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Foi - Page 621

  • France : comme en Belgique, les prêtres africains viennent au secours de l’Eglise

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    Lu sur le site « Diakonos.be » :

    D’abord, il y a eu les prêtres polonais aux alentours des années 90. Puis, dix ans plus tard, a commencé la vague (qui ne se dément pas) des curés africains. Et la nouvelle tendance est une arrivée croissante de religieux vietnamiens. En France, l’Eglise catholique a donc, elle aussi, ses «travailleurs détachés». Prêtres étudiants qui viennent terminer leur cursus ou curés officiellement détachés de leur diocèse (les fidei donum en latin) accomplissent des missions temporaires de trois ou six ans, et comblent le manque récurrent de curés français. Un déficit d’effectifs provoqué par la chute drastique des vocations dans notre pays.

    Mais pour ce responsable catholique, «le recours à des étrangers ne peut pas être une solution. C’est à nous de trouver les moyens de faire face, de susciter des vocations». Un vœu pieux ? Cela y ressemble. Depuis une trentaine d’années, le quadrillage territorial des paroisses catholiques, qui nécessite notamment un nombre conséquent de prêtres, est en train de s’effilocher. En dehors des grandes villes, l’Eglise manque de plus en plus cruellement de forces vives. «La tentation existe chez des évêques de retenir les meilleurs curés étrangers», remarque un expert du dossier. ...
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    Des pères par delà les mers pour sauver les églises

    liberation.fr

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    Prêtre africain à Molenbeek

    « Libération » pose le problème en termes agnostiques et sécularistes. La question est de savoir si  un apôtre venus d’Orient ou d’ailleurs n’ est pas autre chose qu’un  « travailleur détaché ». Un chrétien aurait un autre regard que le journal fondé par Jean-Paul Sartre:

    La société européenne change aujourd’hui de manière sans doute irréversible. Le relativisme des populations de souche, intoxiquées durant plus de deux siècles par la mentalité des « Lumières »  côtoie désormais en masse, sur son propre sol, une immigration demeurée imperméable à son pyrrhonisme  religieux  et moral.  

    Benoît XVI disait à propos de l’Europe : « Pour les cultures du monde, la dimension absolument profane, qui est apparue en Occident, est quelque chose de profondément étranger. Elles en sont persuadées : un monde sans Dieu n’a pas d’avenir. Aussi, la multiculturalité nous invite-t-elle à rentre de nouveau en nous-mêmes ». C’est une chance pour les  assemblées chrétiennes des pays occidentaux si elles s’ouvrent  à un métissage  susceptible d’en faire  le creuset d’une chrétienté  régénérée. Pour l’historien Toynbee,  « le destin d’une société dépend toujours d’une minorité capable de créer »  et Benoît XVI d’ajouter :  « les chrétiens croyants devraient se considérer comme constituant une telle minorité active et contribuer ainsi à ce que l’Europe retrouve le meilleur de son héritage et se mette ainsi au service de l’humanité entière ».

    JPSC

  • 6% de Flamands vont encore à la messe; ils étaient 20% il y a vingt ans

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    Lu sur la "Gazet van Antwerpen" de ce vendredi 27 janvier (p. 10) :

    6% (de Flamands) vont encore à la messe

    La grande majorité des Flamands ne fréquente plus l'église qu'à l'occasion des baptêmes, des mariages ou des enterrements. Selon les dernières données, cela vaut pour plus de 45% de la population entre 18 et 85 ans. "Ce groupe est resté relativement stable en importance au cours des vingt dernières années. Le plus grand changement concerne les croyants profonds et ceux qui disent n'appartenir à aucune religion ou Eglise», a déclaré Jaak Billiet, professeur émérite du Centre de recherches sociologiques (KU Leuven). Les fidèles stables sont des gens qui assistent à une messe chaque semaine"; 6% des répondants ont dit le faire encore. Avec ce chiffre, nous nous trouvons au niveau historique le plus bas. Parce qu'en 2005, ils étaient encore 12%, et en 1996, 20%. Il y a aussi une proportion de 11% parmi les fidèles qui se rendent de temps en temps à l'église", a déclaré Billiet. Le sondage est effectué chaque année depuis 1996 auprès de 1500 Flamands, sur la base d'une enquête approfondie. Un livre consacré aux changements socio-culturels en Flandre sera présenté le 31 Janvier et aussi via regionalestatistieken.vlaanderen.be. Un catholique pratiquant a, en moyenne, 70 ans; il y en a seulement 2% qui ont moins de 34 ans. Avec un âge moyen aussi élevé, la question se pose: le fond a-t-il été atteint ou la fréquentation de l'église peut-elle tomber plus bas? "Des études ont montré que chaque génération qui vient est de moins en moins religieuse et de moins en moins croyante. Dans le monde chrétien catholique, la chute va encore durer. De sorte que, pendant un certain temps, on ne pourra pas la contenir", a déclaré Mark Elchardus, professeur émérite de sociologie (VUB).

  • 1917-2017 : se mettre à l'école de Fatima avec l'Homme Nouveau

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau (Père Ange-Marie) :

    Notre-Dame de Fatima : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, on aura la paix ! »

    Notre-Dame de Fatima : « Si l’on fait <br/>ce que je vais vous dire, on aura la paix ! »

    Nous fêtons cette année le centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima au Portugal. Les différents faits de l’histoire de cette apparition, sans doute la plus grande de ces derniers temps, nous font présumer de l’importance de ce 100e anniversaire. Ce qui s’est passé au Portugal en 1917 est le gage et le signe prophétique de ce que le Cœur immaculé de Marie prépare pour le monde. Personne ne peut plus nier que le fait de Fatima est en connexion avec les grands évènements mondiaux de ces cent dernières années. Faut-il rappeler que la première apparition eut lieu quelques semaines après l’explosion du bolchevisme en Russie, et juste huit jours après que le pape Benoît XV, ajoutant aux litanies mariales l’invocation : « Reine de la Paix, priez pour nous », eût demandé la prière des enfants pour la paix ! Fatima est donc un évènement historique de la plus haute importance pour les destins du monde.

    Histoire et dogme : pas de phénoménologie

    Nous retracerons, dans cette rubrique qui vous accompagnera tout au long du centenaire, l’histoire des apparitions de Fatima. Nous tirerons les leçons de ces évènements historiques et du message de paix dont ils sont porteurs. Et plus encore, nous essaierons de nous encourager à répondre aux demandes du Cœur immaculé de la Sainte Vierge.

    Nous éviterons donc une histoire purement évènementielle. Il sera encore moins question ici de faire de la phénoménologie. Cette fausse science qui prétend tout expliquer sans Dieu. Non ! Fatima au contraire nous rappelle que Dieu est le Maître de l’Histoire. L’homme n’en est que l’acteur principal. Il serait fou pour lui de composer son avenir en oubliant qui en est la Providence, de marcher vers sa destinée sans tenir compte que Dieu en est le Maître.

    L’histoire de Fatima rappelle, avec force, la suprématie du spirituel sur le temporel, et sa très grande influence dans l’ordre temporel. Le rappel de cette vérité est nécessaire à la guérison de nos esprits blessés par ce vent de laïcisme qui a fini par glacer notre bon sens et le sens de la foi. Fatima nous rappelle que nos pays doivent être régis dans l’unité du temporel et du spirituel. Pas de division, pas de séparation mais bien distinction et sujétion du temporel au spirituel, car Dieu est aussi le Maître des nations ! Notre Dame dit tout cela en ces quelques mots : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, on aura la paix ! ». La Reine de la Paix vient rappeler aux hommes ce qu’ils doivent faire dans le domaine spirituel – c’est son rôle – pour obtenir en conséquence une paix temporelle. Cela, notre siècle est-il encore en mesure de le comprendre et de l’admettre ? Il faudra bien qu’il le comprenne un jour puisque la Sainte Vierge annonce qu’à la fin, son Cœur immaculé triomphera.

    Le catéchisme de l’histoire

    Nous parcourrons aussi, grâce à l’histoire de Fatima, tout l’exposé des vérités dogmatiques que nous avons trop tendance à oublier. Car Fatima, c’est aussi un rappel de ces vérités de foi qui ont fait la chrétienté et qui la referont. Ce sont des vérités éternelles !

    Nous étudierons donc l’histoire de Fatima avec ce regard qui perce jusqu’aux profondeurs de l’au-delà, regard de foi qui unit parfaitement notre vie présente et notre éternité. Regard qui ne se scandalise pas que Notre Dame demande de réciter le chapelet pour obtenir la fin de la guerre, l’offrande de sacrifices pour épargner l’enfer aux pécheurs, la consécration de la Russie à son Cœur immaculé pour y régner et assurer ainsi une paix mondiale ! Fatima nous réapprend à prier, à adorer, à nous mettre à genoux devant Dieu, car c’est Lui qui est la Paix des âmes et la Paix du monde. La paix est un don de Dieu que nous ne pourrons recevoir que lorsque notre orgueil aura courbé le front devant Lui, quand nous nous serons mis à genoux au pied du Cœur immaculé de Marie, duquel dépend cette grâce de la Paix.

    Le Ciel, encore une fois, vient au secours de la terre. L’empereur Constantin reçut du Ciel le signe du salut : « Par ce signe tu vaincras. » Aujourd’hui, c’est la Vierge de Fatima qui vient nous dire par quel signe nous vaincrons le mal, mal spirituel et mal temporel, car, encore une fois, dans le cours de l’Histoire, ces deux réalités sont plus liées qu’on ne veut bien le croire. Le Ciel vient donc à notre secours, mais serons-nous assez attentifs à son appel ? Saurons-nous même simplement comprendre ce qu’il attend de nous personnellement et socialement ? En tout cas le remède est donné et il est souverainement efficace, comme nous le verrons.

    Marie protectrice des nations

    Notre Dame est bien notre espoir. C’est comme signe d’espérance qu’elle apparaît dans l’Apocalypse, c’est aussi comme signe d’espérance que Notre Dame de Fatima nous révèle son Cœur immaculé, gage et signe de paix. Le « miracle » de cette paix mondiale dépend donc de notre obéissance aux désirs de Marie.

    « À la fin, mon Cœur immaculé triomphe­ra. » Il ne dépend que de nous que cette fin commence aujourd’hui ! ­Mettons-nous à l’œuvre. Nous devons être les petits artisans de cette paix. Il le faut car, quand nous connaîtrons le message de Fatima, nous comprendrons que la paix du monde dépend de chacun de nous.

    La promesse de paix est conditionnel­le et cette condition s’adresse à tous : hommes, femmes, enfants, gouvernants, hiérarchie ecclésiastique… Le sort du monde est entre nos mains aussi bien qu’entre les mains de Dieu. C’est la ferveur des chrétiens attentifs au message de Fatima qui hâtera le retour des âmes à Dieu et par suite le salut du monde. Cela, nous devons en être certains, en vertu de la promesse de Notre Dame : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, on aura la paix ! ».

  • Le nouveau président du Parlement européen est catholique et monarchiste

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    D’ Hugues Lefèvre et Pierre Jova sur le site de « Famille chrétienne » :

     « C’est grâce à une alliance de circonstance avec les libéraux européens qu’Antonio Tajani, candidat de centre droit et membre du Parti populaire européen (PPE), a été désigné par les députés pour siéger au perchoir du parlement de Strasbourg, mardi 17 janvier. À 63 ans, cet Italien a la double réputation d’être un fidèle du sulfureux Silvio Berlusconi et un commissaire européen expérimenté. Eurodéputé depuis 1994, il a occupé les fonctions de commissaire européen chargé des transports de 2008 à 2010, puis a été en charge de l’industrie jusqu’en 2014. Vice-président du Parlement européen depuis 2014, Antonio Tajani était responsable du dialogue avec les religions. Un rôle dans lequel il fut très actif, comme l’ont rappelé les représentants des évêques de la communauté européenne dans un communiqué du 17 janvier. Fait curieux, le nouveau président de l’hémicycle est un sympathisant monarchiste. Dans sa jeunesse, il a en effet milité au sein du Parti démocratique italien de l’unité monarchique. Un engagement qu’il justifie par son attachement à l’unité nationale italienne forgée par la monarchie en 1870 – abolie en 1946.

    « Un catholique qui s’assume » 

    «  Á  Bruxelles, c’est une figure bien connue », assure Maria Hildingsson, secrétaire générale de la Fédération européenne des Associations familiales catholiques (FAFCE). « C’est un catholique qui s’assume, qui a des convictions. » Lors des élections européennes de 2014, Antonio Tajani s’engage à promouvoir les droits de la famille en signant le manifeste de la FAFCE. De même, en 2016, il soutient publiquement les manifestations contre le mariage homosexuel en Italie. « Je participerai au FamilyDay. Pas contre les unions civiles, mais du côté des enfants qui ont droit à avoir un père et une mère », écrivait-il sur Twitter.

    Ses prises de position inquiètent les groupes de pression LGBT. Le lobby gay ILGA lui reproche d’avoir signé la charte de la fondation Novae Terrae en 2014. Une charte où « seules les familles sont définies restrictivement comme étant celles fondées sur les unions entre hommes et femmes », s’insurge le lobby.

    « Sur les questions éthiques M. Tajani est très solide », confirme Sophia Kuby, la représentante auprès de l’Union européenne d’ADF international, une ONG qui défend les libertés religieuses dans le monde. « Mais évidemment, maintenant qu’il est président, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il se prononce trop sur ces questions, car sa mission est d’abord de veiller au bon fonctionnement du Parlement », tempère la lobbyiste qui s’inquiète par ailleurs de l’accord tissé entre le PPE – parti d’Antonio Tajani – et les libéraux pour aboutir à cette élection. Avec cet accord, le candidat de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE), Guy Verhofstadt, s’est retiré. « Il s’agit de l’ancien Premier ministre belge, un libéral à l’extrême sur toutes les questions de société », confie Sophia Kuby, qui craint que le nouveau président du Parlement soit « à la merci des libéraux ». 

    Pour l’heure, Antonio Tajani s’est engagé à être le président de tous les groupes des députés, ce qui pourrait rompre avec la méthode de son prédécesseur. Car, selon Maria Hildingsson, Martin Schulz a durant son mandat « laissé sur le bord du chemin les petits groupes du parlement ».

    « Nous espérons en tout cas qu’il reste fidèle à ses valeurs, car il est encourageant pour beaucoup de chrétiens de voir au sommet d’une telle institution un homme qui ne fait pas des convictions une honte à cacher », conclut Nicola Speranza, conseiller politique italien à la FAFCE. »

    Ref. Un catholique à la tête du Parlement européen

    JPSC

  • Bruxelles (Stockel), 15 février : spectacle "Don et mystère" retraçant la vie de St Jean-Paul II par la jeunesse franciscaine de Bitche

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    « Vous avez fait un travail magnifiquement riche pour pénétrer -autant qu'on peut- dans le mystère de la vie d'un autre. C’est un exploit d’acteur, un véritable exploit »

    Cardinal Schönborn, archevêque de Vienne et ami de Jean-Paul II.

    La jeunesse franciscaine de Bitche donnera un spectacle retraçant la vie de St Jean-Paul II à Notre-Dame de Stockel le 15 février à 20h30.

    La jeunesse franciscaine de Bitche (en Moselle, près de Metz) est un groupe d'une centaine de jeunes de 16 à 30 ans. Il a été créé en 1934 par le Père Marie Joseph, actuellement en procès de béatification.

    Ces jeunes se présentent :

    Nous vivons notre foi à l'image de Saint François, dans la simplicité du coeur et la confiance de l'amour! Nous nous retrouvons chaque semaine en cellules d'évangélisation dans nos villes respectives, et chaque mois pour un week-end d'enseignement et de ressourcement spirituel.

    Cette chance de nous retrouver si régulièrement nous donne l'opportunité de créer une vraie et belle fraternité en Christ. Par notre Foi, nous nous sentons un appel à l'évangélisation et à la diffusion de la Parole de Dieu, notamment chez les jeunes.

    Le Seigneur nous a fait don des charismes du chant et la mise en scène. Nous avons d'ailleurs déjà réalisé auparavant plusieurs jeux scéniques sur différentes figures de l’Eglise, comme Ste Thérèse de l'Enfant Jésus, Ste Claire, St Paul ou encore Ste Edith Stein. C'est pour nous une belle manière d'évangéliser et de transmettre notre Foi!

    NOTRE PROJET

    L’appel : don et mystère est un jeu scénique retraçant, à travers des textes et chants spécialement composés, la vie de Jean-Paul II, dans le but de faire connaitre cette grande figure du XXe siècle.

    Pendant toute la préparation de ce jeu scénique, dont nous avons déjà fait deux représentations pendant les JMJ de Cracovie, nous avons été subjugués par la profondeur et l’humanité de ce Saint fou de Dieu. Sa vie est tel un roman, qui nous apprend l’Amour et l’abandon total de son existence au Seigneur.

    Le spectacle met en scène Karol Wojtyła comme homme, frère et prêtre. Au cours des tableaux présentés, le spectateur entre dans le chemin que cet homme a parcouru pour répondre à l’appel de Dieu.

    Pendant plus d'une heure et demi, nous retraçons le chemin de conversion de Jean-Paul II. Plusieurs extraits de pièces de théatre qu'il a lui même écrites sont également jouées.

     
  • Pour une évangélisation impertinente au pays des post-modernes

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    JPSC

  • Un professeur de religion ne doit pas contredire son enseignement par sa vie

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    Lu sur le site didoc.be :

    « En octobre dernier, la Cour Européenne des Droits de l’Homme a rejeté le recours contre l’Etat croate présenté par un professeur de religion qui s’était remarié alors que son mariage précédent n’avait pas été déclaré nul. Pour ce motif, il a perdu la licence ecclésiastique d’enseigner cette matière et a été licencié de deux écoles publiques où il travaillait.

    D’après ce qu’explique le site Law & Religion, en septembre 2003, l’archidiocèse de Rijeka avait accordé à Petar Travas le mandat canonique d’enseigner la religion, fonction qu’il commença à exercer dans deux écoles. Le professeur s’était marié en décembre 2002, puis il a divorcé et en mars 2006 s’est remarié civilement avec une autre personne.

    Averti par l’archidiocèse que sa nouvelle situation était contraire à la doctrine chrétienne tant que son mariage précédent était reconnu valide (il ne fut déclaré nul qu’en 2010, sur instances de l’épouse), l’Eglise lui retira son mandat canonique en août 2006. En conséquence de quoi, les deux écoles mirent fin à son contrat.

    La requête de Travas contre l’Etat d’annuler la mesure — en définitive, les écoles étaient publiques et c’est l’Etat qui payait les salaires — a d’abord été déposée devant un tribunal municipal où elle a été rejetée ; elle est allée ensuite au Tribunal Constitutionnel qui a jugé qu’en vertu du concordat entre la Croatie et le Saint-Siège, seuls les professeurs dûment munis du mandat canonique peuvent donner les cours de religion catholique.

    Droit des autres

    En désaccord avec la décision, Travas fit alors appel devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui siège à Strasbourg, en dénonçant le fait que la mesure était le résultat d’une intrusion dans sa vie privée, à savoir son second mariage. Il invoqua l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme qui consacre le droit au respect de la vie privée et familiale, et interdit, dans le sous-alinéa 2, l’« interférence de l’autorité publique dans l’exercice de ce droit ».

    Le sous-alinéa 2, cependant, est plus long et, parmi les exceptions qui permettent à l’Etat de passer outre au mandat de ne pas interférer, il y a celle d’offrir « protection aux droits et libertés des autres ».

    L’« autre », dans ce cas-ci, serait l’archidiocèse de Rijeka et sa liberté d’octroyer le mandat canonique à qui satisfait à un nombre d’exigences liées non seulement à ses connaissances et capacités pédagogiques mais aussi à son témoignage de vie. Sans ce mandat, et tant que le concordat avec le Saint-Siège sera en vigueur, les écoles, en strict respect de la loi, ne peuvent renouveler le contrat du professeur.

    Malgré tout cela, les écoles ont essayé d’offrir des solutions alternatives à Travas. Ils ont examiné la possibilité de lui offrir d’autres postes disponibles. De plus, il a reçu une indemnisation de licenciement.

    Apparemment, Travas a opté pour une autre solution. D’après Law & Religion, il n’avait même pas entamé la procédure de nullité de son premier mariage avant de se remarier. « S’il l’avait fait, il aurait évité tout effet négatif de son nouveau mariage sur son emploi ».

    Précédent espagnol

    Le cas du professeur croate présente un parallélisme avec celui du prêtre José Antonio Fernández, qui, en 1984, a demandé la dispense du célibat, et avant qu’on ne la lui accorde, a contracté un mariage civil. De 1991 à 1996, il a exercé comme professeur de religion dans plusieurs instituts.

    En 1996, Fernández a fait plusieurs déclarations à la presse qui étaient contraires aux enseignements de l’Eglise concernant le célibat sacerdotal, le divorce, la sexualité et d’autres sujets. C’est pourquoi son mandat canonique pour l’année académique suivante ne lui a pas été renouvelé, décision que Fernández a contestée.

    Après avoir perdu dans toutes les instances espagnoles, y compris le Tribunal Constitutionnel, il a fait appel à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, qui, en 2012, a confirmé que l’appréciation de l’aptitude des professeurs de religion est laissée à l’autorité de l’Eglise. Au nouveau recours qu’il a introduit cette fois contre cet avis et devant la Grande Chambre du même Tribunal, en 2014, une sentence a été rendue donnant définitivement raison aux tribunaux espagnols.

    Source : http://www.aceprensa.com/articles/tribunal-de-estrasburgo-un-profesor-de-religion-no-debe-contradecir-su-ensenanza/

    Ce texte a été traduit de l’espagnol par Carine Therer.

    Ref. Enseigner la religion de façon cohérente

    Le site didoc.be (« diffusion-documentation ») est né en l’an 2000 pour contribuer à donner un éclairage chrétien sur une diversité de questions touchant à la vie spirituelle, la foi, l’éthique, la famille, etc. Il publie des articles et diffuse des brochures, des DVD et des livres. Parmi ceux-ci, on trouvera notamment les écrits de saint Josémaria Escrivá, fondateur de l’Opus Dei, dont le message a inspiré les auteurs de cette initiative.

    JPSC

  • Opus Dei : la continuité

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    Monseigneur Fernando Ocariz succède à Javier Echevarria, décédé le 12 décembre dernier  Le Congrès électif du nouveau Prélat n’a pas traîné : il avait commencé ses travaux hier, 23 janvier. Le pape a entériné sa décision. D’Alexandre Meyer sur le site « aleteia » : 

    "ocariz.jpg Le bureau chargé de la communication de la Prélature nous confirme que le pape François a nommé Monseigneur Fernando Ocariz prélat de l’Opus Dei.

    L’actuel vicaire auxiliaire de l’Opus Dei devient le troisième successeur de saint Josémaria à la tête de la prélature. Fernando Ocariz est né à Paris, le 27 Octobre 1944, d’une famille espagnole en exil en France pendant la guerre civile espagnole (1936-1939). Il est le plus jeune d’une fratrie de huit enfants.

    Diplômé en physique de l’Université de Barcelone (1966), il obtient une licence de théologie de l’Université pontificale du Latran en 1969 et un doctorat de l’Université de Navarre en 1971, l’année où il a été ordonné prêtre. Durant ses premières années de prêtrise, il consacre son ministère à la jeunesse.

    Lire aussi : Mgr Javier Echevarria, prélat de l’Opus Dei, est mort

    Il est consulteur de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (1986) et membre d’autres départements de la Curie romaine : Congrégation pour le Clergé (depuis 2003) ou Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle Évangélisation (depuis 2011). Il est membre de l’Académie pontificale de théologie depuis 1989. Dans les années 80, il fut l’un des fondateurs de l’Université pontificale de la Sainte Croix (Rome) où il a été professeur de théologie fondamentale.

    Parmi ses publications, l’on retrouve des livres consacrés à la christologie et la sotériologie. L’un d’eux, La grâce et la gloire, fut préfacé par le cardinal Ratzinger. Parmi ses œuvres, une étude de philosophie est consacrée au marxisme : La théorie et la pratique d’une révolution ; l’autre à Voltaire : traité sur la tolérance. Il est également co-auteur de plusieurs monographies et le principal auteur de nombreux articles théologiques et philosophiques.

    Monseigneur Fernando Ocariz a été nommé vicaire général de la prélature de l’Opus Dei le 23 Avril 1994 et vicaire auxiliaire en décembre 2014. Au cours des 22 années passées, il a accompagné l’ancien prélat Monseigneur Javier Echevarría dans ses visites pastorales dans plus de 70 pays. Simple étudiant en théologie, il a bien connu saint Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei, dans les années 60. Amateur de tennis depuis son jeune âge, il pratique toujours ce sport.

    Le nouveau prélat de l’Opus Dei fera connaître dans les prochains jours le nom de ses adjoints et des membres des nouveaux conseils, qui auront pour mission de l’aider à gérer la prélature au cours des huit prochaines années."

    Ref. Le pape François confirme la nomination du prélat de l’Opus Dei

    La continuité dans la stabilité de cette Prélature personnelle (la seule en son genre –à ce jour) est importante pour l’avenir de l’Eglise catholique.  Ad multos annos !

    JPSC

  • Reconnaissance des vertus humaines et chrétiennes « héroïques » de 7 baptisés dont un laïc, Jan Tyranowski, guide spirituel de Karol Wojtyla

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    De zenit.org :

    Causes des saints: les vertus humaines et chrétiennes « héroïques » de 7 baptisés

    Un laïc, Jan Tyranowski, guide spirituel de Karol Wojtyla

    Ce sont deux prêtres diocésains (Mexique, Espagne), un franciscain italien, deux salésiens de don Bosco (Hongrie, Italie), une religieuse italienne et un laïc polonais, qui enseigna la spiritualité du carmel au jeune Karol Wojtyla: Jan Tyranowski.

    Voici leurs noms:

    – Raymundo Jardón Herrera (1887-1934), prêtre diocésain du Mexique, à Monterrey;

    – Juan Sáez Hurtado (1897-1982), prêtre diocésain espagnol de Cartagène;

    – Ignazio Beschin (au siècle: Giuseppe), prêtre franciscain italien originaire de la région de Vérone (1880- 1952);

    – Jozsef Wech Vandor, prêtre salésien de Hongrie, mort à Cuba (1909-1979);

    – Francesco Convertini, prêtre salésien italien (1898-1976);

    – Santina Maria Addolorata (au siècle: Maria Addolorata De Pascali), fondatrice des Disciples du Sacré Coeur (1897-1981);

    – Jan Tyranowski, laïc (1901-1947).

  • Les églises évangéliques prolifèrent en Région bruxelloise

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    De Julien Thomas sur le site de la Dernière Heure :

    L’importante expansion des églises évangéliques à Bruxelles (VIDEO)

    Les églises dites du renouveau et prônant une approche plus littérale de la Bible sont aujourd’hui plus de 180 en Région bruxelloise.

    "La Bible nous dit : si notre corps, notre cœur ou notre conscience nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur. Cela veut dire que Dieu voit plus que notre cœur ! Dieu est notre témoin. Il témoigne à notre cœur, et il nous dit des choses dont on est conscient. Si tu veux prier tu peux t’approcher… Si tu as besoin d’une seconde chance par rapport à ta vie d’intégrité, d’honnêteté, de droiture, de sainteté… je dis : il y a une nouvelle chance !", lance le pasteur Bienvenu Kukimunu, devant une centaine de fidèles subjugués et silencieux. Ce dimanche, l’homme d’église insiste lors de son prêche sur telle ou telle phrase, alterne les envolées lyriques et les silences. À ses côtés, un adolescent joue au piano une mélodie douce et calme. Dans le Zion Temple Celebration Centre, situé à Molenbeek, comme dans les autres églises évangéliques ouvertes ces dernières années en Région bruxelloise, les cultes sont rythmés, musicaux, et font participer activement les fidèles.

    Depuis près de 20 ans, cette branche chrétienne prônant une approche littérale de la Bible a le vent en poupe. Un certain nombre d’églises évangéliques ouvrent ainsi chaque année leurs portes dans la capitale, que ce soit dans de simples habitations, d’anciens ateliers ou espaces commerciaux.

    Le Conseil administratif du culte protestant et évangélique (CACPE) reconnaît aujourd’hui pas moins de 178 églises en Région bruxelloise, dont 140 font partie du Synode fédéral, la branche spécifiquement évangélique. "Il existe aussi d’autres églises qui ouvrent de leur propre initiative, et que nous ne connaissons pas", précise Geert W. Lorein, président du Synode fédéral.

    Alors que, dans la capitale, les lieux de culte catholiques sont de plus en plus désertés, voire désacralisés, le nombre d’églises évangéliques ne peut répondre à la demande, surtout issue des communautés latino-américaine et d’Afrique centrale.

    Dans les églises évangéliques, les fidèles viennent en famille et toutes les tranches d’âge sont présentes. "Ici, on a le privilège d’avoir un lien direct avec notre créateur. On reste dans l’intimité avec Dieu", résume Bosco, un habitant de Wemmel âgé de 28 ans. "Quand je peux, je viens aussi le mardi, sinon je commence à penser mal. Je me fortifie avec la parole de Dieu", insiste Marie-Louise, 43 ans, de Dilbeek.

    Chaque mois , les fidèles de la paroisse sont invités à payer la dîme, soit le dixième de leurs revenus. "C’est normal ! Il faut aider la communauté selon ses moyens", sourit cette fidèle.

    Un casse-tête pour les bourgmestres bruxellois 

    "C’est problématique ! La plupart de ces endroits sont inconnus et n’ont pas de permis d’urbanisme et d’environnement. La plupart ne sont donc pas en ordre du point de vue de la sécurité ! Il y a une double responsabilité : celle des propriétaires qui louent ces endroits, et celle des organisateurs !", explique le bourgmestre anderlechtois Eric Tomas (PS), au sujet des nombreuses églises évangéliques installées sur le territoire de sa commune. Des lieux de culte dont le nombre n’est donc pas connu avec précision par les autorités locales, un certain nombre étant ouvert dans de simples habitations ou des hangars. La multiplication du nombre de ces églises représente ainsi un véritable casse-tête pour les bourgmestres bruxellois, responsables de la sécurité des personnes sur le territoire de leur commune. En mai dernier, le bourgmestre jettois Hervé Doyen (CDH) avait fermé trois églises évangéliques africaines qui n’étaient pas en ordre sur le plan urbanistique. "Les trois sont, depuis lors, de nouveau ouvertes. Une des trois a lancé des démarches et il y a enquête publique. Les deux autres n’ont rien fait et ont déjà reçu des courriers de rappel et des mises en demeure. Si elles ne répondent pas, je les ferai de nouveau fermer", indique le maïeur humaniste.

  • Qu’est-ce qu’un pape peut et ne peut pas faire ?

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    Il fut un temps, pas si lointain, où les papes apposaient à côté de leur signature les lettres « ssd » : servus servorum Dei. Ce qualificatif reste parfaitement vrai : non  parce que les Souverains Pontifes seraient tous des modèles d’humilité mais pour une raison théologique : le pape n’est pas un monarque absolu. On le qualifiait jadis de « Vicaire du Christ » ou « Sainteté de Notre-Seigneur » (encore  deux titres disparus du vocabulaire ecclésial) car, comme le résumait en vérité le petit catéchisme, Jésus est le Chef de l’Eglise et l’Eglise est sainte parce que son Chef Jésus-Christ est saint. Petite piqûre de rappel formulée par George Weigel sur le site « aleteia » :

    « Les papes ne sont pas comme les présidents ou les gouverneurs, tout comme la doctrine catholique n’est pas comme la politique.

    L’un de mes grands amis fait habituellement référence au Wall Street Journal comme le « journal catholique favori » aux États-Unis. En effet, le journal évoque régulièrement les nombreux points de vue de l’Église catholique sur d’innombrables sujets. Mais le « meilleur » journal des États-Unis s’égare de temps en temps. Ce fut le cas il y a 3 ans, le 2 janvier 2014, lorsqu’il a évoqué les motifs pour lesquels le pape François était « l’une des personnes à surveiller en 2014 ».

    « Après avoir fait naître des attentes sur une nouvelle approche de l’homosexualité, du divorce, de l’environnement et sur les obligations de la société envers les pauvres, on peut s’attendre également à ce que le pontife prenne en charge la réforme de la bureaucratie du Vatican et augmente le rôle des femmes dans l’Église ».

    Selon mes calculs, ce seul paragraphe comporte quatre erreurs, notamment sur la manière de considérer le « rôle » ecclésiastique.

    Ne pas confondre la doctrine catholique et la politique

    Bien qu’il soit très difficile de comprendre pour celui qui observe le catholicisme avec un regard politisé, il faut bien considérer que les papes ne sont pas comme des présidents ou des gouverneurs, de même que la doctrine catholique n’est pas comme la politique. Cela signifie qu’un changement de « gouvernement » n’est pas, et ne peut pas être, un changement de points de vue catholique. La doctrine, comme l’Église la conçoit, n’est pas une question de points de vue, mais d’ententes fondées sur la vérité.

    Les papes ne sont pas des électrons libres qui gouvernent selon leur bon plaisir. Avant la finalisation de la Constitution dogmatique de Vatican II sur l’Église, le pape Paul VI avait proposé d’ajouter au document une phrase affirmant que le pape est « responsable uniquement face au Seigneur ». C’était certainement une volonté de protéger l’autorité papale mais aussi sa liberté d’action devant de possibles ingérences civiles ou ecclésiastiques.

    Mais la Commission de Théologie du Concile a rejeté cette proposition en faisant remarquer que « le pontife romain est obligé de respecter la révélation, la structure fondamentale de l’Église, les sacrements, les définitions des conciles précédents et autres obligations. »

    Ces « autres obligations » incluent le respect de la vérité. Durant une conférence académique, il y a plusieurs années, un célèbre philosophe catholique a proclamé : « Si le pape affirmait que 2+2=5, je le croirais ». Un philosophe catholique encore plus éminent lui a apporté une réponse correcte et davantage catholique : « Si le Saint Père disait que 2+2=5, je dirais publiquement “Peut-être ai-je mal compris ce que votre Sainteté veut dire.” »

    Le pape est le serviteur et non le maître

    Les papes ne sont pas des personnages autoritaires qui enseignent ce qu’ils veulent et comme bon leur semble. Le pape est le gardien d’une tradition qui fait autorité, dont il est le serviteur et non le maître. Le pape François le sait mieux que quiconque, comme il l’a lui-même souligné en répétant qu’il est un « fils de l’Église », qui croit et enseigne ce que l’Église croit et enseigne.

    C’est pourquoi seront déçus ceux qui pensent que ce pontificat va changer la doctrine catholique sur, par exemple, la moralité des actes homosexuels ou sur la question du remariage des couples divorcés. Malgré cela l’Église peut et doit, bien entendu, mieux développer son approche pastorale sur ces questions.

    Ref.  Qu’est-ce qu’un pape peut et ne peut pas faire ?

    Le pape n’a pas le pouvoir de changer la doctrine de la foi. Ainsi le pape Paul VI s’est-il senti obligé, face aux déviations doctrinales consécutives au concile Vatican II,  de s’en désolidariser publiquement par une profession de foi solennelle,  prononcée le 30 juin 1968  sur la place Saint-Pierre de Rome.  Et la même année,  il publia, dans le même esprit , la courageuse encyclique « Humanae Vitae »  

    JPSC

    Le commentaire d'Arnaud Dumouch :

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  • Homélie du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 3e dimanche du temps ordinaire; la conversion : appel à l’honnêteté

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    La conversion : appel à l’honnêteté / Michel-Marie Zanotti-Sorkine (222e)
    Prédication (archive du 26 janvier 2014) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mt 4, 12-23) pour le 3e dimanche du temps ordinaire.

    Évangile : Jésus commence son ministère par la Galilée (Matthieu 4, 12-23)

    Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean Baptiste, il se retira en Galilée. Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord du lac, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali. Ainsi s’accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Isaïe : Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée, toi le carrefour des païens : le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays de l’ombre et de la mort, une lumière s’est levée. À partir de ce moment, Jésus se mit à proclamer : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. » Comme il marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de préparer leurs filets. Il les appela. Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent. Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues, proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.