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Foi - Page 902

  • Etre comme un livre ouvert...

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    Le pape et la beauté de la vieillesse (Par le P. Lombardi - Océane Le Gall)

    ROME, lundi 19 novembre 2012 (ZENIT.org) –  « La vieillesse, ce n’est pas chercher à remplir artificiellement son temps de choses à faire, mais communiquer une sagesse du cœur capable de faire la distinction entre ce qui est essentiel et ce qui est secondaire, ce qui dure et ce qui passe », affirme le père Federico Lombardi.

    C’est en ces termes en effet que le directeur du Centre de télévision du Vatican (CTV), revient sur l’apologie du grand âge que Benoît XVI a faite, lundi 12 novembre dernier, en rendant visite aux personnes âgées d’une maison de retraite de la communauté de Sant’ Egidio à Rome (cf . Zenit du 12 novembre 2012 pour l’article, et ce lien de Zenit pour le texte intégral en français).

    Cette visite, souligne-t-il, « est certainement un de ces heureux moments où un grand nombre de personnes comprend facilement que les gestes et les paroles du pape sont un précieux message pour eux et pas seulement pour le petit groupe de privilégiés qui ont pu le rencontrer personnellement ».

    Contrairement à son prédécesseur, Benoît XVI, ne partage pas la situation de la  «  personne âgée malade », mais celle de la personne âgée avec « ses limites, ses difficultés » liées à l’âge et qui, si elle est acceptée « avec sereine et patiente acceptation » et «  dans la conscience  de se savoir aimé de Dieu »,  peut être vécue,  a-t-il dit, comme un « moment à partager avec les autres » pour  transmettre « la sagesse de la vie ».

    A ce propos le père Lombardi réitère l’appel du pape aux personnes âgées à « être comme un livre ouvert dans lequel les jeunes générations peuvent trouver de précieuses indications pour avancer dans la vie ».

    Il ne s’agit donc pas de « chercher à remplir artificiellement son temps de choses à faire, mais de communiquer une sagesse du cœur capable de faire la distinction entre ce qui est essentiel et ce qui est secondaire, ce qui dure et ce qui passe », explique le porte-parole du Saint-Siège et directeur de Radio Vatican.

    La vieillesse, ajoute-t-il, « c’est le moment de la vérité », un temps d’attente qui peut se combler par la prière, une prière ouverte, large,  pour « les pauvres, pour la paix, pour que  cesse la violence, pour l’Eglise…).

    Cette prière, conclut le père Lombardi, est une « prière puissante » car « la personne âgée qui croit et espère, sait qu’elle est plus proche du Seigneur et des Saints », que «  la ligne de passage se fait de plus en plus transparente ».

    « Nous avons besoin de ces personnes âgées », conclut-il, et savons qu’elles sont une « immense richesse ». C’est pourquoi  nous devons les tenir avec amour au milieu de nous, afin de pouvoir dire en vérité, avec le pape : « C’est beau d’être une personne âgée ».

  • Iran : un pasteur chrétien est en train de mourir en prison

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    Nous lisons sur "l'observatoire de la christianophobie" (Daniel Hamiche) :

    Un pasteur chrétien iranien est en train de mourir en prison dans l'indifférence médiatique :

    Arrêté en 2011 sous le prétexte de « menées contre les intérêt de la sécurité nationale », en fait pour son apostolat d’évangélisation, Behnam Irani, 41 ans, pasteur de la Church of Iran de la ville de Karaj (province d’Alborz), a été condamné à six années de prison. Les tortures et les mauvais traitements qu’il a subis dans la prison de Ghezel Hesar, tant de l’administration pénitentiaires que de ses codétenus, lui ont laissé de graves séquelles. Il souffre également d’ulcères à l’estomac et d’affection au colon qui provoquent de sévères hémorragies sans qu’aucun soi ne lui soit donné. Il peut à peine marcher et sa vue décline. Devant de telles pathologies, c’est le pronostic vital de ce père de deux jeunes enfants, qui est engagé dans les tout prochains mois. Et ce ne serait pas la première fois qu’un chrétien injustement incarcéré par la république islamique décéderait des mauvais traitements subis…

    Source : Christian Post World (19 novembre)

  • Quand l’Université s’intéresse au chant grégorien : de la théorie à la pratique

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    Doyen de la Faculté de Philosophie, Arts et Lettres de l’Université Catholique de Louvain , Paul-Augustin Deproost y enseigne la littérature latine et l’explication d’auteurs latins de l’antiquité à la Renaissance. Il est aussi un amateur et un praticien du chant grégorien puisqu’il préside l’Association Una Cum et dirige le chœur du même nom qui chante chaque dimanche la messe dans la forme extraordinaire du rite romain dans la chapelle du Sacré-Cœur de Lindthout à Bruxelles. Le professeur Deproost est interviewé ici par Jacques Zeegers, président de l’Académie belge de Chant grégorien (http://www.gregorien.be) pour la revue « Canticum Novum (année 2012, n° 60)

    Qu’est-ce qui vous attire dans le chant grégorien ?

    Je suis attiré à la fois par l’aspect spirituel et l’aspect esthétique du chant grégorien.

    Sur le plan spirituel, le grégorien est la prière chantée de l’Eglise. Pour les croyants, la liturgie est le plus grand hommage que l’on  puisse rendre à Dieu. Le grégorien fait partie de cette liturgie et s’y intègre parfaitement. Il confère un développement musical à la prière et à la louange. Dans toutes les religions, le culte que l’on rend à la divinité se fait à travers la prière chantée. Dans l’Eglise catholique, le grégorien est sans doute la forme la plus aboutie de cette prière qui monte vers Dieu. Ce qui m’attire aussi beaucoup dans le chant grégorien, c’est qu’il s’agit d’un texte chanté, celui dela Parolede Dieu. Il existe un lien ontologique entre la musique et ce texte. En tant que philologue, c’est évidemment une particularité à laquelle je suis spécialement attaché.

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  • France: La nouvelle religion d'Etat expliquée par Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale

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  • Foi en Dieu et foi de Dieu

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    Une très belle page sur la foi sur Metablog :

    Ayez la foi de Dieu par 

    Hier samedi, fête de saint Grégoire le Thaumaturge, étonnant faiseur de miracle qui fait penser à Padre Pio.L'Evangile de saint Marc dans le texte latin fait dire à Jésus : 'Ayez la foi de Dieu" (Mc 11). Traduction habituelle des lectionnaires : "Ayez foi en Dieu". Le Christ se serait donné loa peine de nous dire une banalité pareille ! Pas la peine de s'incarner pour si peu ! Texte latin : Habete fidem Dei. Grec : echete pistin Theou. Français : Ayez la foi de Dieu, la foi qui appartient à Dieu.

    Nous sommes obsédés par notre foi EN Dieu, par sa faiblesse souvent vacillante et nous oublions "la foi DE Dieu", nous oublions que notre foi est une vertu théologale, qu'elle a Dieu pour "auteur" comme dit l'épître aux Hébreux (12, 2) et saint Paul ajoute : Dieu comme "consommateur", comme réalisateur. Fides Dei ! On comprend mieux. La foi, notre foi est divine, divine par son origine, divine par son objet, divine par son actualisation, par sa réalisation ultime. Cela devrait pouvoir nous unir : notre foi ne nous appartient pas. Nous sommes vétilleux sur la moindre expression de cette foi ? Nous critiquons le voisin quand il ne l'exprime pas exactement comme nous ? Ne nous sentons donc pas propriétaire de cette foi qui vient de Dieu. Ne nous érigeons pas trop vite en modèle normatif de la foi : Dieu seul est le modèle de la science nouvelle que cette foi nous donne. Et l'Eglise a la charge de nous le rappeler.

    Nous avons trop souvent peur que notre foi nous échappe, qu'elle se dissolve dans le matérialisme ambiant... Il faudrait que nous ayons peur que notre foi nous dépasse. Il faudrait que nous nous disions de temps en temps que nous n'en sommes pas dignes.

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  • BXL, 30/11 - 8/12 : Neuvaine en l'honneur de l'Immaculée Conception

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    NEUVAINE À L’OCCASION

    DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2012

    NOVEEN TER GELEGENHEID

    VAN MARIA ONBEVLEKT ONTVANGEN 2012

    DU VENDREDI 30 NOVEMBRE AU SAMEDI 8 DÉCEMBRE,

    LA MESSE SERA CÉLÉBRÉE EN

    L’ÉGLISE SAINT-JACQUES SUR COUDENBERG, PLACE ROYALE, BRUXELLES.

    EN SEMAINE : 12H30; SAMEDIS 1 ET 8 DÉCEMBRE : 11H; DIMANCHE 2 DÉCEMBRE : 18H.

    UNE DEMI-HEURE AVANT LA MESSE, POSSIBILITÉ DE SE CONFESSER.

    VANAF VRIJDAG 30 NOVEMBER TOT EN MET ZATERDAG 8 DECEMBER

    ZAL DE MIS OPGEDRAGEN WORDEN

    IN DE SINT-JAKOB-OP-KOUDENBERGKERK, KONINGSPLEIN, BRUSSEL.

    IN DE WEEK: 12.30UUR; OP ZATERDAG 1 EN 8 DECEMBER: 11.00UUR; OP ZONDAG 2 DECEMBER: 18.00UUR.

    EEN HALF UUR VÓÓR DE MIS, BIECHTGELEGENHEID

  • Recevoir les textes liturgiques du jour et une homélie appropriée

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    ...c'est possible, grâce à homelie.fr (site de la Famille de Saint-Joseph) où l'on peut s'inscrire gratuitement pour recevoir quotidiennement un courrier électronique avec ces précieux éléments.

  • La dictature du relativisme

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    Le relativisme, un des grands défis de l'Année de la foi, évoqué par le P. Piero Gheddo (sur ZENIT.org - Traduction d’Océane le Gall)

    ROME, vendredi 16 novembre 2012 (ZENIT.org) – Le croyant est appelé à relever le défi du relativisme du monde moderne, "d'abord en lui-même, au fond de sa conscience", souligne le père Piero Gheddo, de l’Institut pontifical des missions étrangères de Milan (PIME). Ce défi est selon lui « le plus provocateur de cette Année de la foi ».

    Il part de cette remarque d'un auditeur le 4 octobre dernier, alors qu’il tenait, en Italie, une conférence sur les chrétiens persécutés au Nigeria, à Rovereto, près de Trente: « Vous dites que les missionnaires apportent la vérité du Christ à qu’ils meurent parfois en martyrs. Mais dans le monde moderne il n’existe pas de vérité absolue, il existe la dialectique. Chacun dit ce qu’il pense et respecte les autres, ne peut imposer aux autres une vérité qui n’existe pas », lui a dit ce spectateur.

    P. Gheddo commente : «  Dans notre monde sécularisé et laïcisé, je crois que cette mentalité est assez répandue. Je réponds que s’il n’existe pas de vérité absolue, que tout est relatif et change  au fil du temps, alors il n’y a pas de Dieu non plus, Il ne peut changer d’avis à chaque génération humaine qui passe; et si Dieu n’existe pas, il n’y a pas non plus de loi morale mais chacun fait sa morale, selon ses propres idées et tendances ; enfin, chez les baptisés qui ont perdu le sens de la foi, il n’y a plus non plus de fois en Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le « roc solide » de l’Evangile sur lequel bâtir notre vie".

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  • Benoît XVI invite les jeunes à la XXVIIIe Journée Mondiale de la Jeunesse

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    XXVIII JOURNEE MONDIALE DE LA JEUNESSE

    Cité du Vatican, 16 novembre (VIS). "Allez! De toutes les nations faites des disciples", tel est le thème de la XXVIII Journée mondiale de la jeunesse, qui se déroulera en juillet prochain à Rio de Janeiro (Brésil). Voici de larges passages du document de Benoît XVI, diffusé ce jour:

    Je voudrais tout d’abord, écrit-il aux jeunes, "renouveler mon invitation à participer nombreux à cet événement important. La célèbre statue du Christ qui surplombe Rio de Janeiro en sera le symbole. Ses bras ouverts sont le signe de l’accueil que le Rédempteur réservera à tous ceux qui viendront à lui, et son cœur représente l’immense amour qu’il a pour chacun et chacune d’entre vous. Laissez-vous attirer par lui. Vivez cette expérience de rencontre du Christ avec de nombreux autres jeunes qui convergeront vers Rio... Laissez-vous aimer par lui et vous serez les témoins dont le monde a besoin.

    Un appel pressant: L’histoire nous a montré combien de jeunes ont contribué grandement, par le don généreux d’eux-mêmes, à l’avènement du Royaume et au développement de ce monde par l’annonce de l’Evangile. Avec un grand enthousiasme, ils ont porté la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu manifesté dans le Christ, avec des moyens et de facilités bien inférieurs à ceux dont nous disposons aujourd’hui... Aujourd’hui tant de jeunes doutent profondément de la bonté de la vie et cherchent comment avancer. Plus généralement, face aux difficultés que traverse le monde, nombre de jeunes s’interrogent sur quoi faire. La lumière de la foi éclaire cette obscurité et nous fait comprendre que toute existence a une valeur inestimable parce qu’elle est le fruit de l’amour de Dieu. Il aime aussi celui qui s’est éloigné de lui et l’a oublié. Avec patience, il l’attend. Bien plus, il a donné son Fils, mort et ressuscité, pour nous libérer radicalement du mal.

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  • De Marx à Jésus en passant par Ratzinger...

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    C'est à lire sur le site chiesa.espresso de Sandro Magister :

    De Marx à Ratzinger. Le manifeste du tournant

    Il n'y a pas que le Parvis des Gentils. Dans les milieux où se côtoient foi et incroyance, c'est de nouveau le temps des conversions. C'est aussi celui d'une "nouvelle alliance", avec Benoît XVI comme phare

    ROME, le 16 novembre 2012 – Tandis qu’ont lieu, l’une après l’autre, les manifestations organisées dans le cadre du "Parvis des gentils" par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du conseil pontifical pour la culture, d’autres événements remarquables se produisent dans le milieu où se côtoient foi et incroyance.

    On n’en parle pas autant. Ils ne sont pas très spectaculaires. Mais ils sont efficaces et impliquent les gens. Ils ne se bornent pas à monter en épingle les opinions des porte-parole les plus connus de la culture de notre époque, personnages révérés et intouchables. Ils mettent sérieusement en question les prises de position de chacun, lancent de véritables parcours de recherche et on n’y est pas effrayé par le mot "conversion".

    Une preuve ? Les taux d’écoute, élevés et en progression, enregistrés par une émission de TV 2000, la chaîne de télévision qui appartient aux évêques italiens, intitulée "La svolta" [Le tournant]. À chaque fois, celle-ci présente un converti, arrivé à la foi chrétienne par des chemins qui, de l’un à l’autre, sont d’une très grande diversité.

    Au sein de l’Église catholique, les convertis ont eu un rôle de première grandeur entre le XIXe siècle et la première moitié du XIXe siècle. Mais, par la suite, une chape de silence est tombée sur les conversions. Celles-ci sont presque devenues un sujet tabou, dont il ne fallait pas parler. L’émission "Le tournant" marque un véritable regain d’intérêt. Les convertis qui y ont été interviewés sont les Italiens Pietro Barcellona, philosophe du droit, Giovanni Lindo Ferretti, auteur-compositeur-interprète, Cristina Alfano, chanteuse lyrique, Guido Chiesa, metteur en scène, Claudia Koll, actrice ; les Français Jean-Claude Guillebaud, journaliste, Fabrice Hadjadj, philosophe, François Taillandier, écrivain, Patrick Kéchichian, critique littéraire, Claire Gibault, chef d'orchestre ; l’Allemande Gabriele Kuby, sociologue ; le Britannique Alister McGrath, théologien ; le Japonais Etsuro Sotoo, sculpteur ; la Russe Tatiana Goritcheva.

    L’un de ces convertis, Pietro Barcellona, est également l'auteur, avec trois autres penseurs post-marxistes, d’un manifeste, consacré à "l'urgence anthropologique", qui a suscité un vif étonnement.

    Et il s’agit là du second fait notable. Les trois autres auteurs du manifeste sont les professeurs Giuseppe Vacca, historien, Mario Tronti, philosophe et politologue, et Paolo Sorbi, sociologue. Ce dernier est catholique, les deux autres non. Tous les quatre ont milité au Parti communiste et aujourd’hui ils sont membres du Parti démocratique, le principal parti de gauche italien. Vacca est le directeur de l'Institut Gramsci. Tronti est le président du Centre pour la réforme de l’État et il a été le plus grand théoricien italien de l'ouvriérisme, mais il a aussi toujours montré un très vif intérêt pour la théologie politique de Carl Schmitt et il a fréquenté le cénacle intellectuel de la revue catholique "Bailamme" ainsi que le monastère camaldule de Monte Giove.

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  • Pratique de la religion en France: les jeunes sont majoritaires

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    Oui, mais c’est chez les musulmans: une étude inédite conclut que le degré de pratique est plus important chez les musulmans de moins de 25 ans, alors qu’il est stable ou en recul pour les autres confessions. C’est ce que rapporte Tristan Denonne sur le site du Monde des religions:

    “Contrairement aux catholiques, aux juifs ou, dans une moindre mesure, aux protestants, les jeunes musulmans sont de plus en plus fidèles à l’islam. C’est l’une des conclusions du sociologue Hugues Lagrange, directeur de recherche au CNRS, dans le cadre d’une étude à paraître en 2013. Présentée en avant première par Le Monde, elle s’appuie sur le croisement inédit de différentes enquêtes statistiques. Hugues Lagrange constate ainsi que « l’affirmation musulmane » se généralise chez les Français de 18 à 25 ans issus de l’immigration du Maghreb, du Sahel et de la Turquie. Surtout : « l’importance accordée à l’éducation religieuse », comme au mariage, augmente chez les 21 – 25 ans, plus encore chez ceux nés ou arrivés jeunes en France.

    Ni le chômage ni les inégalités ne suffisent à l’expliquer, affirme le sociologue. Notamment, le fait que « le sentiment de relégation sociale » soit très sensible chez les secondes générations les éloignerait de la culture européenne. Aussi, « les valeurs traditionnelles et familiales des pays d’origine en sont plus prégnantes et pérennes, et les jeunes en ressentent une forte exigence d’affirmer leur identité. » En outre, faute de mixité sociale, de « brassage des manières de vivre et des croyances », ceux vivant dans les quartiers à forte population immigrée seraient sensiblement plus religieux que les autres. À l’inverse, les enfants nés dans un couple mixte seraient de plus en plus nombreux et de moins en moins religieux.

    Si l’islam est loin de devenir « la première religion de France », en termes de démographie, son poids qualitatif va donc croissant.
    Le Figaro évoque par exemple un chiffre à l’appui : dans les églises, le dimanche, 65 % des catholiques pratiquants ont 50 ans et plus ; à la mosquée, le vendredi, 73 % des musulmans pratiquants ont moins de 54 ans. Deux principes généraux doivent cependant nuancer cette perspective : d’une part, à plus long terme, la montée de l’athéisme — qui touche toutes les religions en Europe — pourrait frapper plus intensément l’islam à plus long terme ; d’autre part, si ça n’était pas le cas, on pourrait assister à un retour en force de la pratique dans les autres cultes. Réponse dans quelques dizaines d’années.

    Voir ici : Les jeunes musulmans, les plus fidèles de France

  • Pourtant, nous sommes avertis...

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    Le Père Joseph-Marie Verlinde commente l'évangile du jour (homélies.fr)

    Il est toujours difficile d’interpréter les passages annonçant la fin des temps et le jugement final, car ils utilisent un langage « codé » dont il faut posséder la clé pour accéder au sens des énoncés. « Les jours du Fils de l’homme » est une expression qui désigne la manifestation finale de la seigneurie du Christ. Cette mise en lumière de la vérité de sa Parole dénoncera par le fait même le mensonge de ceux qui se sont opposés à lui et dévoilera le jugement qui leur est réservé, ou plutôt qu’ils se sont eux-mêmes préparés par leur obstination.

    Les hommes mangent, boivent, procréent ; cultivent, font du commerce, construisent des maisons : rien de répréhensible dans ces activités indispensables pour la survie des individus et de l’espèce. Sauf qu’elles se déploient dans l’oubli de la finalité de cette existence, finalité qui va se manifester à l’improviste alors que plus personne n’y prêtait attention. Dieu avait averti de ce qui allait advenir « dans les jours de Noé ou de Loth », mais personne n’en avait tenu compte – sauf les deux personnages mentionnés. De même le Seigneur nous prévient des événements dramatiques qui auront lieu « le jour où Fils de l’homme se révèlera » ; mais nous vivons comme s’il n’avait rien dit, afin de ne pas avoir à nous convertir.

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