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Foi - Page 668

  • Homélie du père Michel Zanotti-Sorkine pour le dimanche des Rameaux

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    P.Michel-Marie Zanotti-Sorkine - Dimanche des Rameaux (archives 24/03/2013 - Marseille)

  • Liège : Semaine Sainte 2016 à l’église du Saint-Sacrement , Bd d'Avroy, 132

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    Entrée libre. Tous renseignements 04.344.10.89 ou 

    sursumcorda@skynet.be

    consultez aussi le web de l'église ici et

    JPSC

  • Du Rif à Molenbeek : dérives islamistes dans une société libérale

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     Alors que Salah Abdeslam a été arrêté vendredi après-midi à Molenbeek, Pierre Vermeren explique comment ce quartier de Bruxelles est devenu un sanctuaire de l'islamisme. Lu sur FigaroVox :abdeslam.jpg

    « Depuis des années, la Belgique, qui subit le terrorisme islamiste, est pointée du doigt par les services de renseignement européens et maghrébins. Elle abriterait des foyers de radicalisation et de narcotrafic à Bruxelles, à Anvers et en Wallonie. Les autorités marocaines sont très inquiètes devant la radicalisation hors de contrôle de leurs ressortissants, qui versent dans le crime organisé, le salafisme voire le chiisme, en rupture complète avec leur islam. Les géographes questionnent la dynamique de la communauté marocaine de Belgique, majoritaire dans les berceaux du grand Bruxelles, alors qu'à l'inverse de la France et de l'Espagne, la Belgique n'a pas de passé colonial marocain. Pourquoi la Belgique compte-t-elle plus de 500 000 Marocains, 1 habitant sur 20, et pourquoi sont-ils nombreux à verser dans un radicalisme hors de contrôle? L'histoire, l'origine et les activités des Marocains de Belgique expliquent le sanctuaire salafiste de Molenbeek, le Moulin du ruisseau.

    En mars 1912, la France place l'Empire chérifien sous «protection», et concède le nord du pays, le «Rif», à l'Espagne. Ce Maroc espagnol est coupé en deux: le pays jebala arabophone à l'Ouest, le pays berbère du Rif à l'Est. Cette montagne méditerranéenne pauvre et très peuplée vit d'expédients et de trafics marchands, à l'instar de la Corse ou de la Kabylie. Des dizaines de milliers de Rifains s'embauchent chaque année en Oranie française pour travailler la vigne ou dans les mines de la région. Les Espagnols laissent faire. Quand, après la Grande guerre, ils se décident à «pacifier» la région, leur armée se fait massacrer à Anoual en juillet 1921 (12 000 morts). Avec les armes récupérées, Abdelkrim proclame un Etat, la République du Rif, et son armée. En cinq ans de guerre, l'Espagne se déchaîne contre les Rifains, qui reçoivent les surplus de gaz moutarde bradés par l'Allemagne. Mais rien ne venant à bout des Rifains, ils portent la guerre au Maroc français. Lyautey est destitué, remplacé en urgence par Pétain, qui mobilise une armada franco-espagnole ultra moderne, qui débarque à Al Hoceima, répétition du 6 juin 1944. Les Rifains, écrasés par des centaines de milliers d'hommes, reprennent leur exode saisonnier vers l'Oranie. Toutefois, Franco sait les utiliser par dizaines de milliers dans sa guerre d'Espagne pour nettoyer et conquérir au couteau les tranchées et les villes républicaines.

    Lorsque la guerre d'Algérie ralentit puis interdit la migration vers l'Algérie en 1956, la misère s'abat sur le pays, poussant les plus téméraires vers le Nord. Les houillères françaises du nord en plein boum embauchent des milliers de Marocains du Rif, où ils rejoignent les kabyles. A l'inverse de ces derniers, originaires de la région la plus francophone d'Algérie française, les Rifains berbérophones, voire hispanophones, ne pratiquent qu'un français minimaliste. Ils se réfugient dans leur religion austère et conservatrice, hermétique au réformisme musulman qui gagne le Maroc français. Pire, à l'indépendance du Maroc, quand le Rif se soulève pour ses libertés, le Rif fait l'objet d'une guerre livrée par les forces armées royales d'Oufkir et du futur Hassan II, en 1958 et 1959, aidées par l'armée française. Le Rif reçoit cette fois du napalm. On relève des milliers de morts. La haine que se vouent les Rifains et le roi du Maroc est si forte qu'en 38 ans de règne (1961-1999), Hassan II ne se rend pas dans le Rif, refuse d'y investir et d'équiper le pays. Il ne lui laisse que le monopole du kif accordé par son père.

    Peuple abandonné et livré à lui-même, les Rifains émigrent comme leurs aînés. Ils s'installent dans le nord, puis suivent l'emploi vers les houillères de Wallonie, et enfin dans les Flandres et aux Pays-Bas en plein boom. Le Benelux et le Nord Pas de Calais comptent en 2015 près d'1,5 millions de «Marocains», en majorité Rifains. Après 1968 et la chute de la French Connection, les chimistes corses passés dans le Rif transforment le chanvre en pâte base pour l'exportation. La commercialisation du haschisch suit l'émigration rifaine, ouvrant les portes des marchés européens en Espagne, en France et au Benelux. Avec Anvers, la Belgique devient une plaque tournante. Le commerce et le trafic de drogue deviennent inséparables, et ces activités pallient les licenciements qui frappent en masse mineurs, sidérurgistes et salariés du textile. Les Rifains se concentrent dans des quartiers qui s'homogénéisent à Roubaix, Tourcoing, Bruxelles-Molenbeek, Rotterdam, Liège… Une partie de cette jeunesse belge frappée par le chômage et la crise se tourne vers le fondamentalisme religieux, alors que la police belge n'a aucune expérience en la matière, à l'inverse de la police française plus expérimentée, et qui laisse travailler les services marocains auprès de leurs ouailles.

    Austérité ancestrale et culture insulaire, hostilité viscérale au régime marocain et à son islam, rejet de l'Etat qui rappelle la Sicile, liberté religieuse à tous vents, réseaux mafieux structurés par 40 ans de business (10 milliards de $ de chiffre d'affaires annuel) au profit des maffias du Rif et de leurs obligés, du Maroc au Benelux, liberté de mouvement depuis Schengen, absence de surveillance policière efficace, antécédents historiques désastreux, ressentiment, culture de la violence dans un univers hostile, chômage de masse… la base arrière de Molenbeek a une très longue histoire. Pour la première fois, il va peut être falloir poser la question de l'économie de la drogue. 

    Ref. Arrestation de Salah Abdeslam : Comment Molenbeek est devenu un État dans l'État

    Normalien et agrégé d'histoire, Pierre Vermeren est professeur, spécialiste de l'histoire du Maghreb contemporain à l'université de Paris-I Panthéon-Sorbonne et membre du laboratoire IMAF (Institut des mondes africains). Il a vécu au Maroc, en Égypte et en Tunisie. Derniers ouvrages publiés: La France en terre d'islam - Empire colonial et religions, XIXe-XXe siècles

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  • Entretien avec le cardinal Burke : une profonde réforme de l’Église est nécessaire

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     Propos recueillis par Philippe Maxence et publié sur le site du bi-mensuel « L’Homme Nouveau »  le 17 mars 2016 dans Religion

    eucharistie Burke.jpg"À l’occasion de la publication en langue française de La Sainte Eucharistie, sacrement de l’amour divin, du cardinal Raymond L. Burke, L'Homme Nouveau a rencontré celui-ci à Rome pour évoquer avec lui l’urgence de retrouver la pleine conscience de la doctrine sur l’eucharistie, fondement d’une véritable réforme de l’Église plus que jamais indispensable.

    Éminence, vous avez considéré comme très important de publier un commentaire approfondi des deux documents sur l’eucharistie des pontificats précédents,Ecclesia de Eucharistia de Jean-Paul II, etSacramentum Caritatis de Benoît XVI. Pensez-vous donc que le plus grand des sacrements soit méconnu par les chrétiens d’aujourd’hui ?

    Nous constatons actuellement un réel affaiblissement dans le rapport des chrétiens à la sainte eucharistie. Pour beaucoup, cette situation tient à la faiblesse de la catéchèse qui a été dispensée à ce sujet depuis cinquante ans. Il y a donc maintenant plusieurs générations qui ne comprennent pas bien la grande réalité du Saint Sacrement. Des études montrent que plus 50 % des catholiques ne croient plus dans la Présence réelle de Jésus dans l’eucharistie. Or cet article de notre foi est comme la perle de la foi catholique. Face à cette situation proprement dramatique, le pape Jean-Paul II avait déjà voulu réagir. À la fin de son pontificat, il a tout fait pour restaurer la foi dans l’eucharistie et supprimer les abus liturgiques qui ont créé la confusion et entraîné souvent une perte de la foi.

    Faiblesse de la catéchèse depuis cinquante ans, dites-vous. Que faudrait-il entreprendre aujourd’hui comme action pour remédier à cette situation ?

    Je verrais une action dans trois directions.

    La première catéchèse à entreprendre est la célébration de la sainte liturgie elle-même. Elle doit être restaurée dans sa propre dignité, non seulement en ce qui concerne la célébration du prêtre, mais également pour la participation des fidèles qui doit être digne, en fonction justement du profond mystère qui est célébré. Mais allons plus loin : la disposition du sanctuaire, les vêtements liturgiques utilisés, le linge d’autel, la musique sacrée doivent chacun à sa place, selon son rôle et son symbole, attirer l’attention de tous vers le Créateur, dans cette rencontre entre le Ciel et la terre. Car de quoi s’agit-il à la messe ? Du fait que réellement le Christ Jésus, assis à la droite du Père, descend sur l’autel de l’Église pour réitérer sous un mode sacramentaire son sacrifice du calvaire. Vous comprenez pourquoi l’Histoire nous montre que même les peuples les plus pauvres ont souvent tout fait pour bâtir l’église la plus belle possible ou les plus lumineux des vitraux. Ils souhaitaient que chaque élément de l’église témoigne de la suprême réalité de l’Eucharistie.

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  • Pédophilie : la sainte colère de l'abbé Grosjean

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    Via le site de "Famille Chrétienne" :

    Invité hier soir sur Canal +, l’abbé Pierre-Hervé Grosjean fait part avec émotion de sa douloureuse colère au sujet des affaires de pédophilie qui ébranlent aujourd’hui le diocèse de Lyon et le cardinal Barbarin. Il rappelle que les prêtres et tous les membres de l’Eglise sont blessés par ces crimes et que celle-ci fera toujours ce qui est possible pour en soutenir les victimes et les aider. Rendant hommage à Benoît XVI pour la prise de conscience qu’il a insufflé à l’Eglise, il assure l’archevêque de Lyon de son soutien et de sa confiance. 

  • Belgique : Neuvaine de prière avec Saint Jean-Paul II en préparation à la Marche pour la Vie

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    veillee.jpgNeuvaine de prière avec Saint Jean-Paul II en préparation à la Marche pour la Vie.

    Pour le respect de la Vie de sa conception à sa mort naturelle, et en préparation à la Veillée pour la Vie du 16 avril et la Marche pour la Vie du 17 avril 2016, nous prions, unis à Saint Jean-Paul II depuis les quatre coins de la Belgique la neuvaine suivante, chaque vendredi, du 19 février au 15 avril.

    Ô MARIE,

    aurore du monde nouveau,
    Mère des vivants,

    NOUS TE CONFIONS LA CAUSE DE LA VIE:

    regarde, ô Mère, le nombre immense
    des enfants que l’on empêche de naître,
    des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
    des hommes et des femmes
    victimes d’une violence inhumaine,
    des vieillards et des malades tués
    par l’indifférence
    ou par une pitié fallacieuse.

    Fais que ceux qui croient en ton Fils
    sachent annoncer aux hommes de notre temps
    avec fermeté et avec amour

    L’ÉVANGILE DE LA VIE.

    Obtiens-leur la grâce de l’accueillir
    comme un don toujours nouveau,
    la joie de le célébrer avec reconnaissance
    dans toute leur existence
    et le courage d’en témoigner
    avec une ténacité active, afin de construire,
    avec tous les hommes de bonne volonté,
    la civilisation de la vérité et de l’amour,
    à la louange et à la gloire de Dieu
    Créateur qui aime la vie.

    – S. JEAN-PAUL II, EVANGELIUM VITAE

     

    Veillée pour la Vie

    le 16 avril à 20h à l'église Sainte Catherine

    Dans un mois nous retrouvons pour prier ensemble notre Seigneur avec l'intercession de la Vierge Marie, des anges et de tous les saints.

    Cette veillée pour la vie sera, grâce à votre présence et à vos prières, un moment de ressourcement, de joie et d'espérance pour vivre fidèlement dans le Christ, servir nos frères et soeurs les plus fragiles et défendre la vie sous toutes ses formes.
  • Benoît XVI dit son soutien à la "ligne" de miséricorde du pape François

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  • Le cardinal Müller dénonce la subversion des valeurs instrumentalisée par l’État

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    Le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi s’est exprimé avec force à Cologne le 27 février dernier. De Jules Germain sur le site « Aleteia »

    Muller.jpgLe cardinal Müller, connu et apprécié pour son intelligence très fine et sa rectitude morale, a dénoncé le caractère néfaste de certains groupes d’influence qui utilisent l’État et son pouvoir à leur profit, pour faire triompher leur idéologie à l’école, dans les médias ou les universités, comme le soulignent nos confrères du site d’information de la conférence épiscopale allemande katholisch.de.

    Une telle mise au pas de la pensée par l’État trahit selon Mgr Gerhard Müller une manière totalitaire d’agir qui va à l’encontre de la liberté de conscience et de la liberté d’expression. Elle nous rapproche dangereusement des régimes anti-démocratiques, où le citoyen ne jouit plus de la liberté de penser par lui-même. Se servir du pouvoir de coercition de l’État pour imposer une doctrine et une vision du monde fut en effet le propre du communisme ou des différents fascismes que l’Europe a connus au siècle dernier.

    Une mise en garde du Cardinal qui ravive à nos mémoires les paroles de la ministre Najat Vallaud-Belkacem qui expliquait récemment au journal La Dépêche son désir « d’impulser un changement profond des mentalités ». Les responsables politiques, selon elle, ne doivent pas appliquer la volonté du peuple, ce qui est la logique de la démocratie, mais transformer ce peuple qui, semble-t-il, pense mal, et dont il faut « changer les mentalités » qui n’ont pas l’heur de plaire au gouvernement. La crainte de Péguy lorsqu’il dénonçait « le parti intellectuel » prend corps : en prétendant supprimer la religion d’État, on la remplace en réalité par une « métaphysique d’État » ou, pour utiliser un langage plus moderne, une « idéologie d’État ». Voici en effet ce qu’il écrivait dans sa revue les Cahiers de la Quinzaine (in Les cahiers de la quinzaine, VIII, v, 2/12/1906) :

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  • Le pape Benoît XVI sort de son silence

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    Lu sur le site « Diakonos.be »

    s1reutersm_50288437_300.jpg"Ce 16 mars, le pape Benoit XVI a exceptionnellement accordé une interview au journal l’Avvenire, le quotidien de la Conférence des Evêques italiens dans laquelle il a évoqué la « crise profonde » que l’Eglise traverse depuis le Concile Vatican II.

    Le Pape Benoît nous rappelle l’importance de la croyance catholique qu’il est possible de perdre le salut éternel ou d’aller en enfer :

    « Les missionnaires du 16è siècle étaient convaincus que les personnes non baptisées étaient perdues pour toujours. Après le concile, on a définitivement abandonné cette conviction avec pour résultat une crise bipolaire. Sans cette préoccupation du salut, la Foi perd sa raison d’être. »

    Il parle également d’une « profonde évolution du Dogme » par rapport à la tradition qu’il n’y ait pas de salut hors de l’Eglise. Ce changement de doctrine a conduit, aux yeux du pape, à une perte du zèle missionnaire de l’Eglise et d’une « perte de toute motivation pour tout futur engagement missionnaire ».

    Le Pape Benoît pose ensuite la question épineuse causée par ce changement d’attitude de l’Eglise : « pourquoi essayeriez-vous de convaincre les gens d’embrasser la foi chrétienne s’ils peuvent de toute façon être sauvés même sans elle ? ».

    Autre conséquence de cette nouvelle attitude de l’Eglise, les catholiques eux-mêmes sont moins attachés à leur foi, aux yeux de Benoît XVI. Si certains peuvent sauver leur âme par d’autres moyens « pourquoi les chrétiens devraient-ils être liés aux obligation de la foi chrétienne et à sa morale ? » demande le Pape. Et il conclut « Mais si la foi et le salut ne dépendent plus l’un de l’autre, alors la foi perd de son attrait. »

    Le Pape Benoît réfute également le concept du « chrétien anonyme » développé par Karl Rahner ainsi que l’idée relativiste selon laquelle toutes les religions se valent et peuvent mener à la vie éternelle.

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  • Mère Teresa deviendra sainte Teresa le 4 septembre 2016

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    Lu sur le site "Eglises d'Asie" (Missions Etrangères de Paris) :

    Mère Teresa sera canonisée à Rome le 4 septembre 2016 

    Mère Teresa sera canonisée à Rome le 4 septembre 2016. L’annonce a été faite ce mardi 15 mars 2016 au Vatican, lors de la tenue du consistoire ordinaire public, la réunion des cardinaux qui permet de décréter l’organisation des canonisations.

    D’après des précisions apportées par l’agence I.Média, la fondatrice des Missionnaires de la Charité sera déclarée sainte lors d’une messe célébrée au Vatican par le pape François, le 4 septembre étant la veille de sa fête liturgique et du jour anniversaire de sa mort, en pleine Année Sainte de la Miséricorde.

    Une canonisation à Rome plutôt qu'à Calcutta

    L’Eglise en Inde avait pourtant fortement souhaité que la canonisation de Mère Teresa puisse se dérouler à Calcutta, là où la religieuse a fondé les Missionnaires de la Charité. Durant leur assemblée plénière, qui s’est tenue à Bangalore la semaine dernière, les évêques indiens avaient officiellement envoyé une invitation au pape François à se rendre en Inde, suggérant que sa visite puisse coïncider avec la cérémonie de canonisation de Mère Teresa.

    Politiquement, il était néanmoins difficile d’envisager sereinement une canonisation à Calcutta, en présence du pape, alors que ce sont les nationalistes hindous du BJP qui dirigent le pays depuis 2014, et que les minorités religieuses – chrétiennes notamment – voient l’étau des pressions et des persécutions se resserrer sur leurs communautés.

    Selon le cardinal Baselios Cleemis, président de la Conférence des évêques catholiques indiens (CBCI), interrogé par l’agence Ucanews, ce sont de hauts responsables du Vatican qui l’ont directement informé du lieu de la canonisation de la fondatrice des Missionnaires de la Charité. « Déjà, les deux cérémonies de canonisation de saints indiens, dont la dernière en date, celle de Sainte Alphonsa, s’étaient déroulées à Rome », a fait savoir le P. Joseph Chinnayyan, secrétaire général de la CBCI.

    Exceptionnelle rapidité de la cause de canonisation

    La fondatrice des Missionnaires de la Charité, décédée le 5 septembre 1997, à l’âge de 87 ans, avait été béatifiée au Vatican par Jean-Paul II, le 19 octobre 2003, soit six ans après sa mort – un délai exceptionnellement rapide –, au cours d’une cérémonie qui avait rassemblé une foule de 300 000 fidèles. Le pape polonais n’avait alors pas attendu les cinq années nécessaires pour ouvrir la cause de béatification et de canonisation de la religieuse.

    Dès 2002, le Vatican avait en effet reconnu un premier miracle, celui qui a permis sa béatification. En décembre 2015, l’Eglise a également reconnu le caractère miraculeux, attribué à l’intercession de la religieuse, de la guérison, en 2008, d’un ingénieur brésilien alors âgé de 35 ans et souffrant de multiples tumeurs au cerveau.

    Une Sainte qui « disait ce qu'elle voulait dire »

    Née en 1910 dans une famille albanaise en Macédoine, Gonxhe Agnes Bojaxhiu était entrée dans les ordres à 18 ans, puis avait été envoyée en mission en Inde, comme enseignante. Un peu plus de vingt ans plus tard, elle fondait, en 1950, sa propre congrégation, les Missionnaires de la Charité, qui consacrent leur vie de manière radicale « aux plus pauvres d’entre les pauvres ». Œuvrant d’abord à Calcutta, la congrégation s’est peu à peu développée dans le monde entier. Actuellement, elle compte près 4 500 religieuses, dont quatre ont été assassinées la semaine dernière au Yémen. Prix Nobel de la paix en 1979, Mère Teresa est décédée en 1997 à Calcutta, où elle repose dans la maison-mère de sa congrégation.

    Selon I.Média, en marge de son voyage en Albanie, en septembre 2014, le pape François avait confié avoir « admiré la force et la décision des interventions » de Mère Teresa lorsqu’il l’avait rencontrée durant le Synode des évêques de 1994. La religieuse, selon le pape argentin, ne se laissait pas « impressionner par l’assemblée des évêques » et « elle disait ce qu’elle voulait dire ». Lors de cette confidence à un interprète, rapportée par la suite par le directeur de la salle de presse du Vatican, le souverain pontife avait aussi soutenu, en plaisantant, qu’il aurait eu « peur », si cette femme très déterminée avait été sa supérieure.

  • Anderlecht, 19 mars : pèlerinage orthodoxe à saint Guidon

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    Du site orthodoxie.com :

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    Le samedi 19 mars 2016, pendant la première semaine du Grand Carême 2016 donc, nous pèlerinerons sur les pas de saint Guido(n) d'Anderlecht. Pélerin par pénitence, un excellent compagnon pour nous aider à la conversion.

    Le sous-diacre Jean Hamblenne nous parlera de la vie du pauvre sacristain devenu saint. Ensuite matuhska Anne nous expliquera l'historique des lieux - collégiale etc - avant la visite au musée d'Erasme.

    Tropaire de saint Guidon d'Anderlecht ton 4 

    Vénérable fils de nos campagnes, 
    Humble paysan de notre pays, 
    Tu délaissas tes pauvres biens 
    Pour péleriner vers lsraël.
    Aujourd'hui que tu es parvenu en la Jérusalem Céleste, 
    Nous t'en supplions, saint Guidon, 
    Intercède pour le salut de nos âmes.

    Intéressant : récemment, un laboratoire de l'Université Libre de Bruxelles, très peu susceptible donc de christianophilie (!!), a authentifié les reliques de notre saint ami :
    https://www.youtube.com/watch?v=LItU81O5xW0

    (source)