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Foi - Page 27

  • Léon XIV : entre l’héritage du pape François et la nécessité de regarder vers l’avenir

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    D'Andrea Gagliarducci sur Monday Vatican :

    Léon XIV : entre l’héritage du pape François et la nécessité de regarder vers l’avenir

    La semaine où Léon XIV a publié sa première exhortation apostolique, Dilexi Te, a également été la semaine où il a pris la première décision de gouvernement qui a annulé une décision de son prédécesseur – sur la question des finances du Vatican – et ce n’est pas une mince affaire.

    Dilexi Te est, en réalité, profondément l'œuvre du pape François. Son style est reconnaissable, et ses bêtes noires idéologiques, parmi lesquelles les élites et les structures corrompues, sont également mises en lumière. Léon XIV a profondément révisé le texte qu'il a reçu, mais le travail était déjà bien avancé. En bref, Léon a démontré sa volonté de ne pas abandonner complètement l'héritage de son prédécesseur immédiat, tout en le traduisant et en se l'appropriant.

    En ce qui concerne le gouvernement de l’Église – et plus particulièrement du Vatican – les choses ont peut-être commencé à prendre une direction très différente.

    C'est par une décision personnelle du pape François que l'on a confié tous les investissements du Saint-Siège à l'Institut pour les Œuvres de Religion, aussi connu sous le nom de « banque du Vatican ». À tel point que François avait même clarifié ce point par un rescrit qui interprétait de manière restrictive une disposition contenue dans le texte de réforme de la Curie, le Praedicate Evangelium . Pourtant, dans ce cas, Léon XIV n'a pas hésité à annuler cette décision d'un trait de plume, abrogeant le rescrit par un motu proprio en trois articles qui, dès son nom – Coniucta Cura –, témoigne de la volonté de ramener les questions de gestion financière à une pratique plus collégiale.

    Les deux décisions sont différentes en apparence, mais elles s'inscrivent dans la compréhension globale de Léon de sa mission , qui est d'équilibrer l'héritage encombrant de son prédécesseur tout en gardant lui-même et le Vatican - son Vatican, maintenant - ainsi que toute l'Église concentrés sur l'avenir.

    Léon XIV avance sereinement, cherchant avant tout à régler les questions en suspens sans provoquer de nouveaux troubles. Nous ne le verrons pas distribuer les postes à son peuple d'un seul coup, comme si les bureaux de la Curie lui appartenaient dans le cadre d'un système de partage des richesses, mais il assurera la transition nécessaire.

    Cette attitude a bien sûr aussi ses inconvénients.

    Pendant un certain temps au moins, cela donnera un semblant de crédibilité aux partisans d'un récit qui placerait Léon XIV en parfait alignement avec son prédécesseur, selon lequel la synodalité souhaitée par François est plus vivante que jamais, malgré tous les signes contraires, et que la révolution du pape François se poursuivra à un rythme soutenu.

    Dilexi te ne contredit guère ce récit, du moins en apparence. Le fait que les cardinaux Michael Czerny et Konrad Krajewski – deux « créatures » du pape François – aient été appelés à présenter Dilexi te pourrait en être une confirmation supplémentaire.

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  • Le cardinal Müller condamne le Synode sur la synodalité qu'il qualifie de « prise de pouvoir laïque »

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    Du Catholic Herald :

    12 octobre 2025

    Le cardinal Müller condamne le Synode sur la synodalité qu'il qualifie de « prise de pouvoir laïque »

    Le cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a formulé l'une de ses critiques les plus virulentes à l'encontre du Synode sur la synodalité.

    Dans la préface d'un nouvel ouvrage intitulé The Trojan Horse in the Catholic Church (Le cheval de Troie dans l'Église catholique), écrit sous le pseudonyme « Père Enoch », le prélat allemand met en garde contre le fait que le processus synodal représente une tentative de remodeler l'Église catholique selon des idéaux laïques et démocratiques.

    Le cardinal Müller, qui a participé aux sessions 2023 et 2024 du Synode sur la synodalité à Rome, écrit qu'il a été témoin direct de la manière dont ce processus a été « utilisé comme un moyen de saper la structure hiérarchique et sacramentelle de l'Église et de la remplacer par une pyramide inversée de gouvernance ».

    Il décrit le format des assemblées comme une rupture fondamentale avec les synodes précédents, les évêques étant relégués au même niveau que les participants laïcs. Selon le cardinal, cela représente un éloignement décisif du modèle défini dans Lumen Gentium, la constitution du Concile Vatican II sur l'Église, qui définissait sa nature comme hiérarchique et sacramentelle.

    Il met en garde contre le fait que ce changement marque le passage d'un rassemblement épiscopal offrant des conseils au pape à quelque chose qui ressemble davantage à la Voie synodale allemande ou même à une assemblée de style anglican.

    Le cardinal soutient que l'Église risque de se transformer en « une institution séculière et mondaine guidée non pas par l'enseignement de Notre Seigneur tel qu'il est révélé dans les Saintes Écritures et la Tradition apostolique, mais par des principes démocratiques ». Une telle institution, écrit-il, cesserait d'être le Corps mystique du Christ pour devenir « une ONG avec un programme religieux, émotionnel et moraliste ».

    La critique du cardinal Müller va au-delà de la structure du synode pour s'étendre à son contenu. Il affirme que le processus était « extrêmement contrôlé », seuls certains intervenants sélectionnés étant autorisés à s'adresser à l'assemblée, et que ses résultats étaient prédéterminés par ceux qui le dirigeaient. Parmi ses principaux objectifs, affirme-t-il, figurait la normalisation accrue de l'homosexualité au sein de l'Église.

    Il cite des discussions et des interventions qui, selon lui, visaient à réinterpréter l'enseignement moral de l'Église en invoquant de « nouvelles révélations » du Saint-Esprit qui permettraient de bénir les unions entre personnes du même sexe.

    Le cardinal insiste sur le fait que de telles tentatives constituent un « blasphème contre le Saint-Esprit » et une déformation délibérée de la doctrine catholique. Il qualifie l'idéologie LGBT promue par certains dans le cadre du processus synodal d'« antichrétienne », avertissant que « le Christ et l'Antéchrist ne peuvent être réconciliés ».

    Son avant-propos se termine par un appel aux évêques, aux prêtres et aux laïcs à lire Le cheval de Troie dans l'Église catholique afin de comprendre ce qu'il considère comme les graves dangers spirituels et ecclésiaux que représente l'expérience synodale.

    Le cardinal Gerhard Ludwig Müller a été ordonné prêtre en 1978 pour le diocèse de Mayence. Il a poursuivi des études supérieures en théologie sous la direction de Karl Lehmann et Joseph Ratzinger (futur pape Benoît XVI). Il est devenu professeur de théologie dogmatique à l'université Ludwig Maximilian de Munich en 1986 et a été nommé évêque de Ratisbonne en 2002.

    En 2012, le pape Benoît XVI a nommé Müller préfet de la CDF, faisant de lui l'une des figures les plus influentes de la supervision théologique et doctrinale du Vatican. Il a été élevé au rang de cardinal par le pape François en 2014. Après avoir quitté la CDF en 2017, il est devenu un critique virulent du libéralisme théologique et de nombreux aspects du pontificat du pape François.

  • Le 13 octobre 1917, à Fatima

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    Lu ICI :

    Le 13 octobre 1917, soit 33 ans, jour pour jour, après la vision de Leon XIII, fut pour Fatima la journée décisive. C’était le jour annoncé à Lucie, Jacinta et François, par la Dame qu’ils étaient les seuls à voir, que non seulement un miracle allait avoir lieu mais qu’elle allait dévoiler qui elle était et ce qu’elle voulait.

    RAPPEL : Le 13 octobre 1884, LEON XIII qui venait de célébrer la Sainte Messe dans la chapelle vaticane, resta alors immobile pendant 10 minutes. Puis, il se précipita vers ses bureaux, livide, pour composer aussitôt une prière à saint Michel Archange, avec instruction qu’elle soit récitée partout après chaque Messe basse. Plus tard, le Pape donnera son témoignage racontant (en résumé) qu’il entendit satan et Jésus avant d’avoir une vision terrifiante de l’enfer : « j’ai vu la terre comme enveloppée de ténèbres et d’un abîme, j’ai vu sortir légion de démons qui se répandaient sur le monde pour détruire les œuvres de l’Eglise et s’attaquer à l’Eglise elle-même que je vis réduite à l’extrémité. Alors, saint Michel apparut et refoula les mauvais esprits dans l’abîme. Puis, j’ai vu saint Michel Archange intervenir non à ce moment, mais bien plus tard, quand les personnes multiplieraient leurs prières ferventes envers l’Archange. »

    Le matin même du 13 octobre, le grand journal libre penseur de Lisbonne, « O Seculo », publiait sous la signature de son rédacteur en chef, Avelino d’Almeida, un article ironique sur les apparitions de Fatima, où il ne voyait que superstition et supercherie, tout en reconnaissant que le clergé y gardait une attitude correcte : correcte « au moins en apparence », ajoutait-il malicieusement !

    Mais aucune de ces manœuvres d’intimidation et de moquerie n’eut de prise sur la foule : dès la veille, toutes les routes, tous les chemins de Fatima étaient déjà encombrés de voitures, de bicyclettes et d’une foule immense de pèlerins qui allaient passer la nuit dehors, sur le lieu d’apparitions, et qui marchaient en récitant le chapelet et en chantant des cantiques. La journée du samedi 13 octobre commençait pourtant mal : le temps était pluvieux, triste et froid. Mais cela n’arrêta nullement la foule qui affluait de partout. Il n’y manquait même pas les représentants des grands journaux et leurs photographes. 

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  • 13 octobre 1917 : "Je suis Notre-Dame du Rosaire"

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    SAMEDI 13 OCTOBRE 1917 :
    « Je suis Notre-Dame du Rosaire »

    Jacinta le 13 octobre 1917

    Un chauffeur prit Jacinthe dans ses bras.

    « Le 13 octobre, raconte le père de Jacinthe et François, après beaucoup d'efforts, et après avoir été arrêtés souvent en chemin, nous parvînmes enfin à la Cova da Iria.

    « La foule était si serrée qu'on ne pouvait la traverser. Alors, un chauffeur prit dans ses bras ma Jacinthe et, à force de bourrades, s'ouvrit un passage jusqu'aux poteaux où pendaient les lanternes, en criant :

    – Laissez passer les petits qui ont vu Notre-Dame !

    « Je me mis à leur suite. Jacinthe, en me voyant au milieu de tant de gens, se mit à crier, effrayée :

    – N'étouffez pas mon Papa ! N'étouffez pas mon Papa !

    « L'homme qui portait Jacinthe la mit enfin à terre, près du chêne-vert. Mais là aussi, la foule était dense, et la petite pleurait. Alors Lucie et François la mirent entre eux.

    « Mon Olimpia était par là, d'un autre côté, je ne sais où. Mais ma commère Maria Rosa réussit à se mettre tout près de nous. Poussé par la foule, je me trouvai un peu écarté à un certain moment, et je remarquai un homme de mauvaise mine, qui appuya un bâton sur mon épaule. Je pensai en moi-même :

    – Cela pourrait être le commencement du désordre !

    « La foule faisait des remous, d'un côté et de l'autre. Mais au moment de l'Apparition, tout le monde se tut et resta tranquille. »

    Cova da Iria, le 13 octobre 1917

    Aperçu sur la Cova da Iria durant la matinée du 13 octobre 1917. Soixante-dix mille personnes seront témoins du grand miracle.

    Quant à Antonio, qui avait réussi à faire passer sa femme à travers la foule, il se trouva éloigné de Lucie par ces mêmes remous, et sa fille ne le revit plus jusqu'à ce qu'elle le retrouve le soir, au sein de la famille.

    Il était à peu près 1 heure de l'après-midi, heure légale, et il continuait à pleuvoir.

    « Nous étions parvenus à la Cova da Iria, près du chêne-vert, raconte Lucie, quand je me sentis poussée par un mouvement intérieur, et demandai à la foule de fermer les parapluies pour réciter le chapelet. »

    Du haut de la route, abrités dans leurs voitures, tous ceux qui n'avaient pas eu le courage de s'aventurer dans le bourbier argileux de la Cova assistèrent alors à un spectacle stupéfiant :

    « À un moment donné, nota l'un d'eux, cette masse confuse et compacte fenna les parapluies, se découvrant ainsi dans un geste qui devait être d'humilité ou de respect, mais qui me laissa surpris et plein d'admiration, car la pluie, avec obstination, mouillait toujours les têtes, détrempait et inondait tout. »

    Cependant, quelques minutes avant le miracle, il cessa de pleuvoir. Le soleil perça victorieusement l'épaisse couche de nuages qui le cachait jusque-là, et brilla intensément.

    À l'heure des montres, il était presque 13 h 30, c'est-à-dire environ midi à l'heure solaire. En effet, pour adopter l'heure des belligérants, le gouvernement portugais avait alors imposé au pays une heure légale qui avançait de quatre-vingt-dix minutes sur l'heure solaire.

    Tout à coup, les trois enfants virent l'éclair, et Lucie s'écria :

    « Silence ! Silence ! Notre-Dame va venir ! Notre-Dame va venir ! »

    Maria Rosa, qui avait réussi à rester là, toute proche, n'oublia pas de donner à son enfant un conseil maternel :

    « Regarde bien, ma fille. Prends garde de ne pas te tromper ! »

    Mais Notre-Dame apparaissait déjà au-dessus du chêne-vert, posant ses pieds sur les rubans de soie et les fleurs, pieusement disposés la veille par la fidèle Maria Carreira.

    Alors, le visage de Lucie devint de plus en plus beau et prit une teinte rose ; ses lèvres s'amincirent. Jacinthe, dans un geste de sainte impatience, donna un coup de coude à sa cousine et lui dit :

    « Parle, Lucie, Notre-Dame est déjà là ! »

    Lucie revint à elle-même, respira deux fois profondément, comme quelqu'un qui n'avait plus le souffle, et commença son entretien, d'une politesse toujours aussi exquise, avec Notre-Dame.

    Apparition du 13 octobre à Fatima

    « Que veut de moi Votre Grâce ?

    – Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux.

    – J'avais beaucoup de choses à vous demander : de guérir quelques malades et de convertir quelques pécheurs, etc.

    – Les uns oui, les autres non. Il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon pour leurs péchés.

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  • Réflexions sur Dilexi Te, le premier document magistériel du pontificat de Léon XIV

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    De sur le CWR :

    Réflexions sur Dilexi Te, le premier document magistériel du pontificat de Léon XIV

    S'appuyant abondamment sur les écrits de ses prédécesseurs, le pape Léon XIV souligne la profonde continuité christologique de l'enseignement de l'Église sur notre obligation de voir le visage du Christ dans les pauvres.

    Le pape Léon XIV signe sa première exhortation apostolique, « Dilexi te », au Vatican, le samedi 4 octobre 2025 (Crédit : Vatican Media)

    Le premier document magistériel du pape Léon XIV, 
    Dilexi Te  (« Je t'ai aimé »), a naturellement suscité un vif intérêt. Une exhortation apostolique est un document relativement peu contraignant au regard des critères classiques d'autorité des textes magistériels. Durant les premiers mois de son pontificat, le pape Léon XIV a gardé le silence, faisant et disant peu de choses susceptibles de susciter de vives controverses. L'intérêt pour ce premier document est donc à son comble. Il n'est donc pas surprenant que de nombreux catholiques de tous bords ecclésiaux aient soumis le nouveau texte à une analyse détaillée afin de dégager des pistes quant à la direction que le pape Léon XIV entend donner à l'Église.

    Je pense que cela a conduit beaucoup à suranalyser le texte et à y voir plus que ce qu'il prétend ou laisse présager. Globalement, pour des raisons que j'expliquerai plus loin, je pense que  Dilexi Te , bien qu'étant un excellent document, par moments à la fois profond et beau, n'apporte que très peu de nouveauté théologique, ne propose pratiquement rien de controversé, et s'efforce de se positionner comme en totale continuité avec la Tradition. J'ai apprécié le texte, mais je pense que ceux qui cherchent à approfondir la pensée du pape Léon XIV repartiront bredouilles.

    Aucune nouvelle perspective sur la pensée du pape Léon

    Tout d'abord, il s'agit d'un texte déjà largement écrit par le pape François. Il est difficile, voire impossible, de distinguer les passages de lui de ceux de Léon XIV. On peut dire que ces éléments importent peu puisque Léon a signé sa version finale, mais ils comptent. Il se peut que, comme pour la première encyclique du pape François ( Lumen Fidei ), rédigée en grande partie par Benoît XVI, la publication des écrits finaux, presque achevés, d'un pape récemment décédé (ou retraité) soit davantage un hommage papal à son prédécesseur qu'une expression pleinement programmatique des convictions profondes du nouveau pape. Il pourrait s'agir simplement d'un geste magistériel dans la continuité avec son prédécesseur plutôt que d'une déclaration ferme sur la direction que le nouveau pape entend donner à sa pensée et à son pontificat.

    En revanche, la première encyclique du pape Jean-Paul II,  Redemptor Hominis , était une anthropologie théologique christocentrique qui lui tenait particulièrement à cœur. Et comme son pontificat l'a clairement démontré, il s'agissait bien d'une déclaration programmatique précise du nouveau pape sur les principaux thèmes de son pontificat. Cependant,  Lumen Fidei  n'était pas cela, et je soupçonne que  Dilexi Te ne l'est pas non plus .

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  • L'Occident reste indifférent alors que des chrétiens sont massacrés et persécutés dans le monde entier

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    L'Occident reste indifférent alors que des chrétiens sont massacrés et persécutés dans le monde entier

    Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées au Nigeria depuis 2009, mais ce n'est même pas le pire endroit où être chrétien

    Un policier monte la garde à l'intérieur de l'église catholique Saint-François, au lendemain d'une attaque qui a visé des fidèles à Owo, au Nigeria, en 2022.

    Depuis le début du siècle, ce « massacre silencieux » aurait fait 62 000 victimes chrétiennes au Nigeria.

    En Corée du Nord, les personnes reconnues comme chrétiennes peuvent être tuées sur-le-champ par les forces gouvernementales ou envoyées dans des camps de travail.

    Au Pakistan, les lois sur le blasphème entraînent la peine de mort et environ 25 % de toutes les affaires de blasphème concernent des chrétiens, alors qu'ils représentent moins de 2 % de la population.

    Pour beaucoup, la persécution des chrétiens évoque les images anciennes des Romains jetant des gens aux lions, mais on assiste à une recrudescence mondiale des massacres et de l'oppression de ceux qui suivent Jésus-Christ.

    La tragédie croissante au Nigeria a récemment attiré l'attention, mais dans l'ensemble, l'Occident a ignoré le sort des chrétiens massacrés en masse.

    Et pourtant, l'Occident n'est pas à l'abri du fanatisme anti-chrétien. La situation n'est pas aussi grave que dans d'autres parties du monde, mais il existe une intolérance croissante à l'égard des chrétiens en Occident qui, si elle n'est pas maîtrisée, pourrait avoir des effets profonds sur notre société.

    Selon Michael Higgins dans le National Post, le Canada a besoin de faire un sérieux examen de conscience lorsque l'incendie de plus de 100 églises chrétiennes passe pratiquement inaperçu et que le musicien et pasteur chrétien Sean Feucht est banni de certaines salles parce que ses « opinions » soulèvent des questions de sécurité.

    Cependant, c'est le niveau effroyable de violence et de mort au Nigeria qui a commencé à éveiller les consciences.

    Fin septembre, l'humoriste et commentateur Bill Maher a condamné les médias pour ne pas avoir rendu compte de ce qu'il a qualifié de tentative de génocide au Nigeria.

    Des personnes en deuil pleurent lors d'un enterrement collectif près de l'église Saint-Sébastien à Negombo, au Sri Lanka, le 24 avril 2019, après que neuf kamikazes ont perpétré plusieurs attentats qui ont tué plus de 350 personnes le dimanche de Pâques.

    Des chrétiens coptes de la ville égyptienne de Minya se préparent à enterrer leurs morts le 3 novembre 2018, au lendemain d'une embuscade tendue par des terroristes contre trois bus transportant des pèlerins chrétiens en route vers un monastère isolé dans le désert, qui a fait plusieurs morts et blessés.

    « Si vous ne savez pas ce qui se passe au Nigeria, c'est que vos médias sont nuls. Vous vivez dans une bulle », a-t-il déclaré.

    « Je ne suis pas chrétien, mais ils tuent systématiquement les chrétiens au Nigeria. Ils en ont tué plus de 100 000 depuis 2009. Ils ont brûlé 18 000 églises.

    C'est bien plus qu'une tentative de génocide, contrairement à ce qui se passe à Gaza. Ils essaient littéralement d'exterminer la population chrétienne de tout un pays. Où sont-ils ceux qui protestent contre cela ? »

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  • BXL, 22 octobre : avant-première du film "Les chrétiens du Kérala"

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    KTO Belgique a la joie de vous inviter à l'avant-première du film documentaire

    LES CHRÉTIENS DU KERALA

    Un film de Richard Martin Jordan

    Coproduction KTO - Nomade Production

    le mercredi 22 octobre

    à 15h30 ou 19h (séance au choix, sur inscription sur ce lien

    Adresse du jour : Fondation N.A. Heusghem

    Rue de Livourne 129, 1000 Bruxelles

    Le film sera présenté par le père Vincent Kundukulam,

    vice-directeur du séminaire Saint-Joseph à Mangalapuzha, et suivi d’une réception.

    Une plongée dans le Kerala, État indien où le christianisme occupe une place unique, avec 18% de la population, et éclairage sur le dialogue interreligieux.

    Entrée gratuite, don libre.

    Réservation obligatoire sur ce lien

    ou par mail : contact.belgique@ktotv.com

    ou en appelant le 0485 71 83 79

  • Si iniquitates observaveris (Introit du 28e dimanche du temps ordinaire)

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    Si iniquitates observaveris Domine,
    Domine quis sustinebit?
    Quia apud te propitiatio est, Deus Israel.
     
    Si vous examinez les iniquités, Seigneur,
    Seigneur, qui subsistera?
    Car près de vous est le pardon, Dieu d'Israël.
     
    Ps.  1
    De profundis clamavi ad te, Domine:
    Domine, exaudi vocem meam.
     
    Des profondeurs j’ai lancé vers vous mon appel, Seigneur:
    Seigneur, exaucez ma voix.
     
  • Qu'attendons-nous de Dieu ? Homélie pour le 28e dimanche du temps ordinaire

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    Homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 28e dimanche du temps ordinaire (année C) (source)

    Nous demandons le maximum

    C’est étonnant que Jésus dise à un seul des lépreux : ta foi t’a sauvé ! Car en fait tous les dix ont été purifiés de leur lèpre suite à leur prière à Jésus ; ne pourrait-on pas dire de tous que leur foi les a sauvés ? Eh bien non, un seul s’entend dire cela, celui qui est revenu à Jésus pour initier une relation plus personnelle avec lui, pour « rendre gloire à Dieu ».

    Cet événement nous pose la question : qu’attendons-nous de Dieu ? Chez les croyants, une tendance majoritaire fait de Dieu celui qui peut nous préserver des malheurs et rendre notre vie plus belle. Dans cette perspective on lui demandera telle ou telle amélioration pour notre vie ou celle de ceux que nous aimons. Un jour, dans l’évangile, un homme vient demander la guérison pour son fils et il s’entend dire : « Génération incrédule, jusqu’à quand serai-je auprès de vous ? Jusqu’à quand aurai-je à vous supporter ? » (Mc 9,19). À d’autres moments, Jésus se cache et ne veut pas faire de miracle (Mc 1,35-38). S’il est venu du Père jusque dans le monde, ce n’est pas pour contenter nos attentes, même les plus légitimes, mais pour proclamer le règne de Dieu et le réaliser.

    Les 10 lépreux ont obtenu leur guérison mais un seul a été sauvé, un seul est entré en relation avec le Christ, un seul s’est mis à vivre avec le Père sur le mode de l’action de grâce, de la reconnaissance. Lui, le Samaritain, celui que l’on n’attendait pas, à l’image du Syrien Naaman, a commencé d’accueillir Dieu dans sa vie, plutôt que de simplement mettre Dieu à son service. Désormais sa vie a un sens, elle est orientée vers le cœur du Père. Et le Père le comblera au-delà de toute espérance, il lui ouvrira la vie éternelle au moment venu. Pour lui retentit l’annonce que fait Paul à son disciple Timothée, celle du « salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire éternelle. » (2 Tm 2,10)

    Souvent je me demande : pourquoi n’y a-t-il plus de miracle dans l’Église aujourd’hui, ou alors si peu ? L’Esprit ne s’est pourtant pas éteint. La puissance de Dieu n’a pas été exténuée. Mais notre monde est devenu si matérialiste qu’il ne comprendrait plus le sens du miracle, il se focaliserait sur la réussite et ne trouverait pas l’occasion de lever la tête vers Dieu et vers la vie éternelle. Ce n’est pas 1 sur 10 qui se mettrait à chercher Dieu, mais encore bien moins. Et d’abord parce que nous non plus, les chrétiens, ne levons plus nos regards vers Dieu et vers la vie éternelle. Le christianisme est devenu si souvent un christianisme des valeurs chrétiennes plutôt que du Christ. La relation avec Dieu — ce que l’on appelle savamment la mystique — est devenue un passe-temps pour ceux qui s’ennuient. Prier chaque jour est désuet. Du coup, pour nous aussi, le salut c’est la santé et la réussite. Et quand quelqu’un va mourir, nous faisons tout pour qu’il ne s’en aperçoive pas plutôt que de l’aider à se tourner vers Dieu.

    Hier je célébrais un mariage, et dans la bénédiction nuptiale on ose dire : donne-leur, Père, la joie d’être un jour tes convives au festin de ton Royaume. C’est ça la foi chrétienne, oser penser, un jour de mariage, au moment où nous quitterons cette terre pour rejoindre le Seigneur. Quelle liberté ! Quelle audace ! Remplissons-nous d’espérance afin que notre regard sur la vie change et que notre foi soit vraiment un désir de vivre avec le Seigneur !

  • María Corina Machado, fidèle dévote de la Vierge Marie, prix Nobel de la paix

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    D'Ángel Alberto Morillo sur Vida Nueva :

    María Corina Machado, fidèle dévote de la Vierge Marie, prix Nobel de la paix

    Un chapelet sur la poitrine, cette dirigeante de l'opposition a confié à la Mère de Dieu l'espoir que tous ses enfants en exil puissent « rentrer chez eux ».

    María Corina Machado, leader de l'opposition

    María Corina Machado Parisca, femme politique, ingénieure industrielle, professeure et principale dirigeante de l'opposition au Venezuela, a reçu le prix Nobel de la paix.

    Son rôle d’architecte de la lutte démocratique au Venezuela, face à un régime chaviste qui persécute quiconque pense différemment, est bien connu, car Machado est également une dévote fervente de la Vierge Marie.

    Durant la campagne présidentielle de 2024, au milieu des sabotages, y compris sa disqualification en tant que candidate, elle est toujours apparue déterminée, portant des chapelets, faisant campagne pour son remplaçant, Edmundo González.

    Pour elle, « ce n'était pas seulement une lutte politique » à proprement parler, mais « une lutte spirituelle ». Elle a visité une ville où les habitants accrochaient des chapelets au cou.

    Après le 28 juillet, jour où Nicolás Maduro s’est déclaré vainqueur des élections sans montrer les décomptes de voix validant sa victoire, une féroce persécution a éclaté.

    Depuis lors, Machado est resté cachée, bien protégée, toujours convaincue que tout « passerait ». Ainsi, dans les moments les plus difficiles, on l'a vu prier le rosaire.

    Une foi inébranlable

    En fait, sa dévotion est telle que lors de la solennité de la Nativité de la Vierge – ce 8 septembre – il a publié un message sur X pour l’anniversaire de la Mère de Dieu, qu’au « Venezuela nous commémorons également avec le Jour de la Vierge de la Vallée, notre Vallita, et le jour de l’apparition à Guanare de notre sainte patronne, la Vierge de Coromoto ».

    Elle a profité de l'occasion pour prier pour le pays, « pour la Liberté et pour chacun de nous, ses enfants ». Machado est mère de trois enfants : Ana Corina, Ricardo et Henrique. Comme des millions de femmes, elle rêve du retour de ses enfants à la maison.

    Elle adresse son message marial à tous les Vénézuéliens, leur rappelant que « la Vierge Marie veut nous rappeler qu'elle est présente avec nous chaque jour ! Une mère est TOUJOURS avec ses enfants ; elle nous accompagne dans les moments de solitude, elle nous donne de la force quand nous tombons. »

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  • Il fut un temps où les catholiques allemands luttaient pour la foi...

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    De  sur The Catholic Thing :

    Quand les catholiques allemands ripostaient

    10 octobre 2025

    Il fut un temps où les catholiques allemands luttaient pour la foi. Il y a cent cinquante ans, la moitié des évêques de Prusse furent emprisonnés, ainsi que des centaines de curés, laissant plus d'un millier de paroisses orphelines. Tous avaient refusé de se conformer aux diverses lois prussiennes, souvent appelées « lois de mai », destinées à étouffer l'indépendance de l'Église catholique au profit d'un protestantisme « œcuménique ». Les catholiques laïcs allemands réagirent en fournissant des refuges au clergé, en payant les amendes que l'État leur infligeait et en achetant aux enchères le mobilier des évêques. Et ce n'était qu'un début.

    Comme l'explique Roger Chickering dans son récent ouvrage « L'Empire allemand, 1871–1918 » , cette lutte entre l'État allemand et les catholiques s'est instaurée pendant des années et révèle une Église catholique allemande orthodoxe, pieuse et profondément fervente. Non seulement elle constitue une différence manifeste avec l'Église allemande d'aujourd'hui, qui perd des fidèles , mais elle explique aussi probablement pourquoi l'expérience germano-américaine – qui comptait un pourcentage si élevé de catholiques – a été si dynamique, nous donnant des saints tels que saint Jean Népomucène Neumann et sainte Marianne Cope.

    Le conflit en Allemagne débuta en 1837, lorsque le gouvernement prussien emprisonna l'archevêque de Cologne suite à un différend concernant des mariages mixtes entre catholiques et protestants. Dans les décennies qui suivirent, le catholicisme allemand connut un regain de vigueur. En 1844, plus d'un demi-million de catholiques se rendirent en pèlerinage à Trèves pour assister à l'exposition du Saint Manteau. On assista également à une augmentation spectaculaire du nombre d'organisations religieuses : entre 1837 et 1864, le nombre de monastères en Bavière quintupla .

    Cela inquiétait de nombreux protestants allemands, notamment les libéraux et les membres du gouvernement, qui estimaient que la réalisation de l'unification allemande et de la Réforme protestante nécessitait la destruction du pouvoir de Rome en Allemagne. Anéantir l'Église catholique en Allemagne, estimaient-ils, reviendrait à éliminer un intrus étranger du corps politique allemand, vestige d'un passé superstitieux, et à instaurer une seule Église nationale protestante allemande.

    Malheureusement pour les catholiques, les protestants libéraux et leurs alliés bénéficiaient d'une majorité au Reichstag de 1871 dans la nouvelle Allemagne impériale et exploitèrent ce pouvoir pour introduire une nouvelle disposition dans le code pénal fédéral, prévoyant une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans pour tout ecclésiastique qui abordait les affaires de l'État d'une manière susceptible de troubler la paix publique. Le « paragraphe de la chaire » fut le premier coup de semonce de ce qui allait être appelé la « guerre culturelle » ou Kulturkampf .

    Une série de lois anticatholiques s'ensuivit. Une loi autorisait l'État à démettre les ecclésiastiques de leurs fonctions d'inspecteurs scolaires locaux. Une autre interdisait aux ordres religieux d'enseigner dans les écoles publiques. Une autre encore bannissait les Jésuites et plusieurs autres ordres d'Allemagne. D'autres encore exigeaient que le clergé allemand soit formé dans les universités allemandes et qu'il passe un « test culturel » qui n'était pas exigé des étudiants en théologie protestante. Les mesures disciplinaires papales étaient soumises au contrôle de l'État prussien.

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  • La « droite » et la « gauche » ont-elles leur place dans l’Église catholique ?

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    De R. Jared Staudt sur le CWR :

    La « droite » et la « gauche » ont-elles leur place dans l’Église catholique ?

    Les factions sont peut-être inévitables, voire nécessaires, comme l'a concédé Paul. Mais le Corps du Christ, en revanche, ne peut être divisé dans son essence.

    Les divisions partisanes profondément ancrées aux États-Unis ont récemment pris une tournure violente. Les affiliations politiques révèlent des visions contradictoires de l'avenir du pays et, de plus en plus, de la vie humaine elle-même.

    La liberté est-elle absolue et doit-elle progresser quelles qu'en soient les conséquences ? Ou existe-t-il des vérités et des biens fondamentaux qui doivent être préservés et respectés ?

    Nous parlons souvent de la division fondamentale entre ces positions générales de droite et de gauche, de conservatrice et de libérale, comme étant uniquement politique, sans réaliser le lien catholique surprenant avec leur origine.

    Il est courant d'entendre les catholiques s'opposer à l'utilisation d'étiquettes droite-gauche et conservatrices-libérales dans l'Église. Néanmoins, il est impossible de nier l'existence de factions qui se sont largement développées dans ce sens. Les factions ne sont pas nouvelles, bien sûr, comme l'a clairement expliqué saint Paul aux Corinthiens : « D'abord, lorsque vous vous réunissez en Église, j'apprends qu'il y a des divisions parmi vous ; et je le crois en partie, car il faut qu'il y ait des divisions parmi vous, afin que soient reconnus parmi vous les véritables » (1 Co 11, 18-19). Les controverses sur la doctrine, la liturgie et la morale tendent à diviser en deux factions principales, et les étiquettes conservatrices et libérales reflètent, de manière généralement précise, les positions de préservation ou d'innovation.

    Les divisions contemporaines au sein de l'Église, bien que différentes des camps politiques, convergent souvent de manière surprenante. Cette réalité a récemment pris le devant de la scène lorsqu'une figure majeure du camp catholique progressiste, le cardinal Blaise Cupich, a suscité une vive controverse en cherchant à honorer un homme politique démocrate, le sénateur Dick Durbin, auteur d'un long historique de soutien à l'avortement. En revanche, les ecclésiastiques engagés dans la défense de la vie humaine, du mariage et de la liberté religieuse trouvent souvent des alliés au sein du Parti républicain. D'ailleurs, trois évêques américains siègent actuellement à la Commission sur la liberté religieuse du président Trump. Compte tenu des dynamiques internes et externes à l'Église, les distinctions « gauche-droite » ou « libéral-conservateur » ne doivent pas être écartées comme inapplicables ou hors de propos.

    Les étiquettes politiques « droite » et « gauche » remontent à la Révolution française, notamment à l'Assemblée nationale, où les représentants se plaçaient à droite ou à gauche du président de l'Assemblée, selon qu'ils soutenaient les droits du roi (la droite), la position de la majorité des catholiques, ou l'abolition de la monarchie (la gauche) et, par conséquent, les droits de l'Église. Après la chute du roi, ceux qui étaient considérés comme de droite étaient favorables à une restauration de l'Ancien Régime, tandis que la gauche continuait de prôner une libéralisation accrue de la société selon des principes républicains ou démocratiques.

    Cette division politique avait une énorme signification religieuse, car un camp avançait la notion française de laïcité (la suppression de tout rôle public de l'Église) et la légalisation du divorce, tandis que l'autre cherchait à restaurer l'union du trône et de l'autel.

    Après la Révolution française, les papes ont soutenu la restauration des monarques catholiques et ont même sanctionné les prêtres qui prônaient la démocratie. Le concile Vatican II, cependant, a permis une réhabilitation des catholiques affichant des positions associées au libéralisme politique en favorisant une plus grande ouverture au monde moderne. Vatican II a largement enterré la traditionnelle division droite-gauche entre catholiques, qui avaient soutenu soit la restauration de la monarchie, soit la démocratie moderne (bien que le mot « démocratie » n'apparaisse pas dans ses documents).

    Le clivage droite-gauche des dernières décennies se situe désormais principalement entre ceux qui soutiennent les valeurs traditionnelles de la démocratie moderne (la nouvelle droite) et ceux qui continuent à pousser la révolution contre toute forme d’autorité et de moralité traditionnelles (la nouvelle gauche).

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