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Foi - Page 462

  • Benoît XVI lance une fondation pour le journalisme catholique en Allemagne, indépendante de l’épiscopat

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    Lu sur le site du « salon beige » :

    Benoît-XVI-1920x1080.jpgA la surprise générale, le pape émérite Benoît XVI a lancé une fondation pour le journalisme catholique en Allemagne.

    « Je veux que la voix catholique soit entendue »

    L’objectif de cette fondation est de lever l’équivalent d’environ 500 000 $ en 2020 pour investir dans la formation de jeunes journalistes et soutenir une variété de projets, y compris la recherche sur des questions d’éthique biomédicale, en Allemagne.

    Étant donné que les diocèses, riches grâce à l’impôt, et la puissante conférence épiscopale financent déjà un large éventail de projets médiatiques et de médias qui dispensent une formation, y compris une école de journalisme catholique dédiée basée à Munich, l’initiative du pape émérite a été vue comme une stratégie pour renforcer les reportages catholiques fidèles au magistère, indépendamment des influences épiscopales et autres.

    La «Société des journalistes catholiques» a critiqué cette décision, affirmant qu’elle se demandait pourquoi le pape émérite avait décidé d’entreprendre cette initiative sans impliquer l’école de journalisme existante… Sans doute parce que son orthodoxie fait défaut…

    À quelques exceptions notables – comme l’édition allemande de Catholic News Agency, CNA Deutsch –l’infrastructure des médias catholiques et de ses organes de représentation en Allemagne est profondément ancrée dans les structures et les organes généraux de l’Église.…

    (via le FC)

    Ref. Benoît XVI lance une fondation pour le journalisme catholique en Allemagne, indépendante de l’épiscopat

    JPSC

     

  • Pour Noël : un beau témoignage de Brigitte Fossey

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    Du site de France Catholique :

    Une résurrection de l’âme

    par Brigitte Fossey*

    mercredi 18 décembre 2019

    Crèche de Corée
    Collection de Marie-Joëlle Desserre.

    Brigitte Fossey - CC by-sa : Georges Biard

    « Un de mes premiers souvenirs de Noël est lorsqu’à 4 ans, avec ma grand-tante et ma grand-mère, à Tourcoing, dans le nord de la France, nous allions faire la tournée des crèches dans les églises de la ville. J’en garde un souvenir extraordinaire, celui d’un voyage, comme si j’avais été en Chine pour visiter les palais des mandarins. à la maison nous avions aussi une crèche magistrale, à plusieurs étages. Mais à l’époque je me demandais pourquoi il y avait plusieurs petits Enfants Jésus, et qui était le vrai. J’ai compris après…

    Aujourd’hui, je suis marqué par le magnifique prologue de saint Jean – «  Au commencement était le Verbe…  » –, et notamment par ces mots : «  Et le Verbe s’est fait chair.  » Pendant l’Avent, nous attendons avec espérance que le Verbe de Dieu, Celui qui est le chemin, la vérité et la vie, se fasse chair.

    Ce n’est pas l’attente de Pâques, mais il y a déjà presque une résurrection de l’âme, du cœur, dans cette espérance. Noël constitue ainsi un axe central de la vie, où l’on se rassemble et se ressource autour de cette immense espérance de la naissance de l’Enfant. Cette unité retrouvée entre les âmes est un peu pour moi une image du paradis… Voilà l’espérance de Noël ! Comme une petite lumière qui s’allume dans le cœur lorsqu’on ferme les yeux !

    La philosophe Hannah Arendt, qui n’avait pas d’enfant et qui n’était pas croyante, a parlé du «  génie de la religion chrétienne  », religion qui affirme qu’«  un enfant nous est né  » ! Elle s’est inclinée avec toute son intelligence devant cette espérance, de même que les Rois mages se sont inclinés devant l’Enfant Jésus, après avoir suivi l’étoile.

    Et d’une certaine manière, les épreuves sont nécessaires pour aller vers cette lumière qu’on espère tellement. Je vois ainsi la vie comme un travail, dans lequel nous sommes des petites graines semées dans la terre, et nous devons «  pousser  », dans le quotidien. C’est pourquoi je suis frappée par l’humilité de la mère de famille : c’est pour moi la vocation la plus admirable.

    Sainte Thérèse de Lisieux, à qui j’ai beaucoup prêté ma voix, affirmait à la fin de sa vie que la mort était pour elle «  comme un Noël  », car elle allait ainsi retrouver le Christ. C’est un exemple de la foi la plus absolue, malgré la sécheresse qu’elle avait connue, malgré la souffrance de la maladie.  »

    — 

    * Actrice

  • François et Marie corédemptrice

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    Le pape François et la corédemption de Marie

    publié dans "nouvelles de chrétienté" le 20 décembre 2019

    Le pape François, Marie et la notion de co-rédemption

    (Source: RIPOSTE CATHOLIQUE - 17 DÉCEMBRE 201)

    Ecclesia Dei adflicta. Pie XI avait déclaré le 30 novembre 1933 : « Le Rédempteur se devait, par la force, d’associer sa Mère à son œuvre. C’est pour cela que nous l’invoquons sous le titre de Corédemptrice. Elle nous a donné le Sauveur. Elle l’a conduit à son œuvre de rédemption jusqu’à la croix. Elle a partagé avec lui les souffrances de l’agonie et de la mort en laquelle Jésus consommait le rachat de tous les hommes ».

    Mais le Pape François a estimé, le 12 décembre 2019, que la Vierge Marie n’était pas « Corédemptrice » et qu’il n’était pas nécessaire de « perdre du temps » avec ces tonterias (« absurdités, sottises, inepties »).

    Nous publions ci-après l’article d’un éminent mariologue, dont il nous a semblé, compte tenu du climat qui règne dans les Universités catholiques, ne pas devoir dévoiler le nom.

    *

    À propos de la stupéfiante déclaration du Pape François, lors de l’homélie de la messe de Notre-Dame de Guadalupe, à Saint-Pierre de Rome, le 12 décembre 2019

    La Vierge Marie n’est pas une « Corédemptrice » et il n’est pas nécessaire de « perdre du temps » avec de nouveaux dogmes, a déclaré le Pape François dans la messe dédiée à la Vierge de Guadalupe, le 12 décembre 2019, qui a qualifié l’idée de ce nouveau dogme de « non-sens ».

    Selon le Saint-Père François, est « absurde » du moins, la suggestion même de proclamer de nouveaux dogmes mariaux : « Elle n’a jamais voulu pour Lui-même ce qui appartenait à son Fils » a affirmé Le Pape François. « Elle ne s’est jamais présentée comme co-rédemptrice. Non. Mais Disciple ». Et il insista : « Elle n’a jamais volé pour elle ce qui appartenait à son Fils », préférant « Le servir. Parce qu’elle est mère. Elle donne la vie ».

    Et il conclut : « Quand ils viennent à nous avec l’idée de la déclarer Corédemptrice ou de proclamer ce dogme, ne nous perdons pas dans l’absurdité » 1.

    Outre la forme, et donc le ton particulièrement incisif, voire agressif, sur le fond, on ne peut que déplorer le refus présenté comme irrévocable d’une initiative présentée comme une « absurdité », qui, cependant, comme on va le voir, a bénéficié de la faveur de nombreux papes, théologiens et saints.

    Enfin, il est dommage que ces propos polémiques aient été tenus dans l’action liturgique de la sainte Messe, pendant l’homélie. Ils auraient pu faire l’objet d’un discours avec une réflexion nuancée et prononcée sur un ton paternel.

    Le Magistère pontifical : permanence et approfondissement

    Le thème de la médiation maternelle de la Vierge Marie au pied de la Croix rédemprice a fait l’objet d’un enseignement constant et sans cesse plus approfondi du Magistère pontifical. Après avoir cité les Souverains Pontifes de Léon XIII jusqu’à Benoît XVI, et en omettant volontairement, dans un premier temps, Jean-Paul II, nous verrons ensuite que ce dernier est allé aussi loin que possible dans cet approfondissement, préparant ainsi le terrain à la proclamation éventuelle d’un cinquième dogme. Enfin, nous évoquerons l’apparition de Notre-Dame de tous les peuples d’Amsterdam, reconnue officiellement en 2002.

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  • L'ancien aumônier de la reine Elizabeth II se convertit au catholicisme

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    Du site Aleteia.org :

    Ancien aumônier de la reine Élisabeth, il se convertit au catholicisme

    Diocese de Shrewsbury

    19 décembre 2019

    Gavin Ashenden, évêque anglican et ancien aumônier de la reine Élisabeth, a choisi de se convertir au catholicisme. Il sera reçu ce dimanche 22 décembre par l’évêque catholique Mark Davies, dans la cathédrale de Shrewsbury.

    L’évêque anglican Gavin Ashenden, aumônier de la reine Élisabeth pendant presque dix ans, a choisi de se convertir au catholicisme. Il a confié au Catholic Herald qu’il avait été porté, dans sa conversion, par la prière du Rosaire ainsi que par une profonde réflexion sur le miracle eucharistique. Il sera officiellement reçu dans l’Église catholique dimanche 22 décembre par l’évêque Mark Davies, à la cathédrale Shrewsbury. Ce dernier a confié à un média chrétien en ligne, le Church Militant, qu’il était « honoré d’accueillir un évêque anglican et d’entrer en plein communion l’année de la canonisation du cardinal Newman ».

    Sa femme, Helen Ashenden, s’était déjà convertie au catholicisme il y a deux ans. Embrassant la religion catholique, il deviendra alors un théologien catholique laïc. Gavin Ashenden a démissionné de son poste auprès de la reine d’Angleterre après s’être publiquement opposé à la lecture d’un chapitre du Coran à la cathédrale épiscopale Sainte-Marie de Glasgow (Écosse), niant explicitement la divinité de Jésus.

    Dans des propos rapportés par le diocèse de Shrewsbury, Gavin Ashenden a assuré être « particulièrement reconnaissant pour l’exemple et les prières de saint John Henry Newman. Il a fait de son mieux pour rester un fidèle anglican et renouveler sa mère Église avec la vigueur et l’intégrité de la tradition catholique ».

  • Les graves accusations de Mgr Vigano à l'encontre du pape

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    Sur son blog, Jeanne Smits publie les graves accusations que Mgr Vigano formule à l'encontre du pape François.

    C'est ICI.

  • O CLAVIS David et sceptrum domus Israel

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    O CLAVIS David et sceptrum domus Israel,
    qui aperis, et nemo claudit; claudis, et nemo aperit:
    veni et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis.

    Ô Clé de David (Isaïe 22, 22), sceptre de la maison d’Israël (Genèse 49, 10), tu ouvres et personne ne peut fermer; tu fermes et personne ne peut ouvrir: viens, fais sortir de prison le captif plongé dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort (Psaume 107, 10.14).

  • Pour le cardinal Eijk, un parler vrai s'impose en matière d'euthanasie et de suicide assisté

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    Du Catholic Herald (Andrea Gagliarducci) :

    Selon le cardinal Eijk (Pays-Bas), les prêtres devraient «parler clairement» de l'aide au suicide

    17 décembre 2019

    Un prêtre doit dire clairement à une personne optant pour le suicide assisté ou l'euthanasie volontaire qu'il commet un grave péché, a déclaré cette semaine le cardinal néerlandais à l'AIIC.

    Pour la même raison, un prêtre ne peut être présent lors de l'euthanasie volontaire ou du suicide assisté. Cela pourrait impliquer que le prêtre n'a aucun problème avec la décision ou même que «ces actes moralement illicites ne le sont pas dans certaines circonstances selon l'enseignement de l'Église», a déclaré le cardinal Willelm Eijk, archevêque d'Utrecht et expert en questions d'euthanasie. CNA.

    Médecin avant sa vocation, Eijk a consacré sa thèse de doctorat au milieu des années 1980 aux lois sur l'euthanasie. Il dirige un diocèse situé dans l'un des pays ayant le projet de loi sur l'euthanasie le plus libéral au monde.

    Le cardinal Eijk a expliqué à l'AIIC qu '"un prêtre doit clairement dire à ceux qui optent pour le suicide assisté ou l'euthanasie [volontaire] que ces deux actes violent la valeur intrinsèque de la vie humaine, c'est un grave péché".

    Le cardinal n'a pas nié la possibilité d'un accompagnement spirituel. Pourtant, Eijk a souligné que «le prêtre ne doit pas être présent lors de l'euthanasie ou du suicide assisté. La présence du prêtre pourrait suggérer que le prêtre soutient la décision ou même que l'euthanasie ou l'aide au suicide ne sont pas moralement illicites dans certaines circonstances. »

    Le cardinal Eijk a fait une distinction entre l'euthanasie volontaire et l'aide au suicide. Il a dit que «avec le suicide assisté, c'est le patient qui prend les médicaments que le médecin lui a intentionnellement prescrits pour se suicider. Il y a ensuite l'euthanasie volontaire, lorsque le médecin lui-même donne les médicaments pour mettre fin à la vie du patient après la demande du patient. Cependant, les responsabilités du patient et du médecin sont les mêmes dans les deux cas. »

    Le cardinal Eijk dit que «la responsabilité du patient est tout aussi grave à la fois dans le suicide assisté et dans l'euthanasie [volontaire] parce qu'il a pris l'initiative de mettre fin à sa vie, et c'est la même chose s'il met fin à sa vie ou si un médecin le fait. "

    Les médecins sont également responsables dans les deux cas, a déclaré le cardinal.

    Réalisant l'euthanasie, le médecin «viole directement la valeur de la vie, c'est-à-dire une valeur intrinsèque. En aidant au suicide assisté, le médecin coopère avec la volonté du patient, ce qui signifie qu’il partage l’intention du patient. Pour cette raison, même une simple coopération est un acte intrinsèquement mauvais, aussi grave que si le médecin mettait personnellement fin à la vie du patient. »

    Le cardinal Eijk a concédé que «le suicide assisté est peut-être moins lourd psychologiquement pour le médecin. Cependant, il n'y a pas de différence morale significative entre les deux choses ».

    Le cardinal Eijk a également abordé la question d'un éventuel enterrement pour les personnes qui ont opté pour le suicide assisté ou l'euthanasie.

    "Si un patient demande au prêtre de lui administrer les sacrements (confession ou onction des malades) et prévoit des funérailles avant que le médecin ne mette fin à ses jours à sa demande ou qu'il ne se suicide, le prêtre ne peut pas le faire", a déclaré Eijk.

    Il a ajouté qu'il y avait trois raisons à cette interdiction.

    La première est qu '«une personne ne peut recevoir les sacrements que lorsqu'elle est en bonne disposition, et ce n'est pas le cas lorsqu'une personne veut s'opposer à l'ordre de création, violant la valeur intrinsèque de sa vie».

    La deuxième raison est que la personne «qui reçoit les sacrements met sa vie entre les mains miséricordieuses de Dieu. Cependant, qui veut mettre fin personnellement à sa vie veut prendre sa vie en main. »

    La troisième raison est que «si le prêtre administre les sacrements ou prévoit des funérailles dans ces cas, le prêtre est coupable d'un scandale, car ses actions pourraient suggérer que le suicide ou l'euthanasie sont autorisés dans certaines circonstances».

    Eijk a également expliqué qu'un prêtre ne peut célébrer les funérailles d'une personne décédée par suicide assisté ou euthanasie volontaire que dans certaines circonstances, bien que le suicide soit toujours illicite.

    «Depuis les temps anciens, les prêtres ont accepté de célébrer les funérailles des personnes qui se sont suicidées ou ont demandé l'euthanasie en cas de dépression de toute autre maladie psychiatrique. Dans ces cas, à cause de leur maladie, la liberté des individus est diminuée, et ainsi mettre fin à la vie ne peut pas être considéré comme un péché mortel », dit le cardinal Eijk.

    Il ajoute que le prêtre doit «juger prudemment s'il est face à un cas de liberté diminuée. Si c'est le cas, il peut célébrer les funérailles. »

    Pour combattre la tendance pro-euthanasie, l'Église doit «annoncer que Dieu a fait l'être humain à son image dans sa totalité, son âme et son corps. La constitution du Concile Vatican II, Gaudium et Spes, décrit l’être humain comme «une unité de l’âme et du corps». Cela signifie que le corps est une dimension essentielle de l’être humain et fait partie de la valeur intrinsèque de l’être humain. Il n'est donc pas licite de sacrifier la vie humaine pour mettre fin à la douleur. »

    Le cardinal a également ajouté que les soins palliatifs sont une réponse positive, et l'Église recommande souvent de demander des soins palliatifs, alors qu' "il existe de nombreux groupes chrétiens ou religieux qui fournissent des soins palliatifs dans des centres spécialisés".

    Eijk a également déclaré que pour lutter contre la tendance pro-euthanasie de l’Occident, l’Église «devait faire quelque chose contre la solitude. Les paroisses accueillent souvent des communautés où les gens ont des liens sociaux et prennent soin les uns des autres. Dans la société contemporaine hyperindividualiste, les êtres humains sont souvent seuls. Il y a une énorme solitude dans notre société occidentale. »

    L'Église «encourage à former des communautés pour ne pas laisser les gens seuls. Une personne qui vit dans la solitude, sans l'attention et les soins des autres, est moins capable de supporter la douleur », a déclaré le cardinal.

    Eijk a ajouté que l'Église «annonce une spiritualité chrétienne et une foi vécue. Cela implique que vous pouvez aussi vous joindre au Christ souffrant et supporter la douleur avec lui. Donc, nous ne sommes jamais seuls. »

  • Prions pour le pape né le 17 décembre 1936

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    Prions pour notre Saint Père le Pape François

    Oremus pro Pontifice nostro Francesco.

    Prions pour notre Saint Père le Pape François

    Dominus conservet eum, et vivi-ficet eum, et beatum faciat eum in terram, et non tradat eum in manus inimicorum ejus.
    Que le Seigneur le garde, lui donne la vie, qu'il le rende heureux sur la terre et ne le livre pas au pouvoir de ses ennemis.

    V. Tu es Petrus.
    V. Tu es Pierre,

    R. Et super hanc petram aedificabo Ecclesiam meam
    R. Et sur cette pierre je bâtirai mon Église.

    Prions : Dieu qui gouverne toutes choses avec sagesse, tu as voulu bâtir ton Église sur saint Pierre, le chef des Apôtres; regarde avec bonté notre pape François que tu as choisi comme successeur de Pierre; fais qu'il soit pour ton peuple le principe et le fondement visible de son unité dans une même foi et une même communion. Amen.

    ou :

    Prions : Ô Dieu, dans la série des successeurs de Pierre tu as choisi ton serviteur François, comme vicaire du Christ sur la terre et pasteur de tout le troupeau ; fais qu'il confirme ses frères, et que toute l'Eglise soit en communion avec lui dans le lien de l'unité, de l'amour et de la paix, pour que tous les hommes reçoivent de toi, pasteur et évêque des âmes, la vérité et la vie éternelle. Amen

  • La lettre apostolique du pape sur la signification et la valeur de la crèche

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    Résultat de recherche d'images pour "crèche noel"

    LETTRE APOSTOLIQUE ADMIRABILE SIGNUM DU SOUVERAIN PONTIFE FRANÇOIS SUR LA SIGNIFICATION ET LA VALEUR DE LA CRÈCHE (source)

    1. Le merveilleux signe de la crèche, si chère au peuple chrétien, suscite toujours stupeur et émerveillement. Représenter l'événement de la naissance de Jésus, équivaut à annoncer le mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie. La crèche, en effet, est comme un Évangile vivant, qui découle des pages de la Sainte Écriture. En contemplant la scène de Noël, nous sommes invités à nous mettre spirituellement en chemin, attirés par l'humilité de Celui qui s'est fait homme pour rencontrer chaque homme. Et, nous découvrons qu'Il nous aime jusqu’au point de s’unir à nous, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui.

    Par cette lettre je voudrais soutenir la belle tradition de nos familles qui, dans les jours qui précèdent Noël, préparent la crèche. Tout comme la coutume de l'installer sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, sur les places publiques... C'est vraiment un exercice d'imagination créative, qui utilise les matériaux les plus variés pour créer de petits chefs-d'œuvre de beauté. On l’apprend dès notre enfance : quand papa et maman, ensemble avec les grands-parents, transmettent cette habitude joyeuse qui possède en soi une riche spiritualité populaire. Je souhaite que cette pratique ne se perde pas ; mais au contraire, j'espère que là où elle est tombée en désuétude, elle puisse être redécouverte et revitalisée.

    2. L'origine de la crèche se trouve surtout dans certains détails évangéliques de la naissance de Jésus à Bethléem. L'évangéliste Luc dit simplement que Marie « mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune » (2, 7). Jésus est couché dans une mangeoire, appelée en latin praesepium, d'où la crèche.

    En entrant dans ce monde, le Fils de Dieu est déposé à l’endroit où les animaux vont manger. La paille devient le premier berceau pour Celui qui se révèle comme « le pain descendu du ciel » (Jn 6, 41). C’est une symbolique, que déjà saint Augustin, avec d'autres Pères, avait saisie lorsqu'il écrivait : « Allongé dans une mangeoire, il est devenu notre nourriture » (Serm. 189, 4). En réalité, la crèche contient plusieurs mystères de la vie de Jésus de telle sorte qu’elle nous les rend plus proches de notre vie quotidienne.

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  • Bruxelles (Sainte-Famille), 20 décembre : Concert de Noël "Paix sur la Terre" avec la Communauté Syriaque Catholique de Belgique

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    (Source) La communauté syriaque catholique de Belgique vous invite à un concert de chants de Noël en araméen avec la chanteuse libanaise Ghada Shbeir le vendredi 20 décembre à 20h00 dans l’église de la Sainte-Famille. 

    Ghada Shbeir est docteure en musicologie et en musique orientale et elle est professeure à la Faculté de musique à l’Université Saint-Esprit de Kaslik au Liban (USEK). Sa thèse est portée sur les techniques de chant oriental et les rapports entre la tradition musicale syro-araméenne et l’intonation islamique du Coran. Elle est aussi chargée du département de musique sacrée syriaque au Conservatoire national libanais de Beyrouth. En 2007, elle a reçu le prix  « BBC-Radio World Award » pour son CD de chants andalous « Al-muwashahât ». Combinant ses connaissances académiques et sa voix exceptionnelle, elle atteint un très haut degré de perfection musicale.

    PAF : 5€

    Contact : parsyrchath.be@gmail.com 

    Ce concert sera au profit des communautés chrétiennes du Moyen-Orient.

  • Une joie qui se conquiert par la foi, l’espérance et la charité

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    De l'abbé Christophe Cossement sur son blog :

    Le prix de la joie

    homélie du 3e dimanche de l’Avent A, 15 décembre 2019

    Cathédrale Notre-Dame de Bonsecours, Alep, Syrie

    En Syrie, on vient de restaurer et reconsacrer la cathédrale arménienne catholique d’Alep, qui comme les églises d’autres confessions chrétiennes avait été endommagée par différents attentats et échanges de tir d’artillerie. Il n’y a plus que 5000 fidèles de cette Église sur les 18000 que comptait la ville, et ceux qui sont restés doivent vivre cette réouverture avec la même allégresse que celle à laquelle invite le prophète Isaïe : « le pays aride, qu’il exulte et crie de joie !… On verra la gloire du Seigneur, la splendeur de notre Dieu. Fortifiez les mains défaillantes, affermissez les genoux qui fléchissent, dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu ! » (Is 35, 2-4) Pour ceux qui sont partis d’Alep, c’est sans doute émouvant aussi, mais c’est loin maintenant. Pour d’autres encore, c’est anecdotique ou insignifiant. Vous ne l’avez sans doute pas su.

    Il en va de même pour notre joie de la venue du Seigneur et de son action aujourd’hui dans notre vie. Le Christ qui est venu il y a un bon 2020 ans a promis qu’il reviendrait. Il a agi sous les yeux des disciples de Jean et il agit encore aujourd’hui. Si on regarde sa présence et son action comme un événement du monde, une loi de la nature ou de l’économie, c’est anecdotique, quelque chose que personne ne remarque au milieu des puissances qui gouvernent les idées et les choses, qui font tourner l’opinion ou le commerce.

    Quand on regarde la présence et l’action du Christ avec un peu de foi mais en restant en périphérie, on se dit : j’aimerais bien en bénéficier, ça serait bien, je me souviens que Dieu m’a aidé, mais maintenant je ne vois rien de clair ni de décisif.

    Enfin, pour les pauvres de cœur, pour ceux qui n’ont pas grand-chose comme richesse qui les distrait de Dieu, l’allégresse est forte. Pour celui qui ne craint pas d’attendre l’accomplissement de la promesse de Dieu, pour celui qui possède d’autant mieux Dieu que son cœur n’est pas possédé par autre chose, la joie est possible même sans rien voir encore.

    Cette joie que le Christ propose est une joie qui se conquiert par la foi, l’espérance et la charité. Elle ne vient pas de nos réussites ni de ce qu’on peut humainement espérer comme satisfaction ou comme soulagement. Elle vient directement de Dieu, parce qu’on s’attache à lui envers et contre tout. Je pense à cette condition, « envers et contre tout », à cause de la situation déglinguée de notre culture, et surtout à cause de ce que dit Jésus aux envoyés de Jean qui veulent savoir si ça vaut la peine d’espérer en lui : « heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute… » (Mt 11,6)

    La joie qui vient de Dieu est une joie qui se conquiert contre toutes les puissances de découragement, de cynisme, d’« à quoi bon ». Et comme saint Jacques y invitait les chrétiens il y a 2000 ans, il est bon de prendre pour modèle d’endurance et de patience les prophètes (Jc 5,10), les saints, les témoins qui nous entourent. J’ai beaucoup de consolation à considérer comment les premiers chrétiens ont été conquis par l’évidence de la foi au point de livrer leur vie pour le Christ dans toutes sortes de persécutions. Ou de regarder comment de brillants esprits ont soumis leur intelligence au Christ et ont brillé ou brillent encore dans les ténèbres. Je pense à saint Augustin, à saint Thomas, à Jean-Paul II ou à ce médecin pionnier de la greffe du visage, Benoît Lengelé, qui a fait une si belle déclaration de foi dans La Libre Belgique il y a 3 semaines1. Il nous faut choisir ce que nous écoutons, ce que nous laissons entrer dans notre intelligence et dans notre cœur. La joie est à ce prix. Seigneur, fais-nous marcher dans la foi !

    ____________

    1« Ce n’est pas le progrès de la science qui est important, c’est le progrès humain… Je crois en Dieu, mais ma foi ne fait pas l’économie du doute. Ma foi est celle qui a porté durant des siècles, les valeurs de l’Occident chrétien. Elle a puisé ses racines dans la prière du chapelet auquel m’a initié ma grand-mère et plus encore ensuite dans le mystère de la rencontre de l’Autre, fragile et souffrant, croisé au chevet de mes malades. Elle relève d’une évidence qui m’habite silencieusement et qui, au contraire de la science, n’a pas besoin de la preuve pour s’assurer durablement de sa légitimité. Elle est un chemin de l’âme, qui dépasse la pensée. Elle est une exigence qui m’oblige à faire ce qui est juste et bon, à concevoir et créer ce qui tend le plus vers l’essence éphémère du beau, et à ne jamais rechercher que ce qui est sincère, sensible et vrai. »

  • Mgr Aillet, évêque de Bayonne : l’importance de l’adoration eucharistique dans l’Eglise

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