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Foi - Page 899

  • Reconnaissance de la Congrégation des Sœurs Carmélites de l’Enfant-Jésus

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    Il est amusant de lire dans le Journal Officiel  du pays de la séparation de l’Eglise et de l’Etat : "Par décret en date du 28 novembre 2012, la congrégation des sœurs carmélites de l'Enfant-Jésus, dont le siège est 5 ter, rue Gambetta, à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), est légalement reconnue."

    Le « Salon beige » commente :

    Cette congrégation a été fondée en 1921 en Pologne. La Congrégation appartient à l'Ordre des Carmes Déchaux. Les Sœurs suivent Jésus selon le cheminement spirituel de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, la patronne principale de la Congrégation. Les mots de sainte Thérèse : « Agir bien c'est mon ciel » sont la devise de la Congrégation. Le but général de la Congrégation est de procurer la gloire de Dieu et la sanctification de ses membres. Le but général de la Congrégation est également d'assurer un apostolat auprès des enfants et des jeunes, notamment des pauvres abandonnés par leurs parents dans un entourage qui les négligent. Conformément aux Constitutions les Sœurs peuvent : 

    • assurer la catéchèse 
    • travailler dans les paroisses avec diverses charges : organiste, sacristine, etc.
    • s'occuper de maisons de retraite spirituelle
    • diriger des écoles maternelles ou des maisons d'éducation surtout pour les enfants pauvres ou orphelins
    • travailler dans les pays de missions.

    Actuellement il y a 50 maisons religieuses et à peu près 500 religieuses. En dehors de la Pologne, il y a des fondations en Biélorussie, Ukraine, Lettonie, Tchéquie, Slovaquie, Autriche, Italie, au Burundi et au Rwanda. En France, la congrégation est présente à Sanary-sur-Mer dans le Var (1995), à Montpellier (2001), en Avignon (depuis 2004),

    A Bagnères-de-Bigorre, le Carmel ne comptait plus que des sœurs très âgées et le manque de vocations entraîna sa fermeture. L'évêché a donc répondu favorablement à l'ouverture en 2009 d'une maison de la congrégation des sœurs carmélites de l'Enfant-Jésus. C'est cette maison qui vient d'être reconnue. Lire ici le récit de l'installation, avec photos.

    Source, le Salon beige :  Sœurs Carmélites de l’Enfant-Jésus

    Combien de carmélites encore à Liège? Voilà des idées peut-être pour un repeuplement futur du Carmel de Cornillon. Y avait-on seulement pensé avant de confier le Couvent de Méhagne à une communauté œcuménique sans rapport avec la spiritualité carmélitaine ? Et sans parler du prochain mais encore nébuleux départ des Pères Carmes du Couvent et de la Basilique de Chèvremont...

  • Synode de Bâle : les catholiques pourront voter sur le mariage des prêtres et l’ordination des femmes

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    Bâle, 30 novembre 2012 (Apic) Le parlement de l’Eglise catholique romaine de Bâle-Ville a reconnu la validité de "l’initiative pour l’égalité dans l’Eglise". Le président du conseil du synode, Christian Griss, a affirmé dans le quotidien "Basler Zeitung" du 29 novembre: "Nous prenons au sérieux les préoccupations de l’initiative".

    Avec cette décision, adoptée le 27 novembre, les autorités ecclésiastiques ont maintenant le devoir de s’engager en faveur de l’abolition du célibat obligatoire des prêtres et de l’accès des femmes à la prêtrise.

       Une initiative similaire a été lancée sur Bâle-Campagne. Elle sera soumise au synode réuni à Liestal le 3 décembre. Les deux exécutifs ont recommandé à leurs synodes respectifs de la considérer comme valide. Près de 3’000 signatures avaient été récoltées pour soutenir "l’initiative pour l’égalité dans l’Eglise" lancée conjointement dans les deux demi-cantons de Bâle, dont celles de plusieurs théologiens.

       L’initiative pourra être soumise à un vote populaire avant l’été 2013. En cas d’acceptation, les autorités ecclésiastiques cantonales seraient tenues de s’engager pour l’abolition du célibat des prêtres et pour l’ordination des femmes. La portée de cette initiative se limite aux structures ecclésiastiques soumises au droit civil. Elle n’aura pas d’effet au plan ecclésial. Les initiants espèrent cependant disposer d’un moyen de pression efficace face à l’autorité diocésaine et romaine. (apic/com/gs/bb)

    Bâle: Le synode déclare "l’initiative pour l’égalité dans l’Eglise" valide

    Ce qui arrive quand les "bâtards du concile" s’engagent dans la voie du démocratisme. L’interprétation du dépôt de la foi n’a pas été confiée par le Christ à une « votation » populaire, fut-elle suisse. A propos, combien de catholiques encore à Bâle ?

  • Boom des vocations en Orissa

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    ASIE/INDE - L'Archevêque de Cuttack-Bhubaneswar signale un « boum des vocations dans le cadre de l'Année de la Foi. L'Espérance renaît en Orissa »

    Bhubaneswar (Agence Fides) - « En Orissa, l'espérance renaît. Nous le voyons au travers des nouvelles vocations qui représentent une injection d'espérance pour l'Eglise locale. Et au travers des gens qui vivent l'Année de la Foi avec enthousiasme, joie et confiance dans l'avenir » : c'est ce que déclare à l'Agence Fides S.Exc. Mgr John Barwa, SDV, Archevêque de Cuttack-Bhubaneswar. L'Archevêque vient de se rendre en visite pastorale dans le district de Kandhamal où, le 21 novembre, il a ordonné le premier prêtre de l'histoire de ce district, le Père Sangram Senapati, de la Congrégation de la Mission (connue également sous le nom de Lazaristes ou Vincentiens).

    « La célébration a été caractérisée par une intense participation, le clergé, les religieux et des milliers de fidèles laïcs ayant témoigné leur joie et leur espérance » remarque Mgr Barwa. L'Archevêque explique que « les gens continuent à souffrir de gênes, de marginalisation, de discriminations, d'indigence mais cette situation n'a pas d'incidence négative sur la foi ». En outre, en pensant aux tristes cas de violences antichrétiennes de 2008, Mgr Barwa note : « Les fidèles ont pardonné à ceux qui leur ont fait du mal et le pardon a libéré leurs coeurs de la haine, leur rendant l'espérance en l'avenir ».

    Dans le district de Kandhamal, l'Archevêque a trouvé « une situation totalement pacifique » et les autorités civiles ainsi que la hiérarchie de la police locale ont exprimé leur satisfaction du fait que les problèmes du passé semblent surmontés. « Certes, le chemin de la justice doit se poursuivre » précise Mgr Barwa mais l'atmosphère est sereine. L'Année de la Foi, raconte-t-il, sera marquée par sept autres ordinations sacerdotales : un autre prêtre lazariste sera ordonné en janvier 2013 alors que six prêtres diocésains recevront le Sacrement de l'Ordre à Kandhamal après Pâques. « Nous espérons et nous prions pour l'avenir de notre communauté, marquée par la souffrance, qui est fière d'être chrétienne » conclut-il.

    Le Père Faustine Lucas Lobo, Directeur national des OEuvres pontificales missionnaires en Inde, qui s'est lui aussi rendu en visite à Kandhamal au cours de ces dernières semaines, confirme à Fides que « les catholiques et les vocations à la vie sacerdotale et religieuse augmentent grâce à l'action de l'Eglise » et que les fidèles locaux sont « remplis de zèle missionnaire ». (PA) (Agence Fides 29/11/2012)

  • Syrie : des voitures piégées sèment la terreur parmi les chrétiens

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    ASIE/SYRIE - Les voitures piégées de Jaramana sèment la terreur chez les chrétiens

    Damas (Agence Fides) - Parmi les victimes de l'attentat perpétré hier matin dans le faubourg Jaramana de Damas, se trouvent huit chrétiens, gréco-catholiques et grecs orthodoxes. C'est ce que confirme à l'Agence Fides le Père Nicolas Haddad, du monastère gréco-catholique de Saint Germain appartenant à la Société missionnaire de Saint Paul. Le massacre, perpétré à l'aide de deux voitures piégées ayant explosé en début de matinée, a causé la mort de plus de 50 personnes, en majorité des musulmans et des druzes. « Parmi eux - raconte le Père Haddad - se trouvaient de nombreux jeunes et étudiants. L'attentat a été préparé de manière à faire le plus de victimes possible. Lorsque la première voiture piégée a explosé, les gens se sont approchés et c'est seulement à ce moment-là que la seconde a explosé. Parmi les plus de cents blessés, on dénombre au moins dix chrétiens ».
    Le faubourg de Jaramana - à la différence d'autres zones de la périphérie de Damas - n'avait pas été touché par la répression du régime. Dans le quartier, des comités civiques avaient cependant été organisés afin de préserver la zone du conflit entre les groupes rebelles et l'armée régulière.
    Jaramana est connu pour l'importance de ses communautés chrétiennes et druzes. De nombreux évacués chrétiens provenant d'Homs et d'autres zones frappées par la guerre civile y avaient trouvé refuge.

    L'attentat - dont la technique est similaire à ceux revendiqués par Al Qaeda en Irak - a été attribué par les sources officielles à des groupes de terroristes non identifiés, terme par lequel le gouvernement désigne les groupes de l'insurrection armée. L'opposition présente en revanche le massacre comme une opération des services syriens, insistant sur le fait que la zone de Jaramana est fortement infiltrée par les services de sécurité gouvernementaux. « Dans tous les cas et quelques soient les mandants, si l'objectif était de terroriser les chrétiens, il a été atteint » explique à l'Agence Fides le Père Romualdo Fernandez OFM, Recteur du Sanctuaire de la Conversion de Saint Paul (Damas). « La moitié des instituteurs de nos écoles ne se sont pas rendus au travail hier. Ce massacre, après celui de Bab Tuma voici un mois, a semé une panique terrible. Après l'Irak, la Syrie se vide elle aussi de ses chrétiens. Ils donnent tout ce qu'ils ont en termes de ressources financières pour arriver au Liban et, de là, fuir le Moyen-Orient et ce alors que les puissances étrangères et la communauté internationale soufflent sur le feu au lieu de contraindre les parties à négocier une solution au conflit qui mette fin à ce massacre ». (GV) (Agence Fides 29/11/2012)

  • Affichons Noël

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    Comme les années précédentes, Aide à l'Eglise en Détresse/Kerk in Nood propose gratuitement des affiches à placer bien en vue :

    1061217223059.jpgAFFICHE NOËL 2012

    Comme nous, l'approche de la Noël vous remplit de joie ? Pourquoi ne pas partager ce message de paix et de joie avec vos voisins ? Demandez-nous l'affiche gratuite 'Noël dans la cité'. Vous voyez ci-contre une image de cette affiche. Nous nous ferons un plaisir de vous envoyer cette affiche au format A3. 

    commander

  • Une précieuse boussole sur le Net

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    newsletter-nuova-bussola_01.jpgUne bonne nouvelle : après une éclipse de quelques mois, la Bussola Quotidiana est de retour sur le Net. Nous sommes heureux que le travail considérable de cette équipe d'observateurs et de commentateurs vigilants (parmi lesquels l'excellent Massimo Introvigne) puisse reprendre. Riccardo Cascioli commente ce nouveau départ (en italien).

  • Benoît XVI devant la crèche

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    Sur son « metablog »,  l’abbé Guillaume de Tanoüarn publie en avant-première une présentation à paraître dans le journal « Le Monde » du livre de Benoît XVI sur l’enfance de Jésus :

    « Voici la critique à paraître dans l'excellent journal Monde et Vie, signée par mon alter ego Joël Prieur et publiée ici avec l'accord du directeur :

    C’est le livre  que l’on peut offrir sans risque comme cadeau de Noël. L’enfance de Jésus de Benoît XVI vient de paraître aux éditions Flammarion. Après deux volumes publiés sur Jésus de Nazareth, voici comme un portique d’entrée pour la grande œuvre. Nous l’avons emprunté, ce portique. C’est une bonne occasion de méditer avec le pape.

    On commence à connaître le style de Benoît XVI… Des phrases simples, précises. Aucune volonté de sensationnel, pas de captatio benevolentiae, pas d’effets de manche, mais une volonté inexorable de s’inscrire au cœur du problème considéré et d’y atteindre par les mots les plus simples, tout en s’y installant de la manière la plus claire. Du côté du lecteur, une seule condition est requise : l’attention. Ce livre est fait de multiples coups de projecteurs sur chaque détail des Evangiles de l’Enfance du Christ. Il faut accepter de le lire lentement. De déguster !      

     Laissons donc le pape braquer son projecteur et profitons de la leçon de cet auguste professeur….

    Voici le chant des anges : « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et Paix sur la terre aux homme de sa bienveillance ».

    A propos de la deuxième partie de ce texte, le pape relève deux choses : l’inexactitude de la plupart des traductions à propos des « hommes de bonne volonté ». Le grec porte « anthropois eudokias »… Eudokia signifie le choix, la bienveillance, ou d’après la traduction liturgique allemande la grâce. Pas du tout l’idée de « bonne volonté », même si elle a aussi du sens. Par ailleurs Benoît XVI s’insurge contre ceux qui veulent souhaiter à Dieu la gloire : « La gloire de Dieu n’est pas une chose que les hommes peuvent produire (que soit à Dieu la gloire). La gloire de Dieu existe. Dieu est glorieux, et c’est vraiment un motif de joie : la vérité existe, le bien existe, la beauté existe. Ces réalités sont en Dieu de façon indestructible ». Et ainsi, on retrouve, jusque dans la nuit de Bethléem la lutte contre le relativisme qui est la grande caractéristique de la pensée du pape et de son pontificat. Est-ce parce que c’est un philosophe impénitent ? Cette référence à l’objectivité divine de la vérité n’empêche pas le pape d’écrire sur la même page, dans un autre registre, celui de la poésie théologique que « le chant de louange des anges n’a jamais cessé. Il continue à travers les siècles  sous des formes toujours nouvelles et dans la célébration de la naissance de Jésus il résonne toujours sur un mode nouveau. Jusqu’à aujourd’hui le simple peuple des croyants s’unit à leur mélodie, exprimant par le chant la grande joie que Jésus donne depuis lors à tous jusqu’à la fin des temps ».

    J’ai pris cet exemple pour vous faire sentir le cocktail d’érudition, de réflexion personnelle et de poésie mystique qui constitue ce petit livre. On peut dire à la fois que le pape ne refuse a priori aucune des objections de l’exégèse critique. Il pèse chacune à l’aune de sa vraisemblance et à l’aune de la foi qui l’anime. Mais, tout en s’appuyant sur cette science, ce livre est plus qu’un livre de science. S’e n dégage une sagesse qui donne envie d’être chrétien, à ceux qui veulent bien prendre le temps de lire pour apprendre à connaître… Quelle meilleure préparation spirituelle aux fêtes de Noël ?

    Joël Prieur

    Prix : 15 euros »

     Benoît XVI devant la crèche

  • Comment parler de Dieu aujourd'hui ?

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    (Vatican Information Service) Le Saint-Père a consacré sa catéchèse de l'audience générale (de ce mercredi 28 novembre) à la question de savoir "comment parler de Dieu aujourd'hui, comment diffuser l'Evangile pour ouvrir le monde à la vérité qui sauve... En Jésus, nous voyons le visage de Dieu, venu s'immerger dans l'humanité pour enseigner aux hommes l'art de vivre et la voie du bonheur, la libération du péché et la façon de devenir pleinement fils de Dieu... Parler de Dieu signifie avant tout être convaincus de porter à nos contemporains un Dieu qui nous a parlé: Non pas un Dieu abstrait, une hypothèse de Dieu, mais un Dieu concret, un Dieu existant, entré dans l'histoire et présent dans l'histoire". Nous devons donc proposer "le Dieu de Jésus-Christ comme réponse à la question fondamentale de la vie: pourquoi vivre, comment vivre. Ceci réclame donc de grandir constamment dans la foi, dans la familiarité de Jésus et de l'Evangile, dans une connaissance approfondie de Dieu et un total engagement dans son projet salvifique... Sans craindre l'humilité des petits pas, nous devons avoir confiance dans le levain qui pénètre lentement la pâte pour la faire lever. Evangéliser sous la guide de l'Esprit nécessite de la simplicité, un retour à l'essentiel dans l'annonce de la Bonne Nouvelle...du Dieu d'amour qui s'approche de l'homme en Jésus-Christ jusqu'à la croix et à la résurrection pour nous ouvrir la voie de la vie éternelle". Puis Benoît XVI a rappelé que pour saint Paul, "communiquer la foi ne signifiait pas se proposer soi même, mais déclarer publiquement ce qu'il avait vu et entendu dans sa rencontre du Christ, expliquer comment elle avait bouleversé sa vie... Il ne se contenta pas de prêcher, mais engagea tout son être et toute son existence dans le grand oeuvre de la foi. De fait, pour parler de Dieu, il faut lui laisser la place car c'est lui qui agit à travers nos faiblesses, il faut s'écarter simplement, assurés de ce que plus nous le plaçons au coeur de nos actes plus notre communication sera fructueuse... Ceci vaut aussi pour les communautés chrétiennes, qui sont appelées à manifester l'action de la grâce divine qui permet de dépasser nos individualismes et notre étroitesse d'esprit, nos égoïsmes et notre indifférence".

    "Et puis nous devons nous demander comment Jésus communiquait, parlant du Père...et du Royaume, plein de compassion pour la dureté de la vie des hommes... On voit dans les Evangiles combien il était attentif à chacun des cas qu'il rencontrait, comment il s'immergeait dans la réalité des gens de son époque, totalement confiant dans l'assistance du Père... En lui l'annonce et la vie se mêlent. Jésus enseignait toujours sur la base d'un rapport direct avec le Père, d'une manière qui est devenue essentielle pour les chrétiens. Notre mode de vie dans la foi et dans la charité est un moyen de parler de Dieu au quotidien, car nous vivons dans le Christ la crédibilité de ce que nous disons avec ses mots. C'est pourquoi il nous faut être attentifs aux signes des temps, à leur potentiel, aux obstacles et aux attentes qui parcourent la culture comme le besoin d'authenticité et de transcendance, l'attention envers la sauvegarde de la nature. Il nous faut communiquer sans crainte la réponse que la foi offre... Parler de Dieu signifie donc faire comprendre en paroles et en actions qu'il n'est pas le concurrent de notre vie mais son garant, le garant de la grandeur de la personne. Cela signifie communiquer l'essentiel avec force et simplicité, c'est à dire le Dieu de Jésus-Christ, le Dieu qui a montré la grandeur de son amour en s'incarnant, en mourant et en ressuscitant pour nous, le Dieu qui nous demande de le suivre et de nous laisser transformer par son amour immense..., le Dieu qui a donné l'Eglise, afin de cheminer ensemble, dans la Parole et dans les sacrements, pour rénover l'humanité et qu'elle devienne la Cité de Dieu".

  • Gino Bartali, un champion, un croyant et un héros

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    Dans la note précédente consacrée au cardinal Dalla Costa, nous avons relevé la présence de Gino Bartali au sein du groupe de ceux qui se sont mobilisés pour soustraire le plus possible de juifs aux recherches des Allemands. D'après "popnsport"

    le cycliste Gino Bartali a sauvé 800 Juifs durant la Seconde Guerre Mondiale

    Il y a des exploits à côté desquels les performances sportives sont bien ridicules. Double vainqueur du Tour d’Italie (1936, 1937) et du Tour de France (1938, 1948), Gino Bartali a vu sa carrière de cycliste tronquée par la Seconde Guerre Mondiale, alors qu’il était au top de sa forme.

    Il a réussi un autre exploit entre 1943 et 1945 en faisant passer de faux papiers pour sauver 800 juifs italiens. Très pieux, le cycliste a ainsi modifié son parcours d’entraînement lorsque l’Italie a sombré dans le fascisme, en septembre 1943.

    Depuis Florence, il se rendait ainsi au couvent de San Quirico, près d’Assise. Mais ce trajet de 200 kilomètres n’était pas dû au hasard, apprend-on grâce aux recherches de son fils. En fait, Gino Bartali parcourut ce chemin plus de quarante fois avec des documents et des photos cachés dans le guidon et sous la selle de son vélo. Une fois arrivé au couvent, il les remettait à la sœur supérieure qui les transmettait à une imprimerie clandestine où ils étaient falsifiés.

    Très pieux, le catholique Gino Bartali ne s’est jamais vanté de son acte

    L’opération a permis à 800 Juifs de fuir l’Italie de Benito Mussolini pour trouver refuge en Suisse. Gino Bartali, lui, n’a jamais eu de problème grâce à sa notoriété. Les soldats allemands, admiratifs, lui demandaient même de leur signer des autographes sur le chemin.Surtout, le champion n’avait jamais parlé de cette histoire à ses proches, ni à son entourage.
    « Le bien, c’est quelque chose que tu fais, pas quelque chose dont tu parles », expliquait-il ainsi. « Certaines médailles sont accrochées à ton âme, pas sur ton blouson ».
  • Le cardinal Dalla Costa, Juste parmi les Nations

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    Zenit.org met en ligne ce mardi la première partie d'une notice biographique consacrée à l'archevêque de Florence, le cardinal Elia Dalla Costa :

    Un nouveau Juste parmi les Nations italien (trad. Hélène Ginabat)

    A l’automne 1943, lors des rafles anti-juives en vue de la déportation à Auschwitz, le cardinal Elia Dalla Costa, archevêque de Florence, donna des directives très précises pour venir en aide aux juifs.

    Mort en 1961, le cardinal Dalla Costa a été reconnu le 26 novembre 2012 comme « Juste parmi les Nations » par le musée de l’holocauste Yad Vashem de Jérusalem, pour avoir sauvé des centaines de juifs.

    L’Osservatore Romano en italien du 27 novembre publie ce récit de Giovanni Preziosi qui rappelle ces événements dramatiques.

    Après avoir mené à terme, avec succès, le ratissage et la déportation vers Auschwitz de 1022 juifs de Rome, le service spécialisé du capitaine Theodor Dannecker remonta rapidement la péninsule pour effectuer d’autres rafles-surprise analogues dans les principales villes italiennes, suivant les procédés expérimentés dans la capitale. Cependant, Dannecker étant tombé malade après la razzia dans le ghetto de Rome, la conduite des opérations passa aux mains de son adjoint, Alvin Eisenkolb, qui prit aussitôt pour cible Florence. La ville paya ainsi son tribut atroce à la Shoah en subissant deux ratissages les 6 et 26 novembre 1943.

    Le 11 septembre, à peine trois jours après la proclamation de l’armistice, les Allemands occupèrent manu militari le chef-lieu florentin en déchainant immédiatement, avec la complicité du tristement célèbre Département des services spéciaux dirigé par le commandant Mario Carità, une féroce chasse à l’homme contre tous les juifs qui se trouvaient à Florence. Firent partie du lot aussi les réfugiés à peine arrivés des pays limitrophes occupés par les nazis, dans l’espérance, qui allait hélas se révéler vaine, que leur sort serait peut-être meilleur en Italie.

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  • Pourquoi notre société se déchaîne-t-elle contre les paroles d'un évêque ?

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    Frédéric Mounier, dans La Croix, rend compte d'une conférence donnée par le Cardinal Barbarin, à Rome, le lundi 26 novembre :

    Le cardinal Philippe Barbarin appelle à la miséricorde, « maître mot du dialogue » Intervenant au centre culturel Saint-Louis, à Rome, le cardinal Barbarin n’a pas exclu de participer à la manifestation du 13 janvier contre le projet de loi de « mariage homosexuel »

    La société française « crève de soif  » spirituelle, et « une attente incroyable  » se décèle dans la jeunesse, a estimé lundi 26 novembre à Rome le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, dans un hommage appuyé,  prononcé lors d’une conférence au centre culturel Saint-Louis, au dialogue avec les autres religions présentes en France.

    Le cardinal a exhorté les catholiques à se montrer « humbles, ardents, intrépides  » dans leur foi. « Pourquoi notre société se déchaîne-t-elle contre les paroles d’un évêque  ? », s’est-il interrogé. Selon lui, l’antisémitisme et l’islamophobie croissent, tout comme l’hostilité au christianisme : dans certains quartiers, « des chrétiens ont peur  », constate-t-il.  L’archevêque de Lyon voit émerger de nombreuses conversions et demandes de baptêmes : « Ces réveils nous touchent beaucoup. Ils témoignent d’une ferveur, d’une  détermination. Nous sommes profondément réveillés par eux  ». Il a également fait l’éloge de nombreux témoignages de foi partagés entre musulmans, juifs et chrétiens : « Le dialogue interreligieux progresse grâce à l’admiration.  »

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  • Banneux, 15 décembre : Noël dans la Joie au profit d'Emmanuel-Adoption

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    Affiche concert 2012.png

    Comme cela est devenu une tradition, l'oeuvre Emmanuel qui prend en charge des personnes handicapées par l'adoption d'enfants et l'accueil d'adultes organise ce samedi 15 décembre un Concert en fin de journée sur le thème Noël dans la joie! Une restauration légère est prévue sur place.

    Invitation cordiale à tous (renseignements)