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Foi - Page 665

  • "Crée en moi un coeur pur"; la réponse des évêques américains à la pornographie

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    Sans titre.pngSur le site de la Conférence des évêques des Etats-Unis :

    Create In Me A Clean Heart

    A Pastoral Response to Pornography

    At their November 2015 General Assembly, the U.S. bishops approved the formal statement "Create in Me a Clean Heart: A Pastoral Response to Pornography" with an almost unanimous vote. 

    Bishop Richard J. Malone of Buffalo, chairman of the Committee on Laity, Marriage, Family Life and Youth, which directed the statement's development, said: "My brother bishops' approval of this statement shows our collective concern for the widespread problem of pornography in our culture today. As the statement says, virtually everyone is affected by pornography in some way. So many people –including within the Church– are in need of Christ's abundant mercy and healing. My hope is that the statement can serve as a foundation and catalyst for increased pastoral attention to this challenge at the national and local level."

    The full text of the statement: Create in Me a Clean Heart: A Pastoral Response to Pornography

    "Create in Me a Clean Heart" will be made available in both English and Spanish. A print version is forthcoming. Please check back for further updates and additional resources.

  • Prier, une urgence

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    Nous inspirant de ce site français, nous vous proposons de prier pour notre pays en ces temps de trouble et d'inquiétude :

    Vierge Marie,

    Accueillez nos cœurs d'enfants
    confiants en votre bienveillance.
    Guidez les vers Jésus notre Sauveur,
    pour recevoir de son Cœur les grâces
    de sa divine miséricorde.

    Nous vous présentons notre pays,
    ses souffrances, ses troubles,
    ses conflits,
    mais aussi ses ressources
    et ses aspirations.

    Accueillez-les, purifiez-les,
    présentez-les à votre Fils
    afin qu'Il intercède en notre faveur,
    qu'Il oriente nos actions vers le Bien
    et nous guide dans la Vérité.

    Nous vous consacrons notre pays
    dans la fidélité à l'espérance
    et la force de l'Esprit Saint
    reçues à notre baptême. Amen

  • L’Eglise latine a-t-elle perdu l’esprit de toute liturgie ?

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    Une réflexion de Denis Crouan postée aujourd’hui  sur son site « Pro liturgia » :

    La liturgie de Pâques célébrée à Notre-Dame de Paris : cliquer ici.
    La liturgie de Pâques célébrée à la cathédrale de Moscou : cliquer ici (passer l’introduction). La procession autour de la cathédrale est impressionnante, toute comme l'annonce de la résurrection faite aux fidèles qui répondent au célébrant avec une joie visible sur les visages.

    Imaginons alors ce que peut penser de notre liturgie (solennelle !) et de notre clergé un chrétien orthodoxe assistant à une messe “à la française”...
    Qu’est-ce qui fait la différence ? Chez les orthodoxes :
    - il n’y a pas eu de rupture dans la transmission des rites expressifs ;
    - la mémoire, l’enracinement et la fidélité sont des éléments essentiels ;
    - il n’y a pas d’animation liturgique ;
    - il n’existe pas de “messes des familles” puisque les fidèles participent “en famille” à une liturgie qui est la même pour tous (gage de transmission d'une génération à l'autre) ;
    - les fidèles - parmi lesquels beaucoup de jeunes présents - baignent pendant 6 heures (!) dans une liturgie terrestre qui reflète la liturgie céleste et qui, à ce titre, suscite l’attention, l’admiration, et permet l’élévation de l’âme ;
    - la dignité des ministres et leur hiératisme impose de façon naturelle une tenue digne et respectueuse chez les fidèles ;
    - l'appauvrissement de la liturgie est considéré comme une insulte à la Divine Majesté ainsi qu'à une spoliation de la beauté à laquelle ont droit tous les fidèles, surtout les plus pauvres d'entre eux. »

    http://www.proliturgia.org/

    Il faut relire l’ « Esprit de la Liturgie » de Joseph Ratzinger ( éditions  Ad Solem , Paris, novembre 2001)

    JPSC

  • Le cardinal Müller alerte sur le risque de « protestantisation » de l’Église

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    Dans un très long discours aux évêques du Chili, publié le 13 novembre, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), recadre le rôle des conférences épiscopales. Lu sur le site du journal « La Croix » :

    « Sans jamais prononcer le mot « synode des évêques » et en citant à une seule reprise la mot « famille », le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation de la doctrine de la foi, a fourni aux évêques chiliens qu’il visitait une vision critique d’ensemble des points de débat dans la vie de l’Église.

    Dans son discours, diffusé le 13 novembre 2015, il commence par demander à ceux qui ne seraient plus en communion avec le pape de lui renouveler une affirmation « personnelle » de loyauté, « en ces temps où dans certaines parties de l’Église l’unité avec la tête semble perdre de la vigueur ».

    Le cardinal Müller invite ensuite les évêques chiliens à « découvrir, juger et corriger » les possibles « erreurs et déformations » présentes chez certains.

    LE DÉBAT AUTOUR DU RÔLE DES CONFÉRENCES ÉPISCOPALES

    Au sujet du rôle des conférences épiscopales, un des chevaux de bataille du cardinal Müller, ce dernier dénonce les cas où la place de celles-ci remettrait en question l’autorité de l’évêque. Et d’évoquer un texte la Lettre apostolique Apostolos suos, dans laquelle Jean-Paul II avait voulu, explique le cardinal Müller « clarifier certaines idées qui circulaient dans certains milieux théologiques » et rappeler que les décisions des conférences épiscopales ne sont valables que si l’ensemble des évêques les approuvent.

    Alors que la décentralisation de l’Église semble être au programme du pape François, avec le débat théologique que cela implique sur la plus grande place qui pourrait être accordée aux Conférences épiscopales, et que les évêques allemands ont pris récemment des positions allant dans le sens d’une certaine marge de manoeuvre laissée par Rome aux diocèses, le préfet de la CDF souligne que cette question « est peut-être plus évidente dans les pays européens ».

    > Lire aussi : « Déléguer des décisions aux Conférences épiscopales est anti-catholique »

    Pour le cardinal Müller, le risque est donc d’aller vers un « protestantisme libéral ». « Une compréhension déficiente de la nature théologique des conférences épiscopales a comme conséquence immédiate le danger d’adopter le style de l’organisation des communautés réformées », analyse-t-il.

    Autre problème dénoncé par le cardinal Müller: le relativisme, qui touche les « vérités anthropologiques ecclésiales », concernant le mariage et la vie en particulier. Il invite à ne pas abuser de la lecture des « signes des temps », au risque de voir « la Révélation divine relativisée ». Il s’est opposé à plusieurs reprises à une « adaptation » de la doctrine aux circonstances, dans le cadre des débats autour du Synode des évêques sur la famille.

    Marie Malzac »

    Ref. Le cardinal Müller alerte sur le risque de « protestantisation » de l’Église 

    Le message du Préfet de la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi est emblématique : il s’adresse en fait à l’Eglise entière et il est particulièrement significatif qu’il soit prononcé devant des membres de l’épiscopat sud-américain.

    JPSC

  • Face à l'érosion catholique en Allemagne, les remèdes du pape

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne :

    Le pape exhorte l’Église en Allemagne à défendre la vie

    20/11/2015 | Par I.Media

    « La conversion pastorale » est la solution face à une véritable « érosion de la foi catholique » en Allemagne. C’est ce que le pape François soutient dans un texte remis à une soixantaine d’évêques allemands en visitead limina, reçus dans la matinée du 20 novembre au Vatican.
    Le pape propose un certain nombre de remèdes face à la forte baisse du nombre de fidèles, à la diminution de la fréquentation des sacrements et à la crise des vocations. Il exhorte aussi les évêques allemands à ne pas accepter de « compromis » en matière de défense de la vie.

    C’est un sombre tableau de l’Église en Allemagne que dresse le pape dans ce message, évoquant « une baisse très forte de la participation à la messe dominicale », des catholiques « toujours moins nombreux » à recevoir le sacrement de la confirmation ou à se marier, un « sacrement de pénitence qui a souvent disparu », ou encore « le nombre de vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée (qui) a nettement diminué ». « On peut vraiment parler d’une érosion de la foi catholique en Allemagne », déplore-t-il.

    Le pape François invite alors à « dépasser la résignation qui paralyse » et la tentation de vouloir « reconstruire sur les ruines du “bon vieux temps” passé ». Il met aussi en garde contre la tentation de créer « des structures toujours nouvelles » finalement inefficaces, ou encore contre « une centralisation excessive » qui complique la vie de l’Église au lieu de la rendre « missionnaire ». « L’Église, explique le pape, n’est pas un système fermé qui tourne toujours autour des mêmes questions et des mêmes interrogations », elle est « vivante » et ne possède pas « un visage rigide ».

    « L’impératif actuel, c’est la conversion pastorale », assure le pape François. « Nous devons être au milieu des gens avec l’ardeur de ceux qui ont accueilli en premier l’Évangile », soutient le chef de l’Église catholique, en référence aux premiers chrétiens. « Ainsi, explique-t-il, on peut ouvrir de nouvelles voies et de nouvelles formes de catéchèse pour aider les jeunes et les familles à redécouvrir de façon authentique et joyeuse la foi commune de l’Église. »

    “Nous devons être au milieu des gens avec l’ardeur de ceux qui ont accueilli en premier l’Évangile”, soutient le chef de l’Église catholique, en référence aux premiers chrétiens.

    Défendre la vie

    Au fil de son message aux évêques d’Allemagne, traversés par des positions progressistes, le pape François insiste également sur la nécessité de veiller au « profil catholique » des institutions ecclésiales dans le domaine de l’action sociale ou caritative, ou encore dans l’enseignement. Il fustige aussi les « plans pastoraux [...] voués à l’échec » s’ils négligent l’aspect sacramentel du rôle des prêtres. « Sans prêtres, il n’y a pas d’eucharistie », confie notamment le pape aux pasteurs d’une Église qui s’appuie fortement sur les laïcs.

    Le pape François, enfin, assure que l’une des tâches de l’évêque, « qui n’est jamais assez estimée », est « l’engagement pour la vie ». « L’Église ne doit avoir de cesse d’être l’avocate de la vie, écrit le pape, et ne doit pas renoncer à annoncer que la vie humaine doit être protégée sans condition, depuis le moment de la conception jusqu’à la mort naturelle. » « Dans ce domaine, insiste le chef de l’Église catholique, nous ne pouvons jamais faire de compromis, sans devenir nous aussi les complices de la culture du déchet, malheureusement largement répandue. »

    À la fin des années 1990, la question de l’avortement avait été au cœur d’un bras de fer entre Rome et l’Église allemande. L’accueil des femmes désirant avorter avait en effet été pris en charge par des centres explicitement catholiques, jusqu’à ce que l’épiscopat accepte de se retirer de ces centres.

  • Pour le pape, c'est une guerre mondiale, par morceaux, sans justification...

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    Aujourd’hui, Jésus pleure: homélie

    Qui choisit la guerre est « maudit » …

    Rome, (ZENIT.org) Marina Droujinina

    « Aujourd'hui, Jésus pleure parce que nous avons préféré le chemin des guerres, la voie de la haine, la voie de l'inimitié », déclare le pape François.

    Le pape a présidé la messe de 7h en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican ce jeudi 19 novembre.

    « Il y a la guerre partout dans le monde, aujourd'hui, il y a de la haine », a constaté le pape dans son homélie : « C’est une guerre mondiale, par morceaux : ici, là-bas, là-bas aussi, partout… Il n’y a pas de justification. Et Dieu pleure. Jésus pleure.»

    Le pape a commenté le passage de l’Évangile de saint Luc où le Christ pleure sur Jérusalem : « En voyant la ville, Il pleura sur elle, en disant : ‘Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix !’ Jésus a pleuré et Il pleure aujourd’hui, a dit le pape, car le monde n'a pas compris le chemin de la paix. »

    En évoquant le centenaire de la Première Guerre mondiale et sa visite dans le Nord de l’Italie à cette occasion en 2014 – au cimetière militaire de Redipuglia, l’un des plus grands du monde - et les commémorations de l'anniversaire de bombardements de Hiroshima et de Nagasaki, il a rappelé une expression forte du pape Benoît XV : « des massacres inutiles ». Les massacres qui ont coûté la vie à « des millions et des millions d'hommes », a ajouté le pape.

    « Aujourd’hui, a poursuivi le pape, le monde continue à sacrifier les milliers de vies humaines en essayant de se consoler et de se justifier. ‘Eh oui, il y avait un bombardement, mais, Dieu merci, ils ont tué seulement vingt enfants … Pas beaucoup de gens sont morts’ » : « même notre façon de penser devient folle ».

    Le pape a dénoncé l’hypocrisie de fêter Noël en faisant la guerre : « Nous sommes proches de Noël, il y aura des lumières, il y aura des parties, des arbres lumineux, même des crèches… Tout est truqué, le monde continue à faire la guerre. »

    « Quelles sont les conséquences de la guerre ? » s’est interrogé le pape avant de répondre : il reste  « des ruines, des milliers d'enfants sans éducation, tant de victimes innocentes » et « beaucoup d'argent dans les poches des trafiquants d'armes ».

    « La guerre est un  bon choix pour la richesse, a dénoncé le pape : ‘Faisons les armes afin que l'économie s’équilibre un peu et allons de l’avant avec notre intérêt’ ! »

    Ils peuvent « justifier » la guerre en évoquant « de nombreuses raisons », mais ceux « qui opèrent la guerre, qui font la guerre, sont maudits, ce sont des délinquants », a fustigé le pape.

    Mais « alors que les marchands d'armes font leur travail, a-t-il  continué, il y a les pauvres artisans de paix » qui aident « seulement » « une personne, une autre, une autre » et qui donnent « leur vie ». Le pape a évoqué la figure de la mère Teresa de Calcutta comme « un symbole, une icône de notre temps ».

    Comme à son habitude, le pape a conclut en suggérant « la grâce à demander » : « la grâce de pleurer pour ce monde qui ne reconnaît pas le chemin de la paix, qui vit en faisant  la guerre, avec le cynisme de dire de ne pas le faire ». 

    « Exigeons la conversion du cœur »,  a-t-il appelé,  à « la porte de ce Jubilé de la Miséricorde,  que notre Jubilé, notre joie soit la grâce, que le monde retrouve la capacité de pleurer pour ses crimes ».

  • Quand les évêques d'Afrique dénoncent le chantage néolonialiste de l'ONU et de l'Occident

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    De ihsnews.net :

    Retour sur la lettre méconnue des Evêques d’Afrique dénonçant le chantage néocolonialiste de l’ONU et de l’Occident 

    Le 20/11/2015

    Hier, suite au très bon numéro de Famille chrétienne consacré à l’Afrique à l’approche du voyage pontifical sur le continent, on nous a suggéré de reparler de cette lettre des évêques d’Afrique dont Famille chrétienne ne publie que des extraits du fait de la longueur du texte. Voici donc en intégralité cette lettre particulièrement vive et claire sur le rôle néfaste que jouent aujourd’hui l’ONU et les dirigeants occidentaux. Dans son numéro de la semaine Famille Chrétienne aborde également le cas dénoncé par quelques évêques africains des vaccins détournés à fin de stérilisation, nous avions évoqué l’an passé (ici) cette pratique, qui au vu de l’article semble toujours d’actualité.

    Déclaration des évêques d’Afrique et de Madagascar rendue publique le 16 septembre mais adoptée en juin dernier (8-11 juin)

    Les évêques africains dénoncent le chantage « néocolonialiste » de l’ONU

    « Non, l’Afrique n’est pas un immense marché potentiel pour l’industrie pharmaceutique des contraceptifs et les fabricants de préservatifs. »

    Au vu des évolutions actuelles sur le continent africain, en perspective du Sommet des 25-27 septembre à New-York devant adopter un « plan mondial de développement post-2015 ».

    Respectez, aimez et servez l’Afrique en vérité !

    1. À nos chefs d’État et gouvernements africains,
    Au Secrétaire Général des Nations Unies
    Aux chefs d’État et gouvernements avec lesquels nos pays ont conclu des accords bilatéraux ou multilatéraux,
    Aux responsables des institutions panafricaines,
    Aux responsables des organisations internationales,
    Aux partenaires de la gouvernance mondiale et bailleurs de fonds,
    Aux fils et filles de notre bien-aimé continent africain,

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  • L'Eucharistie : une invitation à transformer radicalement nos vies

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    Cardinal Ranjith : « Nous devons prendre l’Eucharistie au sérieux » (via GloriaTV)

    Envoyé spécial du pape François au congrès eucharistique national indien qui vient de se tenir à Mumbai, le cardinal Albert Malcolm Ranjith, archevêque de Colombo (Sri Lanka), a prononcé un très beau discours sur l’eucharistie dont nous vous proposons la traduction des principaux passages. l’envoyé du Saint-Père y souligne tout particulièrement la nature sacrificielle de la communion.

    (traduction Paix liturgique)

    Dieu ne saurait être crucifié, ce serait une contradiction estiment les philosophes : comment, en effet, le Tout Puissant pourrait-il être mis à mort ? Pourtant, c’est exactement ce qui est arrivé. C’est ce que Dieu nous dit. L’amour de Dieu manifesté en Jésus est un amour sans égal, un amour qui s’offre en sacrifice. C’est Lui qui nous aime en premier comme l’écrit saint Jean (1 Jean 4, 10). Et cet amour ne finit pas sur la Croix. Au contraire. Dieu voulait rendre son amour éternel et c’est ce qu’il a fait le Jeudi Saint en « sacramentalisant » ce qui devait survenir le Vendredi Saint. Sous les apparences du pain et du vin, il nous a donné sa chair et son Sang en disant « Ceci est mon Corps », « Ceci est mon Sang ». Il a de cette façon rendu sa crucifixion éternelle. S’Il n’avait pas, permettez-moi le mot, « eucharistié » par le Jeudi Saint Sa mort sur la Croix et Sa résurrection, les événements de la Semaine Sainte ne seraient survenus qu’une seule fois dans l’histoire et seraient tombés dans l’oubli comme la mort d’un condamné ou d’un héros. Mais la mort de Jésus est autre chose. Il l’a rendue éternelle et nous a invité à perpétuer continuellement cette offrande de lui-même sur nos autels jusqu’à la fin des temps. Elle est devenue un perpétuel sacrifice d’amour, sans fin et source de vie, salvifique jusqu’à la fin des temps. Il a voulu que nous devenions nous aussi Eucharistie.

    Il nous a ordonné d’accomplir ce sacrifice en souvenir de Lui, éternisant de la sorte le Golgotha et ouvrant la porte au salut humain et cosmique : « Faites ceci en mémoire de moi ». Nous savons ainsi que chaque fois que nous célébrons la Très Sainte Eucharistie le mystère du salut est mystiquement et réellement renouvelé sur l’autel. Quelle immense bénédiction pour les pauvres êtres humains que nous sommes ! C’est un signe de l’amour continu de Dieu pour nous. Depuis le jour du Calvaire, tout est redevenu signe d’espérance. Notre vie elle-même a un nouveau sens. Le ciel et la terre sont dorénavant liés par le sacrifice du Christ. Le temps et l’éternité se sont embrassés l’un l’autre. Le péché continue d’être pardonné, malgré sa férocité.

    En recevant le Seigneur, nous devenons partie prenante de son sacrifice et sommes ainsi invités à nous fondre en Lui : tandis qu’Il vient en nous, nous devenons membres de Lui. L’Eucharistie comporte donc un appel à être noble dans notre manière d’être, une invitation personnelle à la bonté car nous vivons désormais en Lui. Cet appel est mis en évidence dans la lettre aux Romains de saint Paul : « Je vous conjure donc, mes frères, par la miséricorde de Dieu, de lui offrir vos corps comme une hostie vivante, sainte et agréable à ses yeux, pour lui rendre un culte raisonnable et spirituel. Ne vous conformez point au siècle présent ; mais qu’il se fasse en vous une transformation par le renouvellement de votre esprit, afin que vous reconnaissiez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui est agréable à ses yeux, et ce qui est parfait. » (Rom. 12, 1-2). Dès lors que la réception de la Très sainte Eucharistie nous offre la possibilité de prendre part au Christ et de goûter à l’éternité ici même sur la terre, nous devons prendre l’Eucharistie au sérieux et essayer de conformer nos vies à la dignité nouvelle qui nous est conférée en elle.

    Par la communion, le Seigneur et nous devenons un. Saint Paul s’écrie avec joie : « J’ai été crucifié avec le Christ ; et je vis, ou plutôt ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi » ; saint Jean-Marie Vianney renchérit dans Le Petit Catéchisme du Curé d’Ars : « Ô nourriture admirable ! Si l’on n’y prend garde, on se perdrait dans cet abîme d’amour pour l’éternité ! Comme les âmes pures qui ont la joie d’être unies à Notre Seigneur par la communion sont heureuses ! Elles brilleront au paradis comme de superbes diamants parce qu’on verra Dieu en elles. » L’Eucharistie ne se limite pas à la seule célébration sacramentelle. Elle doit inonder nos vies et nous conduire à une transformation de nature céleste. Sinon, elle risque de ne devenir qu’une formalité. […]

    Biens chers frères, le plus grand défi que nous adresse la Très Sainte Eucharistie est cette invitation à la transformation totale de nos vies. Sans cette transformation, nous courons le risque de finir par n’en faire qu’une formalité privée de sens ou un prétexte de pure satisfaction personnelle égoïste.

    L’engagement à la transformation morale, tournant de notre vie et de la vie de l’Église authentiquement évangélisée, est partie intégrante de l’Eucharistie. Comme le rappelle le pape Benoît XVI dans Sacramentum Caritatis (n. 82), citant saint Jean-Paul II : « participant au sacrifice de la croix, le chrétien communie à l’amour d’offrande du Christ, et il est habilité et engagé à vivre cette même charité dans tous les actes et tous les comportements de sa vie ». Et Benoît XVI de poursuivre : « une Eucharistie qui ne se traduit pas en une pratique concrète de l’amour est en elle-même tronquée ». En d’autres termes, nous pouvons recevoir le Christ mais sans devenir pour autant membres du Christ. Lors de la Fête-Dieu 2015, le pape François disait que nous nous « désagrégeons » – nous cessons d’avoir part au Christ – « quand nous ne sommes pas dociles à la Parole du Seigneur, quand nous ne vivons pas la fraternité entre nous, quand nous sommes en compétition pour occuper les premiers postes – les arrivistes –, quand nous ne trouvons pas le courage de témoigner de la charité, quand nous ne sommes pas capables d’offrir l’espérance ».

  • Attentats : nous devons nous réveiller

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    De Marc Fromager, Directeur de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE : la nécessité d’un réveil

    Les attentats du 13 novembre ont marqué un tournant. Désormais, nous savons que nous sommes en guerre et que nous sommes tous des cibles. L’islam radical veut notre mort. Notre mort physique mais surtout notre mort spirituelle. Leur objectif : notre renoncement. Que nous renoncions à bombarder l’Etat islamique. Que nous renoncions à nous défendre. Que nous renoncions à toute forme de résistance.

    Il nous faudra pourtant résister, physiquement et spirituellement. Même si on peut débattre sur la réelle motivation religieuse de ces terroristes, c’est bien au nom de « Dieu » qu’ils ont commis ces attentats. Il nous faut donc également leur apporter une réponse religieuse. Ce n’est pas en niant la transcendance que nous pourrons vaincre ces fous de Dieu. Sans doute nous faudra-t-il redécouvrir et approfondir notre identité chrétienne.

    La nécessité d’un réveil.

    Seul le Christ en effet pourra mettre un terme à l’embrasement qui s’annonce. La violence appelle la violence et la guerre entraîne la vengeance et la haine. Nous ne devons pas entrer dans cette ronde infernale. Comme chrétiens, nous sommes appelés à pardonner et même à aimer nos ennemis. Cela ne signifie pas qu’il faille les laisser faire ni les absoudre. Une défense légitime et la justice doivent s’exercer, mais elles ne serviront à rien si l’on se contente de soigner les symptômes.

    Nos ennemis nous détestent, ainsi que nos valeurs. Nous devons nous défendre mais également nous faire respecter. Pour cela, nos valeurs doivent être respectables. Le sont-elles toujours ? Reconnaissons qu’à travers un certain nihilisme, une fermeture dépressive à la transcendance et une certaine décadence, nous prêtons aussi le flanc à leur rejet.

    La paix commence dans notre cœur. Cette paix, nous devons en témoigner et la partager avec nos concitoyens. Nous devons bien entendu la manifester également à ceux de confession musulmane, sans doute encore plus maintenant qu’auparavant.

    Au milieu de ces épreuves, nous ne pouvons pas non plus oublier tous nos frères qui souffrent pour le Nom du Christ à travers le monde (Pakistan, Chine, Nigeria, Irak, Syrie, Corée du Nord et tant d’autres….). Ils nous avaient prévenus, surtout ceux qui sont en Orient, que la violence risquait de nous atteindre. Nous pouvons apprendre d’eux comment répondre à cette violence et malgré tout, conserver l’espérance.

    Marc FROMAGER, directeur de l’AED.

  • Pour Rémi Brague, on ne peut pas survivre sans Dieu

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    De LibertéPolitique.com (François de Lens) :

    Rémi Brague : « On ne peut pas survivre sans Dieu »

    Rémi Brague : « On ne peut pas survivre sans Dieu »

    Rémi Brague est philosophe, membre de l’Institut. Dans son dernier livre, Le Règne de l’homme(Gallimard) — le dernier volet d’une trilogie consacrée à la manière dont l’homme a pensé successivement son rapport au monde, à Dieu puis à lui-même — il décrit la montée en puissance du projet moderne. Et son échec.

    En se coupant de son passé pour aller toujours plus de l’avant, l’homme moderne s’est-il empêché de penser l’avenir, et donc de le réaliser ?

    Le passé n’est pas un boulet que nous traînerions au pied et qui nous entraverait. Il est au contraire ce sur quoi nous nous appuyons pour avancer. Nous ne pouvons nous comprendre comme porteurs d’avenir que si nous commençons par nous comprendre comme héritiers du passé.

    Nous ne sommes gros d’avenir que si nous sommes lourds de passé. Nous ne serons les parents de nos enfants que si nous sommes conscients d’avoir été d’abord les enfants de nos parents. Nous ne transmettrons aux générations futures que si nous nous sentons, pour ainsi dire, transmis nous-mêmes.

    Pour que l’homme puisse régner, il fallait le couper de Dieu, faire « table rase ».Mais ce plan ne s’est-il pas retourné contre l’homme lui-même, en l’amenant à s’idolâtrer ?

    Il a fallu commencer par se faire de Dieu une certaine idée, particulièrement imbécile. C’est celle d’un adversaire qu’il faut abaisser pour que l’homme puisse s’élever. Comme s’il existait une sorte de balançoire : quand Dieu monte, l’homme descend, et réciproquement. On peut à la rigueur la trouver chez Hérodote, avec son idée de la nemesis, une sorte de jalousie des dieux devant le bonheur des hommes. Elle est plus claire chez Feuerbach, puis chez Nietzsche.

    Depuis le christianisme, pour lequel Dieu se laisse crucifier pour libérer l’homme, il faut laisser cette image plus ou moins consciente là où elle a sa place, c’est-à-dire à la nursery, si ce n’est à l’asile.

    Des auteurs du xixe siècle ont déjà dénoncé l’auto-idolâtrie de l’homme moderne : un chrétien comme Baudelaire, ou un agnostique comme Flaubert. Mais au fond, toute idolâtrie est une idolâtrie de soi-même. Ce que nous appelons des idoles sont au fond des miroirs que nous tendons à notre propre désir.

    L’homme peut-il survivre, ou plutôt peut-il vouloir survivre sans Dieu ?

    Le « ou plutôt » par lequel vous précisez votre question met le doigt sur le point essentiel : vouloir. Nous vivons une sorte de « triomphe de la volonté », en ce que l’homme décide de plus en plus de ce qu’il est, et déjà, de savoir s’il existera. Mais comment décider que notre volonté doit mener à la vie plutôt qu’à la mort ? Le suicide est lui aussi un acte volontaire, et qui n’est même pas sans une certaine noblesse.

    Survivre sans Dieu ? L’expérience commence à nous montrer que non. Les groupes sociaux qui se définissent comme « séculiers » sont particulièrement inféconds. Et certains disent très explicitement qu’il est moralement mal d’avoir des enfants. Un marchand de soupe « philosophique », qui se proclame hédoniste, donc faire du plaisir le souverain bien, le déclare à qui veut l’entendre.

    Mais finalement, vive Darwin ! Nous procédons à une sorte de sélection naturelle — ou surnaturelle. Les groupes humains qui veulent survivre, et qui en prennent les moyens, survivront. Quant à ceux dont les comportements montrent qu’ils veulent la mort, ils l’auront. Mais qu’on se rassure : sans violence, par simple extinction. Vous vouliez la mort ? Vous l’avez. Alors, de quoi vous plaignez-vous ?  

    Pour faire advenir le projet moderne, l’homme a dû dominer la nature, grâce à la technique. Quelle est la place de la nature, dans un monde moderne qui rejette tout ordre, naturel ou divin ?

    La nature n’y est guère vue plus que comme un réservoir d’énergie, ou une carrière d’où extraire des matières premières. Ou alors, nous la rêvons comme un jardin dans lequel nous pouvons nous délasser.

    On peut noter d’ailleurs que, comme cela se produit souvent, exagérer dans une direction mène, par contrecoup, à aller trop loin dans la direction opposée. Je pense à une certaine tendance à diviniser la Nature, chez les « Philosophes » autoproclamés des « Lumières » françaises. Et aussi, de nos jours, à la figure de Gaia, la Terre, à laquelle certains adeptes de l’écologie dite « profonde » rêvent de sacrifier l’homme.

    À égale distance de ces deux extrêmes, il serait bon d’en revenir à la nature « vicaire de Dieu » dont parlent Alain de Lille au XIIe siècle, puis le Roman de la Rose au XIIIe : puissante, belle, inventive, mais subordonnée ; créative, mais sans qu’on la confonde avec le Créateur. 

    Propos recueillis par François de Lens.

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  • Synode surévalué : dans l’Église il y a surtout une crise de la foi

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    Lu sur le site web « Chiesa » de Sandro Magister :

    jpg_1351181.jpgROME, le 19 novembre 2015 – Dans le dossier de quatre pages denses que la revue catholique française "L'Homme Nouveau" s’apprête à publier dans son prochain numéro, le mot "synode" n’apparaît pas une seule fois. Et la "Relatio finalis" que les pères synodaux ont remise au pape n’y est pas davantage citée.

    Et pourtant, parmi les sujets qui sont traités dans ce dossier, il y a ceux qui, au cours du double synode consacré à la famille, ont donné lieu aux plus vives controverses, de l'homosexualité à l’accès des divorcés remariés à la communion.

    Et surtout, l'auteur du dossier a joué pendant le synode un rôle fondamental. Il s’agit du cardinal guinéen Robert Sarah, 70 ans, que le pape François a nommé, il y a de cela un an, préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Il a donc compétence et autorité précisément en ce qui concerne les trois sacrements qui se sont trouvés au centre des discussions du synode : le mariage, l'eucharistie et la pénitence.

    Alors pourquoi ce silence ?

    Le cardinal Sarah a accédé à une notoriété mondiale à cause de l’extraordinaire intérêt qu’a suscité, cette année, son livre intitulé "Dieu ou rien".

    Un livre qui, dès le titre, met en tête de la liste des questions essentielles pour le monde catholique la crise de la foi qui le traverse.

    Les personnes qui ont lu ce livre ont fait parvenir à Sarah un grand nombre de commentaires, favorables ou critiques. Dans le dossier qui est sur le point de paraître dans "L'Homme Nouveau" le cardinal répond à bon nombre des objections qui lui ont été adressées.

    Mais justement, ce que ces objections révèlent a renforcé le cardinal Sarah dans sa conviction que le plus grave problème auquel l’Église soit confrontée aujourd’hui, c’est bel et bien une crise de la foi.

    Une crise qui est antérieure aux questions qui ont fait l’objet de débats pendant le synode, parce qu’elle touche aux fondements mêmes de la foi catholique et qu’elle met en évidence un analphabétisme largement répandu en ce qui concerne l’enseignement séculaire de l’Église, y compris au sein du clergé, c’est-à-dire justement chez ceux qui devraient être les guides des fidèles.

    Le cardinal en arrive à dire, à propos du sacrement de l'eucharistie :

    "L’Église entière a toujours fermement tenu qu’on ne peut pas communier en ayant conscience d’être en état de péché mortel, principe rappelé comme définitif par Jean-Paul II en 2003 dans son encyclique 'Ecclesia de Eucharistia'", sur la base de ce qui avait été décrété par le concile de Trente.

    Et, tout de suite après, il ajoute :

    "Même un pape ne peut dispenser d’une telle loi divine".

    On peut lire ci-dessous, en avant-première – avec l’aimable autorisation de "L'Homme Nouveau" – une partie du dossier, dans laquelle on constate que, pour répondre aux personnes qui lui ont fait des objections à propos des questions qui avaient été débattues au cours du synode, le cardinal Sarah doit en tout premier lieu leur rafraîchir la mémoire en ce qui concerne les données élémentaires de la doctrine, y compris les constitutions dogmatiques du concile Vatican II, si souvent citées mais dont le véritable contenu est peu connu.

    Le dossier paraîtra dans le numéro daté du 21 novembre 2015 de la revue :

    > L'Homme Nouveau

    Voici donc ce texte en avant-première ; les titres sont de la rédaction du site. 

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  • La Libre Belgique : « Mgr Léonard face à Gabriel Ringlet : deux visions d’Eglise face à l’euthanasie »

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    Lors de la sortie, juste après les vacances, de son ouvrage sur “l’accompagnement spirituel jusqu’à l’euthanasie”, Gabriel Ringlet avait  invité les évêques de Belgique “à un vrai débat avec lui” sur ces questions. Contacté par “La Libre”, Mgr Léonard a accepté de le faire en présence de la rédaction du journal. Une rencontre dont on trouvera ci-dessous de très larges extraits. A la lecture de ceux-ci, nous nous contenterons de faire une seule observation :

    Toute l’ambiguïté du débat est résumée dans le titre évidemment choisi à dessein par son animateur, l’inévitable Christian Laporte : « Deux visions d’Eglise face à l’euthanasie ». A ce compte, quels que soient les arguments échangés, Gabriel Ringlet sort vainqueur de la confrontation, présentée comme l'exposé d'une alternative possible entre deux points de vue ecclésiaux ; et c’est - peut-être (je n’y étais pas) - la même ambiguïté qui pèse sur la conférence  « de haut niveau » organisée récemment sur le même sujet à l’évêché de Liège avec l'abbé Ringlet, en présence de deux évêques.  

    Monseigneur Léonard n’est d’ailleurs pas dupe du porte-à-faux, comme le montre ce passage de l’échange entre les deux interlocuteurs : 

    […] Mgr Léonard : « Je me réjouis aussi toujours de débattre avec des gens qui ne sont pas chrétiens. Cela m’ennuie un peu d’en parler avec des chrétiens. Normalement, Gabriel est un prêtre catholique, je suis un prêtre catholique; nous devrions être d’accord sur un message moral de l’Eglise catholique. Je le trouve un peu regrettable. Mais en tous cas je pense pouvoir dire que j’ai consacré ma petite culture philosophique à montrer le bien-fondé du magistère de l’Eglise catholique. C’est une tâche que je vis avec conviction. Je trouve regrettable que nous ne soyions pas d’accord mais j’aime toujours le débat. »

    Réponse de Gabriel Ringlet : «  Ce n’est pas regrettable mais plutôt bon signe. C’est même un signe de santé... Tant que cette Eglise sera capable d’avoir en son propre sein des réponses différentes sur des questions aussi graves et de les exposer au public, nous la grandissons tous les deux » […].

    On peut certes finasser librement, entre personnes bien élevées, sur les mérites comparés de la sédation palliative et de l’injection létale ou sur la question  de la  nature anthropologique ou pseudo-sacramentelle des onctions pratiquées par l’abbé Ringlet dans le contexte d’une euthanasie. Ce qui ne va pas c’est le signal ambigu envoyé, au terme de ces échanges, en direction des lecteurs qui risquent me semble-t-il, de garder l’impression qu' entre catholiques eux-mêmes tout cela se discute : « c’est une affaire d'opinion, de choix personnel, l’Eglise enseignante est désormais plurielle sur ce point (comme sur bien d’autres) ». Me trompé-je ? JPSC

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