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Foi - Page 715

  • En islam, la représentation de Dieu est interdite, non celle de son prophète

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    Illustration-web1.jpg_article_popin.jpgPour l’opinion courante, représenter le Dieu de Mahomet ou son Prophète et en faire la caricature est doublement sacrilège aux yeux de l’Islam.

    Dans le Christianisme, religion de l’incarnation, rien n’interdit que la Sainte Trinité, ni le Père,  ni a fortiori le Fils, ni l’Esprit qui procède des deux, soient abondamment représentés. Reste que le culte des icônes du Christ et des Saints a bel et bien été l’objet de violentes contestations (qu'elles soient byzantines ou protestantes) parfois justifiées dans la mesure où c’est l’image elle-même qui a pu faire l’objet d’une idolâtrie « magique » apparentée à celle, tout aussi abusive, des reliques et liée au concept d'image « achéiropoïète » hérité du paganisme antique.

    Ne jetons donc pas trop vite la pierre aux musulmans mais reconnaissons que leur conception même de Dieu ne les porte pas à faire les distinctions finalement apportées par la théologie chrétienne.

    Un article publié par le journal « La  Croix » tend cependant à montrer que la sacralisation iconoclaste du prophète Mahomet serait un développement tardif (JPSC) :

     […] QUELLE EST L’HISTOIRE ?

    Avec l’interdit posé par le Décalogue – dont l’islam a hérité –, le judaïsme rompt avec l’habitude établie jusque-là de représenter les dieux, aussi bien dans la peinture que la sculpture. Les spécialistes y voient le noyau voire l’essence même du monothéisme : « Il n’y aura pas pour toi d’autres dieux devant ma face ».

    De cette interdiction juive qu’il a reprise, l’islam ne s’est jamais écarté en ce qui concerne Allah. Mais, selon les lieux et les époques, il a été « tenté de l’étendre, mais pas partout ni toujours, à la figuration du prophète voire à celle de tous les prophètes », écrit le P. François Boespflug, dans « Le Prophète de l’islam en images : un sujet tabou ? » (Bayard, 2013).

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  • Où va le Synode sur la famille ? témoignage de Monseigneur Léonard à l’Université de Liège

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    Encore quelques jours pour s’inscrire au lunch débat du mercredi 28 janvier 2015, 18h00 avec Mgr Léonard : Ulg, salle des professeurs, place du XX août, 7 à Liège 1er étage - accès par la grande entrée : parcours fléché.

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (23 janvier 2015) :

    soit par téléphone : 04 344 10 89 ,

    soit par email : uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    soit sur le site internet :www.ethiquesociale.org

    ulg_28janv.jpg

  • Aux Philippines, le pape a dénoncé les "colonisations idéologiques" qui cherchent à détruire la famille

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    C'était lors de la Rencontre avec les Familles, au Mall of Asia Arena, le vendredi 16 janvier 2015 (source) :

    (...) Soyons attentifs aux nouvelles colonisations idéologiques. Il y a des colonisations idéologiques qui cherchent à détruire la famille. Elles ne naissent pas du rêve, de la prière, de la rencontre avec Dieu, ni de la mission que Dieu nous donne. Elles viennent du dehors, c’est pour cela que je dis que ce sont des colonisations. Ne perdons pas la liberté de la mission que Dieu nous donne, la mission de la famille ! Et de même que nos peuples, à un moment de leur histoire sont parvenus à maturité pour dire « non » à toute colonisation politique, nous devons comme famille être très très clairvoyants, très habiles et très forts pour dire « non » à toute tentative de colonisation idéologique de la famille ; et demander à saint Joseph, qui est l’ami de l’ange, de nous envoyer l’inspiration pour savoir quand on peut dire « oui » et quand il faut dire « non ».

    Les pressions sur la vie de la famille aujourd’hui sont nombreuses. Ici, aux Philippines, d’innombrables familles souffrent encore des conséquences des catastrophes naturelles. La situation économique a provoqué la désintégration des familles avec l’émigration et la recherche d’un emploi ; en outre, des problèmes financiers étreignent beaucoup de foyers. Tandis que trop de personnes vivent dans la pauvreté extrême, d’autres sont saisies par le matérialisme et par des styles de vie qui détruisent la vie familiale et les exigences les plus fondamentales de la morale chrétienne. Ce sont les colonisations idéologiques. La famille est aussi menacée par les efforts croissants de certains pour redéfinir l’institution même du mariage à travers le relativisme, la culture de l’éphémère et un manque d’ouverture à la vie.

    Je pense au bienheureux Paul VI, à un moment où se posait le problème de l’accroissement de la population, il a eu le courage de défendre l’ouverture à la vie dans la famille. Il savait les difficultés qui se trouvent en toute famille, c’est pour cela que, dans son encyclique, il a été si miséricordieux pour les cas particuliers ; et il a demandé aux confesseurs d’être très miséricordieux et compréhensifs avec les cas particuliers. Mais il a regardé au-delà : il a regardé les peuples de la terre, et il a vu cette menace de destruction de la famille par la privation d’enfants. Paul VI était courageux, c’était un bon pasteur et il a mis en garde ses brebis contre les loups qui arrivent. Que, du ciel, il nous bénisse ce soir !

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  • Lapins : le pape corrige le tir

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    Sans titre.pngNous trouvions les propos du pape dans l'avion qui le ramenait des Philippines assez malvenus; aujourd'hui, lors de l'audience générale, le pape a rectifié le tir :

    Les familles nombreuses sont une bénédiction, assure le pape après ses propos équivoques dans l’avion. (source : IMedia)

    Le pape François a assuré que les familles nombreuses étaient une bénédiction, “un véritable don de Dieu“ et un motif d’espérance, lors de l’audience générale du 21 janvier 2015 au Vatican. Il a ainsi souhaité corriger le tir après une phrase parfois mal comprise prononcée dans l’avion à son retour de Manille (Philippines) sur les “bons catholiques“ qui se reproduisent “comme des lapins“.

    “Les rencontres avec les familles et les jeunes à Manille ont été des moments importants de la visite aux Philippines“, a d’abord confié le pape aux 7000 fidèles présents à l’audience générale, avant de poursuivre : “Les familles saines sont essentielles à la vie de la société“. “Cela procure de la consolation et de l’espérance de voir tant de familles nombreuses qui accueillent les enfants comme un véritable don de Dieu“, a soutenu le pape François, jugeant alors que ces familles “savent que chaque enfant est une bénédiction“.

    Puis le pape a confié avoir “entendu dire que les familles avec de nombreux enfants et la naissance de nombreux enfants figurent parmi les causes de la pauvreté“. Et le pape d’affirmer : “Cela me semble être une opinion simpliste“. “La cause principale de la pauvreté est un système économique qui a enlevé l’homme du centre et y a placé le dieu argent“, a alors assuré le pape, salué par des applaudissements nourris. Ce système économique, a-t-il précisé, “exclut toujours : les enfants, les personnes âgées, les jeunes, les chômeurs, etc.“ “C’est cela le motif principal de la pauvreté, a-t-il conclu, pas les familles nombreuses“.

    Dans l’avion qui le ramenait des Philippines, deux jours plus tôt, le pape François avait eu des propos largement repris dans la presse internationale sur les moyens “licites“ de régulation des naissances et l’importance de promouvoir une “paternité responsable“. Une phrase, souvent tirée de son contexte, avait plongé certains catholiques dans la perplexité : “Certains croient que - pardonnez-moi l’expression - pour être de bons catholiques, on doit être comme des lapins“.

    Dialogue et enthousiasme

    Revenant sur la première étape de son voyage en Asie, au Sri Lanka, le pape François a relevé l’importance du “dialogue“ et de “reconstruire l’unité“ après la guerre civile qui a meurtri le pays de 1983 à 2009. Dès lors, il a souligné le “rôle significatif“ des religions dans ce processus.

    Il a par ailleurs évoqué “la foi profonde, la religiosité et l’enthousiasme“ du peuple philippin, avant de confier que “le motif principal“ de son déplacement aux Philippines était de “pouvoir exprimer (sa) proximité spirituelle aux fidèles qui ont subi la dévastation du typhon Yolanda“ en novembre 2013. Il a conclu avoir souhaité vouloir “offrir une parole d’encouragement aux jeunes dans leurs efforts pour renouveler la société, avec une attention spéciale aux pauvres“.

    Au cours de l’audience, saluant les fidèles arabophones, le pape François a également assuré avoir eu, au cours de son voyage, une pensée pour les chrétiens du Moyen-Orient et “tous les chrétiens persécutés dans le monde“. AMI

  • Le pape François et les Chrétiens d’Orient :

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    Lu sur le site web de Sandro Magister (extrait) :

     « Du voyage du pape François en Asie on gardera en mémoire ses propos concernant les massacres qui ont eu lieu à Paris. Ce qu’il a dit a montré qu’il comprenait que des gens qui voient leur foi insultée et tournée en dérision réagissent avec violence : "Si un ami me dit un gros mot contre ma mère, il peut s’attendre à recevoir un coup de poing ! C’est normal ! C’est normal !".

    Cette déclaration a fait le tour du monde et elles ont été perçues comme une musique agréable par une très grande partie du monde musulman, qui se sent solidaire de l'assassinat des caricaturistes impies de "Charlie Hebdo".

    Toutefois, au cours de la même conférence de presse, François a également dit d’autres choses : "Selon moi, le meilleur moyen de répondre est toujours la douceur. Il faut être doux, humble comme le pain, ne pas se livrer à des agressions".

    Et ces phrases-là ont été perçues comme un commandement pour les chrétiens qui vivent en terre musulmane : ils doivent tendre l’autre joue l'autre joue, même lorsque l’ennemi ne se limite pas à les offenser et à les tourner en dérision, mais qu’il les assassine au nom d’Allah.

    Dans un vibrant commentaire que l’on a pu lire dans le "Corriere della Sera" du 13 janvier, un rabbin italien des plus estimés, Giuseppe Laras, 79 ans, qui fut naguère un ami fraternel du cardinal Carlo Maria Martini, a lancé une mise en garde contre la "stratégie désastreuse" de ceux qui croient "faciliter une paix culturelle et religieuse avec l'islam politique", d’abord en "laissant les juifs et l’état d’Israël seuls " et ensuite en laissant les chrétiens sans défense :

    "C’est une stratégie désastreuse, que les chrétiens arabes ont expérimentée avec le panarabisme et l’antisionisme. Les résultats en sont bien connus. Presque tous les pays musulmans, une fois qu’ils ont été débarrassés de leurs juifs, se sont concentrés sur leurs minorités chrétiennes, qui constituaient des populations nombreuses ; ils leur ont fait subir des violences et ils les ont massacrées. C’est une histoire qui se répète, allant des Arméniens qui ont été victimes d’un génocide (il y a de cela un siècle) aux chrétiens coptes d’Égypte, des chrétiens d’Éthiopie et du Nigéria jusqu’à Mossoul. Et beaucoup de pays européens, toute une série d’intellectuels et beaucoup de chrétiens d’Occident ont les mains ruisselantes du sang des chrétiens d’Orient, parce qu’ils ont été disposés à sacrifier ces derniers sur les autels du pacifisme, de l’opportunité politique, d’une conception mal comprise de la tolérance, de la culture bien-pensante et “radicale chic”, et de la bonne conscience". 

    La suite ici : Chrétiens en terre d’Islam. Bienheureux les persécutés

    JPSC

  • Quand de jeunes Tunisiens prennent le chemin de l'église

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    Lu sur le site du Monde :

    A Tunis, de jeunes musulmans prennent le chemin de l’église

    De plus en plus de jeunes musulmans tunisiens à la recherche d'une nouvelle spiritualité épousent la foi chrétienne. Ils seraient plusieurs dizaines chaque année à devenir catholiques ou protestants et sont les représentants d'une génération qui jouit d’une certaine liberté de conscience et de croyance.

    Sur la voûte de l'église de la Goulette, dans la banlieue nord de Tunis, les vertus cardinales s'incarnent par quatre figures féminines: force, justice, prudence et tempérance. C’est la dernière qui retient l'attention de Cyprien. « Temperentia (en latin), voilà ce dont les chrétiens de Tunisie ont le plus besoin pour ne pas heurter les sensibilités des autres». Les autres, ce sont les musulmans, qui sont plus de dix millions pour seulement 25 000 chrétiens, selon une estimation du diocèse de Tunis.

    Cyprien, de son nom de converti, dit de sa nouvelle religion qu'elle est « une rencontre dans l'itinéraire de sa vie ». Sa trajectoire est singulière, il en convient. Issu d'une famille peu pratiquante et d'un grand-père imam formé à la Zitouna (université islamique de Tunis), il est artiste, tantôt poète, tantôt metteur en scène.

    Méditation et prière

    L'idéologie socialiste sera son premier engagement. Mais vers vingt ans, la Bible remplace ses lectures marxistes. « J'avais tout dans ma vie, sauf le bonheur. Je ressentais un vide et je suis entré dans une spirale de désespoir » raconte-t-il. L’athée qu'il était s'ouvre à la théologie et vit le christianisme comme une illumination. « La seule façon de me soulager était l'art. Désormais je m'apaise grâce à la méditation et à la prière », dit Cyprien, converti en 2008 et devenu séminariste afin de devenir prêtre après un voyage en Italie.

    Retour au coeur de Tunis à l’église anglicane du quartier El Hafsia. Samedi, le culte y est dispensé en arabe tunisien par un pasteur américain. Plus offensifs que leurs homologues catholiques, les représentants du culte protestants perçoivent le Maghreb comme une terre vierge pour l'évangile et redoublent d’efforts pour attirer de nouveaux fidèles. L'ambiance est bon enfant pendant l'office entrecoupé de pauses musicales, où trois jeunes jouent le rôle de l'orchestre au répertoire copte, jordanien ou libanais.

    Les missionnaires envoyés en Tunisie sont plus nombreux depuis 2011 et la prêche interdite en publique a lieu dans des cercles réduits. En parallèle des lieux de culte traditionnels, des églises clandestines voient le jour dans les maisons de particuliers et accueillent dans la discrétion des chrétiens plus nombreux.

    Ex « demi-salafiste »

    Reda (nom changé à sa demande) assiste à l’assemblée lorsque son père a le dos tourné. Ce jeune de 22 ans, ex « demi salafiste » comme il dit, est devenu un chrétien hybride : catholique, il fréquente aussi l'église anglicane. Reda a progressivement rejeté l’islam, qu’il assimile désormais à la violence. « J'étais musulman par peur. Avec le christianisme j’ai trouvé une relation plus personnelle avec Dieu, moins rituelle », dit-il.

    Au premier rang de la salle, Amal, 24 ans, parle de son parcours avec recul et humour. Son rire nerveux cache une histoire dure à dire. Celle qui joue la matriarche du groupe a payé sa conversion au prix fort. « Mon père a essayé de me tuer à trois reprises. La première fois, il m'a emmenée dans une zone abandonnée près de l'aéroport et m'a défigurée. La seconde fois, je me suis protégé le visage. Je m'en suis bien sortie, avec seulement le bras cassé ». Puis elle change de sujet, oubliant au passage le récit de la troisième tentative.

    Ces jeunes qui interrogent les dogmes ont adopté le christianisme malgré la pression familiale et l'intimidation sociale mais ils restent discrets sur leur nouvelle foi. En dépit du climat de relative liberté, aller au bout de leur engagement a souvent un prix. Cyprien a vécu sans domicile fixe, Marwen a abandonné ses études, Amal a perdu son travail à deux reprises. L’ONG protestante « Portes ouvertes » place la Tunisie à la 30ème place de son indice mondial de la persécution des chrétiens.

    Salsabil Chellali

  • Le problème est de savoir si nous, nous voulons être quelque chose

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    « Le danger d'islamisation, disait le Cardinal Vingt-Trois sur Europe 1 en décembre 2010, c'est si, nous, nous ne savons pas ce que nous voulons. Ce n'est pas le problème de savoir si les musulmans veulent être musulmans, ça c'est clair qu'ils veulent être musulmans.

    Le problème, c'est de savoir si nous, nous voulons être quelque chose.

    Il est évidemment plus difficile de se remettre en cause que de remettre en cause les autres. Nous qui refusons l'invasion migratoire, sommes-nous mariés et si oui, combien d'enfants avons-nous ? Nous qui disons « non » à l'islamisation de notre société, allons-nous à la messe chaque dimanche ? Élevons-nous nos enfants dans la Foi ? »

  • Six millions de Philippins ont assisté à la messe du pape à Manille

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    Le pape François a drainé “entre 6 et 7 millions“ de fidèles lors de la messe célébrée sous une pluie battante, dans l’après-midi du 18 janvier 2015, au Rizal Park de Manille (Philippines). C’est ce qu’a indiqué par la suite le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, assurant qu’il s’agissait dès lors du “plus grand évènement de l’histoire des papes“.

    Manille (Philippines) - le 18/01/2015 à 10:57:00 Agence I.Media
    A Manille, le pape François demande aux Philippins d’être “missionnaires“ en Asie et dans le monde entier.

    Devant une foule immense rassemblée à Manille (Philippines) sous une pluie battante, dans l’après-midi du 18 janvier 2015, le pape François a célébré une messe au cours de laquelle il a déploré que l’homme ait créé des “structures sociales qui entretiennent la pauvreté, l’ignorance et la corruption“. Il a dénoncé les “pièges“, les “plaisirs éphémères“ et les “gadgets“ de l’époque actuelle, ainsi que les “attaques insidieuses“ contre la famille et la destruction de l’environnement. Le pape a demandé avant tout aux catholiques philippins d’être “missionnaires“ en Asie et dans le monde.

    Comme Jean-Paul II (1978-2005) lors de son voyage en 1995, le pape François a célébré la messe dans le Rizal Park, au cœur de Manille. La foule qui s’étendait dans les rues alentours, entre six et sept millions de personnes selon les estimations des autorités locales, était en liesse à l’arrivée du pontife. Jamais un pape n'avait rassemblé tant de fidèles.

    Les Philippins, souriants malgré la pluie incessante, brandissaient au passage du pape une statue du Santo Niño, l’Enfant-Jésus particulièrement vénéré dans le pays et dont la fête liturgique est célébrée ce 18 janvier. C’est à bord d’une papamobile originale que le chef de l’Eglise catholique a traversé la foule : un jeepnay blanc créé pour l’occasion, à savoir une espèce de minibus construit sur une jeep américaine, le moyen de transport le plus populaire aux Philippines. Comme la veille à Tacloban, dans la tempête, le pape était couvert d’un poncho jaune.

    Puis il a célébré la messe depuis un immense podium, dos à la Baie de Manille et à la Mer de Chine. Au pied de l’autel se trouvait, sous la pluie, le président de la République Benigno Aquino. Avant la messe, le pape avait rencontré à la nonciature apostolique le père de la jeune bénévole de 27 ans décédée accidentellement la veille à Tacloban, au terme de la messe pontificale.

    Vaillants missionnaires

    Au cœur de son homélie, le pape François a particulièrement demandé aux 80 millions de catholiques philippins d’être “de vaillants missionnaires de la foi en Asie“. Il a souhaité qu’ils soient “témoins et missionnaires de la joie de l’Evangile, en Asie et partout dans le monde“. Au terme de la messe, il a d’ailleurs envoyé les fidèles en mission. 

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  • Philippines : le pape brave la pluie et le vent

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    B7hRKvxCAAAMxdz.png“SOYEZ SÛRS QUE JÉSUS NE VOUS ABANDONNE JAMAIS“, LANCE LE PAPE AUX SURVIVANTS DU TYPHON HAIYAN À TACLOBAN. 
    Tacloban (Philippines) - le 17/01/2015 | Par Agence I.Media
    Sous la pluie et de fortes rafales de vent, le pape François a célébré la messe à Tacloban (Philippines) le 17 janvier 2015, en présence de survivants du typhon Haiyan qui ravagea la région 14 mois plus tôt. “Soyez sûrs que Jésus ne vous abandonne jamais“, a lancé le pape dans une homélie entièrement improvisée. En raison de conditions climatiques exceptionnelles, le pape devait par la suite écourter son séjour sur l’île de Leyte.

  • Quand les « Etudes » jésuites se prennent pour « Charlie hebdo »

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    Et finissent par retirer les unes de «Charlie Hebdo» de leur site pour apaiser la polémique. Lu dans le journal « Libération »  sous la plume de Bernadette Sauvaget :

    « Tout le monde n’est pas Charlie ! Et chez les catholiques, particulièrement. La revue jésuite Etudes en a fait, ces jours-ci, les frais, provoquant une polémique, à ses yeux inattendue. Très gonflée, la petite équipe de trois journalistes, dirigée par le jésuite François Euvé, a publié, au lendemain de l’attentat contre l’équipe de Charlie Hebdo, sur sa page d’accueil, quatre unes du journal, très irrévérencieuses pour le catholicisme et son pape. Un billet les accompagnait, invitant à ne pas «céder à la peur» et à «défendre une société plurielle». «C’est un signe de force que de pouvoir rire de l’institution», y lisait-on encore avant de conclure que «l’humour dans la foi est un bon antidote au fanatisme».

    Que voyait-on sur les unes ? Un Benoît XVI, hilare après sa démission, embrassant un garde suisse et s’écriant : «Enfin libre !» ; un Christ sur la croix, disant aux cardinaux du conclave :«Décrochez-moi, je veux voter» et un pape François, en tutu, sur la plage de Rio… Téméraire et courageuse, l’initiative a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux catholiques.«Évidemment, nous ne partageons pas la ligne éditoriale de Charlie Hebdo. Mais ce qui nous importait, c’était de défendre la liberté d’expression», explique François Euvé, le rédacteur en chef. En fait, l’équipe a été surtout surprise par l’ampleur de la polémique. Le site de la revue a une audience très confidentielle. «Nous pensions que tout cela se limiterait à nos lecteurs habituels», poursuit le responsable jésuite.

    «LE SAINT-PÈRE APPRÉCIERA»

    Le puissant Salon Beige, site catholique très conservateur, a posté très vite une note disant : «On aura tout vu, le Saint-Père appréciera», avant de reprendre in extenso, le billet d’Etudes. Les commentaires peu amènes ont alors fleuri, violents même parfois… «Lamentable justification de votre rédaction, qui s’enfonce dans des arguments pathétiques… Avoir osé publier ces images ordurières notamment de notre pape François et celle pire encore de notre Saint-Père Benoît XVI est inimaginable. Dieu vomit les tièdes, nous vous vomissons, vous et votre revue», a ainsi essuyé François Euvé. L’opposition n’est pas seulement venue de réseaux intégristes. C’est ce qui a le plus surpris à Etudes. Au-delà de ses réseaux habituels, la revue a aussi reçu beaucoup de messages de soutien.

    Jetant de l’huile sur le feu, le Salon Beige a publié la lettre d’un jésuite dénonçant la démarche d’Etudes, déjà suspecte d’être trop progressiste aux yeux de beaucoup de catholiques français. De nombreuses protestations sont arrivées sur le bureau du provincial, le responsable des jésuites en France. «Il n’y a pas eu de pression de sa part», tient à préciser François Euvé. Mais cela commençait à faire mauvais genre dans un catholicisme français, dont une frange est très marquée à droite depuis La Manif pour tous et se montre hostile au pape François, lui-même un jésuite. Par crainte des amalgames et pour apaiser le débat, Etudes a donc désactivé la page.

    Dans l’avion qui le conduisait aux Philippines où il est en déplacement, le pape François a estimé que la liberté d’expression est un «droit fondamental» mais qu’elle a des limites. «Tuer au nom de Dieu» est une «aberration». Mais la liberté d’expression n’autorise pas tout et elle doit s’exercer «sans offenser», a-t-il martelé. «Il y a tant de gens qui parlent mal des autres religions, les tournent en dérision, font un jouet de la religion des autres : ce sont des gens qui provoquent», a regretté le Saint-Père. A Paris, rue d’Assas, au siège de la revue, on attend des jours meilleurs, assurant que le «combat continue».

    Ref. Chez les cathos, tout le monde n'est pas «Charlie»

    JPSC

  • Tournai, 21 janvier : messe à la cathédrale en mémoire de Louis XVI

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    Lu sur LaCapitale.be :

    Tournai: une messe à la cathédrale en mémoire… de Louis XVI, décapité il y a 222 ans

    Le lundi 21 janvier 1793, à 10h22 très précisément, le roi de France Louis XVI était décapité sur la place de la Révolution, aujourd’hui place de la Concorde à Paris…

    Exactement 222 ans plus tard, une messe sera célébrée ce mercredi 21 janvier à 11h à la chapelle du Saint-Sacrement de la cathédrale de Tournai, à la mémoire de Louis XVI et de tous les membres de la famille royale qui ont péri lors de la Révolution française, de la princesse de Lamballe au duc d’Enghien.

    Au cours de cette célébration, le testament du roi Louis XVI, rédigé lors de son incarcération dans la prison du Temple à Paris, en décembre 1792, sera lu à l’assemblée. Il s’agit d’un texte historique qui, selon les nostalgiques de la monarchie française, «  témoigne d’une grande élévation d’âme, rejetant toute idée de vengeance et ne parlant que de pardon  ».

    Pour tout contact : M. André Bruneau 069/21.35.81.

  • Canonisation du premier saint sri lankais

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    1326093527.jpgColombo (Sri Lanka) - Agence I.Media

    Sri Lanka : Le père Joseph Vaz proclamé saint lors d’une grande messe sur le front de mer à Colombo.

    Face à une foule immense, à Colombo, le pape François a proclamé saint le prêtre et missionnaire indien Joseph Vaz (1651-1711), premier saint sri-lankais, dans la matinée du 14 janvier 2015. Sur cette île multiethnique et multi religieuse, le pape a mis en avant la figure de ce prêtre du 17e siècle capable de “dépasser les divisions religieuses pour le service de la paix“ et réaffirmé que “la liberté religieuse est un droit humain fondamental“.

    C’est dos à l’Océan indien, sous un immense pavillon typiquement asiatique construit pour l’occasion, que le pape a célébré la messe devant plus de 500 000 fidèles, dont certains avaient passé la nuit sur la plage pour être présents. Au cours d’une messe où s’alternaient les chants et les textes en cinghalais, en tamil, en latin et en anglais, le pape François a canonisé le prêtre indien Joseph Vaz, 20 ans tout juste après sa béatification célébrée au même endroit par Jean-Paul II (1978-2005), le 21 janvier 1995.

    Sur le Galle face green, une longue étendue de sable et d’herbe au cœur du quartier commercial et financier de Colombo, de nombreux fidèles avaient revêtus des parures colorées, en l’honneur du pape.

    Dans son homélie en anglais, dont des résumés en cingalais et tamoul étaient lus à la foule, le pape a évoqué la figure du premier saint sri-lankais, “grand missionnaire de l’Evangile“, et son “incitation à persévérer sur la voie de l’Evangile, à grandir (…) en sainteté, et à témoigner du message évangélique de réconciliation auquel il a consacré sa vie“. Le pape a alors montré en exemple ce prêtre oratorien originaire de l’Inde qui fut “un prêtre exemplaire“, capable de “dépasser les divisions religieuses pour le service de la paix“, ainsi qu’un “exemple de zèle missionnaire“.

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