Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Foi - Page 942

  • Cherchez où est l'erreur...

    IMPRIMER

    Nous lisons ceci sur Radio Vatican à propos de la journée qui a précédé le consistoire d'hier:

    "Les cardinaux ont rempli leur rôle de conseil auprès du Pape. Pendant toute cette journée, 27 d’entre eux ont pris la parole et se sont exprimés sur différents sujets, allant parfois bien au-delà de la nouvelle évangélisation, objet central de leur attention. Certains ont abordé les problèmes de cette nouvelle annonce de l’Evangile dans des régions et des cultures différentes les unes des autres. Parlant de l’urgence éducative, du renouvellement de la catéchèse pour faire face à l’analphabétisme religieux, de la transmission de la foi aux jeunes, de la formation des évangélisateurs, ils ont souligné la nécessité d’une foi mûre, capable de témoigner et de juger la réalité du monde. Leur boussole doit être le concile Vatican II comme l’a rappelé Benoît XVI à la fin des débats. Le concile et ses précieux contenus de vérité. « Sans cette vérité, nous ne savons pas où aller, avec elle, au contraire a affirmé le pape, la vie est riche et belle ». C’est cette conviction qui permettra de re-évangéliser l’humanité d’aujourd’hui selon Benoît XVI. Malgré les ombres et les difficultés évidentes, les cardinaux, tous autour du pape, ont au moins salué les nouvelles réalités ecclésiales, les journées mondiales de la jeunesse, ou les congrès eucharistiques internationaux : autant de signes positifs et encourageants."

  • Lève-toi et marche !

    IMPRIMER

    guerison-dun-paralytique.jpg

    Lève-toi et marche !
    Ouvre nos cœurs à ton appel,
    Seigneur Guéris nos paralysies spirituelles
    pour que, nous aussi,
    En nous aidant les uns les autres à venir vers Toi,
    A l'exemple de ceux qui ont apporté le paralysé,
    Nous marchions à ta suite Dans la joie en rendant
    Gloire à Dieu.

    notredamemontcarmel

  • Sept points pour résumer la nouvelle évangélisation

    IMPRIMER

    C'est ce que propose l’archevêque de New-York, comme le rapporte "Americatho"

    "Hier, à la veille du jour où il recevra la barrette rouge des nouveaux princes de l’Église, Mgr Timothy Dolan, archevêque de New York et cardinal désigné, a livré, lors de la journée de réflexion et de prière qui réunissait autour de Benoît XVI les cardinaux et les cardinaux désignés, ses sept points pour la nouvelle évangélisation.

    1. Se souvenir que même ceux qui se vantent de leur sécularisme, ont un désir inné du divin ; la première étape de l’évangélisation doit être de maintenir vivante la quête de Dieu.

    2. « N’ayez pas peur », soyez confiants, sans triomphalisme, puisque c’est par son pouvoir que Dieu envoie son peuple évangéliser.

    3. Savoir que la nouvelle évangélisation ne consiste pas à proposer une doctrine ou un système de croyance, mais une Personne dont le nom est Jésus.

    4. Cependant, ce Jésus est la Vérité et donc, par conséquent, l’évangélisation est liée à la catéchèse.

    5. La personne qui évangélise doit être emplie de joie : elle est quelqu’un qui sourit.

    6. La nouvelle évangélisation c’est une affaire d’amour, l’amour de Dieu rendu concret dans le service.

    7. Et pour finir, le martyre. Un rappel que désormais l’Église est peuplée de ceux qui endurent la persécution pour leur foi et que ces martyrs donnent un élan à la nouvelle évangélisation.

    La joie est le grand secret des chrétiens, disait Chesterton. Timothy Dolan est-il le plus chestertonien des cardinaux ?"

  • Pour l'amour de l'Amour, une video du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

    IMPRIMER

    Regardez ce film ! Écoutez cette voix ! Laissez-vous emporter dans la beauté indépassable du christianisme...
    Que de nombreuses vocations se lèvent ! Allez les garçons ! En avant !

    http://www.youtube.com/
    www.delamoureneclats.fr

  • Les paroles fortes du pape lors du consistoire de ce 18 février

    IMPRIMER

    Cité du Vatican, 18 février 2012 (source : VIS). A 10 h 30', le Saint-Père a présidé en la Basilique vaticane le sixième consistoire ordinaire public pour la création de vingt deux Cardinaux, auxquels il a remis la barrette, l'anneau et le titre ou diaconie. Après la prière introductive et la lecture de l'Evangile, Benoît XVI a prononcé l'allocution dont voici de larges extraits :

    « Tu es Petrus, et super hanc petram aedificabo Ecclesiam meam... C’est sur ces paroles du chant d'entrée que s'est ouvert le beau rite consistorial... Ce sont les paroles par lesquelles Jésus a constitué Pierre comme fondement solide de l’Eglise. De ce fondement, la foi représente le facteur qualificatif. De fait, Simon devient Pierre, le roc, car il a professé sa foi en Jésus Messie et Fils de Dieu... Les paroles que Jésus adresse à Pierre mettent bien en évidence le caractère ecclésial de l’événement d’aujourd’hui. Les nouveaux Cardinaux, en effet, par l’attribution du titre d’une église de cette ville, sont insérés à tous les effets dans l’Eglise de Rome, guidée par le Successeur de Pierre, pour coopérer étroitement avec lui au gouvernement de l’Eglise universelle... Dans cette tâche délicate, le témoignage de foi donné à travers sa vie et sa mort par le Prince des Apôtres, qui, par amour du Christ, s’est donné totalement lui-même jusqu’au sacrifice ultime, sera pour eux un exemple et une aide... C’est en ce sens qu’il faut comprendre aussi l’imposition de la barrette rouge. Aux nouveaux Cardinaux est confiée le service de l’amour, l'amour pour Dieu, l'amour pour son Eglise, l'amour pour le prochain avec un dévouement absolu et sans condition, jusqu’à l’effusion du sang, si nécessaire, comme le dit la formule de l’imposition de la barrette et comme l’indique la couleur rouge de leurs habits. En outre, il leur est demandé de servir l’Eglise avec vigueur, avec la clarté et la sagesse des maîtres, avec l’énergie et la force morale des pasteurs, avec la fidélité et le courage des martyrs. Il s’agit d’être d’éminents serviteurs de l’Eglise qui trouve en Pierre le fondement visible de l’unité.

    Lire la suite

  • Quitter l'Eglise pour mieux adhérer au Christ?

    IMPRIMER

    L'abbé Rimaz (le Suisse romain) observe :

    "La tentation est parfois forte de vouloir quitter l'Eglise pour mieux adhérer à Jésus. Or, une juste connaissance de notre propre personne nous donne de voir en nous du bien et du mal, de l'ivraie et du bon grain, soit la présence de la grâce à côté du péché."

    Mais, ajoute-t-il : "Le Cardinal Journet, amoureux de la sainteté de l'Eglise, comme un fiancé envers sa jeune fiancée, place les frontières de l'Eglise dans notre propre coeur. Ce qui est bon en nous est donné par la grâce de Dieu. Ce qui est mauvais, de l'ordre du péché, n'appartient pas à l'Eglise catholique, mais au démon en tout premier lieu. Le théologien allemand Karl Rahner s'est trompé: l'Eglise n'est pas pécheresse. L'Eglise est cette immense gerbe de bon grain, et le champ est celui du monde, alors les pécheurs appartiennent à l'Eglise, mais pas leurs péchés. L'ivraie ne fait pas partie de la sainte Eglise."

    Toute la note est à lire ici : La parabole de l'ivraie et du bon grain

  • La confiance des Belges envers l'Eglise

    IMPRIMER

    Un ami de notre blog, JLC, nous adresse ces observations :

    "Un récent sondage indique que le niveau de confiance des Belges envers les institutions du pays n'a jamais été aussi bas. Parmi celles-ci, l'Eglise a vu son niveau de confiance chuter de façon particulièrement importante, au point de rejoindre le niveau de confiance des partis politiques, ce n'est pas peu dire!
     
    Cela vient sans doute de l'idée, maintenant largement répandue, que les autorités écclésiastiques étaient informées de faits de pédophilie mais auraient préféré, pour diverses raisons, ne pas prendre les mesures d'écartement des fautifs, même si cette idée est sans doute en partie erronée dans les faits.
     
    On peut évoquer les motifs suivants :
    - Peur de nuire à la réputation de l'institution;
    - Peur de ne pas trouver de remplaçant en raison du manque de vocations;
    - Sympathie à l'égard des fautifs et faux espoir d'un changement de leur attitude;
    - Sous-estimation de l'ampleur du problème et des dégats psychologiques aux victimes;
     
    Ce faisant, les reponsables ont en réalité allumé sans le savoir une sorte de bombe à retardement qui a fini par exploser et causer d'immenses dégats, culminant avec l'affaire "Vangheluwe".
     
    Mais il y a peut-être une autre cause, moins connue, de cette chute du niveau de confiance : certains chrétiens s'interrogent maintenant sur la capacité de l'Eglise, largement réduite au silence, de porter et diffuser le message de l'Evangile dans notre société. Car ce qui se produit maintenant est une sorte de "pénitence de Canossa" à l'envers. L'attitude et surtout le ton de Mme Onkelinckx envers Mgr Léonard est explicite à cet égard.

    Je prie pour que notre Eglise sorte grandie de cette épreuve, pour que nos évêques ne se laissent pas réduire au silence par le pouvoir politique et retrouvent pleinement leur rôle de dignes successeurs de Saint Pierre, Saint Paul et de tous les Apôtres (1 Cor 9, 16)."

  • Sociologues : diagnostic confirmé pour l’Eglise de Belgique

    IMPRIMER

    Compte-rendu de Christian Laporte dans « La Libre » (Extraits) :

    Green-Julien-Ce-Qu-il-Faut-D-amour-A-L-homme-Livre-873697818_ML.jpg « En 1978, le théologien louvaniste Jan Kerkhofs eut l’idée ingénieuse de vouloir interroger à intervalles plus ou moins réguliers les Européens sur leurs valeurs. Trois ans après, la première édition des "European values studies" voyait le jour dans la plupart des pays de l’Union de cette époque. On remit cela en 1990, 1999 et 2009.

    Chaque fois, la Belgique fut de la partie ; chaque fois, un autre éminent professeur de la KUL, Karel Dobbelaere, en fut un des maîtres d’œuvre. A l’occasion de la sortie de la version francophone de l’étude belge, il nous en a précisé les grandes lignes avec sa complice et épouse, Liliane Voyé (UCL), auxquels il faut aussi associer Koen Abts, tout frais émoulu docteur en sciences sociales, dans la réalisation de ce volet national.

    Que retenir globalement de leur analyse ? Pour les coordinateurs belges (…)"Les données  confirment dans une large mesure la thèse de l’individualisation et de la sécularisation, ce qui cadre parfaitement avec l’évolution du rôle et de l’influence des institutions traditionnelles. Dans une société où l’individuation se poursuit, de plus en plus de nos compatriotes veulent avoir une plus grande emprise sur leur propre temps, leur propre corps, leur propre cadre de vie. Et ils voudraient que leur propre vision de la vie se reflète sur tous les aspects de leur vie quotidienne. Cette mutation culturelle va de pair avec une détraditionnalisation galopante de la société et avec la perte des certitudes traditionnelles".

    Dans l’enquête, les exemples foisonnent. En leur qualité de sociologues de la religion - ils ont d’autres dadas aussi ! - le duo Dobbelaere-Voyé montre ainsi les conséquences du déclin de l’Eglise. On ne peut nier que l’identification avec la foi catholique et avec l’institution ecclésiale ne cesse de décliner : "Alors qu’en 1981, près de 75 % de la population belge se déclaraient encore catholiques, ce n’est plus le cas aujourd’hui que pour la moitié d’eux. En même temps, la proportion de catholiques périphériques et non pratiquants ne cesse de croître. En 2009, près de sept Belges sur dix ne vont jamais ou très exceptionnellement à l’église. Davantage encore : près d’un quart des Belges n’ont pas été élevés dans un milieu catholique".(…): "il y a 30 ans, 80 % de la population croyait encore en Dieu alors qu’ils sont un peu moins de 60 % aujourd’hui. Ajoutons à cela que la vision traditionnelle de ce Dieu s’estompe aussi : deux fois plus de personnes voient davantage Dieu comme un vague principe de vie ou une lointaine puissance supérieure que comme une personne".

    Autre constat : les Belges consomment de plus en plus la "religion à la carte : (…) un credo personnel avec un étonnant patchwork de pratiques et de croyances qui mélangent parfois des éléments catholiques avec des éléments d’autres religions ou même, horresco referens, de superstitions. Enfin, les auteurs nous présentent aussi les "catholiques sécularisés", à savoir 8 % des Belges qui allient une religiosité qui leur est propre et un attachement aux rites de passage lors des grands moments de l’existence. (…) Liliane Voyé, Karel Dobbelaere et Jaak Billiet constatent aussi le déclin de l’influence normative de l’Eglise sur la société et l’individu : "En 2009, à peine un Belge sur trois a encore confiance en l’Eglise". Précision : l’étude a été menée avant le séisme provoqué par l’affaire Vangheluwe  (…)

    Le fossé en matière religieuse n’existe plus, du reste, entre francophones et néerlandophones en raison de la décléricalisation galopante de la Flandre mais il n’y a pour ainsi dire plus de différences non plus entre les positions éthiques respectives en matière de libre disposition du corps et de permissivité sociale. "Autres temps, autres mœurs", Liliane Voyé, Karel Dobbelaere et Koen Abts (édit) ; 296 pp ; FRB et Racine Campus

    Voir ici :   Les valeurs restent très belges , selon M. Laporte, mais quelles valeurs ?

    Le pire c’est que, comme dans la fable des animaux malades de la peste, tous en sont aujourd’hui atteints. Irréversible ?

  • Le pape a nommé deux évêques « de tradition » sans consulter l’assemblée de la congrégation des évêques.

    IMPRIMER

    C'est le pape qui a choisi directement, avec le cardinal Ouellet, préfet de ce dicastère. Ce qui n’invalide en rien son choix mais traduit  peut-être ce qu’il pense de l’assemblée de cette congrégation romaine… Sur son site « Chiesa », le vaticaniste Sandro Magister commente :

    CITÉ DU VATICAN, le 17 février 2012 – Après la nomination “personnelle” de l’évêque Francesco Moraglia en tant que patriarche de Venise, Benoît XVI a pris une décision analogue pour l’Église de France.

     Il l’a fait samedi dernier, 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, lorsqu’il a désigné le nouvel évêque du diocèse où se trouve ce célèbre sanctuaire marial, celui, justement, de Tarbes et Lourdes. À ce poste, le pape Joseph Ratzinger a nommé Mgr Nicolas Brouwet, 50 ans le 31 août prochain, évêque auxiliaire, depuis le mois d’avril 2008, de Nanterre, diocèse où il est né et a été ordonné prêtre en 1992.

    Cette nomination est arrivée plus tôt que prévu, le prédécesseur de Brouwet, Mgr Jacques Perrier, en charge du diocèse depuis 1997, ayant atteint l’âge de la retraite, 75 ans, le 4 décembre dernier et ayant donc eu à peine deux mois de "prorogatio".

    D’autre part, pas plus que celui de Moraglia, le choix de Brouwet n’a fait l’objet d’un examen par les cardinaux et évêques de la congrégation dont c’est la tâche, lors de l’une des réunions qu’ils tiennent chaque jeudi. Moraglia et Brouwet prendront l’un comme l’autre possession de leur diocèse respectif le 25 mars prochain, fête de l'Annonciation.

    Lire la suite

  • Prier pour les vocations : une initiative du SDV de Namur

    IMPRIMER

    Source : info.catho.be

    Depuis le 2 février dernier (Fête de la vie consacrée) et jusqu’au 29 avril (Journée mondiale de prière pour les ), le Service des (SDV) du diocèse de Namur invite les paroisses, les communautés religieuses… à organiser une veillée de prière pour les . Le SDV a pris une heureuse initiative: il propose une brochure reprenant le canevas d’une veillée type: à utiliser dans son intégralité ou à adapter. Au fil des jours, les rendez-vous se multiplient.

    (...) Le SDV aide les paroisses, les communautés religieuses… à organiser des temps de prière pour les vocations. Le service a conçu une veillée. Elle est consignée dans une brochure qui a été envoyée aux prêtres, diacres et assistants paroissiaux. On peut la télécharger au départ de ce site dans la rubrique  "vocations". Outre la brochure, une photo, celle du pape Jean-Paul II. Le cliché a été pris au sanctuaire de Beauraing le 18 mai 1985. Dans son homélie, le pape, alors en visite en Belgique avait eu ces mots: "Oui, les vocations sont le fruit de la prière, elles sont la source de la joie de l’Eglise. Amen."

    Le SDV espère également que ces veillées seront l’occasion d’inviter des hommes et des femmes à témoigner de leur vocation. Ces veillées itinérantes sont une idée du frère Roberto. Elles sont accessibles via l’espace  "vocations", au départ de www.diocesedenamur.be. Toutes les veillées y sont indiquées au fur et à mesure que les organisateurs se signalent.

    Au niveau national, le Service des vocations organise différentes actions comme une marche. En 2012, elle se fera de Jurbise à Soignies. Parmi les participants, on retrouve des prêtres, des séminaristes. Au niveau du diocèse, comme chaque année, une après-midi de la Journée mondiale de prière pour les vocations aura lieu à Beauraing. Pour clôturer ce temps de prière: rendez-vous le 29 avril.

    Pour plus de renseignements: frère Roberto au 063/75.86.48 ou soeur Elisabeth: 082/71.47.67.

  • La belle histoire de Samir

    IMPRIMER

    Le bulletin de février-mars de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) publie cette belle histoire que nous prenons la liberté de reproduire ici

    C’est un miracle que Samir soit encore vivant. Au Pakistan, un enfant kidnappé n’est encore jamais revenu dans sa famille. Une semaine après son retour, il a fait sa première communion.

    Samir, neuf ans, aime jouer avec son cerfvolant. Il le fait toujours s’envoler dans la rue de la cathédrale de Lahore. C’est ce qu’il faisait ce 23 octobre. Mais ce jour-là, ses parents l’ont attendu en vain. Une caméra de surveillance, qui sert en fait à protéger la cathédrale, montre comment il a été kidnappé par un barbu en vêtements blancs. Ses parents sont désespérés : la petite soeur de Samir était déjà morte lors d’un attentat à la bombe contre la cathédrale.

    La paroisse implore un miracle. Tout le monde le sait : les enfants kidnappés sont envoyés en Afghanistan pour y commettre des attentats suicide ou bien ils sont mutilés pour faire gagner de l’argent à la mafia de la mendicité. Aucun n’est encore jamais rentré. Mais le Père Andrew Nisari croit au miracle. Il donne du courage aux parents : « Votre fils reviendra! »

    Quant à Samir, il ne se souvient que de l’éponge qu’on lui a mise sous le nez. Puis c’est le noir complet. Dix jours plus tard, il est avec son ravisseur au bord de l’Indus, quelque part près de Peshawar à la frontière afghane. « Voyons un peu la profondeur de l’eau », dit l’homme. « J’ai peur, je ne veux pas mourir », répond le garçon. « Non, je te tiens la main », dit le ravisseur. Comme Samir résiste encore, il le jette à l’eau et s’en va.

    Le Père Andrew pense que le ravisseur a voulu se débarrasser du garçon parce que la télévision en avait parlé et que ça devenait trop dangereux pour l’homme. Mais le petit Samir ne se noie pas. Il parvient à se tenir aux bambous et à regagner la terre ferme. Il court et court. Sur une maison de Peshawar, le garçon voit une affiche représentant l’image de la Vierge de Mariamabad, le sanctuaire marial pakistanais. « Reconduis-moi chez moi », dit-il à un Mollah. Ce dernier l’aide. A minuit, le téléphone sonne chez les parents de Samir. Tous explosent de joie. La même nuit, son père part chercher Samir à Peshawar. Encore en chemin, Samir appelle le père Andrew: « Et ma première communion ? »

    Le lendemain, Samir rentre à la maison. Toute la paroisse l’attend et tous pleurent, même le Père Andrew. Une semaine plus tard, Samir fait sa première communion. Cette année, il pourra encore chanter en l’honneur de la Sainte Vierge lors du pèlerinage paroissial à Mariamabad. En octobre dernier, sa voix avait manqué à tout le monde.

    • Eva-Maria Kolmann

  • Que devient Joseph Fadelle ?

    IMPRIMER

    Sur le site de l'AED (Aide à l'Eglise en Détresse)

     

    ACTUALITE : Que devient Joseph Fadelle ? Entretien

     

    Son livre Le prix à payer, a connu en France un véritable succès et commence à être traduit dans d’autres pays d’Europe. Multipliant conférences et témoignages, Joseph consacre le reste de son temps à sa famille et à Paltalk, une sorte de dialogue en direct sur internet, pour rendre compte de sa foi en Jésus. Deux ans après la sortie de son livre, que devient-il ? Paroles de converti.

     

    > Lire l'entretien