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Foi - Page 898

  • Sainte Marthe

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    Sainte Marthe (source)

    sermon de saint Augustin (CIII sur l'évangile selon saint Luc)

    Marthe et Marie étaient deux soeurs, proches non seulement par la chair mais aussi par la foi ; toutes deux s'étaient attachées au Seigneur, toutes deux servaient d'un même coeur le Seigneur présent dans la chair. Marthe l'accueillit comme on a coutume d'accueillir les voyageurs. Mais elle était la servante qui accueille son Seigneur, la malade son Sauveur, la créature son Créateur. Elle accueillit celui dont elle allait nourrir le corps afin d'être elle-même nourrie par l'Esprit. En effet, le Sei­gneur a voulu prendre la nature de l'esclave et, dans cette nature d'esclave, recevoir des esclaves sa nourriture, non par nécessité, mais par bonté. Car ce fut de la bonté, que de se laisser nourrir. Oui il avait un corps, qui le faisait avoir faim et soif.

    Ainsi donc, le Seigneur fut accueilli comme un hôte, lui qui « est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu, mais tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. » Il adopte des esclaves pour en faire des frères, il rachète des captifs pour en faire ses cohéritiers. Mais que personne par­mi vous n'aille dire : « Heureux, ceux qui ont eu le bonheur d'ac­­cueil­lir le Christ dans leur propre maison ! » Ne vous plai­gnez pas, ne protestez pas parce que vous êtes nés à une épo­que où vous ne voyez pas le Seigneur dans sa condition char­nelle : il ne vous a pas privés de cet honneur. « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, dit-il, c'est à moi que vous l'avez fait. »

    D'ailleurs, Marthe, toi qui es bénie pour ton service bien­fai­sant, permets-moi de te le dire : la récompense que tu cher­ches pour ton travail, c'est le repos. Maintenant tu es prise par toutes les activités de ton service, tu cherches à nourrir des corps mor­tels, aussi saints qu'ils soient. Lorsque tu seras venue à la patrie, trou­veras-tu un voyageur a qui offrir l'hospitalité ? un affamé à qui rompre le pain ? un assoiffé a qui donner à boire ? un mala­de à visiter ? un plaideur à réconcilier ? un mort à ensevelir ?

    Dans la patrie, il n'y aura plus tout cela. Alors, qu'y aura-t-il ? Ce que Marie a choisi. Là nous serons nourris, nous n'aurons plus à nourrir les autres. Aussi ce que Marie a choisi trouvera là sa plénitude et sa perfection : de cette table abondante de la parole du Seigneur, elle ne recueillait alors que les miettes. Voulez-vous savoir ce qu'il y aura là-bas ? Le Seigneur le dit lui-même, en parlant de ses serviteurs : « Vraiment, je vous le dis, il les fera mettre à table, et circulera pour les servir. »

    Saint Augustin

  • Où trouver du pain pour toutes ces foules ?

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    avgat5.jpgLors de l'Angelus du 26 juillet 2009, Benoît XVI commentait ainsi l'évangile du jour :

    "(...) la liturgie prévoit comme lecture évangélique, le début du chapitre six de Jean, qui contient d'abord le miracle de la multiplication des pains - quand Jésus donna à manger à des milliers de personnes avec seulement cinq pains et deux poissons -, puis l'autre prodige du Seigneur qui marche sur les eaux du lac agitées par la tempête et, enfin, le discours dans lequel Il se révèle comme "le pain de vie".

    En racontant le "signe" des pains, l'Evangéliste souligne que le Christ, avant de les distribuer, les bénit par une prière d'action de grâce (cf. v. 11). Le verbe grec est eucharistein, et renvoie directement au récit de la Dernière Cène, dans lequel, en effet, Jean ne raconte pas l'institution de l'Eucharistie, mais le lavement des pieds. On a ici comme une anticipation de l'Eucharistie à travers le grand signe du pain de vie.

    (...) comment ne pas rappeler que spécialement nous les prêtres, nous pouvons nous refléter dans ce texte de Jean, en nous identifiant aux apôtres, lorsqu'ils disent: où pourrons-nous trouver du pain pour toutes ces foules? Puis, en découvrant ce jeune garçon anonyme qui possède cinq pains d'orge et deux poissons, nous nous demandons nous aussi spontanément: mais qu'est-ce que cela pour une telle foule? En d'autres termes: que suis-je? Comment puis-je, avec mes limites, aider Jésus dans sa mission? La réponse est donnée par le Seigneur: c'est justement en mettant entre ses mains "saintes et vénérables" le peu qu'ils sont, que les prêtres, nous les prêtres, devenons instruments de salut pour de nombreuses personnes, pour tous!"

  • Au congrès charismatique de Bruxelles, Mgr Fisichella déplore l’analphabétisme religieux contemporain

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    Bruxelles, 28 juillet 2012 (Apic) "Les sociétés occidentales, qui ont été formées par la culture chrétienne, ne connaissent plus ni la présence du Christ ni les contenus fondamentaux de la foi", martèle Mgr Rino Fisichella. Pour le président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation à Rome, qui participait à la 27ème session du Renouveau charismatique qui se tient à la basilique du Sacré-Cœur de Koekelberg à Bruxelles du 25 au 29 juillet 2012, en matière de connaissance des contenus de la foi, "il y a un analphabétisme impressionnant et dramatique".

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  • Vatican II passé au crible ?

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    L'information est diffusée par "Riposte catholique" :

    "Hauts prélats, spécialistes laïcs réputés… Vatican II est évalué à Rome. Mais à huis clos…

    Deux réunions discrètes, la première à Milan en mars, et la deuxième en ce mois de juillet ont assemblé, dans une grande discrétion, de hauts prélats de l’Église et des spécialistes laïcs réputés, pour une évaluation du concile de Vatican II. Nous avons appris que d’autres réunions de ce genre étaient prévues pour les mois qui viennent, et nous ne trahirons pas nos informateurs en signalant que le cardinal Walter Brandmüller, 83 ans, ancien président du Comité pontifical des sciences historiques (1998-2009), est l’un des participants à ces réunions d’évaluation des documents du dernier concile œcuménique, dès lors que le cardinal a évoqué, lors d’une conférence de presse publique, les travaux en cours et à même rappelé à son auditoire que des déclarations du concile de Vatican II, comme Nostra Ætate ou Dignitatis Humanæ n’avaient, selon lui, aucune valeur contraignante… Aucun prélat ou intellectuel proches de ce qu’on nomme l’« École de Bologne » ne participe à ces travaux. Aucun membre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X non plus…"

  • Une jeune saoudienne convertie au christianisme se réfugie au Liban

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    Une Saoudienne convertie au christianisme aurait trouvé refuge au Liban

    source : http://www.lorientlejour.com

    Les autorités saoudiennes ont arrêté mardi un ressortissant libanais et un Saoudien dans la ville de Khobar pour avoir aidé une jeune Saoudienne à se convertir au christianisme, rapporte le site d’information saoudien Sabak.

    Les deux suspects ont ensuite été relâchés sous caution hier, précise encore le site. Le ressortissant libanais serait toutefois interdit de quitter le territoire saoudien, toujours selon Sabak. Le Saoudien et le Libanais sont accusés d’avoir aidé la jeune fille de 28 ans à fuir le royaume vers le Bahreïn puis le Liban où elle aurait trouvé refuge dans une église », affirme le site, citant les parents de la Saoudienne. Cette dernière aurait rencontré les deux hommes dans la compagnie où elle travaille à Khobar.

    Rappelons que l’Arabie saoudite applique une version rigoriste de l’islam et interdit sur son sol tout autre pratique religieuse

  • Plaidoyer pour Vatican II

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    Lu sur le blog  « Vatican II : objectif 50 » : c’est un texte du Cardinal Georges Cottier,  dominicain, ancien théologien de la maison pontificale et  ancien secrétaire général de la commission théologique internationale.

    « Quarante-cinq ans après sa conclusion, le Concile œcuménique Vatican II fait encore discuter. On assiste périodiquement à une série de relectures et de contributions qui présentent des orientations variées sur la manière d’interpréter le dernier Concile et de le situer par rapport au parcours historique de l’Église, même après que Benoît XVI, dans son fameux discours à la Curie romaine de décembre 2005, a fourni avec autorité des critères précieux pour que ces assises conciliaires reçoivent un accueil partagé et non conflictuel.

    Aujourd’hui encore, une bonne part des controverses concernant l’interprétation du Concile se concentrent sur le rapport entre l’Église et l’ordre historique mondain, à savoir l’ensemble des institutions et des contingences politiques, sociales et culturelles dans lesquelles les chrétiens sont amenés à vivre.

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  • Le 31 juillet : anniversaire de la mort du Roi Baudouin

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    Source : catho.be :

    Il y a 19 ans, au cœur de l’été 1993, le 31 juillet le décédait d’une crise cardiaque à Motril sur la côte andalouse, où le couple royal se trouvait en vacances.  A l’occasion de cet anniversaire une eucharistie à la mémoire du Roi défunt sera célébrée par l’abbé Guido Vandeperre curé de la paroisse Notre-Dame de Laeken, mardi 31 juillet à 11 heures.

    Le curé et la paroisse de Notre-Dame de Laeken invite largement le public à participer à l’hommage qui sera ainsi rendu. L’animation de la célébration est confiée au chœur Vox Veroni de Lembeek. A l’occasion de cette commémoration, la crypte Royale sera ouverte de 10 heures à 17 heures.

    Paroisse Notre-dame de Laeken, Square Cardinal Cardijn 6, 1020 Bruxelles, Info: 02/479.23.62

  • Le français Rémi Brague recevra le « Prix Ratzinger » pendant le prochain synode sur la nouvelle évangélisation

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    C’est Sandro Magister qui l’annonce sur le site « Chiesa » :

    CITÉ DU VATICAN, le 27 juillet 2012 – La désignation des destinataires de la seconde édition du “Prix Ratzinger”, créé par la Fondation Vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI, est attendue avec impatience.

    Le prix sera remis par Benoît XVI le 20 octobre prochain, au cours du synode des évêques consacré à la "nouvelle évangélisation".

    Les noms des lauréats – que nous donnons plus bas en avant-première – ont été choisis par un comité scientifique présidé par le cardinal Camillo Ruini (vicaire général émérite de Rome et ancien président de la conférence des évêques d’Italie) et dont font partie les cardinaux italiens Tarcisio Bertone (salésien, secrétaire d’état) et Angelo Amato (salésien, préfet de la congrégation des causes des saints), ainsi que les archevêques Jean-Louis Bruguès (dominicain français, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église Romaine) et Francisco Ladaria Ferrer (jésuite espagnol, secrétaire de la congrégation pour la doctrine de la foi).(…)

    Ce dernier a expliqué, lors d’une interview accordée à Radio Vatican, que le "Prix Ratzinger" avait été institué par la Fondation "afin de stimuler la réflexion théologique surtout dans les domaines les plus étudiés par Joseph Ratzinger en tant que théologien, cardinal et maintenant pape : le domaine de la théologie fondamentale, le domaine de l’histoire de la théologie, tout spécialement celle de la théologie patristique, le domaine de l’exégèse biblique, mais également la théologie dogmatique".

    L’archevêque Ladaria a également indiqué quels étaient les critères utilisés pour sélectionner les candidats : "Le comité scientifique s’efforce de tenir compte de divers facteurs : avant tout, la rigueur théologique et la profondeur scientifique des candidats possibles". De plus, "on cherche à avoir également une variété de langues, de cultures, pour éviter que les prix n’aillent pas à des théologiens qui soient tous de langue anglaise, par exemple, ou tous de langue italienne", afin d’assurer "un équilibre entre les grandes langues du monde, entre les grands groupes catholiques du monde, de telle sorte que – dans la mesure du possible, même si ce n’est pas toujours facile – tout le monde puisse se sentir représenté".

    Et en effet – a rappelé Ladaria – "l’année dernière il y a eu un Italien, un Espagnol et un Allemand", à savoir le professeur Manlio Simonetti, le père Olegario Gonzalez de Cardedal et le père cistercien Maximilian Heim.Tandis que cette année – a-t-il ajouté – "il y aura un Français et un Américain du Nord".

    Le secrétaire de la congrégation pour la doctrine de la foi n’a pas donné les noms des futurs lauréats, sur lesquels plane jusqu’à présent un silence officiel.

    Mais le Français à qui sera remis ce que l’on a appelé – avec exagération – le “Prix Nobel de théologie” est le philosophe Rémi Brague. Tandis que l’Américain du Nord est Brian E. Daley, spécialiste de la patrologie.

    Brague est professeur de philosophie grecque, romaine et arabe à la Sorbonne, à Paris, et à la Ludwig-Maximilian Universität, à Munich. C’est un universitaire polyglotte à la très vaste production scientifique. Mais il se montre également très combatif dans les polémiques actuelles, contre les axiomes "politiquement corrects", qu’ils soient progressistes ou "théo-conservateurs". (…) Par exemple dans cette interview accordée en 2004 à "30 Jours" :Chrétiens et "christianistes".

    Daley, jésuite, est, quant à lui, un spécialiste des Pères de della Chiesa. Il enseigne à la Notre-Dame University, dans l'Indiana, et est consulting editor de l'édition en anglais de la revue "Communio", dont Ratzinger est l’un des cofondateurs.En 2003 il a publié dans la revue progressiste "America", appartenant aux jésuites de New-York, un article à contre-courant, dans lequel il valorisait la pratique de l'adoration eucharistique

    (…) Comme déjà lors de la précédente édition du "Prix Ratzinger", l’un des lauréats donnera, cette fois encore, une "lectio" en présence du pape, dans la Salle Clémentine du Palais Apostolique. Mais il est prévu que Benoît XVI lui-même prenne la parole. Comme il l’avait fait le 30 juin 2011, avec la mémorable allocution, indiscutablement rédigée en totalité par lui (…)".

    Tout l’article ici : Ceux qui vont recevoir le Nobel de théologie

  • Des martyrs très contemporains

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    Le 27 juillet 852, deux couples, Nathalie et son mari Aurèle, Félix et sa femme Liliane, accusés d’avoir renié l’Islam sont exécutés sur ordre du calife Abderrahman II. Cette histoire ne manque pas de concordance avec l'époque actuelle.

    L’émirat de Cordoue (756-1031) en Andalousie est souvent décrit comme un symbole de la tolérance entre Musulmans, Chrétiens et Juifs. Les relations étaient souvent bonnes mais à condition que les Chrétiens acceptent leurs positions de dhimmis ou protégés, qu’ils n’épousent pas de musulmanes, et surtout qu’ils ne renient pas l’Islam s’ils avaient à un moment ou l’autre changé de religion.

    Les dhimmis étaient 'protégés' moyennant l'acquittement d'un lourd impôt de capitation (jizya), d'un impôt foncier (kharâj), d'une certaine incapacité juridique et du respect de certaines règles édictées dans un "pacte" conclu avec les autorités. Ils ont une liberté de culte restreinte (interdiction de construire de nouveaux lieux de culte ou l'interdiction du prosélytisme)...

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  • Müller présenté par Müller

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     L’agence Zenit relaie l’interview que le nouveau préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi a donnée à l’Osservatore Romano (extraits) :

    « (…) Dans un entretien publié en italien dans L’Osservatore Romano du 26 juillet 2012, Mgr Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, invite à « faire resplendir » ce qui a été confié à l’Eglise, en « dépassant les affrontements idéologiques » (…). Dans cet entretien avec Giovanni Maria Vian, directeur, et Astrid Haas, il évoque aussi bien son arrivée dans le dicastère romain, sa vocation sacerdotale, l’époque où il enseignait la théologie et ses séjours, en tant qu’évêque, en Amérique latine. Il confie avoir appris à connaître et apprécier Joseph Ratzinger par son “Introduction au christianisme”, un best-seller dès 1968.

    Complexité de la curie

    “Pendant cinq ans, en tant que membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi, j’ai pu participer aux réunions des cardinaux et des évêques, en admirant leur façon de travailler consciencieuse et collégiale. Les tâches de ce dicastère ne me sont donc pas inconnus. Pendant de nombreuses années, j’ai fait partie aussi de la Commission théologique internationale et j’ai pu collaborer aussi avec d’autres dicastères. Mais dans l’ensemble, beaucoup de choses sont neuves et insolites. Il me faudra un peu de temps avant de réussir à m’orienter dans la structure complexe de la curie”, avoue Mgr Müller (…) .

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  • "Pro multis". La traduction du pape gagne des approbations

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    Lu sur le site « Chiesa », sous la plume de Sandro Magister :

    ROME, le 26 juillet 2012 – Dans sa lettre du 14 avril dernier aux évêques allemands, Benoît XVI a voulu dire quelque chose de définitif à propos de la traduction de l'expression latine "pro multis" qui est utilisée au moment de la consécration du calice : "Pour beaucoup" ou bien "pour tous"? La bonne réponse est la première En effet, après le concile Vatican II, les traductions du missel romain en différentes langues avaient, pour la plupart d’entre elles, rendu le "pro multis" par "pour tous", ce qui constitue une exagération dans l’interprétation.

    Et les rappels à l’ordre répétés de la congrégation pour le culte divin demandant une traduction plus littérale des paroles prononcées par Jésus lors de la dernière cène – dans les Évangiles de Matthieu et de Marc – avaient été peu suivis d’effet.

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  • Chronique des chrétiens persécutés

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    Sur "Fide Post" :