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Foi - Page 452

  • L'acquittement du cardinal Pell : analyse

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    Le cardinal Pell acquitté à l’unanimité par la Haute Cour d’Australie, il est libre ! (Analyse)

    Le cardinal George Pell a enfin obtenu justice. Après 14 mois passés en prison à Melbourne, Australie, il a été immédiatement libéré à 12 h 30, heure locale, et conduit dans une maison religieuse, visiblement fatigué, les traits marqués. Les sept juges de la Haute Cour d’Australie – sise à Canberra – ont jugé à l’unanimité que le cardinal George Pell n’aurait pas dû être condamné pour agressions sexuelles sur mineurs sur la foi des témoignages qui ont conduit aux verdicts de culpabilité à son égard.

    Le communiqué de la Haute Cour indique que le jury de la cour d’appel de Melbourne aurait dû, en « agissant rationnellement au vu de l’ensemble des preuves », retenir le doute quant aux accusations. La Haute Cour a « ordonné que les condamnations soient annulées et que des verdicts d’acquittement soient prononcés à leur place »

    La décision, extraordinaire au vu de la pratique judiciaire australienne, témoigne dans sa radicalité de la mesure de l’injustice dont le cardinal Pell fut victime. On savait depuis le début de cette affaire que les accusations le concernant étaient des plus invraisemblables. Il s’est trouvé pris dans les filets d’une sorte de machination appuyée sur la mécanique d’un appareil judiciaire avide de le condamner.

    Il est rare qu’une affaire criminelle passe la barre du réexamen par la Haute Cour. en matière d’agression sexuelle sur mineur, il est même rarissime que celle-ci accepte de se pencher sur une condamnation par les juridictions inférieures. La Haute cour de Melbourne l’a pourtant fait. Elle aurait pu dès lors décider que le droit avait été bien appliqué, en rejetant la demande du cardinal. Elle aurait pu aussi renvoyer l’affaire devant une autre cour d’appel. Mais elle a choisi, et ce en un mois à peine après avoir entendu les arguments de la défense, de l’acquitter purement et simplement. Un tel désaveu de l’ensemble des juridictions inférieures, nous disait-on avant l’annonce de sa décision, serait inouï. Mais voilà : c’est fait.

    Et l’Alléluia que lancera le cardinal en cette nuit de Pâques qui approche sera sans aucun doute le plus beau de sa vie, lui qui depuis des mois est privé même de la possibilité de célébrer la messe.

    Le jugement de la Haute Cour expose l’ensemble de l’affaire en  rappelant d’emblée qu’elle reposait sur le témoignage de deux enfants de chœur qui affirmaient avoir été sexuellement agressés  à une date indéterminée entre le 1er juillet et le 31 décembre 1996. Il rappelle que l’un des accusateurs est mort avant que l’affaire ne vienne devant la justice mais qu’il avait eu le temps de répondre à sa mère n’avoir jamais en réalité été victime d’attouchements de la part du prélat.

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  • Jeudi Saint : Monseigneur Aupetit bénira la ville de Paris

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    De sur Riposte catholique :

    Jeudi saint, Mgr Michel Aupetit bénira la ville de Paris

  • Messes et célébrations (radio, TV, Internet) pour ce Mercredi Saint

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    C'est ICI : https://www.egliseinfo.be/horaires/%2523internet%20all-celebration

  • Ave Regina caelorum

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    Ave Regina est une prière catholique dédiée à la Vierge Marie, de Ave, « Salut », et Regina, « reine ». L'Ave Maria est beaucoup plus courant. C'est une des quatre antiennes mariales chantées dans l'office divin pendant toute l'année. Clément VI, pape de 1342 à 1352, l'y a ajoutée, en pensant à saint Éphrem et à Saint Jérôme. Elle est surtout priée de la fête de la présentation de Jésus le , jusqu'avant le jeudi saint. On lui donne une importance spéciale pendant le septuagésime, le carême et le temps de la passion. Son titre s'écrit parfois Ave Regina Cœlorum ou Ave Regina Cælorum en latin, ce qui signifie Salut, Reine des Cieux en français.

    Ses origines sont mystérieuses et son auteur est inconnu. On pense qu'elle remonte probablement au xiie siècle et certains disent que Bernard de Clairvaux ou Herman de Reichenau auraient pu la composer. Plus anciennement, c'était ce que l'on appelait une antienne de procession. Elle est mentionnée dans le Psautier de Saint-Alban. Le vers Dignare me laudare est particulièrement ancien. On l'a comparée à l'Akathistos, un hymne oriental. (source)

    Ave, Regina Caelórum
    Ave, Dómina angelórum,
    Salve, radix, salve, porta
    Ex qua mundo lux est orta.

    Gaude, Virgo gloriósa,
    Super omnes speciósa ;
    Vale, o valde decóra
    Et pro nobis Christum exóra.

    Salut, Reine des cieux !
    Salut, Reine des Anges !
    Salut, tige féconde !
    Salut, porte du Ciel !
    Par toi la lumière s’est levée sur le monde.

    Réjouis-toi, Vierge glorieuse,
    Belle entre toutes les femmes !
    Salut, splendeur radieuse,
    Implore le Christ pour nous.

  • Messes et célébrations (TV, radio, Internet) de ce Mardi Saint

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    C'est ici : https://www.egliseinfo.be/horaires/%2523internet%20all-celebration

  • Avec le Père Xavier Dijon : entrer dans le mystère pascal en ce temps de confinement

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    De RCF :

    PÂQUES EN CONFINEMENT AVEC LE PÈRE XAVIER DIJON ET VÉRONIQUE BONTEMPS

    DIMANCHE 5 AVRIL À 13H30

    Pâques en confinement avec le Père Xavier Dijon et Véronique Bontemps

    Le père Xavier Dijon, jésuite, nous aide à entrer dans le mystère pascal en ce temps de confinement. Lors de cette première émission, il nous invite à vivre intérieurement le dimanche des rameaux.
    Il nous montre comment le Christ vient à nous et nous invite à le suivre.

  • Semaine Sainte et confinement; feuillet du mardi 7 avril : Prière pour un temps de calamité (Joseph Malègue)

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    2020_04_07_09_42_08_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Témoignage : un séminariste-médecin au chevet des malades du coronavirus

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    D’Elisabeth Caillemer sur le site web de magazine « Famille Chrétienne »

    abbe-perruchot_article.jpg« L’abbé Thibaud Perruchot, 30 ans, est médecin et séminariste chez les Missionnaires de la Miséricorde Divine. Alors qu’il effectuait son stage inter-cycle (équivalent à la 4e année de séminaire) à Strasbourg, il s’est porté volontaire pour soigner les malades du coronavirus. Il a rejoint l’hôpital de Longjumeau dans l’Essonne.

    « Lorsque l’épidémie a commencé, j’ai pris contact avec la chef de service auprès de laquelle j’avais effectué mon stage d’internat aux urgences pour lui proposer mon aide. Elle a immédiatement accepté. Je suis arrivé à l’hôpital de Longjumeau le 19 mars, jour de la saint Joseph. J’ai été impressionné par la vitesse de réaction et la capacité d’adaptation du personnel de l’hôpital face à l’afflux des malades. Il a fallu séparer les patients les uns des autres, créer des unités « spécial covid ». Peu à peu, la plupart des unités ont été transformées pour accueillir les malades atteints par le coronavirus, à savoir près de 110 lits. Les autres patients ont été renvoyés chez eux ou transférés dans d'autres hôpitaux.

    Tous les matins, l’organisation de la veille doit être révisée. Nous vivons au jour le jour, face à l’afflux de malades l’hôpital a dû restructurer les urgences et même créer à l’arrache des lits de réanimation. Nous travaillons énormément avec un risque majeur de contamination. Nous manquons régulièrement de matériel : masques, tabliers, charlotte... et n’avons aucun stock d’avance. Hier j’ai dû attendre trois quart d’heure une charlotte pour prendre en charge un nouveau patient.

    Ce qui se passe actuellement est la conséquence d’une politique gouvernementale de réduction des coûts dans les hôpitaux menée depuis plusieurs années. Le système était déjà en surchauffe avant l’épidémie, aujourd’hui nous assistons à une véritable catastrophe. Des gens meurent faute de moyens pour les soigner. Un patient grave reste trois semaines en réanimation ce qui pose un vrai problème de turn over : il n’y a pas la place pour tout le monde. Lorsqu’un nouveau malade grave arrive et qu’il n’y a plus de lit de réanimation disponible nous le transférons ailleurs et dans tous les cas nous limitons les indications de réanimation car il n'y a pas de place pour tout le monde. Parmi les patients graves, nous ne gardons que les personnes les plus susceptibles de s’en sortir, c'est à dire les plus jeunes. Nous renvoyons à domicile ceux qui peuvent avoir de l’oxygène à la maison, un suivi médical rapproché et l'attention nécessaire à la fin de vie. Dans le cas contraire, ils sont admis dans une démarche de soins palliatifs en gardant l’espoir qu'ils puissent passer le cap.

    Malgré la tension psychologique et la fatigue qui arrive, les équipes tiennent le coup et gardent le moral. Il le faut de toute manière, car nous ne sommes pas encore parvenus au pic de l’épidémie qui va se produire dans quelques jours et qui nécessitera des besoins accrus en personnel. Espérons que ce dernier, particulièrement exposé dans les services de réanimations où les respirateurs sont de véritables distributeurs de microbes, sera opérationnel, sinon j'ignore comment nous allons faire pour gérer en même temps l’augmentation des hospitalisations et la baisse du nombre de personnel.

    A l’hôpital, les soignants savent que je suis séminariste. C’est l’occasion, avec ces anciens collègues, de parler spiritualité. Cette épidémie doit offrir aux chrétiens l’opportunité missionnaire de rappeler que Dieu est là, au milieu de nos détresses, qu’il ne nous abandonne pas, que grâce au Christ, la vie a déjà vaincu la mort. Cette espérance peut et doit être un baume pour tous ceux qui ne croient pas et qui sont en proie au désespoir face à cette vague épidémique. Il faut que les chrétiens témoignent de leur foi, et pour cela, il faut avoir une vraie vie de prière, plus intense encore. En ces derniers jours qui nous séparent de Pâques, tournons vers le Christ afin de rayonner de Sa Lumière auprès de tous nos frères ! »

    Élisabeth Caillemer »

    Ref.un séminariste-médecin au chevet des malades du coronavirus

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    JPSC

  • Messes et célébrations (radio, TV, Internet) pour ce Lundi Saint

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  • Le message du cardinal Burke pour "la semaine la plus sainte de l'année"

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    Du Blog de Jeanne Smits :

    Cardinal Raymond Burke : Message pour la semaine la plus sainte de l’année (traduction intégrale)

    Bien volontiers et à sa demande, je publie ci-dessous ma traduction du message adressé à l’occasion du Dimanche des Rameaux par le cardinal Burke à tous ceux qui le suivent sur son blog.

    Il s’agit d’une traduction provisoire qui pourra être amendée dans les heures qui viennent par Son Eminence. – J.S.

    Message pour la semaine la plus sainte de l'année

    Chers amis,

    Dès les débuts de mon service comme évêque d’un diocèse, il m’a semblé que chaque année, à l’approche des célébrations de Noël et de Pâques,  un événement profondément triste se produisait dans le diocèse, ou une crise difficile à affronter pour le bien du diocèse. Alors même que j’anticipais avec joie les célébrations des grands mystères de notre salut, quelque chose se produisait qui, d’un point de vue humain, faisait planer un nuage sombre sur les célébrations, remettant en question la joie qu’elles inspiraient. Une fois, lorsque j’ai évoqué auprès d’un frère évêque cette pénible expérience, trop régulière, il m’a répondu simplement : « C’est Satan, qui essaie de vous voler votre joie. »

    Il est logique que Satan, que Notre Seigneur décrit comme « homicide dès le commencement,… menteur, et le père du mensonge » (Jn 8, 44) veuille cacher à nos yeux les grandes réalités de l’Incarnation et de la Rédemption, cherchant à nous distraire des rites liturgiques par lesquels nous célébrons non seulement ces vérités, mais où nous recevons les grâces incommensurables et incessantes qu’elles ont gagnées pour nous. Satan veut nous convaincre que la perte [de ceux que nous aimons] et la mort, ainsi que la tristesse et la peur qui accompagnent naturellement ces événements, démontrent que le Christ est faux, démentent Son Incarnation rédemptrice, et montrent que notre foi et la joie qu’elle inspire naturellement est un mensonge

    Mais c’est Satan qui est faux. C’est lui, le menteur. Le Christ, Dieu le Fils, est en effet devenu homme, Il a souffert sa Passion et sa Mort, si terriblement cruelles, afin de racheter notre nature humaine, de nous rendre la vraie vie, la vie divine qui surmonte les pires souffrances et même la mort elle-même, et qu’Il nous conduit sûrement et en toute sécurité vers notre véritable destin : la vie éternelle avec Lui.

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