Lu sur "Metablog" :
Films - Page 15
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La méditation de l'abbé de Tanoüarn sur le film "Silence" de Scorcese
Le dernier film de Martin Scorsese impose silence à la critique dès son titre. C'est pourquoi d'ailleurs ceci n'est pas une critique, mais une méditation sur ce film, sur la foi donc, et sur la trahison, telles qu'elles apparaissent à ce grand artiste, en quête de vérité.Cette oeuvre grandiose que le cinéaste aurait médité pendant vingt ans, est évidemment scandaleuse, elle est un objet de scandale pour qui la prend dans la figure : 2 H 40 sur une histoire de martyrs qui s'offrent ou se dérobent au sabre de l'Inquisiteur, ce n'est pas folichon comme intrigue ; 2 H 40 d'un terrible pilpoul dont l'enjeu est la vie ou la mort, la mort du martyre qui donne la vie ou la vie du pékin moyen qui se termine toujours par la mort : le film se termine d'ailleurs... dans un cercueil ! 2 H 40 d'images sur le Japon du XVIIème siècle, où les visages sont "impénétrables" et les tempéraments de feu, où les chrétiens japonais sont persécutés et menacés à tout moment de supplices qu'en français courant nous qualifions de chinois, mais où les communautés créées par saint François Xavier au Pays du Soleil levant n'ont pas vu de prêtres depuis des décennies.Toute la première partie du film s'engage sur le quiproquo que crée cette situation : deux jésuites portugais, le Père Garupe et le Père Rodrigues, débarquent clandestinement dans l'Archipel pour avoir des nouvelles de leur ancien Père maître le Père Ferreira, un personnage qu'ils admirent et dont ils ont fait leur idéal religieux. On pourrait presque dire qu'ils le vénèrent comme un saint. Mais très vite, leur mission prend une autre dimension : les deux hommes sont littéralement happés par les communautés chrétiennes clandestines qui vivent dans des villages au bord de l'eau. Leur foi d'écolier enthousiaste va mûrir, plus vite d'ailleurs chez l'un que chez l'autre, au contact des héros que sont les chrétiens japonais sans nom et leurs porte parole, Ichizo et Mokichi.Lien permanent Catégories : Actualité, Culture, Eglise, Films, Foi, Persécutions antichrétiennes, Spiritualité 0 commentaire -
Quand Roland Joffé met en lumière l’histoire clandestine de l’Opus Dei pendant la guerre civile espagnole
De Sylvain Dorient sur le site "aleteia.org" :
L’histoire clandestine de l’Opus Dei pendant la guerre civile espagnole
Sorti le 25 janvier, le film "Au prix du sang" traverse la guerre avec Josémaria Escrima de Balaguer.
Intitulé « Au prix du sang » dans sa version française, le film, paru en 2011 en Espagne, a débarqué en France le 25 janvier 2017, avec parmi les personnages centraux le jeune prêtre Josémaria Escriva de Balaguer. Le film fait le choix malin de ne pas traiter frontalement la vie du saint mais d’en parler « par la bande », en employant un deuxième personnage, fictif, qui serait né dans le même village que lui. Au fil des scènes on découvre la fondation de l’Opus Dei, dans le creuset de la guerre civile espagnole.
« Pas un anti Da Vinci Code »
Bien que sa description des Jésuites dans Mission demeure dans toutes les mémoires, le réalisateur Roland Joffé se déclare agnostique. Il souhaite « réaliser un travail qui parle sérieusement de la religion dans ses propres termes et ne s’amuse pas à en parler selon une approche qui en nie la validité ». Dans Au prix du sang, il présente l’Opus Dei sous un jour favorable, mais ce film, assure-t-il, n’est pas qu’une simple réponse au Da Vinci Code « il est bien trop cher pour ça ».
L’Espagne arrivée à un point critique
Le personnage qui témoigne de la vie de Josémaria Escriva, Manolo, rassemble les tourments de l’Espagne du début du XXe siècle. Partagé entre les deux camps, il cumule la colère, la trahison… « Fais attention à la colère et à où elle pourrait te mener », avertit Josémaria. Face à cette personnalité tourmentée, Josémaria continue, tant qu’il le peut, à exercer son métier de prêtre en refusant le piège mortel posé devant l’Église : devoir choisir son camp.
Un regard authentique sur la guerre d’Espagne
L’historien Benoît Pellistrandi, spécialiste de la guerre d’Espagne salue la qualité du point de vue du film : « Le réalisateur est parvenu à sortir de la vision manichéenne sur cette période historique ». Ce conflit résulte d’une ligne de fracture profonde, dans tout le pays. Il a été marqué par des exactions, des deux côtés. La tension grandissait depuis longtemps, entre l’Espagne traditionnaliste et libérale. Peu après la victoire des forces de gauche en 1931, le président de la République avait déclaré que : « L’Espagne a cessé d’être catholique ». Après ces paroles et jusqu’à la victoire des nationalistes menés par Franco, une série de vexations ont été imposées aux catholiques. Certains élus locaux ont interdit aux cloches de sonner, d’autres ont interdit les processions religieuses… La tension est montée jusqu’en 1936, date de la tentative de soulèvement militaire.
L’irréparable est commis en 1936
De juillet à septembre 1936, des massacres sont commis dans les deux camps. Il ne s’agit pas de massacres organisés et planifiés mais de mouvements locaux, d’une rare violence. Côté républicain, on s’en prend aux membres du clergé dont 7000 sont tués. Côté nationaliste, les professeurs sont visés, avec un nombre de victimes encore inconnu, à cause de l’omerta qui a longtemps régné sur cette question. Après cela, la guerre devient totale et sa violence préfigure le deuxième conflit mondial, encore en préparation.
L’Opus Dei
C’est ce contexte de violence et de persécution à l’égard du clergé qui explique que la jeune institution de l’Opus Dei ait cultivé la clandestinité. Une caractéristique qui lui sera reprochée par la suite. Pourtant, aux yeux de Benoît Pellistrandi, les facteurs politiques ne sont pas les plus déterminants pour expliquer la venue au monde de cette institution qui avait été créée avant la guerre d’Espagne.
Une œuvre de prêtres et de laïcs
Il s’agissait à l’origine d’une œuvre de prêtres qui a été élargie aux laïcs. Josémaria Escriva était persuadé qu’ils devaient jouer un rôle déterminant dans la rénovation de l’Église espagnole. Cette Église se sclérosait en raison des relations incestueuses qu’elle entretenait avec le pouvoir, analyse l’historien. Le roi d’Espagne, un Bourbon, était conçu comme un monarque de droit divin par une grande partie du clergé. « Bossuet aurait pu faire un sermon dans l’Espagne de 1920 sans choquer les évêques », s’amuse Benoît Pellistrandi. Dans ce contexte, le besoin d’approches différentes se faisait sentir. D’où l’utilité de l’Opus Dei, qui ne fut pas la seule œuvre, mais qui demeure la plus connue, pour aller à la rencontre des personnes.
Attention à la musique !
S’il n’aborde pas le fond de cette thématique, Au prix du sang a le mérite de présenter la complexité de la guerre d’Espagne et la nécessité d’avoir une grande âme pour ne pas s’empêtrer dans un tel conflit. Il pèche toutefois par manque de sobriété, une vertu devenue une denrée rare dans le monde cinématographique, appuyant outrageusement les scènes dramatiques. Au premier plan du grief, une musique trop présente, trop pressante, cassant l’émotion de certaines scènes au lieu de la souligner.
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Bruxelles, 17 février : Et les Mistrals Gagnants, avant-première exclusive à Bruxelles en présence d'Anne-Dauphine Julliand
Du site de l'Association "Emergences" :
Et les Mistrals Gagnants : avant-première exclusive à Bruxelles en présence d'Anne-Dauphine JulliandAmbre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre six et neuf ans. Ils vivent dans l’instant. Avec humour et surtout l’énergie optimiste de l’enfance, ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves, leur maladie. Avec beaucoup de sérénité et d’amour ces cinq petits bouts d’Homme nous montrent le chemin du bonheur.
Anne-Dauphine Julliand, journaliste et auteure de "Deux petits pas sur le sable mouillé" et "une Journée particulière" nous avait émus lors de sa venue aux Journées Emergences, en septembre 2013.
Elle sera de retour à Bruxelles (UGC de Brouckère) le vendredi 17 février à 19h30 pour la projection en avant-première de son nouveau documentaire intitulé "Et les Mistrals Gagnants".Achetez votre place au tarif adhérent Emergences
Achetez votre place au tarif UGC
Voici la bande-annonce, et les premières réactions de spectateurs. Apparemment, on sourit du début à la fin devant ce qui semble être un véritable hymne à la vie.
Un film à hauteur d’enfant, sur la vie tout simplement, à voir en famille, et que nous vous proposons de découvrir en avant-première, en présence de la réalisatrice et d'Ilios Kotsou, qui débattront avec la salle après la projection.
La séance aura lieu le vendredi 17 février à 19h30 à l'UGC de Brouckère (Bruxelles) et sera, pour les membres adhérents d'Emergences, la au tarif exceptionnel de 7 euros.
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Les Mistrals gagnants : un film merveilleux d'Anne-Dauphine Julliand
En espérant le voir programmé sur les écrans belges...
(Source) Imad, 6 ans, souffre d’une insuffisance rénale sévère. Tugdual, 8 ans, a été opéré d’une tumeur de l’aorte, à l’âge de 3 ans. Ambre, 9 ans, a une maladie cardiaque sévère. Camille, 6 ans, a un neuroblastome, et Charles, 9 ans, une épidermolyse bulleuse... Quand on découvre ces terribles pathologies, chez des enfants si petits, on s’imagine que l’on va voir un film affreux. Mais c’est tout le contraire !
Elle avait tiré de la maladie et du décès de sa fillette Thaïs un livre, Deux petits pas sur le sable mouillé, publié aux éditions Les Arènes, qui avait bouleversé plus de 350 000 lecteurs. Puis, pour prolonger son témoignage, Anne-Dauphine Julliand a voulu montrer comment des enfants vivent, au quotidien, leur terrible maladie.
En filmant à hauteur d’enfants, elle nous fait partager la vie quotidienne de ces cinq enfants, qui, malgré les soins intensifs et les souffrances, vivent leur vie avec un bel appétit.
On est fasciné par ces bouilles rigolardes, ces regards pleins d’intensité et ces sourires désarmants. Les soins médicaux deviennent des jeux, quand les enfants ne sont pas occupés… par le foot, les répétitions théâtrales ou les courses, à travers les couloirs de l’hôpital, avec un copain. « Quand on est malade, ça empêche pas d’être heureux », affirme Camille, montrant ainsi son formidable détachement face à sa situation de jeune cancéreux. « Quand je serai mort, je ne serai plus malade », ajoute-t-il ensuite avec malice. Quant à Charles, il explique : « Ma peau est fragile comme des ailes de papillon. »
Devant le personnel médical, tendre et plein d’humour, ces enfants nous donnent une extraordinaire (et souvent très drôle !) leçon de vie sur la manière dont il faut aborder les épreuves : avec autant de courage que de légèreté, en vivant au jour le jour. Impressionnant ! ■
Documentaire français (2016) de Anne-Dauphine Julliand, avec Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual (1h19). (Adolescents) Sortie le 1er février 2017.
http://www.allocine.fr/video/player...
N.B. Ce film merveilleux est projeté dans plus de 70 salles en France et a déjà connu un très grand succès lors des pré-projections, avec le soutien du chanteur Renaud. A ne pas manquer, sous aucune prétexte !
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Ne pas abandonner la spiritualité
Lu sur le site du Parisien.fr :
Pour Scorsese, "nous ne devrions pas abandonner la spiritualité"
Pour le réalisateur américain Martin Scorsese, venu à Paris présenter son film "Silence" sur des Jésuites au Japon au XVIIe siècle, nous "ne devrions pas abandonner la spiritualité", malgré les "terribles événements" dans le monde liés à la religion.
"De nos jours, à cause de tous les changements qui interviennent dans le monde, des progrès de la technologie et des événements terribles que nous vivons, d'une certaine façon l'ordre établi que représente une spiritualité superficielle n'est plus accepté par la société, ou remis en question", a déclaré le cinéaste de culture catholique, lors d'une conférence de presse.
"J'ai pensé que cette histoire pourrait ouvrir un dialogue" sur "la spiritualité", la "nature spirituelle de l'être humain", a ajouté le cinéaste de "La Dernière tentation du Christ". "Je pense que c'est quelque chose que nous ne devrions pas abandonner, et dont ne devrions pas être si certains qu'elle n'existe pas".
Longue fresque dépouillée, en salles en France le 8 février, adaptée du livre éponyme de Shusaku Endo, "Silence" suit deux Jésuites portugais au XVIIe siècle (Andrew Garfield et Adam Driver) partis au Japon sur les traces de leur mentor, le père Ferreira (Liam Neeson), à une époque où les chrétiens sont victimes de persécutions dans ce pays.
Le cinéaste oscarisé de "Taxi Driver" dit se sentir "très proche de cette histoire".
"Je n'ai rien à cacher. Ce film, c'est ce que je suis aujourd'hui. Je ne suis pas à la mode", a ajouté le réalisateur de 74 ans.
Martin Scorsese a eu ce projet en tête pendant "plusieurs décennies", et plusieurs acteurs y ont été successivement impliqués avant qu'il puisse finalement le réaliser.
Le réalisateur a précisé que "trois ou quatre acteurs" avaient aussi refusé de faire le film, parce qu'ils "ne croyaient pas au sujet, à un personnage associé à la religion", car elle "ne faisait pas partie de leur vie".
Le réalisateur, qui a rencontré le pape François en novembre à Rome, où il est venu présenter son film, a indiqué que le film "l'habitait encore" et qu'il n'avait "pas l'impression qu'il était fini".
"En un sens, ce film est celui qui a eu le plus de connexions avec ma vie personnelle", a-t-il dit. "J'ai l'impression que ce n'est pas comme les autres films que j'ai faits (...) Je vis toujours avec."
Lire aussi, sur zenit.org : « Je suis stupéfait d’avoir reçu la grâce d’être capable de faire ce film maintenant »
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Quand Martin Scorcese porte à l'écran le terrible passé des "chrétiens cachés" du Japon
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"Sausage party" n'est pas un dessin animé pour les enfants mais bien un film porno
De l'hebdomadaire Famille Chrétienne :
Attention au film Sausage party qui sort aujourd'hui !
Il a tout d'un dessin animé pour les enfants mais il s'apparente en fait à un film pornographique. Il l'est par les incessantes allusions sexuelles, dans les dialogues et dans l'animation des personnages, qui se présentent comme d'inoffensifs aliments sortis du placard ou du frigo mais sont en fait des obsédés sexuels, uniquement soucieux d'orgasme. La scène finale est une complète partouze, soulignée par la bande-son autant et plus que par les images. Le film sort en France avec une interdiction aux moins de douze ans. Ce genre d'interdiction est devenu très rare pour des films avec des scènes érotiques, remplacé presque toujours par un simple « avertissement », évidemment inefficace. À cette aune, on peut donc juger que la commission de contrôle des films s'est montrée rigoureuse pour Sausage party. Elle explique avoir décidé une « interdiction aux mineurs de moins de douze ans pour ce film d'animation comportant de très nombreuses scènes à caractère sexuel et un langage cru qui, en dépit de leur second degré, ne sont pas appropriés à un jeune public. »
Mais c'est une rigueur bien molle en comparaison des États-Unis où le film a été classé « R », la limitation la plus sévère, désignant une interdiction aux mineurs de moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte.
Les Associations Familiales Catholiques ont été parmi les premiers à alerter du danger de ce film, dont ils dénoncent « le contenu (...) non seulement grossier mais surtout clairement pornographique, sous couvert de second degré et de " politiquement incorrect "». Dans leur communiqué, les AFC se disent « particulièrement attentives à ce que les enfants et les jeunes puissent bénéficier de programmes de qualité sans que leur soient imposés des messages ou images qui violent et abîment leur conscience, leur imaginaire et par là même nuisent à leur développement personnel. »
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Tolkien : un catholique traditionaliste, anti-moderne, réactionnaire et conservateur
De TVLibertés.com :
LA PETITE HISTOIRE : LE VRAI VISAGE DE TOLKIEN, CATHOLIQUE ET RÉACTIONNAIRE
A mille lieues de l’image d’un auteur d’heroic fantasy imprégné d’ésotérisme new age et adulé par les hippies, Tolkien était avant-tout un catholique traditionaliste, anti-moderne, réactionnaire et conservateur. Pétri de latin, il a fondé son oeuvre en s’inspirant de la mythologie nordique et de ce catholicisme médiéval plein de mystères et de légendes. Marqué par la Première guerre mondiale, il restera jusqu’à sa mort fidèle à ses idéaux, trouvant refuge dans son univers pour se couper de ce progrès qu’il haïssait tant. Dans ce nouvel épisode de La Petite Histoire, Christopher Lannes vous comte la véritable histoire de l’auteur du Seigneur des Anneaux. Un visage méconnu et fascinant.
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"Tu ne tueras pas" : un film sur "l’agir en conscience", un grand film de Mel Gibson
De François de Lacoste Lareymondie sur aleteia.org :
« Tu ne tueras point » : une grande leçon humaine et morale
À propos du film de Mel Gibson, qui sortira en salles le 9 novembre.
Je laisse à plus compétent que moi le soin de rédiger la critique cinématographique de ce film. Mon propos est différent et concerne le contenu éthique sur lequel il est d’autant plus justifié de se pencher qu’il s’agit d’une histoire vraie.
Le film se découpe en deux parties bien distinctes : la première est celle du conflit moral qui s’apparente à la question de l’objection de conscience ; la seconde est celle de la vertu de courage au-delà de l’héroïsme. L’unité d’ensemble est donnée par le personnage de Desmond Doss qui se trouve au centre des deux parties. Elles convergent sur la question du bien possible au milieu du mal, qui est celle de « l’agir en conscience ».
Objecteur ou « coopérateur de conscience » ?
Il ne serait pas exact de placer d’emblée le film sur le terrain de l’objection de conscience [1]. En effet, le héros n’a pas été mobilisé contre son gré mais il s’est volontairement engagé dans l’armée américaine, d’ailleurs pour de nobles raisons : il estime qu’il est de son devoir de servir sa patrie et d’être solidaire des autres jeunes qui vont participer au combat.
Mais Doss a donné une portée absolue au « sixième » commandement « Tu ne tueras pas » (Ex, 20, 13) [2]. Aussi s’engage-t-il comme infirmier ; mais en unité combattante afin de sauver des vies au plus près du danger.
D’ailleurs lui-même refuse le titre et le statut d’objecteur de conscience, se définissant comme un « coopérateur de conscience ». C’est l’armée américaine qui veut le qualifier ainsi pour le faire entrer dans une « case » connue et trouver une issue à un problème insoluble. En effet, dès lors qu’il s’était engagé, il devait accomplir la formation de base commune à tous les soldats, laquelle comportait nécessairement un apprentissage du maniement des armes.
C’est là que se cristallise le conflit entre Doss et l’armée. En effet, il refuse à la fois de porter une arme, même à l’entrainement, et d’être qualifié d’objecteur de conscience, ce qui l’aurait renvoyé vers l’arrière.
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M et le 3ème Secret - cinéma Le Stockel - Bruxelles : dimanche 11/09
M et le 3ème Secret - cinéma Le Stockel - Bruxelles : dimanche 11/09
Superbe film sur le 3ème secret de Fatima… Interpellant !
Dans le cadre des activités de l’Aumônerie de Malte Belgique, nous avons le plaisir de vous convier à la projection de "M et le 3ème Secret"
Cinéma "Le Stockel"
Avenue de Hinnisdael 17
1150 Bruxelles
Le dimanche 11/09 à 12h50
PAF : 7€ sur place
La projection sera précédée par un témoignage du réalisateur, Pierre Barnerias.
A l’issue du film, un échange de questions/réponses est également prévu avec lui.
La fin vers 15h30.Adresse : 1150 Woluwe-Saint-Pierre Belgique
Prix : 7€
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Programmation spéciale Mère Teresa sur KTO
Programmation spéciale Mère Teresa sur KTO
Dimanche 4 septembre 2016 à 10h30, KTO retransmettra en direct la messe et la canonisation de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta en direct de Rome.
La fondatrice des Missionnaires de la charité a été béatifiée par Jean-Paul II en 2003. Le 15 mars dernier, le Saint-Père a signé le décret pour la canonisation de Mère Teresa.
FILM
Un film inédit, Mère Teresa, sera diffusée sur KTO dimanche 4 septembre à 20h40 pour la première partie et lundi 5 septembre à 20h40, pour la seconde.
Production Rai Fiction, Lux Vide. Réalisation Fabrizio Costa, Olivia Hussey.
- 1ère partie : Inde, fin des années 1940. La domination britannique a pris fin, mais la nouvelle nation indienne ne trouve pas la paix. Une guerre civile éclate entre hindous et musulmans. Les problèmes sociaux accablent les autorités, la ville souffre, avec ses faibles, ses malades, ses oubliés. Au milieu de cette misère vit une religieuse qui se donne à aider les plus pauvres : Mère Teresa.
- 2nde partie : Mère Teresa est confrontée à de nombreuses autorités, mais avec le soutien de quelques amis visionnaires et jeunes religieuses passionnées, elle parvient à fonder son propre ordre missionnaire, les Missionnaires de la Charité. Elle poursuit sa mission sans relâche et obtient une reconnaissance internationale pour son travail en 1979 : le prix Nobel de la paix. Jusqu’à la fin de ses jours, elle continue à parcourir le monde pour répandre son message d'amour et de charité.
Cliquez ici pour accéder à la page de l'émission sur le site de KTO
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Mont Athos : un passage vers l'autre rive
Extrait du film "Περάσματα από τον παράδεισο" réalisé par Γιάννηs Λάμπρου:
JPSC
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