Son Excellence Révérendissime Mgr Luigi Conti, archevêque métropolitain de Fermo et Président de la Conférence épiscopale Marchisane, excommunie les auteurs de la profanation survenue hier en l'église paroissiale de San Marco Evangelista de Servigliano, visant spécialement les Saintes Espèces(tabernacle ouvert et Hosties dérobées), et ordonne une journée de Réparation, jeûne, adoration jusqu'à minuit pour tous les fidèles:
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Un archevêque qui ne chipote pas...
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Dialoguer, oui mais...
"On cherche la rencontre et le dialogue avec les non-croyants; mais le dialogue semble souvent faussé par des difficultés de méthode et de contenu. Cela vaudrait peut-être la peine de relire les pages lumineuses de la Summa Contra Gentiles (ndt: La Somme contre les gentils ou Livre sur la vérité de la foi catholique contre les erreurs des infidèles est un traité théologique et philosophique de Thomas d'Aquin, écrit entre 1258 et 1265, wikipedia). Le dialogue, recherché comme une fin en soi, se préoccupe toujours de se rassembler autour de certaines vérités qui seraient communes aux fidèles et aux non-croyants.
Je me pose la question: cette volonté de dialogue et de confrontation avec ceux qui, par choix, appartiennent à des horizons culturels différents de ceux de la foi naît-elle d'une volonté d'évangélisation, et se conclut-elle par une demande explicite de conversion au mystère du Christ et l'Eglise, oui ou non?"...telle est la question que pose l'évêque de San Marino-Montefeltro, Mgr Luigi Negri et à laquelle il répond ici.
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Quand Olivier Bonnewijn évoque la richesse spirituelle du monde des enfants
"L'enfant révèle ce qu'est l'être humain" par Olivier Bonnewijn
Source : ZENIT.org / propos recueillis par Anne Kurian
« L’enfant révèle l’humain dans ce qu’il a de plus fondamental » car « il vit dans et par la relation ». Telle est la certitude du P. Bonnewijn : « L’homme est un être relationnel et l’enfant manifeste cette réalité à un degré très pur ».
Olivier Bonnewijn, du diocèse de Malines-Bruxelles, est docteur en théologie de l'Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille. Vicaire épiscopal à la formation, il enseigne la théologie morale à l’Institut d’études théologiques.
Il écrit par ailleurs des mini-romans pour les 11-12 ans, « les aventures de Jojo et Gaufrette », nés de ses nombreux services auprès d’enfants, lors de retraites, camps, scoutisme. Ces aventures ont un tel succès qu'elles vont être publiées en anglais à partir de Noël 2012.
Le P. Bonnewijn a accordé cet entretien à Zenit, dans lequel il évoque le monde des enfants, leurs caractéristiques, leur spiritualité.
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Les intentions du pape pour août 2012
L'intention de prière générale de Benoît XVI pour août est:
"Pour que les prisonniers soient traités avec justice et que leur dignité humaine soit respectée."
Son intention missionnaire est:
"Pour que les jeunes, appelés à suivre le Christ, se rendent disponibles pour proclamer et témoigner l'Evangile jusqu'aux extrémités de la terre."
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La complice de Dutroux accueillie au Monastère des Clarisses de Malonne?
« La Libre » relaye ce communiqué de « Belga » qui vient de tomber :
Michelle Martin est libérée sous conditions, a décidé le tribunal d'application des peines de Mons mardi matin. Elle sera envoyée au couvent des clarisses à Malonne.
Le Tribunal d'application des peines de Mons a précisé que Michelle Martin ne pourrait pas être envoyée dans un couvent de la province de Liège ni de Luxembourg et qu'elle devrait se tenir à distances des familles des victimes.
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Fête de l’Assomption : les évêques de France feront prier pour que Dieu éclaire la conscience des ministres du gouvernement.
Frères et Sœurs,
En ce jour où nous célébrons l’Assomption de la Vierge Marie, sous le patronage de qui a été placée la France, présentons à Dieu, par l’intercession de Notre-Dame, nos prières confiantes pour notre pays :
1.En ces temps de crise économique, beaucoup de nos concitoyens sont victimes de restrictions diverses et voient l’avenir avec inquiétude ; prions pour celles et ceux qui ont des pouvoirs de décision dans ce domaine et demandons à Dieu qu’il nous rende plus généreux encore dans la solidarité avec nos semblables.
2.Pour celles et ceux qui on été récemment élus pour légiférer et gouverner ; que leur sens du bien commun de la société l’emporte sur les requêtes particulières et qu’ils aient la force de suivre les indications de leur conscience.
3.Pour les familles ; que leur attente légitime d’un soutien de la société ne soit pas déçue ; que leurs membres se soutiennent avec fidélité et tendresse tout au long de leur existence, particulièrement dans les moments douloureux. Que l’engagement des époux l’un envers l’autre et envers leurs enfants soient un signe de la fidélité de l’amour.
4.Pour les enfants et les jeunes ; que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu’ils cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère.
Seigneur notre Dieu, nous te confions l’avenir de notre pays. Par l’intercession de Notre-Dame, accorde-nous le courage de faire les choix nécessaires à une meilleure qualité de vie pour tous et à l’épanouissement de notre jeunesse grâce à des familles fortes et fidèles. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur.
ZENIT - France : une prière universelle nationale pour le 15 août 2012
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Eglise de Chine : la confusion continue
Réagissant aux récentes et polémiques ordinations de Harbin et de Shanghai, le cardinal John Tong Hon, évêque catholique de Hongkong, a déclaré ce week-end que seule la restauration d’un dialogue entre le Vatican et Pékin pourrait résoudre la crise, et qu’il « était de la plus haute importance de trouver une solution au cas posé par Mgr Ma Daqin ». Le cardinal, qui suit de très près les affaires de l’Eglise en Chine, notamment au sein du Centre d’études du Saint-Esprit dont il assume la présidence depuis plus de trente ans, s’exprimait à la suite des ordinations épiscopales menées le 6 juillet dernier à Harbin et le 7 juillet à Shanghai. A Harbin, les autorités chinoises ont fait procéder à une ordination illégitime, le candidat à l’épiscopat n’ayant pas reçu de mandat pontifical, en convoquant des évêques légitimes (i.e. en communion avec Rome) pour l’ordonner. A Shanghai, ces mêmes autorités ont tenté de perturber l’ordination de l’évêque auxiliaire – lequel avait reçu le mandat pontifical – en imposant la présence d’un évêque illégitime parmi les évêques présents dans la cathédrale. Mais leur plan a été déjoué dans la mesure où l’évêque illégitime en question a finalement été maintenu à l’écart de l’autel et surtout parce que l’évêque ordonné, Mgr Ma Daqin, a déclaré publiquement qu’il se démettait des responsabilités qu’il occupait jusqu’ici au sein de l’Association patriotique des catholiques chinois. Depuis, Mgr Ma Daqin, qui ne s’est pas exprimé et n’a pas paru en public, semble faire l’objet d’un contrôle très strict des autorités et ne pas être libre de ses mouvements.
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Choisir et désirer ce qui nous conduit à ce pourquoi nous existons...
En ce 31 juillet, fête de saint Ignace, c'est l'occasion de rappeler le "principe et fondement" inaugurant les fameux "exercices spirituels" proposés par le fondateur de la Compagnie de Jésus :
L'homme est créé pour louer, honorer et servir Dieu, notre Seigneur, et, par ce moyen, sauver son âme. Et les autres choses qui sont sur la terre sont créées à cause de l'homme et pour l'aider dans la poursuite de la fin que Dieu lui a marquée en le créant. D'où il suit qu'il doit en faire usage autant qu'elles le conduisent vers sa fin, et qu'il doit s'en dégager autant qu'elles l'en détournent. Pour cela, il est nécessaire de nous rendre indifférents à l'égard de tous les objets créés, en tout ce qui est laissé au choix de notre libre arbitre et ne lui est pas défendu; en sorte que, de notre côté, nous ne voulions pas plus la santé que la maladie, les richesses que la pauvreté, l'honneur que le mépris, une longue vie qu'une vie courte, et ainsi de tout le reste; désirant et choisissant uniquement ce qui nous conduit plus sûrement à la fin pour laquelle nous sommes créés.
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Une entrée remarquée à Fontgombault
C’est le « Salon beige » qui répercute l’information. Une anecdote peut-être. Mais Fontgombault n'est pas une anecdote, pour ceux qui se demandent par ailleurs où va l'Eglise.
« Lu ici :
"Tristan de Genouillac, le lad du cheval Ready Cash, double vainqueur du Prix d’Amérique, entre dans les ordres, annonce Paris-Turf. Il s’occupait depuis deux ans du cheval que l’entraîneur ornais Thierry Duvaldestin a mené au sommet.
Tristan de Genouillac, 25 ans, entre le 13 août à l’abbaye de Fontgombault (Indre) ».
Depuis 1948, l’Abbaye Notre-Dame de Fontgombault restaurée par l’abbé Germain Cozien, abbé de l’abbaye de Solesmes, est redevenue bénédictine avec l’installation de 22 moines venus de Solesmes. Elle en compte aujourd’hui quatre-vingt et a déjà fondé quatre autres abbayes, Notre-Dame de Randol en 1971, Notre-Dame de Triors en 1984, Notre-Dame de Gaussan en 1994, et Notre-Dame de l’Annonciation de Clear Creek aux États-Unis en 1999. L’abbaye de Fongombault est la fille la plus prolifique de Solesmes.
Appartenant à la congrégation de Solesmes, l’abbaye a gardé les traditions liturgiques grégoriennes et dès 1984 a profité de l’indult envers le rite de Saint Pie V.
Pas d’ « aggiornamento » ni pour Fontgombault, ni pour ses fondations. Et pas de crise des vocations non plus…
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Vers Vatican III : demandez le programme
Ancien combattant du concile, l’évêque auxiliaire émérite de Vienne fait son bilan de Vatican II et trace des perspectives :
Helmut Krätzl qui a été un témoin du Concile et qui est aujourd’hui évêque auxiliaire émérite de l’Archidiocèse de Vienne (Autriche) a prononcé cette conférence le 27 février 2012 à Vienne et le 2 mars 2012 au Centre paroissial de Will (Suisse). Il a aimablement communiqué le texte de son propos à l’organisme catho-réformateur autrichien Nous sommes Église, fondé à la suite des accusations de pédophilie portées contre le Cardinal Hermann Groer, alors archevêque de Vienne, lequel a été en conséquence relevé de ses fonctions par le Pape Jean-Paul II.
Monseigneur Krätzl fait partie des représentants les plus reconnus dans l’Église catholique d’Autriche. Son engagement en faveur d’une réalisation conséquente du Concile de Vatican II, d’une pastorale à l’écoute des hommes, d’un accord dans le domaine œcuménique, d’un service rendu par l’Église à la société d’aujourd’hui, d’une culture et d’une éducation orientées vers des valeurs authentiques, recueille un écho positif bien au-delà des limites du domaine ecclésial. La part qu’il a prise à la problématique de l’Europe et à la situation des États placés à l’est du continent à l’aube de réformes, a également marqué de son empreinte profonde l’opinion publique dans l’Église et dans le monde.
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Un morceau d’anthologie épiscopale pour le 50e anniversaire de Vatican II
"Je ne réussis pas à comprendre comment, au XXI e siècle, il y a encore des personnes qui veulent le retour de la Messe en latin avec le prêtre célébrant le dos tourné au peuple, utilisant les pesants parements "romains". Nous célébrons cette année le cinquantième anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II, et, alors que nous sentons le besoin de tenir un Concile Vatican III, nous trouvons des personnes qui veulent retourner au passé. Et ce qui préoccupe, c'est que ces personnes sont entrées à l'université, mais l'université n'est pas entrée en elles.
Je pense qu'est arrivé le moment pour nos scientifiques d'inventer un dispositif pour "ouvrir les cerveaux". Ces personnes n'ont pas en effet la moindre impression de se trouver "offline", ou "hors saison". Elles veulent à tout prix revenir au passé. Elles vivent encore de miracles et apparitions, dévotions et "étrangetés" déjà heureusement dépassés.
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Et la validité de la messe ?
Face à toutes sortes de farfeluteries liturgiques et de défaillances doctrinales (ou autres), on se pose parfois la question de savoir si la messe à laquelle on participe est valide ou non. A ce sujet, nous trouvons cet échange sur le forum de la Famille Saint-Joseph (décembre 2004) :J'aimerais savoir quels sont les critères objectifs pour dire si une messe est valide ou non .
Je me demande en effet si cela dépend de la liturgie, si cela dépend du prêtre, des intentions du prêtres, de la foi du prêtre, de sa soumission à la hiérarchie catholique, si il est schismatique (orthodoxe,vieux catholiques ...) etc... etc... , si cela dépend de l'attitude du fidèle ...
En effet, l'ordo missae promulgé par le Pape Paul VI n'a pas été respecté et
de nombreuses dérives et adaptations plus ou moins fantaisistes sont apparues.Réponse du Père Joseph-MarieBeaucoup de critères peuvent entrer en ligne de compte. Normalement si le prêtre « a l’intention de faire ce que fait l’Eglise », la messe est valide. Je veux dire : s’il oublie certaines parties, ou se trompe dans les paroles, comme cela peut arriver avec des prêtres âgés, la messe est valide : « Ecclesia supplet » disons-nous en latin, c'est-à-dire l’Eglise supplée à ce déficit non intentionnel.
Si les écarts liturgiques ne sont pas accidentels mais intentionnels, il y a bien sûr une limite. Il faut par exemple que les paroles de la consécration soient celles que Jésus a prononcées lors de l’institution de l’Eucharistie, et que la « matière » du sacrement soit du pain et du vin.
Tout prêtre est tenu à n’utiliser que les canons retenus par l’Eglise et proposés dans le Missel officiel (exception faite pour les liturgies locales reconnues par Rome). S’il en compose à sa guise, il est en désobéissance par rapport à l’Eglise, mais comme le bien des fidèles est en jeu, à nouveau le même adage vaut : « ecclesia supplet », la messe est valide, mais le témoignage de ce prêtre n’est guère édifiant.
La foi du prêtre n’entre pas en jeu : s’il est en pleine crise de doute, mais veut faire ce que fait l’Eglise, la messe demeure valide.
Il faut bien sûr que le prêtre soit en communion avec son évêque et le collège épiscopal autour du Saint Père. Des différences mineures de point de vue ne brisent pas la communion dans la même foi. Si le prêtre n’est plus en communion avec la hiérarchie, s’il est par exemple schismatique mais a été ordonné par un évêque en communion avec Rome, son sacerdoce est valide, mais la messe qu’il célèbre, tout en étant valide, n’est pas licite. Ce qui veut dire que le pain et le vin sont consacrés (validité du sacrement) mais qu’il n’a pas le droit de célébrer (sacrement célébré de manière illicite). Dans ce cas les fidèles ne sont pas autorisés à assister à cette célébration.