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Foi - Page 698

  • "Divorcés-remariés" : la voie de l’ordo paenitentium

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    Lu sur le « Salon beige » :

    6a00d83451619c69e201bb081b1451970d-320wi.jpg« Le frère Thomas Michelet est dominicain, licencié en théologie. Il était à la Sainte-Baume, le sanctuaire de sainte Marie-Madeleine, et il est à Fribourg depuis septembre pour une thèse de doctorat en théologie. Dans la revue Nova et vetera, il publie un long et très intéressant article sur la question fort débattue des fidèles divorcés, remariés civilement. L'intégralité de cet article est à lire, car il répond aux objections, questions, propositions que certains posent. En voici un court extrait :

    "[...] La vraie difficulté n’est pas la communion eucharistique mais l’absolution, qui suppose le renoncement à son péché. C’est ce qui explique l’impossibilité d’admettre à l’eucharistie pas seulement les divorcés remariés mais « ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste » (CIC, can. 915), appelés autrefois « pécheurs publics ». On gagnerait à le rappeler, sans doute en des termes moins abrupts, afin que les divorcés remariés ne se croient plus les seuls concernés par ce qui n’est d’ailleurs pas une mesure disciplinaire de l’Église, mais une impossibilité qui s’impose d’abord à elle. Et donc, notre réponse pastorale ne devrait pas non plus se focaliser sur leur seul cas — avec le risque de les enfermer dans une catégorie de péché, sans voir qu’ils sont avant tout des baptisés en quête de Dieu —, mais elle devrait être pensée plus largement pour tous ceux qui se trouvent dans la même situation, et que l’on pourrait appeler faute de mieux des « impénitents » ou des « non-sacramentalisables ».

    Si l’on ne peut pas leur donner le sacrement de la pénitence, cela tient autant à l’obstacle qui se trouve en eux qu’aux conditions actuelles du sacrement, lequel suppose pour y entrer que la personne soit prête à recevoir l’absolution et à poser les trois actes du pénitent : le repentir (contrition), l’aveu de son péché (confession) et sa réparation (satisfaction), avec le ferme propos de s’en détacher si ce n’est déjà fait, de ne plus recommencer et de faire pénitence. Ces éléments sont intangibles en eux-mêmes, faisant l’objet de définitions conciliaires, mais l’ordre dans lequel ils interviennent ne l’est pas, puisque ce n’est qu’autour de l’an 1000 que la pénitence a suivi habituellement l’absolution comme un effet du sacrement en vue de la réparation, alors qu’elle en était la condition préalable dans la pénitence antique, certes au titre de peine réparatrice mais aussi en tant que disposition à la contrition. De même la forme ordinaire du sacrement est devenue si l’on peut dire « instantanée », rassemblant tous ces éléments dans un acte rituel unique et bref, tandis que la pénitence antique s’étalait sur de nombreuses années et en plusieurs étapes liturgiques, depuis l’entrée dans l’ordre des pénitents jusqu’à la réconciliation finale. Or c’est exactement le cas de figure des divorcés remariés, et plus généralement de tous ceux qui peinent à se détacher complètement de leur péché, qui ont besoin pour cela d’un cheminement sur le temps long. Dans sa forme actuelle, le sacrement de la pénitence ne peut plus intégrer cette dimension temporelle et progressive, alors que c’était le propre de la pénitence antique, qui se pratiquait d’ailleurs encore au Moyen Âge et qui n’a jamais été supprimée. Sur ces deux points, le régime de la pénitence serait donc susceptible de s’enrichir de nouveau, et il serait bon qu’il le fasse car c’est là un vrai manque, en intégrant à côté des trois formes sacramentelles déjà prévues dans le rituel en vigueur, une autre forme « extraordinaire », à la fois nouvelle et profondément traditionnelle. L’histoire encore récente montre que pour engager une telle réforme, un simple motu proprio paraît suffire ; mais il serait sans doute opportun d’y consacrer d’abord une assemblée du synode des évêques, de même que le synode de 1980 sur la famille avait été suivi par celui de 1983 sur la pénitence. [...]"

    L'intégralité de l’article est accessible en ligne, ce qui est une faveur exceptionnelle de l’éditeur. »

    JPSC

  • Le Pape François crée les « missionnaires de la Miséricorde »

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    Parce que la confession est inséparable de la miséricorde, le pape François  aurait décidé l’envoi en mission de prêtres « hérauts de la joie du pardon ».

    topic (24).jpgSelon Elisabeth de Baudouin , sur le site aleteia, "c’est une belle surprise, et même un beau cadeau, que le Pape vient de faire à l’Église (et au monde), samedi 11 avril 2015, veille de la fête de la divine Miséricorde" Sa bulle « Misericordiæ Vultus » , dévoilée juste avant les vêpres, prévoit en effet l’envoi en mission dans le monde des "missionnaires de la Miséricorde" (ne pas confondre avec la Société des Missionnaires de la Miséricorde Divine)...

    Reste à savoir quel sera le statut exact de ces nouveaux « missi dominici » chargés par le pape François de pardonner les « delicta graviora » (notamment ceux commis contre l'eucharistie et le secret de la confession, les viols sur mineurs de la part du clergé ou encore l’ordination épiscopale sans mandat) dont l’absolution éventuelle est réservée au Saint-Siège et singulièrement à la congrégation pour la doctrine de la foi :


    « Pardonner les péchés réservés au Siège apostolique

    « Ils seront le signe de la sollicitude maternelle de l’Église à l’égard du Peuple de Dieu, pour qu’il entre en profondeur dans la richesse de ce mystère aussi fondamental pour la foi », précise le texte, qui leur consacre l’un de ses 25 paragraphes (n°18). Qui seront-ils ? « Des prêtres à qui j’aurai donné l’autorité pour pardonner aussi les péchés qui sont réservés au Siège apostolique, afin de rendre explicite l’étendue de leur mandat », explique le Pape à la première personne.

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  • Eglise postconciliaire : l’adoration eucharistique revient de loin

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    L’adoration eucharistique revient de loin. Un temps délaissée, elle est remise à l’honneur dans les paroisses, comme une lame de fond silencieuse mais réelle (voir ci-dessous à Liège, la ville de l'institution de la Fête-Dieu, dès 1246). Lu sur le site de « Famille chrétienne », sous la plume de Bénédicte de Saint-Germain :4e couverture adoration[1]001.jpg

    «Dans les années 60-70, le culte de Jésus Eucharistie avait disparu », se souvient le Père Francis Kohn, postulateur de la cause de canonisation de Pierre Goursat, le fondateur de la Communauté de l’Emmanuel. Le prêtre fait partie de la première « maisonnée » de la communauté, structurée autour de l’adoration, la compassion et l’évangélisation. « Quand nous demandions à adorer dans les églises des lieux où nous allions, il n’y avait même plus d’ostensoirs. »

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  • Le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle, n° 94 – avril 2015

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l’église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison de printemps. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les titres en bleu sont disponibles en ligne: cliquez sur le titre). Au sommaire de ce numéro d’avril 2015 :

    SOMMAIRE n° 94 (1er trimestre 2015)  

    verite et esperance 94307.jpg 

    Famille : d’un synode à l’autre, la boîte de Pandore reste ouverte

    L’Islam et l’Occident

    Le « nunc dimittis » de Mgr Léonard

    Grand-Duché de Luxembourg : l’Eglise et l’Etat se séparent

    Islamisme : pourquoi Verviers ?

    Décès de Gilberte Degeimbre, dernière voyante des apparitions de Beauraing

    L’abbé Ringlet cautionne la transgression de l’interdit de tuer

    Quand le CDH organise un faux débat sur l’euthanasie

    Plain-Chant en Belgique : à votre agenda 

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  • Le cardinal Müller sur la brèche

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    Lu sur le site de l’ "Homme Nouveau" cet article rédigé par l’ Abbé Claude Barthe le 09 avril 2015 dans Rome :

    Muller.png"Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, le cardinal Müller a profité de divers entretiens occasionnés par sa venue en France en mars dernier, pour rappeler la doctrine intangible de l’Église. L’enseignement moral ne peut en effet être infléchi au gré de la pastorale.

    En visite en France pour notamment présenter Jésus de Nazareth, le sixième volume des Œuvres complètes de Joseph Ratzinger (1), le cardinal Gerhard Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, en a profité pour revenir sur les questions soulevées par le Synode sur la famille, touchant principalement au lien entre dogmatique et pastoral. Ce qui n’est pas sans rappeler les tentatives du cardinal Alfredo Ottaviani, prédécesseur du cardinal Müller, il y a cinquante ans, face aux avancées progressistes lors des discussions conciliaires.

    Des cardinaux bien reçus

    Sauf que la situation n’est plus la même. Par exemple, la France catholique reçoit aujourd’hui à bras ouverts les cardinaux les plus romains, ce qu’elle n’eût pas fait à l’époque : Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin, est venu présenter à Paris son livre d’entretiens avec Nicolas Diat :Dieu ou rien. Entretiens sur la foi. Les discussions synodales en forment l’arrière-fond. Pour le prélat africain, « il n’est pas possible d’imaginer une quelconque distorsion entre le magistère et la pastorale. L’idée qui consisterait à placer le magistère dans un bel écrin en le détachant de la pratique pastorale, qui pourrait évoluer au gré des circonstances, des modes et des passions, est une forme d’hérésie, une dangereuse pathologie schizophrène ».

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  • Miséricorde : le pape François rend publique la bulle d’indiction de son Jubilé

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    Lu sur le site de Radio-Vatican:

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    « (RV) La Bulle d’indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde est en train d'être solennellement rendue publique ce samedi soir dans la basilique Saint-Pierre, à l’occasion des premières Vêpres du dimanche de la Divine Miséricorde célébrées par le Pape François. Dans ce texte le Saint-Père déclare l’ouverture, le sens et les conditions de l’Année Sainte. Au début du rite, avant la célébration des Vêpres, des extraits de la Bulle pontificale sont lus devant la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre, par Mgr Leonardo Sapienza, Régent de la Maison Pontificale et Protonotaire apostolique.

    Dans ce texte, le Pape François souligne que la miséricorde est l’architrave qui soutient la vie de l’Eglise, un idéal qui donne à notre foi sa crédibilité, le chemin qui relie Dieu à l’homme, car elle ouvre les cœurs à l’espérance d’être aimés pour toujours, malgré les limites de nos péchés. « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » : cette phrase de l’Evangile selon Saint Luc, est le fil conducteur de ce texte.

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  • Cardinal Sarah : une parole qui libère

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    2013.11.28_abbe_Barthe_s.jpg2174_sarah-cardinal.jpg

    Journaliste et écrivain, Nicolas Diat a mené des entretiens avec le cardinal Robert Sarah (photo), publiés sous le titre Dieu ou rien, entretien sur la foi. Pour le bimensuel L’Homme Nouveaul’abbé Claude Barthe (photo) et Philippe Maxence se sont entretenus à bâtons rompus avec ce cardinal guinéen à la parole aussi étincelante que le matin de la Résurrection. Nous publions ici un extrait de cet entretien paru dans l'Homme Nouveau n°1588 et sur son site web le 9 avril :

    Philippe Maxence : « Dieu ou rien », Éminence, c’est le programme de la sainteté. Voulez-vous être un saint ?

    Cardinal Robert Sarah : Oui, parce que c’est notre première vocation : être saint parce que le Seigneur, notre Dieu, est saint. Par Dieu ou rien, je voudrais parvenir à replacer Dieu au centre de nos pensées, au centre de notre agir, au centre de notre vie, à la seule place qu’Il doit occuper. Afin que notre cheminement de chrétiens puisse graviter autour de ce roc et de cette ferme assurance de notre foi. Avec ce livre, je voudrais témoigner de la bonté de Dieu, à travers le récit de mon expérience. Dieu est premier dans notre vie parce qu’Il nous aime et que la meilleure façon de lui rendre cet amour consiste à L’aimer au centuple. Le monde occidental a malheureusement oublié la centralité de l’amour divin. Il est nécessaire de reprendre cette relation à Dieu. À ce titre, mon témoignage est là pour inviter le monde à ne plus rejeter Dieu. Quand je regarde ma vie, j’y vois, en effet, la trace très concrète de la prédilection divine. Je viens d’une simple famille africaine et d’un village très éloigné du centre-ville. Qui aurait pu dire à ma naissance tout ce que Dieu allait accomplir ? Pour devenir séminariste puis prêtre, je suis allé de la Guinée au Sénégal en passant par la Côte d’Ivoire et la France. Par la suite, je suis devenu évêque de Conakry, dans des conditions difficiles. Puis j’ai été appelé à Rome, au cœur même de l’Église. Comment me taire alors que chaque étape de ma vie forme un signe très clair de l’action de Dieu sur moi ?

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  • Un pape d’Afrique noire ?

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    Il serait le premier de l’Histoire. Et ce pourrait être le prochain. Un nom: Robert Sarah. Auteur d’un livre révélation : « Dieu ou rien ». Papabile, le cardinal Sarah ? « Spiritus ubi vult spirat ». Surtout un homme limpide, simple et droit, dont le soleil de Dieu éclaire la vie : c’est encore mieux. Sur son site « chiesa », Sandro Magister lui consacre cet article :

     ROME, le 10 avril 2015 – C’est lui-même qui l’a dit, avec candeur : "J’ai la sensation que Dieu m’a mis à cette place pour peu de temps". Quatre ou cinq ans, ou même moins : Il est naturel que cette confidence du pape François ait relancé les conjectures à propos de celui qui lui succédera.

    Et un nom a immédiatement pris la première place dans les classements élaborés par les parieurs et par les experts : celui du cardinal qui a été surnommé "le pape François d'Asie", Luis Antonio Gokim Tagle, un Philippin de mère chinoise, âgé de 56 ans. Un homme qui se déplace en autobus, qui accueille les clochards dans sa cathédrale, qui ne condamne pas mais embrasse, et qui a par ailleurs fait des études de théologie aux États-Unis avec des professeurs "liberal" renommés. C’est son visage joyeux que l’on a pu voir à côté de François au cours du voyage triomphal que celui-ci a effectué aux Philippines au mois de janvier dernier.

    Mais bien peu de gens ont remarqué que, lors de ce voyage, François avait emmené avec lui, de Rome, un autre cardinal, qui s’était déjà rendu dans l’archipel philippin après le raz-de-marée de 2013 pour y apporter "la charité du pape", en sa qualité de président de "Cor unum".

    C’est un Africain nommé Robert Sarah, originaire de Guinée et âgé de 70 ans. Il était inconnu de la plupart des gens avant que son livre-interview, qui a été publié en France il y a un mois, ne permette de découvrir son étonnante personnalité. Au mois de novembre dernier, François lui a accordé une promotion surprenante en le nommant préfet de la congrégation vaticane pour le culte divin, une nomination forte dans le cadre de la nouvelle curie qui devrait naître de la réforme actuellement en cours.

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  • Dimanche, on priera à Rome pour tous les chrétiens arméniens assassinés il y a cent ans

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    Audience au Synode patriarcal de l'Eglise arménienne

    Cité du Vatican, 9 avril 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu les vingt évêques du Synode patriarcal de l'Eglise arménienne qui prendront part dimanche à la messe qu'il célébrera en la Basilique vaticane à l'occasion de la fête de saint Grégoire de Narek. Rappelant d'emblée qu'il s'agira d'une prière de suffrage pour tous les fidèles arméniens assassinés il y a cent ans: Ensemble "nous invoquerons la divine miséricorde afin qu'elle nous aide tous à guérir cette blessure dans l'amour de la vérité et de la justice, et à trouver au plus tôt le chemin de la réconciliation et de paix entre des peuples qui ne sont pas encore parvenus à un consensus raisonnable sur la lecture de ce drame". Saluant le clergé, les religieux, les séminaristes et les fidèles de cette Eglise orientale catholique, il a signalé qu'outre ceux provenant de l'Arménie, seront présents dimanche des arméniens catholiques de la diaspora, des Etats-Unis et d'Amérique latine, d'Europe, de Russie et d'Ukraine: "C'est avec tristesse que je pense à ces régions comme celle d'Alep qui furent il y a un siècle des lieux d'accueil des survivants et sont aujourd'hui en péril les chrétiens" eux mêmes. Evoquant la conversion de l'Arménie dès 301, le Pape François a rappelé "l'admirable patrimoine spirituel et culturel du peuple arménien...et sa capacité millénaire de surmonter épreuves et persécutions. Toujours reconnaissants envers le Seigneur, continuez de lui être fidèles", en lui demandant la sagesse du coeur car commémorer les victimes de 1915 "nous place devant les ténèbres du Mysterium Iniquitatis. L'Evangile nous dit que les forces les plus obscures peuvent naître dans le coeur de l'homme et en arriver à programmer l'anéantissement systématique d'êtres humains, considérés non comme frères mais comme ennemis et adversaires, comme des individus sans dignité. Pour les croyants, la question du mal reconduit au mystère de la Passion rédemptrice. Nombre des arméniens assassinés ou contraints à un exode interminable ont su prononcer le nom du Christ. Les pages dramatiques de l'histoire arménienne, qui prolongent d'une certaine manière la Passion du Christ, contiennent le germe d'une résurrection, et il est du devoir des pasteurs d'éduquer les fidèles à la nécessité de relire le passé avec des yeux neufs, de manière à comprendre que leur peuple n'est pas que celui des souffrances du Christ mais aussi de la résurrection. S'il est important d'avoir la mémoire du passé, il faut savoir en tirer de quoi alimenter le présent avec l'annonce évangélique et le témoignage de la charité. Soutenez donc un parcours de formation permanente du clergé et des personnes consacrées, vos premiers collaborateurs. Leur communion avec vous sera renforcé par une fraternité exemplaire pleinement exprimée au sein du Synode et avec votre Patriarche". Pensons aussi à tous ceux qui oeuvrèrent en faveur de vos ancêtres, tel Benoît XV qui s'adressa au Sultan Méhmet VI en vue de faire cesser les pogroms d'arméniens. "Grand ami de l'Orient chrétien, il déclara en 1920 saint Efrem docteur de l'Eglise universelle. Et je suis heureux que notre rencontre advienne à la veille de la même démarche que je ferai dimanche à l'attention de saint Grégoire de Narek, auquel je confie le dialogue entre votre Eglise et l'Eglise apostolique d'Arménie". L'oecuménisme du sang vous lie à elle.

  • Les enfants, dit le pape, ne sont jamais une erreur

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    Les enfants ne sont jamais "une erreur"

    Catéchèse du mercredi 8 avril 2015 (traduction intégrale)

    Pape François

    ROME, 8 avril 2015 (Zenit.org) - « Les enfants ne sont jamais « une erreur » », affirme le pape François dans sa seconde catéchèse sur les enfants, donnée ce mercredi 8 avril, place Saint-Pierre, en italien. Certainement une des catéchèses les plus fortes que le pape ait jamais prononcées.

    Le pape dénonce le mal commis par les adultes : « Tous les enfants marginalisés, abandonnés, qui vivent dans la rue en mendiant et de toutes sortes d’expédients, sans école, sans soins médicaux, sont un cri qui monte jusqu’à Dieu et qui accuse le système que nous, les adultes, avons construit. »

    « Dans tous les cas, résume le  pape, ce sont des enfances violées dans leur corps et dans leur âme. Mais aucun de ces enfants n’est oublié du Père qui est aux cieux ! Aucune de leur larme n’est perdue ! »

    Il interpelle les adultes : « Que faisons-nous des déclarations solennelles des droits de l’homme et des droits de l’enfant si nous punissons les enfants pour les erreurs des adultes ? »

    Il en appelle à la responsabilité de chacun dans la société : « Ceux qui ont la tâche de gouverner, d’éduquer, mais je dirais tous les adultes, nous sommes responsables des enfants et de faire chacun ce qu’il peut pour changer cette situation. »

    Voici notre traduction intégrale.

    A.B.

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  • Week-End de la Miséricorde à Banneux, du 10 au 12 avril prochains

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  • Curie romaine : une tâche inédite pour la Congrégation du cardinal Müller ?

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    Un commentaire du vaticaniste Andrea Tornielli (vaticaninsider.lastampa.it) traduit en français par le site « Benoît et moi » :

    259903eee8.jpg« Le Cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dans l'une des nombreuses interviews concédées au cours des dernières semaines et focalisées sur le prochain Synode, a parlé d'une nouvelle tâche de son dicastère. Une tâche qui n'a jamais été citée dans les documents qui se rapportent aux compétences spécifiques de l'ex-Saint-Office.

    Le cardinal allemand, interviewé par "La Croix" , a en effet déclaré:

    « L’arrivée sur le Siège de Pierre d’un théologien comme Benoît XVI est sans doute une exception. Mais Jean XXIII n’était pas un théologien de métier. Le pape François est aussi plus pastoral, et la Congrégation pour la doctrine de la foi a une mission de structuration théologique d’un pontificat.»

    Donc, d'après ce que déclare Müller, l'ex Saint-Office doit «structurer théologiquement» le pontificat de François. Et c'est probablement pour cette raison que le préfet intervient si souvent publiquement, comme ce n'était jamais arrivé avant.

    Il s'agit d'une innovation significative, puisque, selon l'article 48 de la Constitution apostolique sur la Curie romaine, «Pastor Bonus» (ndt: introuvable actuellement en français sur le site du Vatican sans doute encore en cours de réaménagement), promulguée par Jean-Paul II en 1988, «la tâche propre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi est de promouvoir et protéger la la doctrine de la foi et les moeurs dans le monde catholique»;tandis que le pape «par la volonté du Christ lui-même», comme l'a rappelé également François en clôture du Synode de 2014, est le «pasteur et docteur suprême de tous les fidèles» (canon 749). 

    Jusqu'à il y a quelques décennies (le dernier à le faire était Paul VI) c'est le pape lui-même qui présidait en personne la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, précisément à cause de cette tâche qui revient à lui seul en vertu de la primauté pétrinienne. Une primauté qui appartient à l'évêque de Rome, celle de présider «dans la charité», tranchant, au cas où elles surgiraient, les questions théologiques.

    Les paroles du Cardinal Müller, avec l'introduction de la tâche inédite, et à ce jour pas encore officialisée de «structurer théologiquement un pontificat» sont passées presque inaperçues. Si d'un côté elles ouvrent de nouveaux scénarios doctrinaux par rapport à la tradition de l'Église, de l'autre, elles laisseraient à penser que, selon Müller, l'actuel pontificat - comme d'ailleurs celui de saint Jean XXIII - n'a pas de «structure» théologique suffisante ».

    Ref. Le cardinal allemand annonce une compétence inédite de son dicastère: celui de «structurer théologiquement un pontificat»

    JPSC