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Foi - Page 670

  • Le dogme : une balise qui protège le Mystère de toute explication réductrice

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    Sur lalibre.be : une chronique d'Eric de Beukelaer

    Le dogme, balise du mystère

    Le dogme, "cancer de l’Eglise catholique" ? Telle est la thèse d’une récente opinion, parue dans les colonnes de ce journal, présentant le dogme comme "certitude de posséder la vérité". Et affirmant que : "l’Eglise du Christ et des apôtres a vécu presque trois siècles sans dogme". Le coupable serait l’empereur Constantin, au début du IVe siècle : "Dès le départ, les dogmes furent une question d’autorité et de pouvoir politique. On se mit aussitôt à condamner les opposants et à excommunier Arius, prêtre très dévoué d’Alexandrie, qui avait le tort de nier la divinité de Jésus et ne reconnaissait pas la Trinité."

    Voilà une présentation qui plaît à nombre de catholiques, ayant souffert d’une overdose de petits catéchismes - de qualité souvent moyenne. Cependant, cette thèse n’est en rien conforme à l’histoire de l’Eglise… Si ce n’est celle écrite par Dan Brown dans son "Da Vinci Code".

    Pour ceux qui adhèrent à pareille vision, Jésus est un homme inspiré - mais nullement Dieu. Sa divinité serait une perversion idéologique, née avec les siècles. En fait, leur foi est proche de l’islam. Dans le Coran, en effet, Jésus est le plus grand des prophètes (plus grand que Mohammed), mais ce sont ses disciples qui en ont fait un Dieu. Alors que Dieu est le Tout-Autre. Et que c’est blasphème que de vouloir l’humaniser.

    Ici se marque une claire différence avec la foi proclamée par les chrétiens - tant catholiques, orthodoxes que protestants. Pour eux, le christianisme est l’expérience spirituelle d’un Dieu qui cherche l’homme, bien avant que l’homme ne cherche Dieu. Ce Dieu en quête d’humanité, ne se contente pas d’envoyer des messagers - prophètes et autres sages. Il va jusqu’à épouser la condition humaine en Jésus de Nazareth.

    Celui qu’on surnomme le Christ, poursuit Sa mission jusqu’au bout du don de Soi, en prenant sur la croix la place de la victime innocente. Et Il traverse la mort par Sa résurrection au matin de Pâques. De telles affirmations "dogmatiques" se retrouvent à chaque page du Nouveau Testament - rédigé bien avant Constantin (globalement entre l’an 50 et 120).

    Mais au fond, qu’est-ce qu’un dogme ? Pas une définition. En effet, "définir" signifie délimiter conceptuellement. Et Dieu est sans limites. Il est Mystère infini. Le dogme est au contraire une balise qui protège le Mystère de toute explication réductrice. Prenons pour exemple la crise "arienne", qui secoua l’Eglise au IVe siècle, avec une question pertinente : si le Père est Dieu et si Jésus est Dieu, et s’ils ne sont pas la même personne, comment comprendre cela ? Arius, prêtre et théologien d’Alexandrie, proposa une explication brillante et au goût du jour.

    Usant d’une grille de lecture néoplatonicienne, il déclara que le Christ était une "émanation" divine, subordonnée au Père. L’explication plut. Même l’empereur Constantin fut séduit par elle en fin de vie. Ses trois successeurs immédiats firent d’ailleurs de l’arianisme la doctrine officielle de l’empire romain.

    Au système arien s’opposa cependant le Mystère chrétien : si le Sauveur n’était pas de même nature que le Père, alors Dieu n’avait pas réellement épousé la condition humaine. D’où le dogme des conciles de Nicée (325) et Constantinople (381), qui condamnèrent l’arianisme au nom du sens de la foi : la Source que nous nommons "Père", le Verbe que nous nommons "Christ" et le Souffle que nous nommons "Esprit", sont un seul Dieu en trois Personnes. Les mots sont maladroits. La formulation diverge d’ailleurs en grec (hypostasis) et en latin (persona). Mais le dogme ne cherche pas à expliquer le Dieu "trois-en-un" mais bien à en préserver le mystère. "Trinité" est le nom fragile que l’Eglise donne à l’infini brasier du Dieu relationnel (tout à la fois Transcendance, Visage et Immanence). Un Dieu qui aime l’humanité à en mourir.

  • Les dimanches 6, 13 et 20 mars : Jeu de la Passion à Ligny (Sombreffe)

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    Pieta_12.jpgAu Cercle Royal St-Joseph
    Rue Généraux Gérard & Vandamme, 8
    5140 Ligny

    site : http://www.passionligny.be/
    Dimanches 21, 28 février 2016 à 15h30 & Dimanches 6, 13 et 20 mars 2016 à 15h30

  • France : une nouvelle sainte et un nouveau bienheureux

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    De Mélanie Faure sur leFigaro.fr :

    Le Pape va reconnaître deux Français au rang de saint et bienheureux 

    eugene-2.jpgLe Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus va être béatifié et la carmélite Elisabeth de la Trinité canonisée après que le pape François a validé les miracles qui leur sont attribués.

    Le pape François a validé vendredi la procédure qui permet de reconnaître deux religieux français au rang de saint et bienheureux. La Congrégation pour la cause des saints a reçu l'autorisation de promulguer des décrets reconnaissant les deux miracles qui sont attribués à Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus et Elisabeth de la Trinité, auteurs d'ouvrages mystiques. Ils seront ainsi respectivement déclarés bienheureux et saint par le Pape. La béatification du «bienheureux» aura lieu au cours d'une messe solennelle, dont la date n'a pas encore été définie, révèle Le Dauphine.

    Le père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus, né Henri Grialou en Aveyron en 1894, a été ordonné prêtre le 4 février 1922. En retraite avant son ordination au sous-diaconat en 1920, Henri lit un abrégé de la vie de Saint Jean de la Croix. Le livre lui paraît «insipide» mais il est alors saisi d'une illumination soudaine et impérieuse: Dieu le veut au Carmel. Il fonde en 1932 l'institut séculier Notre-Dame de Vie. Son livre Je veux voir Dieu a été traduit en six langues. La guérison d'un bébé, inexpliquée selon une commission de médecins, a été attribuée à l'intercession du père Marie-Eugène le 1er décembre 2015, rapporte Radio Notre Dame. 

    IMAGE005.jpgElisabeth de la Trinité, née Elisabeth Catez près de Bourges en 1880, est entrée au carmel à Dijon à l'âge de 21 ans, malgré les réticences de sa famille. Cette mystique musicienne a écrit des poèmes, quatre traités spirituels et une prière au «Dieu Trinité» qui a connu un écho dans tout le monde catholique. Elle appartenait à l'Ordre religieux des Carmes déchaux qui est lié à l'ordre des mendiants. Décédée à Dijon en 1906, à 26 ans, elle a été béatifiée en 1984 par Jean-Paul II, soit 78 ans plus tard. Le miracle attribué à Elisabeth remonte à il y a une quinzaine d'années. Une femme atteinte d'une grave maladie s'est rendue au carmel de Flavignerot en fauteuil roulant afin de prier la bienheureuse. Elle serait alors, lors de sa prière parvenue, à se mettre debout et marcher sans aide.

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  • Vendredi 4 et samedi 5 mars, un souffle d’adoration et de confession plane sur la France

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    La France se mobilise, les vendredi 4 et samedi 5 mars, avec les diocèses du monde entier pour  les les 24 heures dédiées au Seigneur miséricordieux. Lu sur « Riposte catholique » :

    « A l’appel du Saint-Père, les diocèses du monde entier se trouvent pour 24 heures immergés dans un océan de grâces traversé du double courant de l’adoration et de la confession. Pour la France c’est un phénomène incroyable signe de temps nouveaux pour l’Eglise et pour le pays.

    Il y a encore dix ans, il fallait se battre pour avoir un rare moment d’adoration dans les paroisses. Aujourd’hui, l’adoration perpétuelle est de plus en plus fréquente et les temps d’adoration font leur grand retour. Il n’y a pas si longtemps, les prêtes qui osaient braver l’interdit, parfois de leurs évêques, mais souvent de leurs propres fidèles, en proposant des confessions individuelles faisaient figurent de martyrs tant les oppositions pouvaient s’avérer violentes. Dans certains séminaires, il y a tout juste 10 ans, il suffisait de réciter le bénédicité pour faire figure de reproche moral, sans parler du chapelet, cette dévotion pour vielles bigotes.

    Si un souffle nouveau recouvre l’Église de France, il reste des zones rétives, des cœurs fermés à ces grâces incroyables que sont la confession, l’adoration et la prière du rosaire. Sans avoir procédé à un pointage exhaustif, il semble que tous les diocèses de France soient entrés dans ces « 24 heures pour le Seigneur » en proposant, très officiellement, un temps d’adoration et de confession individuelle. Formidable soutien pour ces prêtres qui rament depuis si longtemps à contrecourant, comme pour les laïcs qui demandent inlassablement depuis des années le retour de ces pratiques d’un autre âge.

    Un autre âge oui en effet ! Un nouvel âge qui enrage ceux de cette page qui lentement et encore douloureusement se tourne. C’est de ce cœur ardent, cœur eucharistique qui bat au rythme de l’adoration et de la confession que peut à présent jaillir l’espérance d’une France qui prie. L’adoration tourne le regard vers Dieu, la confession ouvre les portes de la grâce, cette grâce qui, seule peut, par nous certes, changer le monde.

    Imaginez, depuis le Ciel, cette vue d’une France d’où monte d’un même cœur, 24 heures durant, l’action de grâce et vers où convergent les flots de miséricorde libérés par ce sacrement de réconciliation retrouvé. 24 heures de grâces ! Que va faire Dieu de ces 24 heures de prière pour le monde, pour la France, pour le Royaume ?

    Mettons-nous un court (très court) instant à la place de Satan et de ses sbires ! 24 heures de tremblement de terre à hauteur de notre dévotion. A hauteur de notre dévotion ! Si, comme le disait Sainte Thérèse de Lisieux, nous pouvons changer le monde en ramassant avec amour une simple aiguille, combien avec 24 heures de prières amoureuses pourrions-nous renverser les superbes de leurs trônes ! 

    Cyril Brun »

    Ref. un souffle d’adoration et de confession plane sur la France

    ...et le monde entier. Comme nous l'avons déjà écrit, pour la ville de Liège 22 lieux de culte participent à cet événement dans la "Cité ardente". Trois d'entre eux ont prévu spécifiquement l'adoration eucharistique: la Cathédrale, le Carmel de Cornillon (permanent) et l'église du Saint-Sacrement (permanent).Sept églises organisent aussi l'accueil des confessions: la Cathédrale, Saint-Pholien, Saint-François de Sales, le Saint-Sacrement, Saint-Jean, Saint-Denis et la Chapelle des Filles de la Croix.  

    Voir ici : 24 heures pour le Seigneur et là : Année Sainte de la Miséricorde : à Liège, 24 heures pour le Seigneur (4-5 mars 2016)

    JPSC 

  • Frigide Barjot, présidente de l’Avenir pour tous, a rencontré le pape François

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    Lu sur le site du journal « La Croix »

    « Virginie Tellenne, dite Frigide Barjot, a rencontré le pape François le 29 février au Vatican, accompagnée de ses deux enfants.

    À cette occasion, l’ancienne leader de la Manif pour tous et porte-parole de l’Avenir pour tous a demandé au pape de bénir son engagement en faveur de la suppression de l’adoption dans la loi Taubira.

    Conviée à la messe quotidienne du pape François dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe lundi 29 février, Virginie Tellenne, dite Frigide Barjot, célèbre égérie de la « Manif pour tous », a pu ensuite brièvement saluer le pape, avec ses deux enfants.

    « Cela faisait trois ans que j’attendais cela, que j’écrivais au pape pour lui demander de le rencontrer, car je sentais que j’avais besoin de ses encouragements », confie celle qui s’occupe désormais de « l’Avenir pour tous ». Ce collectif, qui milite pour une réforme de la loi sur le mariage pour tous, est favorable aux unions maritales égales mais souhaiterait voir disparaître l’adoption du texte pour préserver la filiation.

    Il y a quelques mois, Frigide Barjot a ainsi envoyé un courrier au pape contenant son ouvrage L’humain plus fort que le marché (Salvator, novembre 2013) ainsi qu’une lettre lui demandant la possibilité de recevoir sa bénédiction et de participer à une messe au Vatican.

    « J’ai finalement pu faire au pape une demande qui me tenait beaucoup à cœur: est-ce que vous me donnez votre bénédiction pour poursuivre les actions que nous menons pour remplacer le mariage homosexuel par une union civile sans filiation ?», a-t-elle expliqué à La Croix. « Si, si », a-t-il répondu en souriant, a encore rapporté Frigide Barjot, qui lui a présenté un « book » du collectif. Elle a assuré avoir parlé très distinctement en français.

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  • Repentance et miséricorde

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    A une encablure des « 24 heures pour le Seigneur » organisées dans le cadre du Jubilé de la Miséricorde, le site « Diakonos.be » a traduit et  publié ce texte de l’écrivain  Antonio Margheriti Mastino. Très " italien " peut-être mais, pour un Jubilé dont la célébration se cherche encore, la foi populaire y trouve son compte … 

    « La culpabilité n’a rien à voir avec la repentance.  C’est Lui qui me l’a « dit ».  Du moins, je pense bien que c’était Lui.

    C’est arrivé il y a un peu plus d’un mois.  Pour une fois, j’étais arrivé à l’Eglise non seulement à temps mais même largement en avance pour la messe, ce qui est exceptionnel pour moi qui suis un retardataire chronique.  J’en ai donc profité pour discuter un peu avec Lui, devant cette icône sur l’autel qui me fixait avec intensité, devant le Saint-Sacrement.  Oui, dans mon Eglise, le Saint-Sacrement se trouve au fond, derrière… un paravent sur l’autel.  Je vous résume le monologue façon Don Camillo que j’ai eu avec Lui car sa présence était si intense que je pouvais clairement distinguer ses réponses au travers de cette petite voix intérieure que j’appelle ma conscience.

    Un monologue qui était presque un dialogue

    Moi: « Tu sais pourquoi je viens à la messe… c’est pour entendre ces paroles que j’aime tant: « dis seulement une parole et je serai sauvé ».

    La petite voix: « Tu viens aussi parce que tu te sens coupable, tu viens à moi rempli d’angoisse et l’angoisse du péché est diabolique parce qu’elle remplit ta vie plus que la conversion et qu’elle ne laisse plus de place à l’espérance.  Le désespoir appartient à Satan.  Moi, c’est le repentir que je demande. »

    Moi: « Je me suis repenti »

    La petite voix: « Non, tu es obsédé et physiquement obnubilé par ta propre horreur. »

    Moi: « Pendant l’élévation je te dis: ‘Seigneur, je te confie mes péchés, mes fautes, mes besoins et mes espérances’  »

    La petite voix: « Tu ne l’as dit qu’une seule fois et ensuite tu dis: reste avec moi Seigneur quand viennent le soir et les ténèbres, quand la nuit descend  sur moi et m’envahit.  C’est l’obscurité qui te fait peur, c’est à elle que tu parles.  En te libérant de ton sentiment de culpabilité tu te libéreras également du péché et de l’obscurité, de cette tentation qui te submerge quand tu as perdu l’espérance et qu’il n’y a plus de lumière. »

    Moi: « Mais je ne suis pas angoissé! »

    La petite voix: « Tu l’es à tel point que tu es physiquement incapable de t’approcher de mon corps. »

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  • Le pape insiste sur la consécration du premier vendredi du mois au Coeur de Jésus

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Pensez au premier vendredi du mois et au Cœur de Jésus

    Le pape François rappelle que le premier vendredi de chaque mois – vendredi prochain, 4 mars – est spécialement consacré au Cœur de Jésus.

    La tradition remonte en particulier aux révélations du Cœur de Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), moniale de la Visitation à Paray-le-Monial (France).

    « Je salue les jeunes, les personnes malades et les nouveaux époux. Ce sera, après-demain, le premier vendredi du mois, dédié à la dévotion au Cœur de Jésus ».

    « Chers jeunes, invite le pape, vivez cette journée où l’on fait mémoire de la mort de Jésus avec une intensité spirituelle particulière. »

    Le pape adresse cet appel aux malades : « Chers malades, regardez la croix du Christ comme un soutien dans votre souffrance. »

    « Chers nouveaux époux, dans votre foyer conjugal entraînez-vous au jeûne des œuvres du mal et à la pratique des vertus », encourage le pape François.

    « À tous ceux qui communieront les premiers vendredis de neuf mois de suite, je donnerai la grâce de la persévérance finale et le salut éternel », a confié le Christ à sainte Marguerite-Marie (lettre n. 86).

    Les sanctuaires de Paray-le-Monial évoquent les apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie en ces termes :

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  • Des propos percutants du pape François sur l'Europe, la laïcité, les idéologies et le culte de l'argent

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    Jean-Pierre Denis, sur le site de La Vie, rapporte les propos tenus par le pape avec une délégation française le mardi 1er mars (extraits) :

    Conversation politique avec le pape François

    (...) Mardi 1er mars à 16h30, au rez-de-chaussée de la fameuse Casa Santa Marta qui lui sert de résidence et de bureau, sur le flanc écrasant de la basilique Saint-Pierre, François a accordé une étonnante audience à une trentaine de catholiques engagés dans le christianisme social. J’ai eu la chance de faire partie de l’équipée et de saisir au vol l’essentiel d’une conversation informelle qui n’est en rien une interview. Mais l’initiative en revenait à Philippe de Roux, le fondateur des Poissons roses, un petit courant de pensée né au sein du parti socialiste au moment des débats sur le mariage pour tous, rejoint pour l’occasion par un laboratoire d’idées d’inspiration personnaliste, Esprit civique. (...)

    Sur la mondialisation :

    « Il y a quelque chose qui m’inquiète », dit le pape. « Certes, la mondialisation nous unit et elle a donc des côtés positifs. Mais je trouve qu’il y a une bonne et une moins bonne mondialisation. La moins bonne peut-être représentée par une sphère : toute personne se trouve à égale distance du centre. Ce premier schéma détache l’homme de lui-même, il l’uniformise et finalement l’empêche de s’exprimer librement. La meilleure mondialisation serait plutôt un polyèdre. Tout le monde est uni, mais chaque peuple, chaque nation conserve son identité, sa culture, sa richesse. L’enjeu pour moi est cette bonne mondialisation, qui nous permet de conserver ce qui nous définit. Cette seconde vision de la mondialisation permet d’unir les hommes tout en conservant leur singularité, ce qui favorise le dialogue, la compréhension mutuelle. Pour qu’il y ait dialogue, il y a une condition sine qua non : partir de sa propre identité. Si je ne suis pas clair avec moi-même, si je ne connais pas mon identité religieuse, culturelle, philosophique, je ne peux pas m’adresser à l’autre. Pas de dialogue sans appartenance. »

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  • Shahbaz Bhatti : vers l'ouverture d'une enquête de béatification

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    Lu sur Eglises d'Asie, le site de l'agence d'information des Missions Etrangères de Paris :

    Vers l’ouverture d’une enquête en vue de la béatification de Shahbaz Bhatti

    Cinq ans après l’assassinat, le 2 mars 2011, de Shahbaz Bhatti, ministre catholique des Minorités religieuses, tué pour avoir défendu la cause d’Asia Bibi, chrétienne condamnée à mort pour blasphème et emprisonnée depuis 2009, des témoignages en vue de sa béatification commencent à être recueillis, afin d’ouvrir une enquête diocésaine.

    « C’était un bon chrétien, catholique, un homme bon, honnête, qui cherchait à faire quelque chose pour créer des rapports entre les musulmans et les non-musulmans. Et œuvrer à l’édification d’une société multi-religieuse. Pour nous, c’est un modèle. Il était porteur d’une vision pour un Pakistan qui soit une société de paix et d’harmonie », a déclaré le 29 février à Radio Vatican Mgr Joseph Coutts, archevêque de Karachi et président de la Conférence des évêques catholiques du Pakistan, en visite en Italie. Selon lui, Shahbaz Bhatti est « devenu un modèle pour toute la communauté chrétienne du Pakistan ».

    Interrogé par l’agence Fides, le 29 février, Mgr Coutts a précisé que le ministre catholique « avait toujours parlé avec foi et faisait preuve de courage. Il a fait en sorte que la voix des chrétiens soit écoutée dans le pays. Il nous a montré la route. Il était un bon catholique et il a donné sa vie pour sa mission. Il a été tué en tant que chrétien et, même si bon nombre de personnes lui suggéraient de quitter le pays parce qu’il était menacé, il a voulu rester au Pakistan et accomplir jusqu’au bout sa mission ». Toujours selon Mgr Coutts, il appartenait à « l’évêque d’Islamabad, lieu où il a été martyrisé, d’ouvrir une enquête canonique en vue du procès diocésain qui peut le proclamer martyr ». « J’y suis favorable », a souligné le président de la Conférence épiscopale du Pakistan.

    Selon le P. John Williams, de la Commission ‘Justice et Paix’ de l’archidiocèse d’Islamabad, les conditions à l’ouverture de cette enquête sont favorables. « L’actuel évêque d’Islamabad, Mgr Rufin Anthony, est né dans le même village que Shahbaz Bhatti et il connaît bien les lieux, la famille et la communauté locale. Il existe donc toutes les circonstances favorables pour mener une enquête soigneuse dont nous espérons qu’elle pourra avoir une issue positive. Toute la communauté catholique au Pakistan l’espère. Le souvenir de Shahbaz Bhatti est encore vif et, ces jours-ci, se dérouleront de nombreuses commémorations », a-t-il indiqué le 1er mars.

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  • Famille Chrétienne consacre un dossier à ce qui germe dans l'Eglise de Belgique

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    numero-1990-samedi-05-mars-2016-journee-de-la-femme-il-y-a-une-place-entre-les-burqas-et-les-femen-!_large.jpgBelgique : l’Église n’a pas dit son dernier mot

    29/02/2016 | Numéro 1990 | Par Bertille Perrin et Antoine Pasquier

    Petites lucioles d’espérance, des familles maintiennent vive la flamme de la foi en Belgique. Des paroisses, des mouvements et des communautés les aident à bâtir leur vie spirituelle sur le roc, dans une société belge rongée par le sécularisme et le relativisme.

    On ne présente plus la face nord de la Belgique, la plus connue, la plus courue. Elle est celle dont les journaux parlent le plus, et que l’on pourrait résumer par ce triptyque : laïcisme, relativisme, régionalisme. Pas une semaine, ou presque, sans que l’on ne parle de la lente scission entre Flamands et Wallons, des dernières trouvailles du législateur belge pour enfreindre les interdits fondamentaux – comme l’euthanasie des mineurs ou la gestation pour autrui – ou des déclarations offusquées d’officines franc-maçonnes ou gouvernementales contre la supposée ingérence de l’Église catholique.Le nouvel archevêque de Bruxelles, Mgr Josef De Kessel, en a récemment fait les frais lorsque, affirmant que les établissements hospitaliers catholiques étaient en droit de s’opposer à l’euthanasie, parlementaires et médecins lui sont littéralement tombés dessus. Au Plat Pays, on n’aime pas que les têtes dépassent. « La société belge est très consensuelle, confirme un prêtre officiant dans la grande région de Bruxelles. Surtout, il ne faut pas faire de vagues. » Les structures de l’Église n’échappent pas à cet état d’esprit. Son enseignement, notamment sur les questions morales et familiales, y est souvent contesté. La désignation de Mgr Bonny, évêque d’Anvers, pour représenter la Belgique au Synode sur la famille n’a pas toujours été comprise ni admise en raison de ses positions à rebours du Magistère.

    La suite est réservée aux abonnés de Famille Chrétienne : 

  • Les missionnaires de la miséricorde ne sont pas ceux qu’on pense

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    Il ne s’agit pas ici des « missi dominici » du pape François mandatés pour absoudre les "graviora delicta" et autres durant l’année sainte de la miséricorde mais des  "Missionnaires de la Miséricorde divine", accueillis par Mgr Rey dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Ils ont fêté le dixième anniversaire de leur fondation en septembre dernier. Leur croissance les a obligés à acheter une maison en centre-ville. Leur fondateur et supérieur, l’abbé Loiseau, parle ici de sa communauté et de ses besoins. Christophe Geffroy l’a interviewé pour le mensuel « La Nef » : 

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    « La Nef – Vous avez fêté en septembre dernier les dix ans de votre fondation : pourriez-vous nous rappeler dans quel contexte sont nés les Missionnaires de la Miséricorde et pour quelle vocation, quel charisme ?

    Abbé Fabrice Loiseau – La société des Missionnaires de la Miséricorde est née d'une rencontre avec Mgr Rey, alors que je lui faisais part d’intuitions missionnaires. L’évêque de Toulon me rappelle un soir : « Il faut que tu fondes ! » Trois charismes me paraissaient nécessaires pour une vie sacerdotale et missionnaire à notre époque : annoncer la miséricorde au monde, vivre de l'eucharistie grâce à l'adoration une heure chaque jour et célébrer la forme extraordinaire du rit romain, et enfin participer à la nouvelle évangélisation par une annonce directe de la foi, particulièrement aux musulmans. La dimension missionnaire de ce projet était une priorité pour Mgr Rey et pour moi. 

    Où en sont aujourd’hui les Missionnaires de la Miséricorde, où êtes-vous implantés ?
    Les Missionnaires de la Miséricorde ont aujourd’hui trois lieux de culte : la paroisse personnelle Saint-Francois-de-Paule à Toulon, l'église Saint-Charles à Marseille et Notre-Dame-du-Peuple à Draguignan en lien avec la paroisse territoriale. Nous exerçons également un travail d'aumônerie à Toulon pour la Faculté de droit, pour un collège diocésain et pour une école primaire hors contrat. Un des prêtres de la société est responsable des JMJ au niveau diocésain. À Marseille, le prêtre assure aussi une aumônerie d’hôpital et l’aumônerie de l'école paramédicale des Armées qui dépend du diocèse aux Armées. Dans nos trois lieux, nous avons aussi créé des groupes de prière et de formation pour étudiants. Le camp Spes d'évangélisation des plages regroupe une centaine de jeunes et nous créons pour les JMJ le groupe Miséricordia. L'ouverture du pub Le Graal, à Toulon, a permis d'augmenter notre groupe de jeunes mais aussi d’avoir des contacts avec des personnes loin de l'Église. L'abbé Dubrule, mon adjoint, est en outre professeur au séminaire de la Castille.
    Notre communauté est encore modeste : cinq prêtres, onze séminaristes et un frère. Nous souhaitons, dans un premier temps, conforter nos lieux d’apostolat et développer une assistance variée dans nos paroisses. Les après-midi missionnaires avec les paroissiens sont un objectif important : il s'agit de missions de rue et de porte-à-porte avec des laïcs. Vous savez que notre souci est de développer la mission particulièrement auprès des musulmans. Cela demande une formation régulière sur l'islam et la création de liens d'amitié, c’est un investissement important pour nous. La création de groupes alpha (dîners missionnaires) est aussi une priorité. Vous voyez les projets sont nombreux…

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  • Les Bénédictines de Liège chantent le Christ Roi

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    Abbaye des bénédictines de Liège
    Vêpres du Christ-Roi (22 novembre 2015) 

    JPSC