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Foi - Page 714

  • Un « hors-série » du bimensuel L’Homme Nouveau : Proche-Orient, ces catholiques persécutés

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    Un nouveau hors-série vient de sortir aux éditions de L'Homme Nouveau sous le titre Proche-Orient, ces catholiques persécutés (68 pages, 7 €). Entièrement consacré aux catholiques persécutés du Proche-Orient, il offre une vision panoramique de nos frères orientaux et leur donne la parole pour entendre leur voix et leur message. Au-delà de l'information sur des Églises catholiques souvent méconnues en France, un hommage à une chrétienté martyre. Lu sur le blog du journal, sous la signature de Philippe Maxence :

    « Ils sont notre honneur

    Beaucoup en parlent et jusqu’au 7 janvier dernier, c’était comme d’une tragédie lointaine. Pour notre part, nous avons décidé de leur donner la parole, comme un premier hommage. Tout simplement parce qu’on entend les faire taire sur leur propre terre, les voir disparaître de leur propre pays. Et, parce qu’aussi, ils sont la mauvaise conscience d’un Occident replié sur son confort, arc-bouté sur des valeurs qui renvoient Dieu dans la sphère privée et qui a tenté d’imposer cette vision dans cette partie du monde, terre de l’Évangile.

    Une histoire pluriséculaire

    Remontant pour certaines aux premières heures du christianisme, héritières en tous les cas d’une histoire pluriséculaire, les Églises catholiques du Proche-Orient ne cessent de témoigner du Christ. Martyres, elles le sont déjà en temps ordinaire puisque, minoritaires, il leur faut témoigner face à un monde majoritairement musulman que Dieu n’est pas soumission mais amour et qu’Il s’est incarné pour sauver l’homme du péché.

    Martyres, elles le sont encore aujourd’hui, en ces temps où la violence s’est réveillée après un long sommeil, laissant s’épanouir la folie de l’État islamique ou la haine d’Al-Qaïda. Chassées, massacrées, poursuivies, exilées, les populations chrétiennes du Proche-Orient vivent à l’image du Christ un terrible chemin de Croix. Peut-être portent-elles ainsi leurs propres péchés ? Quel homme et quelle communauté peuvent se vanter de ne pas en avoir ? Mais elles portent aussi notre péché, notre abandon, notre aveuglement, notre oubli, notre trahison. La France possède en la matière une terrible responsabilité.

    Fidélité au Christ

    Mais au-delà de la tragédie, qui aura eu pour vertu de nous réveiller d’un silence trop complice, nous devons rendre aussi hommage à ces Églises catholiques du Proche-Orient tout simplement parce qu’elles sont nos sœurs aînées dans la foi. Pour celle-ci, – et leur histoire mouvementée en témoigne, au point d’échapper souvent à la compréhension immédiate de nos esprits cartésiens –, elles se sont battues, se querellant jusqu’à plus soif à propos de questions théologiques qui revêtaient une importance capitale. On n’y discutait pas seulement des liens avec Rome ou de la soumission à tel ou tel patriarcat historique. Plus encore, la Personne du Christ, sa nature, sa volonté, sa divinité comme son humanité, furent l’objet de débats, de joutes, d’incompréhensions et de séparations. L’heure n’était pas au relativisme, à l’accord sur le plus petit dénominateur commun, apanage de nos démocraties modernes. Non, l’heure était avant tout à la fidélité au Christ, deuxième Personne de la Sainte Trinité, Verbe incarné et seul Sauveur.

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  • Quand Michel Houellebecq dit n'être plus athée et se dit convaincu de la nécessité de la religion

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    Lus sur le site de LaVie.fr ces propos recueillis par Marie Chaudey et Jean-Pierre Denis :

    Michel Houellebecq : "Je ne suis plus athée"

    La Vie a rencontré l'auteur de Soumission, phénomène littéraire controversé de ce début d'année. Déclin du christianisme, islam, pape, etc, voici des extraits de cet entretien. 

    Depuis la sortie de Soumission, une nouvelle bataille d’Hernani s’est engagée. Comme d’habitude, les jugements de valeur sur la personne de Houellebecq se mêlent à ceux que suscitent ses personnages. Mais cette fois, aux considérations sur la littérature se mélange un vif débat sur l’islam et l’islamophobie. Une partie de la critique littéraire juge l’ouvrage médiocre ou choquant. D’autres trouvent qu’il est troublant ou excellent. Dans la plupart des cas, la question du déclin du christianisme, pourtant centrale dans le roman, est éludée, voire carrément évacuée. Pour en avoir le cœur net, nous avons affronté durant trois heures le brouillard de cigarette, de laconisme et d’ambiguïté qui entoure et dissimule l’étrange M. Houellebecq, nouant le fil d’une vraie conversation. Au lecteur cette fois de juger sur parole. Il a désormais la pièce du dossier qui lui manquait : l’auteur lui-même. Extraits exclusifs d'un entretien à paraître jeudi 29 janvier dans La Vie.

    Vous avez l’air fâché ?

    La déclaration du pape après les attentats contre Charlie m’a consterné. Quand il dit « Si vous parlez mal de ma mère, je vous mets un coup de poing », il légitime le fait de répondre à une agression écrite par une agression physique. Je ne suis pas d’accord du tout, et j’aurais encore préféré qu’il se taise. La religion ne doit pas limiter la liberté d’expression. S’il y a des limites, elles ne sont pas de cet ordre, mais liées à la diffamation, aux atteintes à la vie privée, etc. Et je sais de quoi je parle, pour avoir été souvent poursuivi. Même pour la Carte et le Territoire, j’ai eu droit à un procès en Allemagne de l’association Dignitas, favorable à l’euthanasie – que l’éditeur a d’ailleurs gagné. (...)

    Cela fait longtemps que vous êtes fasciné par la religion...

    Oui. En littérature, dès mon premier livre, Rester vivant (1991), qui est très influencé par saint Paul et son insolence. Et puis il y a eu les Particules élémentaires et mon éventuel baptême dans la Carte et le Territoire. Mais je parlais déjà de ma tentative de conversion dans le livre avec Bernard-Henri Lévy, Ennemis publics. Durant mon enfance, chez mes grands-parents, il y avait zéro religion. Sans véritable antipathie – contrairement à leurs amis communistes, qui étaient davantage anticurés. Pour eux, le Royaume et le progrès étaient de ce monde. Mais la religion est entrée dans ma vie depuis l’âge de 13 ans au moins. Un ami de ma classe avait essayé de me convertir à l’époque. J’ai d’ailleurs conservé la Bible qu’il m’avait donnée. J’en ai lu une bonne partie aujourd’hui. (...) J’ai une vision de la religion plus proche de la magie. Le miracle m’impressionne ! Le moment religieux que je préfère dans tout le cinéma, c’est la fin d’Ordet, le film de Dreyer, qui se termine par un miracle. Voilà ce qui m’ébranle. (...) Je veux savoir si le monde a un organisateur et comment c’est organisé. J’ai fait des études scientifiques. Il y a une vraie curiosité chez moi pour la manière dont tout ça fonctionne. Ce qui fait qu’aujourd’hui je ne me définis plus comme athée. Je suis devenu agnostique, le mot est plus juste. L’un des amis de mon père lui avait dit qu’il se ferait incinérer, qu’il n’y aurait pas de cérémonie religieuse. Mon père lui a rétorqué : « Je te trouve bien présomptueux. » C’est un peu le sens du pari de Pascal.

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  • Olivier et Xristilla Roussy : l’avenir est entre les mains de familles missionnaires

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    Au lendemain du Congrès sur la famille qui s’est tenu à Rome et auquel ils ont participé, les époux Roussy témoignent de ce qu’ils ont dit, vu et entendu. Elisabeth de Baudouin les a interviewé pour « Aleteia » :

    topic (17).jpg"Olivier et Xristilla Roussy sont parents de sept enfants, membres de la communauté de l’Emmanuel et responsables internationaux d’Amour et Vérité, la branche couple et famille de cette communauté. À ce titre, ils ont été choisis pour faire partie des 13 couples mariés membres du synode sur la famille. C’est également à ce titre qu’ils ont participé au Congrès sur la famille qui s’est déroulé à Rome du 22 au 24 janvier dernier. Et qu’ils y sont intervenus. 

    Vous rentrez du congrès qui s’est déroulé à Rome sur le thème : « Relire ensemble le synode extraordinaire sur la famille ». Que pouyvez-vous nous en dire ? 

    Olivier et Xristilla Roussy : Comme le Pape lui-même l’a dit, l’année qui sépare les deux synodes (octobre 2014-octobre 2015) est une année essentielle, où la réflexion doit se poursuivre dans l’Eglise, à tous les niveaux. Cette réflexion se fait sur la base du dernier document synodal en date : les lineamenta, composés de la relatio synodi du synode d’octobre  dernier et d’une série de questions destinées à son approfondissement. Organisé par le Conseil pontifical pour la famille et le Secrétariat du synode, le congrès qui s’est tenu à Rome a réuni autour de ce texte quelque 300 personnes appartenant à plus de 80 mouvements ou associations familiales du monde entier. Il s’agissait de répondre au souhait du Saint-Père, qui par ailleurs a demandé à ceux qui sont engagés dans la réflexion de faire preuve de créativité et de proposer des solutions concrètes. Ce qui a été fait dans les échanges par petits groupes. 

    Pouvez-vous donner des exemples de solutions concrètes proposées dans ces carrefours ?

    Olivier et Xristilla Roussy : Nous avons été particulièrement touchés par un thème qui est ressorti des discussions : celui du « souci des différents âges de la vie ». La réalité de la famille recouvre une large gamme d’âges, de situations et de problématiques différentes. Le défi qui se pose, c’est d’apporter des réponses spécifiques à chaque cas tout en se préoccupant de la famille dans son ensemble et du lien qui doit exister entre les générations. À cet égard, certains ont proposé la création d’une « maison de la famille » dans chaque diocèse (quelqu’un a même dit dans chaque paroisse), qui pourrait regrouper un ensemble de services ou propositions : conseillers conjugaux, groupes d’échange ou de formation, activités récréatives, etc. 

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  • Le père, ce grand absent

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    Les ombres de la paternité humaine: des jeunes "orphelins"

    Catéchèse du pape (mercredi 28 janvier 2015) (source : zenit.org)

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Nous reprenons le parcours de catéchèse sur la famille. Aujourd’hui, nous nous laissons guider par le mot « père ». Un mot qui nous est cher, à nous chrétiens, plus que tout autre, parce que c’est le nom avec lequel Jésus nous a appris à appeler Dieu : Père. Le sens de ce mot a reçu une nouvelle profondeur, précisément à partir de la manière dont Jésus l’employait pour s’adresser à Dieu et manifester sa relation particulière avec Lui. Le mystère béni de l’intimité de Dieu, Père, Fils et Esprit, révélé par Jésus, est le cœur de notre foi chrétienne.

    « Père » est un mot que nous connaissons tous, un mot universel. Il indique une relation fondamentale dont la réalité est aussi ancienne que l’histoire de l’homme. Aujourd’hui, cependant, on en est arrivé à affirmer que notre société serait une « société sans père ». En d’autres termes, en particulier dans la culture occidentale, la figure du père serait symboliquement absente, évanouie, éliminée. Dans un premier temps, cela a été perçu comme une libération : libération du père-patron, du père en tant que représentant de la loi qui s’impose de l’extérieur, du père en tant que censeur du bonheur de ses enfants et obstacle à l’émancipation et à l’autonomie des jeunes. Parfois, dans certaines maisons, il régnait autrefois un autoritarisme, dans certains cas même un abus de pouvoir : des parents qui traitaient leurs enfants comme des serviteurs, sans respecter les exigences personnelles de leur croissance, des pères qui ne les aidaient pas à se lancer sur leur chemin librement - mais ce n’est pas facile d’éduquer des enfants dans la liberté -, des pères qui ne les aidaient pas à assumer leurs responsabilités pour construire leur avenir et celui de la société.

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  • Banneux, 21-22 mars : Marche des Mères

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    Une fois l’an, le temps d’un WE, des mamans choisissent de s’arracher à leur famille pour aller marcher dans la campagne. En 10 ans, elles sont passées de 60 à 300 marcheuses !  Pourquoi un tel succès ? Parce qu’il ne s’agit de rien de moins que de prendre un énorme bol d’air naturel ET spirituel.

     

    En effet, notre marche est nourrie par des temps d’enseignements, de partage, de méditation et de silence : tout cela dans cette magnifique région des Ardennes dites « bleues » par la présence de nombreuses sources.

     

    La Marche des Mères de Famille est destinée à toutes les mamans, qu’elles soient mères célibataires ou déjà grand-mères, mariées, veuves ou divorcées.  Chacune est accueillie telle qu’elle est dans la confiance et l’amitié.

     

    L’équipe organisatrice de la Marche des Mères a comme particularité de vouloir chouchouter chaque maman. Le temps d’un WE, une fois que le dispatching des enfants est organisé, elles n’auront donc plus aucun souci logistique ! Elles pourront oublier le quotidien pour entrer dans l’exceptionnel et à la fin du WE, rejoindre leur quotidien nourries et ressourcées.

     

    La marche de cette année se déroule dans les environs de Banneux et aura lieu les 21 et 22 Mars.  Il y a déjà plus de 185 mamans inscrites. Il ne faut pas traîner pas à s’inscrire si l'on veut y participer ! 

    « A Banneux,

    Marie y est apparue à une petite fille, Mariette Beco, en 1933. Marie a conduit Mariette à une petite source et l’a invitée à y « pousser les mains » en lui disant : «Cette source est réservée pour toutes les Nations… pour soulager les malades. »

    A la suite de Mariette, nombreuses sont les personnes qui sont venues et qui viennent « pousser les mains » dans la source et se confier à Marie pour, avec elle, puiser en Jésus la vraie vie.

    Ce geste tout simple de confiance et d’abandon, nous aurons l’occasion, nous aussi, de l’accomplir au cours de cette Marche des Mères. »

    Par Sylvie T., une participante à la Marche des Mères.

    « Mon cœur est ému par la découverte de Banneux, ce qui s’y vit et la profondeur du message que je trouve d’une grande actualité… et j’ai beaucoup apprécié la beauté des paysages et celle des églises où nous nous sommes arrêtées. » C. 2013

  • Liège: ouverture d'un double millénaire par Mgr Delville à la salle académique de l'Université (10 février 2015 à 18 heures)

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  • Grand-Duché de Luxembourg : l’Eglise et l’Etat se séparent

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    Lundi 26 janvier, l’État luxembourgeois a signé une convention avec les cultes réduisant leurs prérogatives, tout en établissant désormais une égalité avec le culte musulman. Lu sur le site web du journal « La Croix » :

    « Majorité (socialistes, Verts et libéraux) et opposition (chrétiens-sociaux) se sont entendus : dans les prochains mois, la Constitution luxembourgeoise sera modifiée pour y inscrire la séparation de l’Église et de l’État.

    Jusqu’à maintenant, les ministres et laïcs salariés des cultes (catholique, protestant, orthodoxe, anglican et israélite) étaient payés par l’État, et l’Église catholique bénéficiait de cours de religion à l’école et du soutien financier à ses paroisses (les autres cultes étaient soutenus sur la base du volontariat).

    CHANGEMENT EN DOUCEUR

    Le Grand Duché ne s’oriente cependant pas vers une laïcité à la française : il continuera de soutenir financièrement les cultes, certes à un niveau bien moindre, et en incluant désormais le culte musulman.

    Lundi 26 janvier, les représentants des six confessions concernées ont signé une seule et même convention. Pas de changement brutal : les salaires et retraites du personnel des cultes actuellement en poste continueront d’être payés par l’État, la prise en charge par les cultes ne s’appliquant qu’aux nouveaux recrutés.

    Chaque culte recevra encore une enveloppe annuelle, proportionnelle à la population de fidèles, soit au total 8,4 millions d’euros (dont 6,7 pourl’Église catholiqueet 450 000 € pour l’islam, la deuxième religion du pays), contre 24,7 millions d’euros auparavant. Cette dotation doit aussi assurer l’autonomie des paroisses, qui ne seront plus financées par les communes.

    A L’ÉCOLE  : ENSEIGNEMENT DES VALEURS

    Un fonds de la gestion des édifices religieux du culte catholique sera également créé. À l’école, les parents n’auront plus le choix entre un cours de religion et un cours de morale. Tous les élèves suivront un même « enseignement des valeurs », qui abordera, entre autres points, toutes les religions.

    Ces accords ont fait l’objet de négociations avec les représentants des cultes depuis l’arrivée du gouvernement Bettel au pouvoir, en décembre 2013. « Je préfère un compromis, nous aurions pu ne pas être associés, estime l’archevêque de Luxembourg, Mgr Jean-Claude Hollerich. Nous perdons beaucoup, et certaines choses font mal. Mais nous ne sommes pas morts, et cette nouvelle situation est un défi pour redevenir une Église missionnaire. »

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  • Pourquoi les écoles catholiques sont des modèles efficaces d'intégration

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    Alors que la laïcité est actuellement présentée comme le seul outil efficace de promotion de la paix civile, le directeur diocésain de l'Enseignement catholique de Paris, Frédéric Gautier,  invite à ne pas méconnaitre la soif religieuse des jeunes. Lu sur « Figarovox » :

    « La minute de silence demandée le 8 janvier par le Président de la République fut dans les établissements catholiques de Paris un temps paisible de recueillement pour les uns et de fervente prière pour les autres, y compris dans les communautés éducatives accueillant indifféremment des familles juives et musulmanes, parfois en forte proportion. Est-ce fortuit?

    Depuis de nombreuses années, nous faisons le constat que les motivations des familles juives et musulmanes, y compris de milieux modestes, pour l'inscription de leurs enfants, sont explicitement religieuses. «Ici on parle de Dieu», «Dieu est connu et reconnu» nous disent-elles. Par ailleurs, la perception que ces familles ont souvent de l'école publique est la négation de la dimension religieuse et l'absence de contenu éducatif au sens «moral» du terme, en dépit de «valeurs républicaines» constamment rappelées, mais considérées comme purement formelles et inopérantes.

    La foi qui inspire nos attitudes éducatives et l'esprit de nos relations avec les élèves et les adultes est perçue par ces familles comme la mise en œuvre de nos convictions chrétiennes souvent en analogie avec leur propre manière de voir ou de faire, ou avec leurs exigences éducatives. Nos convictions morales et civiles peuvent se fonder sur la foi, comme elles peuvent trouver leur justification dans une «morale laïque» issue du sens commun. La tradition du dialogue entre Foi et Raison dans l'Église catholique, la promotion de la liberté de conscience et la distinction classique entre «spirituel» et ««temporel» sont de ce point de vue des principes déterminants. Mais les motivations religieuses demeurent, d'expérience, plus efficaces et plus fécondes pour légitimer, pour nos élèves, les exigences d'une liberté respectueuse d'autrui, d'une égalité devant la règle qui ne nie pas les différences anthropologiques fondamentales, d'une fraternité qui provient de la reconnaissance d'un même Dieu -Père.

    L'école catholique associée à l'État par contrat est perçue par beaucoup de familles juives et musulmanes comme étant tout à la fois «L'École de l'Église catholique» et «l'École de la République». Se joue alors en son sein, pour les élèves comme pour les parents, un processus d'identification qui unit la dimension religieuse à une France qui la reconnaît et la respecte comme telle dans une institution éducative, et non qui la nie ou la cantonne dans la seule sphère du «privé» au nom de la «laïcité».

    L'actuelle sacralisation de la dérision religieuse joue très efficacement contre l'intégration souhaitée, dans une forme d'irresponsabilité qui suscite ce qu'elle dit vouloir éviter. Bossuet s'est déjà gaussé de cette inconséquence: «Dieu se rit des hommes qui dénoncent des faits dont ils chérissent les causes».

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  • BXL, à partir du vendredi 20 février : chemins de croix du Carême à La Viale

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    Le chemin de croix - c’est pas comme vous le pensez…

    Expérimenter quelque chose d’inoubliable ! Etre touché par l’Infini ! Transcender notre réalité quotidienne ! Prier avec les autres et pour les autres. Plusieurs groupes et communautés de Bruxelles vont se rendre à La Viale Europe pour célébrer le Chemin de Croix chaque vendredi pendant le Carême à 20 heures (l'église du St Sacrement: Chaussée de Wavre, 205 - 1050 Ixelles, Bruxelles).

    Programme de la soirée : Chemin de Croix à mi- ombre des portiques de  l’église, suivi de la vénération de la Croix avec la possibilité de se confesser (en différentes langues). Avant que ça commence il y a un peu de tohu-bohu : on arrange l’espace, on répète les chants mais quand l’heure vient tout le monde est prêt… à  partir en chemin.

    «Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »[1] Chaque chrétien suit Jésus à sa manière, c’est pourquoi différentes communautés se sont engagées à animer la célébration : Night Fever, Kristu Bolingo, Alléluia, Séminaristes, Communauté Philippine de St. Joseph, Foyer Catholique, La Viale... « La joie de l’Évangile » – nous rappelle le Pape François – « qui remplit la vie de la communauté des disciples est une joie missionnaire » et il ajoute « elle a toujours la dynamique de l’exode et du don, du fait de sortir de soi, de marcher et de semer toujours de nouveau, toujours plus loin. »[2]

    Le chemin de croix a son origine dans la liturgie du vendredi saint qui est un mémorial de la passion du Christ. Cet exercice spirituel fait revivre les évènements de la passion de Jésus et nous fait réfléchir à leur signification pour nous. C’est une méditation qui éveille en nous un sentiment de compassion et de gratitude envers le Seigneur qui nous a tant aimé et le désir de l’aimer, aimer celui qui est le chemin Lui-même.

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  • Saint François de Sales (24 janvier)

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    saint François de Sales (24 janvier) : BELGICATHO

    belgicatho.hautetfort.com/.../temp-7b57f58e5bb162b27a0d92b06fc89f5...
     
    24 janv. 2014 - Lors de l'audience générale du mercredi 2 mars 2011, Benoît XVI évoquait la figure de François de Sales que l'on fête aujourd'hui : Chers...
     

    24 janvier, fête de saint François de Sales, patron des ...

    belgicatho.hautetfort.com/.../24-janvier-fete-de-saint-francois-de-sales-pa...
     
    24 janv. 2011 - "Dans le contexte de la post-modernité dans lequel nous vivons, un des défis culturels les plus important concerne la manière d'entendre la...
     

    François de Sales, un champion de la Contre-Réforme ...

    belgicatho.hautetfort.com/.../francois-de-sales-un-champion-de-la-contre...
     
    24 janv. 2012 - Source : Hérodote.net Fêté le 24 janvier, François de Sales naît en... ... siècle, le «Siècle des Saints» (qui est aussi le siècle du libertinage !).

  • Nouveaux décrets relatifs à des serviteurs de Dieu tués en haine de la foi

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    (VIS) A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a notamment ordonné la promulgation des décrets relatifs à plusieurs martyrs dont 21 ont été tués en haine de la foi lors de la Guerre civile espagnole :

    • la servante de Dieu Fidelia (Dolores Oller Angelats) et ses deux compagnes, religieuses espagnoles (Soeurs de St.Joseph de Girona), tuées en haine de la foi en août 1936.
    • le serviteur de Dieu Pio Heredia et ses dix sept compagnons et compagnes, cisterciens et cisterciennes espagnoles, tués en haine de la foi en 1936.
    • le serviteur de Dieu Tshimangadzo Samuel Benedict Daswa (Bakali), laïc sudafricain, tué en haine de la foi le 2 fevrier 1990.
  • Chroniques Mariales: Apparitions de Lourdes et Fêtes de la Vierge

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    De zenit.org :

    Nous sommes heureux de vous présenter le nouveau livre de ZenitBooks, « Chroniques mariales - Apparitions de Lourdes et fêtes de la Vierge », par Mgr Jacques Perrier.

    Mgr Jacques Perrier a été évêque de Tarbes-Lourdes pendant quinze ans (1997-2012), il a accueilli deux papes à la Grotte de Massabielle: saint Jean-Paul II en 2004 et Benoît XVI en 2008.

    Il se consacre aujourd'hui à approfondir le message que la Vierge Marie transmet à l'humanité, et dans ce livre, il rassemble des chroniques écrites pour ZENIT. On y découvre Bernadette, au fil des apparitions, racontées à la date anniversaire, avec sens du concret et profondeur spirituelle.

    Il y rassemble aussi ses chroniques sur les fêtes mariales pour vivre l'Evangile à la suite de Marie, tout au long de l'année.

    Un ouvrage indispensable qui aide à comprendre le cri de saint Bernard : "De Marie, jamais assez!"

    Vous pouvez commander tout de suite votre premier exemplaire:

    http://www.amazon.fr/Chroniques-Mariales-Apparitions-Lourdes-Vierge/dp/150521985X/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1421146939&sr=1-1&keywords=chroniques+mariales