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Foi - Page 900

  • Benoît XVI encourage à approfondir la culture afro-américaine

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    Lu sur le site de l’agence Zenit, sous la plume d’Anne Kurian :

    « ROME, jeudi 19 juillet 2012 (ZENIT.org) – Benoît XVI encourage les responsables de la pastorale afro-américaine à approfondir cette culture, en « développant les nombreuses semences que le Verbe incarné a mises en elle ».

    Le pape exprime en effet sa proximité spirituelle pour la XIIe rencontre de pastorale afro-américaine et des Caraïbes, dans un message signalé par les médias du Vatican et adressé à Mgr Pablo Varela Server, évêque auxiliaire de Panama et président du département « éducation et culture » du Conseil épiscopal latino-américain (Celam).

    La rencontre, qui a lieu en Equateur, à Guayaquil, a pour thème: “La Pastorale afro-américaine et des Caraïbes et le document d’Aparecida, défis et espérances pour l’Eglise et pour la société”.

    Elle se conclura demain, 20 juillet 2012. Quelque 250 participants sont présents, parmi lesquels des évêques, des prêtres, des laïcs engagés dans la pastorale afro-américaine de onze pays: Colombie, Brésil, Venezuela, Costa Rica, Honduras, Haïti, Nicaragua, Guatemala, Belize, Pérou et Mexique.

    Le pape les encourage à « approfondir les valeurs culturelles, l’histoire et les traditions des afro-américains », afin que « l’Eglise sache représenter Jésus Christ comme la réponse authentique aux interrogations les plus profondes de l’être humain ».

    « L’Esprit-Saint est venu féconder toutes les cultures », rappelle-t-il, en les « purifiant », en « développant les nombreuses semences que le Verbe incarné a mises en elle » et en les « orientant par les voies de l’Evangile ».

    Benoît XVI assure les évêques et leurs collaborateurs de sa bénédiction apostolique, pour leur engagement auprès des populations afro-américaines, parfois marginalisées et ignorées.

    La première de ces rencontres, promues par la pastorale afro-américaine du Celam et par le Secrétariat de pastorale afro-américaine et des Caraïbes (Sepac), a eu lieu en 1980 en Colombie. Depuis, elle est organisée tous les trois ans et le nombre de pays participants ne cesse de s’accroître. »

    Inculturation et acculturation du catholicisme sont des processus à manier avec la plus grande précaution.

    Jésus n’est pas né par hasard au sein du peuple juif, dans la partie orientale (alors la plus civilisée) d’un empire à vocation universaliste : l’empire romain. Par le jeu équilibré de l’acculturation et de l’inculturation, son message  a su s’adapter sans se renier c’est-à-dire prendre et transcender.

    Le paradoxe du christianisme est d’être à la fois absolument transcendant, et d’être lié à un phénomène de fusion de trois cultures différentes : Jérusalem, Athènes, Rome, les trois "mères-patries" du christianisme. C’est la Providence divine qui, de toute éternité, a choisi, préparé et mis au feu de son Esprit cet exceptionnel creuset pour y fondre le modèle de l’humanité nouvelle.

    Le christianisme est donc déjà, de soi, une religion profondément inculturée  Qu’il doive acculturer les éléments  compatibles et assimilables des traditions exogènes à son creuset matriciel n’est pas douteux mais l’erreur serait de prétendre qu’il existe une sorte d’essence désincarnée du christianisme qui, comme un levain chimiquement pur injecté dans la pâte de n’importe quelle civilisation humaine, la ferait automatiquement lever : c’est l’illusion des modernistes.

    JPS

  • Un témoin comme il nous en faudrait beaucoup...

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    Un pasteur qui a suscité de nombreuses vocations sacerdotales et qui a réorienté opportunément le Conseil pontifical "Justice et Paix" :

    Source : ZENIT.org / Anne Kurian

    Dix ans après le décès du cardinal Van Thuân, M. Waldery Hilgeman, postulateur de sa cause de béatification, fait le point pour Zenit sur la phase diocésaine du procès, promue par le Conseil pontifical « Justice et paix » et ouverte depuis le 22 octobre 2010 (cf. Zenit du 24 octobre 2010). Des propos recueillis par José Antonio Varela Vidal.

    Le cardinal vietnamien François-Xavier Nguyên Van Thuân, décédé à Rome à l'âge de 74 ans, en 2002, a été vice-président du Conseil pontifical « Justice et Paix » de 1994 à 1998 puis président de 1998 à 2002.

    Avant d’être accueilli à Rome en 1991 par Jean-Paul II, le cardinal a été évêque auxiliaire à Ho Chi Min Ville (Saïgon), où il a été arrêté par le régime communiste et a passé 13 ans en prison, de 1975 à 1988, sans aucun procès.

    Le procès de béatification ayant été ouvert dans le diocèse de Rome, il se déroule au tribunal du vicariat de Rome. Etant donné que le cardinal a « beaucoup voyagé », sur tous les continents, le travail est « immense », affirme Waldery Hilgeman en évoquant les nombreux déplacements de l’enquête : en Australie, aux Etats-Unis, en Allemagne, en France.

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  • Que la lumière soit !

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    Intéressant article sur la relation entre foi et raison du "Catholic Thing" traduit sur le site de France Catholique:

    Un de mes amis, l’homme le plus brillant que je connaisse, est chercheur en biologie moléculaire. C’est — aussi — un dominicain, autant à l’aise pour parler du vieillissement des cellules avec des scientifiques mondiaux que pour suggérer à l’homme de la rue de faire appel à l’Esprit Saint dans tous ses actes, même les plus simples, par exemple décider de son itinéraire pour rentrer à la maison.

    Nous causions un jour de la relation fructueuse entre foi et raison. Il disait que pour lui la foi catholique est un “tout“, ce que j’aime appeler “LE Tout“. Il n’y a pas que l’attrait du pouvoir éclairant de la foi, on y trouve aussi une relation s’approfondissant sans cesse avec l’infini et l’inexplicable : la beauté, la bonté, la vie intérieure, l’amour, et Dieu Lui-même. ...

    Lire la suite : http://www.france-catholique.fr/Une-cle-pour-la-serrure.html

  • Aux calendes grecques…

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    On aura lu ici  Une réconciliation bien difficile la « déclaration commune » publiée par le Chapitre de la Fraternité Saint-Pie X ce 19 juillet en conclusion de ses assises. Qu’en retenir ? Ce que nous avons toujours pensé: même sans claquer la porte, la FSSPX et la Rome « conciliaire » sont durablement éloignées l’une de l’autre et les parties ne sont pas prêtes à démordre de leurs positions. C’est ce que confirme l’analyse de l’agence Apic :

    « Le ton de l’ensemble du texte et l’absence de tout élément concret concernant les démarches de rapprochement avec Rome laissent nettement entendre que la FSSPX ne compte plus sur une régularisation à court terme et préfère le maintien de la situation actuelle. "En attendant qu’un débat ouvert et sérieux, visant à un retour des autorités ecclésiastiques à la Tradition, soit rendu possible" la Fraternité "trouve son guide dans la Tradition constante de l’Eglise qui transmet et transmettra jusqu’à la fin des temps l’ensemble des enseignements nécessaires au maintien de la foi et au salut." De fait, la posture générale de la FSSPX n’a pas évolué depuis Mgr Lefebvre et le schisme de 1988. A la seule différence qu’il n’est plus question aujourd’hui de latin ni de messe.

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  • La loi belge sur l’avortement n’est pas un tabou

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    Un de nos correspondants revient sur la question de l’avortement que nous avions traitée, notamment ici Sur le blog de Jeanne Smits :L’avortement : un droit humain ? et là : Avortement : jeunes socialistes et jeunes MR, même combat, en  nous demandant de faire écho au post qu’il vient de publier sur facebook. Voici :

    « La question de l'avortement est revenue discrètement dans les journaux depuis un avis du Conseil de la Jeunesse qui suscite la colère des Jeunes Socialistes et des Jeunes MR et, partant, de la ministre écolo, Evelyne Huytebroeck .

    Observant l'évolution de la question ces dernières années sur le plan purement politique, je ne résiste pas à écrire ici deux remarques :

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  • Une réconciliation bien difficile

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    Comme nous le disions il y a peu (tant-de-bruit-pour...), il ne semble pas que les choses risquent de s'arranger entre Rome et Ecône. Le communiqué qui suit, et la réaction du Vatican, le confirment :

    Déclaration du chapitre général de la Fraternité Saint-Pie X du 14 juillet 2012 (SOURCE)


    Comme l’annonçait le communiqué de la Maison générale de la Fraternité Saint-Pie X, du 14 juillet 2012, les membres du Chapitre général ont adressé à Rome une déclaration commune. Elle est rendue publique aujourd’hui.
    Lors de l’entretien paru dans DICI, le 16 juillet, Mgr Bernard Fellay, indiquait que ce document était « l’occasion de préciser la feuille de route (de la Fraternité Saint-Pie X) en insistant sur la conservation de (son) identité, seul moyen efficace pour aider l’Eglise à restaurer la Chrétienté ». « Car, ajoutait-il, le mutisme doctrinal n’est pas la réponse à cette ‘apostasie silencieuse’ que même Jean-Paul II constatait, en 2003. »
    A la fin du Chapitre général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, réunis auprès du tombeau de son fondateur vénéré Mgr Marcel Lefebvre, et unis à son Supérieur général, nous les participants, évêques, supérieurs et anciens de cette Fraternité, tenons à faire monter vers le ciel nos actions de grâce les plus vives pour les quarante-deux ans de protection divine si merveilleuse sur notre œuvre au milieu d’une Eglise en pleine crise et d’un monde qui s’éloigne de jour en jour de Dieu et de sa loi.

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  • « Pourquoi le nombre des catholiques diminue-t-il au Brésil? »

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    Réponse du Père Piero Gheddo, missionnaire au Brésil,  sur le site de l’agence Zenit :

    (…) Le 29 juin 2012, un communiqué de l’Institut brésilien de géographie et de statistiques (IGBE) a suscité un vaste écho dans la presse brésilienne et internationale. D’après le recensement de 2010, le pourcentage de catholiques, sur 190 millions de Brésiliens, est aujourd’hui de 64,6 % (123 millions). Lors du premier recensement brésilien de 1872, les catholiques étaient de 99,7 %, en 1972 ils représentaient 91,8 % et en 2000 73,6 %. Le Brésil risque de laisser en quelques années la palme du ‘premier pays catholique dans le monde’ au Mexique, qui a 112 millions d’habitants, dont 88 % se déclaraient catholiques en 2010.

    Les catholiques qui quittent l’Eglise suivent les Eglises protestantes traditionnelles ou les diverses dénominations évangéliques qui, en 1980, comptaient 6,6% des Brésiliens, 9% en 1991, 15,4% en 2000 et 22,2% en 2010 sur un total de 42,6% millions de croyants.  Dans le monde « évangélique » brésilien, les dénominations « pentecôtistes » attirent la majorité des fidèles, environ 25 millions, et sont en pleine croissance. Le nombre des athées, des agnostiques et des personnes sans religion définie augmente aussi ; il est passé de 4,7% à 8% sur un total d’environ 15 millions de personnes. La très grande majorité d’entre eux se déclarent sans religion spécifique, alors que les athées sont 615.096 et les agnostiques 124.436. En revanche, le nombre des Brésiliens qui se déclarent adeptes de la religion « spiritiste » est en baisse, tandis que seulement 0,3% adhèrent à des religions d’origine africaine comme le candomblé ou l’umbanda.

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  • Diocèses belges : ordinations sacerdotales 2012

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    La Belgique peut compter sur 7 nouveaux prêtres ordonnés le dimanche 24 juin 2012, jour de la fête de saint Jean-Baptiste. Arnaud Ngouedi, Christophe Malisoux et Cyrille Mattiuzzo, ont été ordonnés par l’évêque de Namur, Mgr Rémy Vancottem. A la cathédrale des Saint Michel et Gudule à Bruxelles, c’est Mgr André-Joseph Léonard archevêque de Malines-Bruxelles qui a ordonné les trois séminaristes, Henry Haas, Mario Rosas et Benoît Menten. A Liège, Désiré van Ass, diacre permanent depuis 1986, veuf, père et grand-père, a été ordonné des mains de Mgr Aloys Jousten. A Tournai, il n’y a pas d’ordination presbytérale cette année et dans le diocèse de Bruges, un séminariste sera ordonné au mois de septembre. Référence :  Sept jeunes nouveaux prêtres en Belgique

     Bref, toujours moins nombreux. Sept plus un égale huit : trois pour le diocèse de Namur, trois pour l’archevêché de Malines-Bruxelles, un pour le diocèse de Liège, un pour le diocèse de Bruges, zéro pour les diocèses de Tournai, Gand, Anvers et Hasselt. En Flandre, on approche du zéro absolu. Mais la Belgique francophone n’a pas de quoi se vanter non plus. Quant à la jeunesse et la nationalité belge,  c’est à voir…

    Vous avez dit : un synode sur la nouvelle évangélisation, à Rome en octobre pour lancer une « Année de la foi » ?  Oui, mais  pour paraphraser un de nos évêques, « Rome, c’est loin ». En effet. Et puis, suffit-t-il d’exalter le cinquantenaire de Vatican II  et de relire  les actes de ce concile infructueux pour en sortir ?

  • Le festival marial des familles à Banneux

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    Paul Vaute, dans la Gazette de Liège, nous informe au sujet du festival des familles à Banneux :

    Les familles ont aussi leur festival

    Il est organisé pour la deuxième fois sur le site de la Vierge des pauvres. Tous sont conviés par la Communauté Saint-Jean, y compris les blessés de la vie

    Le premier avait eu lieu en 2010 avec l’intention, du côté des organisateurs, de recommencer tous les deux ans si le succès était au rendez-vous. Ce fut le cas. Le Festival marial des familles, deuxième édition, se déroulera à Banneux du 8 au 12 août prochains, avec un fil rouge tiré de l’Evangile : "Pour que vous ayez la vie en abondance" (Jean 10:10). "On était 500 participants il y a deux ans, nous dit Bernard de la Croix, en charge de la communication et de la coordination. Il y avait des Belges, des Luxembourgeois, des Français, mais des Liégeois avant tout. Cette année, nous avons davantage de personnes qui sont en difficulté financière et que nous aidons".

    Cette fois encore, des frères, des sœurs et des laïcs de Saint Jean, héritiers spirituels du père Marie-Dominique Philippe, encadreront les temps de formation, de ressourcement, de recueillement, comme le font aussi, les années impaires, leurs homologues en France, à Pellevoisin (Indre). Installés chez nous à Libramont, à Banneux et à Jette, ils se définissent comme voulant "répondre à l’appel du Christ à la suite du disciple bien-aimé" et se mettre à l’école de Marie.

    Quelles activités pendant ces cinq jours ? Des moments de prière et des célébrations ainsi que des conférences, bien sûr, mais aussi des divertissements avec, pour les enfants et adolescents, des programmes spécifiques adaptés aux différents âges (ateliers, catéchèse, chants, jeux, sports ). Des bébés aux grands-parents, chacun doit en principe pouvoir trouver sa "niche".

    Les principaux intervenants seront le frère Thomas, prieur général des frères de Saint Jean, l’abbé Leo Palm, recteur du sanctuaire de Banneux, Emmanuel Tourpe, philosophe, et le frère Stéphane Marie, médecin, philosophe et théologien. La messe d’envoi, le dimanche 12 août, sera présidée par Mgr Warin, évêque auxiliaire de Namur.

    Bien sûr, l’invitation adressée aux familles n’omet pas celles qui sont dans l’épreuve, en échec, recomposées "Les familles qui s’inscrivent ne sont pas toujours des familles catholiques modèles pour le dire comme cela, explique Bernard de la Croix. Nous avons évidemment plus de familles nombreuses que la moyenne sociétale, mais quand on compare avec le festival français, c’est ici beaucoup plus un patchwork".

    A noter qu’on peut aussi venir pour une seule activité et que des camps de préparation sont organisés pour les jeunes désireux de se mettre au service du Festival.

    Inscriptions : 30 euros (> 18 ans) ou 20 (> 4 ans) ou 15 (0-3 ans) ou gratuit (4è enfant et plus). Rue de la Sapinière 50, 4141 Banneux, tél. 0471.68.90.70, www.festivaldesfamilles.be.

  • Le décollage d'un nouveau prêtre

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    François, 28 ans, a été ordonné prêtre le 13 mai 2012. Pour Jeunes Cathos Blog, il écrit le « Journal d’un jeune séminariste », devenu « Journal d’un jeune prêtre ».

    Il y a deux mois, j’ai été ordonné prêtre ; je souhaite aujourd’hui revenir avec vous sur ce WE d’ordination.

    Tout a commencé le samedi 12 mai matin, quand j’ai pris la direction de l’aérodrome de Valenciennes en compagnie de Jean (qui a également été ordonné prêtre le 13 mai) et Matthieu (qui a été ordonné diacre en vue du sacerdoce le 13 mai). A l’aérodrome nous attendait Philippe, un paroissien de Valenciennes, qui a mis son avion et ses talents de pilote au service du diocèse de Cambrai pour nous emmener le survoler.

    Durant plus d’une heure et demie, nous avons survolé le diocèse et nos différentes paroisses (paroisses familiale, paroisses de stage, et futurs paroisses…) où nous avons aperçu des paroissiens présents au pied de chaque église pour guetter le passage de l’avion. (Ce fut l’occasion pour plusieurs paroisses d’organiser après le passage de l’avion un temps de prière pour les vocations ou des expositions sur les vocations…) En prenant de la « hauteur », nous avons pu voir la grande diversité de notre diocèse, avec ses bocages, ses villes, ses villages, ses usines, son bassin minier,…

    Nous avons atterri à l’aérodrome de Cambrai où le vicaire général nous attendait pour nous emmener à l’archevêché pour un déjeuner avec Mgr Garnier. Après ce repas et ce temps de partage sur les divers réalités de notre diocèse, nous nous sommes rendus à la cathédrale pour une « répétition. »

    En fin de journée, un pique-nique avec les ordinands été organisé dans ma paroisse avant une veillée de témoignage, de louange et de prière pour les vocations qui a rassemblé de nombreux jeunes et moins jeunes autour des ordinands ; cette prière pour les ordinands et pour les vocations s’est prolongée toute la nuit par une nuit d’adoration.

    Le dimanche 13 mai, jour de l’ordination, nous entrons à 15h30 dans une cathédrale comble.

    La liturgie commence. Après l’homélie, vient la liturgie d’ordination avec la prostration durant la litanie des Saints puis l’imposition des mains par l’archevêque et l’ensemble des prêtres, la prière d’ordination, la remise de l’étole et de la chasuble, l’onction des mains, la remise du calice et de la patène. Viendra ensuite la première concélébration.

    L’ordination fut un moment de grâce et aussi un moment où l’on se sent petit, où l’on s’abandonne totalement à la grâce de Dieu.

    A la fin de l’ordination, Mgr Garnier nous a donné nos nouvelles missions pour les années à venir : je suis envoyé à partir de septembre comme vicaire au service des deux paroisses de la ville de Cambrai, et plus particulièrement au service des jeunes de ces deux paroisses. (Enseignement public, enseignement catholique, et mouvements…)

    J’ai choisi comme devise d’ordination une phrase du vénérable Père Sevin .sj : « Me donner et non me prêter. » C’est dans cet esprit que je souhaite vivre mon ministère de prêtre.

    Me confiant à votre prière.

    Père François Triquet

  • Tant de bruit pour... ?

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    Le monde des médias catholiques est devenu subitement bien attentif au sort de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Pas un jour ne se passe sans que nouvelles et rumeurs ne soient relayées par la presse et les réseaux sociaux pour nous tenir au courant de ce qu'il advient des disciples de Mgr Lefèbvre et de leurs négociations avec Rome. Le sort de l'Eglise serait-il lié à celui de cette fraternité? Ou bien la signification d'un rapprochement entre Rome et ceux qui se réclament de la Tradition de l'avant-concile revêtirait-elle une importance si particulière? Comme si un tel rapprochement devait équivaloir à un désaveu des orientations  post-conciliaires ou, à tout le moins, à un renouement avec la Tradition antéconciliaire... L'exercice tenté par Rome ressemble assez à un grand écart : d'une part, tendre la main à d'irréductibles "paléocatholiques" , d'autre part, rassurer les tenants de la ligne postconciliaire attachés aux "précieux acquis" de Vatican II. Ces contorsions romaines parviendront-elles à marier ce qui semble être l'eau de la tradition antéconciliaire avec le feu de la révolution postconciliaire? On nous permettra d'en douter. C'est comme si Louis XVI, en 1791, avait voulu réconcilier les partisans de l'Ancien Régime avec les membres de l'Assemblée Législative. Malheureusement, on sait comment la suite s'est déroulée. Evidemment, on me rétorquera, à juste titre, que comparaison n'est pas raison. Mais, se rend-on compte, à Rome, que "l'en-soi" de la chose conciliaire n'intéresse pas grand monde et qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui sont vraiment passionnés par la lecture des constitutions de Vatican II? Plus que les textes, c'est malheureusement la signification de l'évènement qui déclenche les passions : évènement salué comme un affranchissement à l'égard de tout ce qui précède par les uns, comme l'évènement responsable du processus de destruction de la foi et des dogmes par les autres. Faut-il s'investir dans un décortiquage savant de la lettre des textes conciliaires ou plutôt procéder à une restauration énergique de la discipline ecclésiastique et de l'enseignement de la foi? Ce travail ne dépasse-t-il pas les énergies d'un pape, aussi admirable soit-il, et ne nécessiterait-il pas la convocation d'un Concile qui, à l'instar de celui de Trente, délivrerait un enseignement clair sur tous les points litigieux, faisant oeuvre dogmatique tout en mettant clairement les formes pour s'assurer que la présence de l'Esprit Saint y soit, cette fois, clairement invoquée?

  • La DSE, un phare en temps de crise

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    La Doctrine sociale catholique, un phare en temps de crise, par le patriarche de Venise, Mgr Francesco Moraglia

    Luca Marcolivio - Traduction d’Océane Le Gall (ZENIT.org) –  

    La doctrine sociale n’est en rien une idéologie mais plutôt le résultat d’une réflexion sur les réalités complexes de l’existence humaine (…) et ses principes peuvent faire beaucoup pour  répondre aux défis de la crise actuelle, a déclaré en substance le patriarche de Venise, Mgr Francesco Moraglia, à l’occasion de la fête du Saint Rédempteur, fêtée dimanche dernier, 15 juillet.

    Mgr Moraglia, a évoqué, dans son homélie, les deux années d’épidémie de peste (1575-1576) que les habitants de Venise et le Sénat de la République ont su affronter en invoquant la protection de celui qui était le  « seul » à pouvoir les sauver, et en s’en remettant à la miséricorde de  Dieu, faisant le vœu solennel d’édifier une nouvelle Eglise.

    En 1577, après la fin de l’épidémie, qui causa la mort à 50.000 personnes, les travaux de construction  commencèrent, et  en 1592 l’Eglise du Rédempteur  vit le jour, et elle fut consacrée solennellement le 3e dimanche de juillet.

    « Pour les Vénitiens du XVIe siècle, a commenté Mgr Moraglia – avoir eu recours au Seul capable de les aider, quand tout autre réponse résultait insuffisante, revêt une signification qui appartient à l’homme de tout temps, homme emprunt de fragilités, faiblesses, limites dues à son état de créature, auxquelles s’ajoutent celles issues de la situation de péché qui – éliminé par le baptême – reste présent dans ses conséquences comme propension au mal ».

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