Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Foi - Page 300

  • À Liège, en l’église du Saint-Sacrement le samedi 25 décembre 2021 à 10h00 : messe du jour de Noël célébrée avec le concours de l’Ensemble polyphonique « Gaudete »

    IMPRIMER

    Eglise du Saint-Sacrement à Liège

    Boulevard d’Avroy, 132

    SAMEDI 25 DÉCEMBRE 2021 À 10 HEURES

    NI5A2510_vue_totale (6).JPG

    MESSE DU JOUR DE LA FÊTE DE NOËL

    célébrée selon le missel de saint Jean XXIII

    avec le concours de l’Ensemble polyphonique liégeois « Gaudete »

    qui interprétera :

    Le Kyriale de la Messe de Baldassare Galuppi (Venise, 1706-1785)

    Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei

    et

    Trois motets traditionnels du temps de Noël

    O come Emmanuel (mélodie anonyme, XIIIe siècle)

    If Ye Love Me (Thomas Tallis, 1505-1585)

    Gaudete (extrait des Piae cantiones, 1582) 

    Le propre grégorien de la messe sera assuré par la Schola du Saint-Sacrement

    À l’orgue : Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers

    affiche_25 decembre 2021_noel.jpg

    Plus d’informations : email sursumcorda@skynet.be

  • Liturgie : la congrégation romaine du culte divin ouvre les hostilités pratiques contre les « tradis » récalcitrants

    IMPRIMER

    Sur le site web du « salon beige », on peut découvrir le plus récent épisode de la guerre des deux messes déclarée par le pape François aux catholiques traditionalistes :

    « Ce matin, la Congrégation pour le culte divin a publié des réponses sur certaines dispositions de la Lettre Apostolique en forme de « Motu Proprio » Traditionis Custodes. Nous avons interrogé l’abbé Claude Barthe.

    M l’Abbé, l’offensive contre la liturgie traditionnelle semble s’intensifier considérablement à en juger par la publication, ce 18 décembre, de responsa, réponses à des questions posées ou censées avoir été posées à la Congrégation pour le Culte divin.

    En effet, les jusqu’au-boutistes romains sont extrêmement déterminés, comme le montre le déroulement programmé de leur action : disparition de la Commission ED ; enquête auprès des évêques ; motu proprio ; lettre du cardinal-vicaire de Rome ; réponses d’aujourd’hui qui explicitent Traditionis custodes. Ils veulent clairement créer l’irréversible. Ces réponses étaient connues pour l’essentiel par la lettre du Cardinal De Donatis du 7 octobre dernier pour le diocèse de Rome.

    Est-il possible que de simples réponses de Congrégation amplifient un motu proprio du pape ?

    Du point de vue technico-juridico, oui : l’Eglise est une monarchie absolue et les ministres du pape peuvent en son nom et sur son mandat dire la loi. En l’espèce, ils précisent l’intention du législateur. À peine pourra-t-on discuter parce que le pape a approuvé ces réponses en forme générique (une approbation faible) et non en forme spécifique (l’approbation maximale). Mais du point de vue juridico-théologique, non : si Summorum Pontificum avait constaté que la messe ancienne n’était pas abrogée et était une des expressions de la lex orandi, étendant ce constat par ses dispositions aux autres livres (bréviaire, pontifical, etc.), cela reposait sur un jugement doctrinal de fond. Toute « loi » contraire est sans force.

    Un constat de Summorum Pontificum qu’infirme pourtant Traditionis custodes.

    Et les responsa explicitent et soulignent : Traditionis custodes a posé que les livres liturgiques nouveaux sont la seule expression de la lex orandi ; était cependant toléré, provisoirement, pour « faciliter la communion ecclésiale », un usage plus restreint du missel ancien ; mais les autres livres liturgiques traditionnels (rituel, pontifical) n’entrent pas dans cette tolérance provisoire et sont donc interdits (sauf le rituel dans les paroisses personnelles et si l’évêque le permet).

    Tout le dispositif est donc fondé sur le constat de Traditionis custodes qui prétend invalider celui de Summorum Pontificum, mais qui, par le fait se relativise lui-même, très exactement comme la liberté religieuse qui prétendait invalider le magistère antérieur jusqu’à Pie XII.

    Concrètement qu’est-ce qui sera interdit ? 

    Les conséquences les plus sensibles de ces mesures, si elles étaient acceptées par les intéressés, seraient : l’interdiction, sauf dans les paroisses personnelles, des mariages traditionnels (mais en fait, un certain nombre de curés, auxquels on demandera leur église pour les célébrer, fermeront les yeux) ; l’interdiction des confirmations traditionnelles (mais on peut penser que bien des parents d’enfants à confirmer vont s’adresser aux évêques de la FSSPX) ; et surtout l’interdiction des ordinations traditionnelles. C’est de loin le plus grave, car la spécificité même des séminaires traditionnels est ainsi visée. Les instituts Ecclesia Dei n’accepteront pas, pas plus qu’ils n’accepteront l’introduction de la messe nouvelle au côté de la messe traditionnelle dans leur séminaire, que les visites canoniques organisées par la Congrégation des Religieux voudront leur imposer. Ce serait un suicide : les candidats se retireraient et les vocations cesseraient d’affluer.

    Lire la suite

  • La basilique Saint-Pierre accomodée à la sauce "Fratelli Tutti"

    IMPRIMER

    De Jeanne Smits, sur son blog :

    Saint-Pierre de Rome comme Notre-Dame de Paris ? François lance la Fondation Fratelli Tutti pour en faire un centre de promotion de ses idées globalistes

    Le pape François a lancé mercredi la Fondation Fratelli Tutti, rattachée à la basilique Saint-Pierre de Rome, en signant un chirographe – un décret papal limité à la Curie romaine – qui établit officiellement cette nouvelle entité visant à encourager « la fraternité et le dialogue » parmi les pèlerins et les touristes visitant le Vatican.
     
    Le document a été signé le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, et communiqué une semaine plus tard à la Salle de presse du Vatican, en même temps que la nouvelle de la nomination de son président, le cardinal Mauro Gambetti, archiprêtre de la basilique, vicaire général pour l’État du Vatican et président de la Fabrique de Saint-Pierre. C’est en cette dernière qualité, à la tête de l’institution chargée de la conservation et de l’entretien de la basilique, qu’il a désormais les coudées franches pour l’animation culturelle et spirituelle de la basilique elle-même et de la place Saint-Pierre, dans l’« étreinte » de la colonnade du Bernin, selon l’expression reprise par le chirographe.
     
    Il faut préciser que le cardinal Gambetti est l’initiateur de la nouvelle Fondation ; il a présenté son projet au monde en octobre dernier (voir la photo ci-dessus) le décrivant comme un « rêve » né à Assise avant même que Fratelli Tutti ne fût écrit, mais ajoutant que l’encyclique est « la vision à laquelle nous devons aspirer au niveau global ».
     
  • Liège : les chanoines prémontrés de Leffe s'installent au coeur de la Cité ardente

    IMPRIMER
    Peut être une image de 1 personne, plein air et monument
     
    A partir de janvier 2022, les pères Hugues Bada et Tanguy Rivière s’installeront au coeur de Liège pour y animer la vie pastorale de la collégiale Saint-Jacques ; et ce, en lien avec l’Unité pastorale Saint-Lambert, dont le curé est le doyen de Liège. Saint-Jacques ayant longtemps accueilli des bénédictins et puis des chanoines réguliers, fait de la sorte renaître une partie de son histoire.

    Historiquement, les prémontrés étaient fort présents à Liège: ils résidaient au couvent de Cornillon et puis à l’abbaye des Prémontrés, devenue après la Révolution siège de l’évêché et séminaire épiscopal. En accueillant deux prémontrés, la ville de Liège renoue donc avec ses racines.

    Par accord entre l’évêque de Liège et le père Abbé de Leffe, les pères Hugues et Tanguy sont accueillis en Cité ardente pour une période d’essai d’une année. Si l’expérience s’avère concluante, leur présence sera prolongée par mandat de trois années.

    L’évêque de Liège se réjouit de cette opportunité qui est offerte au diocèse, de goûter à nouveau au charisme prémontré. Il remercie l’abbaye de Leffe d’avoir ainsi envoyé deux fils de saint Norbert en mission au pays de saint Lambert.

    On se souvient que, de 2013 à 2020, les pères Hugues Bada et Tanguy Rivière avaient profondément dynamisé la paroisse de la Cambre à Bruxelles jusqu'à ce que, pour des raisons propres à la pastorale de l'archidiocèse, ils aient été déchargés de leur mission.

  • LE livre à offrir pour les fêtes de fin d'année

    IMPRIMER

    De Jean de Saint-Chéron sur le site Aleteia.org :

    Quand le Verbe se donne à lire, à toucher, à contempler

    12/12/21

    Dieu a voulu se dire aux hommes par la parole et par le corps, par les gestes de l’amour et par la splendeur des œuvres qui parlent du Ciel et de la Terre. C’est de cela que "Jésus dans l’art et la littérature" (Éditions de La Martinière) rend compte aujourd’hui, magnifiquement.

    Proposer une authentique vie de Jésus, à la fois profondément chrétienne et capable de parler à tous, croyants ou non ; déployer un trésor d’œuvres d’art extraordinairement diverses (Fra Angelico, Chagall, La Hyre, Picasso, Goya, Rouault…), éblouissantes quoique souvent méconnues, toujours introduites par l’Écriture et assorties des brillants et très sensibles commentaires de l’auteur ; enrichir l’ensemble d’œuvres littéraires à la diversité également impressionnante (Pascal, Balzac, Dostoïevski, Verlaine, Bernanos ou Houellebecq !), tel est ici l’effort – et la prouesse – de Pierre-Marie Varennes. Il en résulte un livre somptueux. Ainsi offre-t-il aux chrétiens aussi bien qu’à ceux qui ne connaissent pas le Christ un éminent témoignage de la vie, de la mort et de la résurrection du Verbe incarné : un témoignage par la beauté.

    Comme toutes les œuvres qui parlent véritablement du christianisme, Jésus dans l’art et la littérature est un livre sur l’Incarnation. Le Verbe s’est fait chair. (Et comme tout livre chrétien, c’est un livre bien incarné – il pèse son poids !) Il faut le feuilleter, le lire, mais surtout l’admirer, pour entrer peu à peu dans l’infini mystère de l’Incarnation – mystère que tant de génies ont voulu transmettre au monde. Avec leur extraordinaire clairvoyance, les Pères de l’Église disaient déjà dans une intuition plus tard reprise par Jean-Paul II que le Fils s’était d’abord incarné dans un livre : la Bible. Car dans les saintes Écritures, c’est ce Dieu insaisissable, éternel, créateur des mondes, qui se met à la portée de notre langage et de notre intelligence pour que nous puissions le rencontrer.

    Mais à la fin des temps – nous y sommes maintenant depuis vingt siècles –, le Verbe éternel est venu nous rencontrer en personne. En chair et en os. Il a voulu prendre ce corps pétri du limon commun pour vraiment se faire connaître, c’est-à-dire pour nous manifester son amour. Cet événement énorme, œuvre de l’amour de Dieu, est le plus important de toute l’histoire du monde : le Fils de Dieu s’est incarné, a vécu avec nous, est mort, est ressuscité. C’est la seule nouvelle absolument « nouvelle » jamais annoncée aux hommes : l’un d’entre eux n’est pas resté au cimetière. Il a vaincu l’esclavage de la mort. Saisis par cette vérité inouïe, ainsi que par cette promesse d’un bonheur sans fin dans le Royaume des cieux, des hommes en ont rendu compte. Ce sont les témoins. Par leur vie, d’abord, puis par des textes, ils ont voulu nous transmettre ce Jésus. Vrai Dieu, vrai homme. Et dans les siècles qui suivirent, jusqu’à aujourd’hui, en dépit de tant de drames et de tant de misères bien humaines, l’Église fondée par le Verbe incarné n’a pas cessé de témoigner. Tout, dans le christianisme, est ordonné à l’amour. Or pour révéler la figure du Sauveur à tous les hommes, il ne faut pas oublier combien la voie des textes et des œuvres d’art s’est mise au service de l’amour.

    Par sa connaissance de la Bible et des artistes, sa finesse d’analyse et son amour de la culture des hommes, Pierre-Marie Varennes se fait témoin du Verbe éternel fait chair, pour nous mettre, à notre tour, sur le chemin de la contemplation.

    Lire également : Si vous ne faites qu’un seul cadeau… que ce soit celui-là !

    POUR ACHETER JÉSUS DANS L’ART ET LA LITTÉRATURE, CLIQUEZ ICI

    Jésus dans l’art et la littérature, Pierre-Marie Varennes, Éditions de La Martinière / Magnificat, 39,00 euros.

  • Quand François dialogue avec ses confrères jésuites d'Athènes

    IMPRIMER

    De Vatican News (Salvatore Cernuzio) :

    Le Pape aux jésuites : nous diminuons en nombre mais restons créatifs en Dieu

    La Civiltà Cattolica rapporte le dialogue qui s’est tenu entre le Pape François et les jésuites d’Athènes, lors de son récent voyage apostolique en Grèce. Compte-rendu.

    Les jésuites doivent être des «pères», et non des «maîtres», qui font bien les choses et se retirent ensuite «sans être possessifs». Mais ils doivent surtout être humbles, notamment face à la baisse des effectifs provoquée par la crise des vocations, à ne pas interpréter «au niveau de l'explication sociologique». Comme toujours, le Pape François a eu un dialogue libre et franc avec un groupe de sept jésuites de la communauté d'Athènes, qu'il a rencontré à la nonciature le samedi 4 décembre, au terme de sa première journée en Grèce. Comme de coutume, la conversation est rapportée en intégralité dans La Civiltà Cattolica par le père Antonio Spadaro.

    Réduction des effectifs

    François a salué ses confrères et a écouté leurs histoires : certains ont expliqué leur apostolat ou leur parcours académique, d'autres ont raconté qu'ils avaient été arrêtés parce qu'ils avaient été pris pour des trafiquants d'êtres humains. Coréens, polonais et belges, assis en cercle, ils ont posé des questions précises au Souverain Pontife. Comme le père Sébastien Freris, 84 ans, qui a accompli diverses tâches pastorales dans la paroisse et avec les jeunes, qui a dénoncé une «situation faible» de la communauté jésuite en Grèce, alors qu'auparavant ils étaient nombreux, actifs et offraient une grande contribution au pays sur le plan culturel et intellectuel, d'ouverture au dialogue. «Une chose qui attire l'attention est l'affaiblissement de la Compagnie» au niveau mondial, a commencé François, rappelant qu'à l'époque de son noviciat, il y avait 33 000 jésuites, aujourd'hui alors qu'il y en a «plus ou moins la moitié». «Et nous allons continuer à diminuer en nombre», a-t-il poursuivi.

    S'habituer à l'humiliation

    «Ce chiffre est commun à de nombreux ordres religieux et congrégations. Il a une signification, et nous devons nous demander quelle est cette signification. En définitive, cette diminution ne dépend pas de nous», a précisé le Pape. «Le Seigneur envoie la vocation. Si cela ne vient pas, cela ne dépend pas de nous». Le déclin général est donc «un enseignement pour la vie religieuse». Pour les jésuites, il a «une signification dans le sens de l'humiliation». «Sur la crise des vocations, le jésuite ne peut pas rester au niveau de l'explication sociologique. C'est, à la limite, la moitié de la vérité. La vérité plus profonde est que le Seigneur nous conduit à cette humiliation des nombres afin d'ouvrir à chacun la voie du 'troisième degré d'humilité', qui est la seule fécondité jésuite qui compte», a souligné François, en se référant aux Exercices spirituels de saint Ignace. «Nous devons nous habituer à l'humiliation», a-t-il remarqué.

    Non à la fatigue névrotique

    Et à côté de l'humiliation, il y a la «lassitude», la «bonne lassitude» de ceux qui ont donné leur vie. Comme dans le cas du père Tonny Cornoedus, un jésuite flamand, ancien missionnaire au Maroc puis curé en Belgique, qui travaille aujourd'hui avec des réfugiés à Athènes. Il s'est retrouvé une fois en prison parce qu'on l'avait pris pour un trafiquant. «Quand vous parliez, je pensais à la fin d'un jésuite : c'est d'arriver à la vieillesse plein de travail, peut-être fatigué, plein de contradictions, mais avec le sourire, avec la joie d'avoir fait son travail», a commenté François à la fin de son récit. «Il y a une fatigue laide, névrotique, qui n'aide pas. Mais il y a une bonne fatigue. Quand vous voyez cette vieillesse souriante, fatiguée, mais pas amère, alors vous êtes un chant d'espoir. Un jésuite qui atteint notre âge et continue à travailler, à souffrir des contradictions et à ne pas perdre son sourire, alors il devient un chant d'espoir». «Comme dans la vie, ainsi dans la mort, a poursuivi François, le jésuite doit témoigner de la suite de Jésus-Christ. Ce semis de joie, d'intelligence, de sourires est la grâce d'une vie pleine et entière. Une vie avec des péchés, certes, mais pleine de la joie de servir Dieu».

    Lire la suite

  • Gujarat (Inde) : les Missionnaires de la Charité accusées de prosélytisme

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Les Missionnaires de la Charité accusés de prosélytisme : pour les catholiques, c'est de la pure diffamation

    15 décembre 2021

    Vadodara (Agence Fides) - " Les Missionnaires de la Charité sont la cible des nationalistes hindous. C'est de la pure diffamation ; ils veulent calomnier et diffamer les sœurs et les institutions chrétiennes. C'est ce que déclare à l'Agence Fides le Père capucin Suresh Mathew, directeur de l'hebdomadaire catholique " Indian Currents ", commentant l'accusation de " conversion religieuse " portée contre les Missionnaires de la Charité qui travaillent dans l'État du Gujarat, dans l'ouest de l'Inde.

    Les religieuses ont été inculpées en vertu de la loi sur la liberté de religion du Gujarat, une loi en vigueur depuis 2003. Selon la plainte, déposée auprès de la police de Makarpura le 12 décembre, les religieuses auraient "blessé les sentiments religieux hindous" et "attiré des jeunes filles vers le christianisme" dans un foyer qu'elles dirigent dans la ville de Vadodara. Auparavant, le responsable des services sociaux du district, Mayank Trivedi, a visité le foyer pour jeunes filles géré par les Missionnaires de la Charité. Il a déclaré que "les jeunes filles du foyer sont forcées de lire des textes religieux chrétiens et de participer à des prières de la foi chrétienne, dans l'intention de les amener au christianisme". "On leur fait porter une croix autour du cou et la Bible est placée sur la table dans le hall pour les forcer à la lire. C'est une tentative criminelle de forcer les filles à se convertir à la religion", indique le rapport remis à la police.

    Les Missionnaires de la Charité, une congrégation fondée par Mère Teresa de Calcutta, nient toutes les accusations. "Nous ne sommes pas impliqués dans des activités de conversion religieuse. Nous accueillons 24 filles qui vivent avec nous et suivent notre pratique de vie. Nous n'avons converti personne et n'avons forcé personne à se marier lors d'une cérémonie chrétienne", a déclaré une porte-parole des Missionnaires de la Charité.

    Selon la plainte du Comité de protection de l'enfance, les religieuses ont également forcé une fille hindoue à se marier dans une famille chrétienne, selon le rite chrétien. Le commissaire de police de Vadodara, Shamsher Singh, a déclaré que la police allait enquêter sur cette affaire.

    Le Gujarat est gouverné par le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP). Au Gujarat, et dans sept autres États indiens, des "lois anti-conversion" sont en vigueur, qui soumettent le changement personnel de foi religieuse à l'examen d'un magistrat et punissent la conversion religieuse par des moyens frauduleux.

    En 2018, des missionnaires de la Charité dans l'État indien de Harkhand ont été accusés de prosélytisme et de trafic d'enfants et une religieuse a été détenue par la police pendant un certain temps. En Inde, quelque 5 200 Missionnaires de la Charité gèrent 277 maisons et instituts ayant des activités sociales et caritatives.

    (SD-PA) (Agence Fides 15/12/2021)

  • L’ensemble des sacrements dans la forme traditionnelle bientôt interdit ?

    IMPRIMER

    Nous lisons sur "Riposte catholique" :

    "Selon notre confrère anglophone le blog Rorate Caelila Congrégation pour le Culte Divin (présidée par Mgr Artur) publierait dans quelques jours le décret d’application du Motu Proprio Traditionis Custodes, dans lequel l’ensemble des sacrements dans la forme traditionnelle serait interdit, sauf la messe elle-même (reprenant ainsi ce qui a été publié pour le diocèse de Rome)."

    Or, selon Edward Pentin (sur le National Catholic Register) :

    L'interdiction des sacrements en rite traditionnel à Rome est critiquée par les canonistes

    Rome, 15 déc. 21 (ACI).- Les canonistes et les experts en liturgie considèrent que l'instruction pastorale du diocèse de Rome interdisant la célébration de tous les sacrements, à l'exception de l'Eucharistie, dans la forme traditionnelle du rite romain avant la réforme du Concile Vatican II, est illégale et nuisible aux âmes si elle reste en vigueur.

    Les directives, publiées dans une lettre du 7 octobre signée par le vicaire de Rome, le cardinal Angelo De Donatis, indiquent qu'à la lumière du motu proprio Traditionis custodes (gardiens de la tradition) du pape François, "il n'est plus possible d'utiliser le Rituale Romanum et d'autres livres liturgiques du "rite ancien" pour la célébration des sacrements et des sacramentaux (par exemple, pas même le rituel de réconciliation des pénitents selon la forme ancienne)".

    Ces sacrements, dit De Donatis, sont "expressément interdits et seul l'usage du Missale Romanum de 1962 reste autorisé."

    Le diocèse a donc interdit toutes les formes sacramentelles traditionnelles de baptême, de mariage, d'ordination, de pénitence, de confirmation et d'extrême-onction, ou onction des malades. L'instruction interdisait également la célébration du Triduum pascal selon le rite traditionnel dans toute église du diocèse. Le titulaire du diocèse de Rome est le pape. Le pape étant responsable de l'Église universelle, c'est au vicaire général qu'il revient d'administrer les affaires courantes du diocèse.

    Le cardinal De Donatis a déclaré qu'il avait publié cette instruction afin de fournir des "directives précises" pour la mise en œuvre de Traditionis custodes et "pour le bien spirituel des fidèles".

    Traditionis custodes restreint radicalement la messe traditionnelle, également connue sous le nom de messe tridentine, qui était célébrée avant les réformes liturgiques de 1970 du pape Saint Paul VI.

    Le motu proprio révoque les décrets papaux des 35 dernières années qui libéralisaient l'utilisation de l'ancienne forme de la messe, en particulier la lettre apostolique Summorum pontificum de 2007 de Benoît XVI, qui étendait à tous les prêtres le droit de célébrer la messe en utilisant le Missel romain de 1962.

    Traditionis custodes stipule que les prêtres qui veulent célébrer le rite traditionnel doivent demander une autorisation écrite à l'évêque diocésain. Elle a également mis fin au droit de célébrer la messe traditionnelle dans les églises paroissiales.

    Le pape François a déclaré qu'il souhaitait un "retour en temps utile" à la liturgie instituée après le concile Vatican II et qu'il avait imposé ce décret parce que certains fidèles traditionnels rejettent Vatican II et affirment que la liturgie réformée trahit "la tradition et la "véritable Église"". Il a donc déclaré qu'il se sentait poussé à prendre une mesure aussi radicale "pour défendre l'unité du Corps du Christ" après que les libéralisations précédentes de l'ancien rite aient été, selon lui, exploitées pour exposer l'Église "au danger de la division".

    Selon les critiques, l'instruction de Rome va bien au-delà du décret du pape, qui ne mentionnait pas l'interdiction des anciens rites liturgiques.

    Lire la suite

  • Bruxelles, 17 décembre : procession aux flambeaux aux Minimes

    IMPRIMER

    2021_12_15_10_27_31_Greenshot.png

    Ce vendredi 17 décembre, le troisième vendredi de l’Avent, la Paroisse des Saints Jean et Etienne « aux Minimes » (rue des Minimes 62, 1000 Bruxelles) ouvre ses portes pour la troisième soirée « nocturne aux Minimes ». 

    Nous vous invitons à la Messe (à 18h30). Après la Messe nous partagerons la soupe populaire et pénitentielle afin de consentir un sacrifice alimentaire en ce jour de pénitence. Ensuite, cette soirée d’Avent pour le Seigneur se poursuivra avec la Procession aux flambeaux.

    Ce vendredi d’Avent « nocturne aux Minimes » est ouvert à tous. Venez nombreux et invitez largement autour de vous.  

  • Inde (Karnataka) : nouveaux actes antichrétiens

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Un prêtre catholique attaqué, des livres saints chrétiens brûlés

    13 décembre 2021

    Bangalore (Agence Fides) - Un homme non identifié a attaqué un prêtre catholique avec un couteau dans l'état de Karnataka, dans le sud de l'Inde. Comme l'a appris Fides, le 11 décembre, un inconnu a pénétré dans l'église de Saint-Joseph Travailleur à Baibhav Nagar, dans le district de Belagavi, et, sans aucune raison, a essayé d'attaquer le curé, le père Francis D'Souza.

    L'incident a eu lieu à la résidence du père D'Souza, un prêtre catholique du diocèse de Belgaum. L'assaillant, qui se cachait près de la maison, a essayé de frapper le prêtre avec une grande lame dès qu'il a quitté la maison. Le père Francis s'est enfui, tandis que l'agresseur essayait de le poursuivre. Dans l'agitation, les habitants du quartier se sont précipités sur les lieux, et l'homme a alors pris la fuite. La police a lancé une enquête après avoir obtenu les images des caméras de surveillance. Les enquêteurs ont identifié l'accusé et des recherches sont en cours pour l'arrêter. L'accusé, selon les premières reconstitutions, semble avoir des problèmes mentaux.

    "J'ai été attiré à l'extérieur de la maison par le chien qui aboyait nerveusement, et j'ai remarqué que la porte principale était ouverte. Je suis sorti pour la fermer, quand un homme, armé d'un long couteau, a essayé de m'attaquer. Je me suis enfui et j'ai appelé à l'aide", a déclaré le père D'Souza, après avoir échappé de justesse à la mort.

    Dans un autre incident, des groupes hindous radicaux ont mis le feu à des livres religieux chrétiens à Kolar, également dans le Karnataka, accusant une église protestante locale de faire du prosélytisme. L'incident s'est produit alors que des représentants de la communauté chrétienne faisaient du porte-à-porte dans le cadre d'une campagne de prédication.

    Selon la Commission pour la liberté religieuse de l'Association évangélique indienne (EFI), l'incident de Kolar est le 39e épisode de violence contre les minorités religieuses chrétiennes au Karnataka au cours des 12 derniers mois. Selon les sources locales de Fides, ces incidents se sont multipliés depuis que le gouvernement de l'État, dirigé par le Bharatiya Janata Party (BJP) pro-hindou, a commencé à examiner un projet de loi visant à interdire les conversions religieuses forcées.

    Au Karnataka, les chrétiens représentent 1,87% de la population de ce vaste État du sud de l'Inde, (recensement de 2011), qui compte 61 millions d'habitants, dont 84% d'hindous et 13% de musulmans.

    (SD-PA) (Agence Fides 13/12/2021)

  • Les "retouches" apportées au Missel romain

    IMPRIMER

    De Pierre Wolf-Mandroux sur le site du Pèlerin :

    Comprendre la nouvelle traduction du Missel

    Une nouvelle traduction du missel romain est entrée en vigueur le 28 novembre. Le Pèlerin passe en revue les principales retouches avec le frère Henri Delhougne, coordinateur de la traduction.

    30 novembre 2021

    «Il ne s’agit pas d’une révolution théologique. J’ai prié cinquante ans avec le précédent missel et je m’en trouvais bien! » Le frère bénédictin Henri Delhougne, de l’abbaye de Clervaux (Luxembourg), sait bien que la liturgie est un sujet toujours passionnel, notamment en France. Aussi tient-il d’emblée à désamorcer toute polémique. Celui qui fut le coordinateur de la Commission francophone de traduction du missel romain a le sentiment du devoir accompli, après des années de travail méticuleux avec des évêques francophones du monde entier. Le résultat fera-t-il consensus ? «Il s’agit moins d’atteindre un consensus qu’une communion dans la foi, la prière et la charité», modère le père Olivier Praud, membre du Service national de pastorale liturgique et sacramentelle. Cet immense chantier fut lancé en 2001, lorsque la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements demanda aux conférences épiscopales du monde de revoir la traduction du missel romain, parfois imprécise, à partir de l’édition « typique » en latin. Celle-ci fut publiée en 1970, puis actualisée en 2000 et 2008. La nouvelle traduction française est entrée en vigueur le premier dimanche de l’Avent (28 novembre) dans les paroisses francophones. Elle ne deviendra obligatoire qu’au printemps 2022 pour tenir compte des problèmes de livraison. Elle bouleversera les habitudes oratoires. Les retouches touchent à toutes les célébrations: Avent, Pâques, messe pour les défunts… Voici les principaux changements dans l’ordinaire de la messe, expliqués par le frère Delhougne.

    Rites initiaux

    Avant : (prêtre) « La grâce de Jésus notre Seigneur, l’amour de Dieu le Père, et la communion de l’Esprit Saint, soient toujours avec vous. »

    Maintenant : « La grâce de Jésus, le Christ, notre Seigneur, l’amour de Dieu le Père, et la communion de l’Esprit Saint soient toujours avec vous. »

    Pourquoi ? « Christi, dans l’édition latine, n’avait pas été traduit. Nous l’avons rétabli. Nous avons choisi “Jésus, le Christ” et non “Jésus Christ” pour être sûr que l’on prononce le “t”. Sinon, on entend “Jésus crie”. C’est plus une question de sonorité que de théologie ! »


    Avant : (prêtre) « Préparons-nous à la célébration de l’Eucharistie en reconnaissant que nous sommes pécheurs. »

    Maintenant : « Frères et sœurs, préparons-nous à célébrer le mystère de l’Eucharistie, en reconnaissant que nous avons péché. »

    Pourquoi ? « Il n’y a pas le terme “sœur”, en latin. Pour tenir compte des femmes dans les assemblées, nous l’avons ajouté. Les évêques canadiens étaient particulièrement sensibles à cet enjeu.
    En latin, la traduction littérale est “préparons-nous à célébrer les saints mystères”. Cela reste difficile à saisir. Nous devions veiller à ce que le texte reste compréhensible. Qu’il ne sente pas la traduction. Le mystère a une grande importance dans la liturgie. Il ne s’agit pas de quelque chose sur quoi notre raison vient buter, mais quelque chose de positif et de fructueux dans la vie chrétienne. Nous l’avons donc gardé, ajoutant “de l’Eucharistie” pour que le fidèle sache de quoi il s’agit. »


    Lire la suite

  • Pays-Bas : huit paroisses sur dix sont dans le rouge et devront être fermées

    IMPRIMER

    D'Albert Soued sur dreuz.info :

    11 DÉCEMBRE 2021

    Mosquée Fatih, Amsterdam (ancienne église, convertie en 1981)

    « Il ne s’agit pas d’un Grand Remplacement, mais d’un Grand Renoncement ».

    L’Église catholique des Pays-Bas est entrée dans une telle spirale, selon une étude du journal Trouw, que huit paroisses sur dix sont dans le rouge et devront être fermées.

    De 1970 à 2008, 400 églises catholiques ont été démolies ou transformées. Depuis lors, le rythme s’est accéléré de façon spectaculaire. En moyenne, deux églises ferment chaque semaine. Un cinquième de toutes les églises de Hollande ont déjà été converties.

    La Hollande compte encore six mille églises. Jusqu’à 80 % d’entre elles perdront leur fonction religieuse dans les années à venir. Il y a un manque d’argent et de fidèles et la démolition est imminente.

    La cathédrale Sainte-Catherine d’Utrecht, achetée par le musée d’art religieux adjacent, a également été vendue. Depuis 1853, tous les prêtres de Hollande étaient consacrés dans cette cathédrale.

    À Eindhoven, une église a été transformée en lieu de rencontre pour les enfants. D’autres sont des gymnases, des piscines et des magasins de meubles. Le monastère dominicain de Nimègue a été abandonné et est maintenant un hospice.

    • Il y a cinquante ans, les Pays-Bas comptaient 2,7 millions de catholiques « actifs ».
    • En 2016, ils étaient 173 000.
    • En 2030, ils seront un peu plus de 63 000.
    • Entre 1970 et 1985, le nombre de catholiques néerlandais a chuté de 70 %.

    Le cardinal Wim Eijk lui-même a expliqué au journal De Gelderlander que le christianisme en Hollande est proche de sa fin.

    • D’ici dix ans, a-t-il dit, dans l’archidiocèse d’Utrecht, le plus grand et en théorie le plus actif de toute la Hollande, seules 15 des 280 églises actuelles continueront à célébrer la messe.
    • Un cinquième de toutes les églises néerlandaises ont déjà été converties à d’autres usages.
    • Et une étude de Trouw montre que 25 églises ont été converties en mosquées.

    Les « églises mortes », comme on les appelle, peuvent également être vues et achetées sur Internet, sur des portails tels que www.redres.nl et www.replican.nl.

    • L’église Saint Jacobus, l’une des plus grandes et des plus anciennes de la ville d’Utrecht, où les paroisses sont déjà passées de 316 à 49, a été transformée en résidence de luxe par le cabinet d’architectes Zecc, un groupe spécialisé dans la conversion d’églises en bâtiments de qualité dans le style Bauhaus.
    • Dans la seule région d’Overijssel, au moins 20 églises fermeront leurs portes d’ici à 2025.

    Un groupe de résidents locaux s’oppose à la démolition prévue de l’église catholique Theresia à La Haye.

    Selon le consultant immobilier Colliers International,

    • 1 700 autres églises perdront leur fonction d’ici à 2030.
    • Dans la province néerlandaise de Frise, 250 des 720 églises existantes ont été transformées ou fermées.
    • La mosquée Fatih Camii d’Amsterdam était autrefois l’église Saint-Ignace.

    Par Giulio Meotti, traduction et adaptation, Albert Soued, paru dans Aroutz Sheva le 8 décembre 2021.