident touchant un livret distribué au lycée Sainte-Croix de Neuilly, les chefs d’établissement s’interrogent sur leur mission, entre le devoir de prudence et celui d’enseigner les positions de l’Église.

    Peut-on encore délivrer de l’anthropologie chrétienne dans les lycées catholiques sous contrat sans s’attirer des ennuis ? Depuis quelques années, ces derniers se trouvent en butte à des polémiques récurrentes, qui prennent parfois à partie le tribunal médiatique. Dernier en date, Notre-Dame de Sainte-Croix de Neuilly a dû faire face, fin février, à une accusation d’homophobie à l’endroit d’un livret intitulé Pour réussir ta vie sentimentale et sexuelle (voir encadré ci-dessous). L’année dernière, en septembre 2016, c’était un manuel de bioéthique de la Fondation Lejeune qui avait suscité la polémique dans différents établissements. En avril 2014, l’affaire Gerson avait aussi défrayé la chronique : le lycée parisien du 16e arrondissement avait dû faire face à un procès pour « dérives intégristes » après des propos tenus sur l’avortement lors d’une intervention d’Alliance Vita.

    Dans le cas de Sainte-Croix, l’accusation d’homophobie était-elle justifiée ? Marc Bouchacourt, directeur du lycée des maristes à Lyon, juge que le livret mis en cause ne méritait pas un tel désaveu. Mais il estime que les termes et analyses proposés sont contestables, faute d’être scandaleux. Le livret avance en effet des explications causales de l’attirance homosexuelle pour le moins rapides et peu fondées. « Depuis quelques années, l’Église est sortie de l’explication de l’homosexualité par l’histoire familiale. Réduire une personne à une explication, c’est maladroit et réducteur », analyse-t-il. Et le fait que l’auteur, le Père Jean-Benoît Casterman, ait signé des articles sur des sites classés à l’extrême droite, tel Riposte laïque, a contribué à jeter l’opprobre sur le texte.

    Quoi qu’il en soit du bien-fondé ou non du retrait du livret incriminé, l’affaire pose la question de la liberté d’expression dans l’Enseignement catholique. Les chefs d’établissement se trouvent dans des situations inextricables et sont attaqués de toute part.

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  • Pourquoi il ne faut pas passer à côté de Fabrice Hadjadj

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    De Céline Hoyeau sur le site du journal La Croix :

    Fabrice Hadjadj, les larmes du philosophe

    Philosophe et écrivain catholique de talent, auteur prolixe, Fabrice Hadjadj livre le chant intérieur qui porte toute sa pensée. Né dans une famille juive, l’intellectuel passé par Sciences-Po et la Sorbonne a demandé le baptême à 26 ans.

    Et si on allait passer à côté de Fabrice Hadjadj ? Soudain, l’interrogation tenaille. On a pourtant eu la chance de l’écouter pendant des heures déployer sa pensée de haut vol, fidèle à sa réputation d’intellectuel catholique, l’un des rares dont l’Église peut se targuer depuis la disparition de René Rémond ou de Jean-Marie Lustiger.

    Que ce soit en déambulant dans les ruelles médiévales de Fribourg, dans les couloirs de l’institut d’anthropologie Philanthropos qu’il dirige depuis quatre ans, entouré de ses étudiants, ou encore à la table familiale, après la prière du soir avec ses sept enfants, le philosophe s’est montré intarissable. Sur le modèle techno-économique qui conditionne notre rapport au monde et notamment à la famille, sur l’écologie intégrale, sur la généalogie de ses fulgurances intellectuelles, sur les liens intimes qui relient le souffle de ses écrits à la musique…

    Car cet homme à la curiosité éclectique est aussi le compositeur et l’interprète d’un premier album de 16 chansons à textes (1), qui évoquent avec humour et tendresse la vie quotidienne, conjugale ou encore la paternité. Bref, on pourrait en rester là. Pourquoi alors cette perplexité ? Sans doute le sentiment de ne pas l’avoir encore vraiment rencontré. Un dernier rendez-vous dans son bureau, avant de reprendre le train, et on se risque timidement à le lui dire.

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  • Il n’est pas anachronique de parler de martyrs de nos jours

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    De ihsnews.net :

    Pour le cardinal Amato, « il n’est pas anachronique de parler de martyrs de nos jours »

    angelo-amato

    « Il n’est pas anachronique de parler de martyrs de nos jours. Les événements dramatiques du siècle dernier et de ce début de siècle confirment la signification profonde du martyre, qui est une profession de foi, qui accompagne toujours l’Église du Christ dans l’histoire ». C’est ce qu’a affirmé le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour la cause des saints, le 8 mars 2017.

    Le cardinal a participé à une rencontre à l’Université pontificale Grégorienne, autour du livre « Témoins de la foi » (Testimoni della fede, Gabrielli editori). Dans des extraits de son intervention rapportés par L’Osservatore Romano en italien, il a souligné que la « férocité diabolique des persécuteurs » des chrétiens était « sans aucune justification rationnelle ».

    Il a salué la mémoire des chrétiens, souvent « inconnus », qui « se sont opposés aux systèmes totalitaires européens du siècle dernier » : « Ce sont des chrétiens à la foi profonde et aux gestes courageux, prodigieuse actualisation du comportement des premiers martyrs du christianisme ».

    « L’Église n’oublie pas ses fils courageux et beaucoup d’entre eux ont été élevés aux honneurs des autels », a ajouté le cardinal. En hommage à ces figures, il a dressé la liste des 64 martyrs appartenant aux pays européens qui ont souffert des dictatures nazie et communiste, béatifiés dans la période 2008-2017 :

    Les martyrs européens des dictatures béatifiés entre 2008 et 2017

    Francesco Giovanni Bonifacio, prêtre de 34 ans du diocèse de Trieste (Italie) — né dans la Slovénie actuelle — martyrisé en 1946. Torturé et jeté dans les « foibe » – gouffres -, il a été béatifié à Trieste le 4 octobre 2008.

    Zoltan Lajos Meszlényi, évêque auxiliaire de Esztergom en Hongrie, martyr, mort en camp de concentration en 1951. Béatifié le 31 octobre 2009 à Esztergom.

    Jerzy Popiełuszko, prêtre du diocèse de Varsovie (Pologne), martyr, assassiné par le régime communiste en 1984. Brutalement torturé pieds et poings liés, il fut abandonné dans la Vistule, peut-être encore vivant. Béatifié à Varsovie le 6 juin 2010 en présence de sa vieille maman. Le musée qui lui est dédié montre la férocité inouïe de ses bourreaux, non pas des hommes mais d’infernales incarnations du mal.

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  • Ecoutez le, mon Fils bien aimé ! Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 2e dimanche du Carême

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    Prédication (archive du 16 mars 2014) du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mt 17, 1-9) pour le 2e dimanche du Carême.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org /

    Évangile : La Transfiguration (Matthieu 17, 1-9) (http://aelf.org)

    Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l'écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s'entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est heureux que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu'une nuée lumineuse les couvrit de son ombre ; et, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour ; écoutez-le ! » Entendant cela, les disciples tombèrent la face contre terre et furent saisis d'une grande frayeur. Jésus s'approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et n'ayez pas peur ! » Levant les yeux, ils ne virent plus que lui, Jésus seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts. »

  • Eglise: le pape François veut modifier la loi du célibat obligatoire pour les prêtres de rite latin

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    DieZeit_cover.jpgC’est ce qu’il a réaffirmé à l’hebdomadaire allemand « Die Zeit » le 9 mars dernier (voir ici  sur Belgicatho).  Il n’y a là aucun « scoop ». Le 13 juillet 2014, Eugenio Scalfari, fondateur et ancien directeur du quotidien italien de gauche « La Reppublica » avait déjà reproduit ce dialogue censé transcrire la parole même du pape régnant  à propos du célibat des prêtres:

     -« Comment va évoluer au fil du temps ce problème dans l'Eglise de Rome ? » 

    - «Peut-être ne savez-vous pas que le célibat a été établi au Xe siècle, c'est-à-dire 900 ans après la mort de notre Seigneur (1). L'Eglise catholique orientale a à ce jour la faculté que ses prêtres se marient. Le problème existe certainement mais n'est pas d'une grande ampleur. Il faut du temps, mais il y a des solutions et je les trouverai. »

    Le célibat ecclésiastique, une invention tardive ?

    Ceux qui comme le pape régnant voient dans le célibat des clercs majeurs une invention tardive (1) sont de moins en moins nombreux, car l’argument, tiré en fait d'une disposition du 2e concile de Latran (1139), ne résiste pas à une simple lecture du texte conciliaire : celui-ci a pour objet de frapper de nullité tout mariage contracté par un clerc déjà ordonné. Mais les auteurs qui font autorité reconnaissent généralement que le respect de la continence exigé des clercs est bien antérieur à cette époque. On en trouve la trace formelle dans un décret du concile d’Elvire (305 ou 306), dont on peut déduire qu'il "canonise" une pratique existante. Etablir le motif exact de celle-ci et la genèse précise de son développement est une autre question: c'est sur ce point que les auteurs divergent, bien plus que sur l'antiquité de la règle. 

    Approfondir la doctrine

    Par ailleurs, les seuls arguments historiques ou disciplinaires sont rarement décisifs pour mettre fin à une  contestation (ce n’est pas la première) dans un domaine aussi sensible : a fortiori lorsqu’elle refait surface  dans l’ambiance séculariste postconciliaire exaltant toutes les formes de liberté. C’est pourquoi, dans l’époque précédant le règne du pape François, la réflexion s’est surtout portée sur le développement théologique légitime de la doctrine du célibat ecclésiastique.

    Selon l’argumentaire avancé à ce titre, la prêtrise est un état avant d’être une fonction et si -selon l’adage- le prêtre devient un autre Christ, par le sacrement qui l’ordonne à son Seigneur, il doit lui être « configuré en tout ». Ceci expliquerait que le prêtre ne puisse être une femme et demeure célibataire.

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  • Liturgie : le pape François marginalise le Cardinal Sarah

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    Lu sur riposte catholique :

    « Le blogue espagnol de Francisco José Fernández de La Cigoña vient de révéler la composition d’une mystérieuse Commission dont nous avions parlé, le 30 janvier, créée par le Pape François, au sein de la Congrégation pour le Culte divin, dans le but de réviser l’instruction Liturgiam authenticam sur les traductions des textes liturgiques, et qui s’inspirera spécialement de la charte libérale de l’inculturation liturgique, l’Instruction Varietates legitimae, du 25 janvier 1994.

    Il faut savoir que Liturgiam authenticam, parue le 28 mars 2001, sous le pontificat de Jean-Paul II, est un texte fondamental de “restauration” : « La traduction des textes de la liturgie romaine ne sont pas une œuvre de créativité. […] Il est nécessaire que le texte original ou primitif soit, autant que possible, traduit intégralement et très précisément, c’est-à-dire sans omission ni ajout, par rapport au contenu, ni en introduisant des paraphrases ou des gloses » (n. 20). Pour les cardinaux ratzinguériens qui se sont succédé à la Congrégation, Medina, Arinze, Cañizares, Sarah, la rectification des traductions liturgiques idéologiques était la première étape pour une remise en ordre de la liturgie dévastée, voire pour une « réforme de la réforme ».

    Le dernier d’entre eux, le cardinal Sarah, avait été nommé par le pape François en 2014, ce qui avait à l’époque beaucoup surpris. En réalité, il l’avait été sur l’insistance du cardinal Cañizares, auquel le Pape ne pouvait refuser cette consolation. Mais Sarah a été immédiatement ligoté : au secrétaire de la Congrégation, Mgr Roche, un bugniniste modéré en apparence, fut adjoint un sous-secrétaire, un pur bugniniste, le P. Maggioni, après le licenciement sans préavis de Mgr Anthony Ward et de Mgr Juan Miguel Ferrer, le 5 novembre 2014 (avertis par Roche à 8 h 30 du matin, ils quittaient leur bureau à midi). Ensuite, les cardinaux et évêques membres de la Congrégation (qui votent dans les assemblées plénières) furent complètement renouvelés, le 28 octobre 2016 (cardinaux Burke et Pell, exclus, cardinal Ravasi, Mgr Piero Marini, nommés, etc.) C’est par une Lettre pontificale que le Pape lui a appris la constitution de ce nouveau Consilium, constitution dont il n’avait été nullement informé au préalable. Contre tous les usages, il n’était pas nommé président de la Commission, dont il n’était pas même membre.

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