Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

International - Page 285

  • Grèce : incertitudes au lendemain de la victoire de Syriza

    IMPRIMER

    Dans la dernière ligne droite de la campagne, la coalition de gauche Syriza (alliance de trotskystes et d'écologistes) avait creusé son avantage sur la Nouvelle démocratie, le parti de droite du premier ministre sortant, Antonis Samaras.

    Les projections en siège donnent au parti d’Alexis Tsipras, qui deviendra le plus jeune premier ministre grec en plus d'un siècle, 150 sièges au Parlement, à un siège de la majorité absolue. (1) « Tsipras sera suffisamment fort pour gouverner sans coalition, qu'il ait la majorité absolue ou non » selon Le Monde.

    Le coeur du programme de Syriza est de mettre "un terme à l'austérité", de renégocier la dette immense du pays, à 175% du PIB (2), de relever le salaire minimum, en réduisant certaines taxes ou encore en revenant sur les coupes dans les pensions de retraite.

    Or l'élection d'Alexis Tsipras dont a pu dire qu'elle pourrait conduire à l'éclatement de la zone euro ou à une remise en question tonique de l'austérité, n'amènera ni l'un ni l'autre. Syriza n'est pas un parti europhobe, c'est un parti eurosceptique qui ne demandera ni la sortie de l'Europe ni de la fin de l'euro. Alexis Tsipras a même promis de maintenir son pays dans la zone euro ... Tout un programme.

    "Le verdict du peuple grec signifie la fin de la troïka", cette structure de supervision de l'économie grecque conduite par l'UE, la BCE et le FMi et qui s'est engagée depuis 2010 à lui prêter quelque 240 milliards d'euros en échange d'une austérité drastique, a déclaré le leader de Syriza devant une foule l'acclamant. (3)

    Le président de la banque centrale allemande, Jens Weidmann, a d'ores et déjà demandé à Syriza de "ne pas faire de promesses illusoires" à ses concitoyens ... Un avertissement à peine voilé.

    Ceux qui se félicitent de sa victoire oublient de vous dire que Merkel ne lâchera rien. Elle ne se résoudra pas à une sortie de la Grèce de la zone euro (ce serait un précédent), les Grecs continueront d'être pressés et lessivés, l'élection de Syriza viendra là comme caution populaire au dépeçage et l'austérité en Grèce a de beaux jours. Si des élections avaient permis de changer quoique ce soit cela se saurait !

    Notons une déroute historique des socialistes "grecs" (Pasok) qui font moins que les communistes du KKE (5,6 %, 15 sièges) avec 4,8% des voix (13 sièges). Hypocrisie du PS "français" qui tout en n'ayant rien fait contre l'austérité "se félicite de la victoire des forces de gauche en Grèce", "la ligne anti-austérité est aujourd'hui renforcée en Europe", "une bonne nouvelle pour le peuple grec selon son secrétaire national à l'Europe, Philip Cordery, dans un communiqué. (...)

    -----------------

    Notes

    (1) http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/25/grece-victoire-historique-du-parti-de-gauche-radicale-syriza_4563125_3214.html

    (2) http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2194341/2015/01/25/Victoire-historique-du-parti-de-gauche-radicale-Syriza.dhtml

    (3) http://www.lefigaro.fr/international/2015/01/23/01003-20150123LIVWWW00310-en-direct-elections-grece-syriza.php

    Pour comprendre la genèse de ces évènements, lire cet "éclairage" sur Herodote.net : http://www.herodote.net/La_Grece_un_pays_en_detresse-article-1489.php

  • Plusieurs centaines de milliers de participants à la Marche pour la Vie à Washington

    IMPRIMER

    PRO-LIFE-IN-AMERICA-Jan-22-2015-Washington-DC-403x250.jpg

    (Radio Vatican

    « Chaque vie est un don. #marchforlife » Par ces quelques mots relayés sur les comptes Twitter du Pape en anglais et en espagnol, François apporte son soutien à la Marche et à la veillée de prière pour la vie à Washington, aux Etats-Unis, jeudi et vendredi. Une neuvaine de prière se déroule également du 17 au 25 janvier pour accompagner cette Journée de la vie naissante, célébrée le 22 janvier.

    Des dizaines de milliers de personnes aux États-Unis – certaines estimations estiment le nombre de participants à un demi-million – ont convergé vers la capitale, Washington, DC, jeudi, pour participer à la marche annuelle pour la vie, qui s'est tenue comme chaque année à la date anniversaire du vote de l'arrêt Roe v. Wade de la Cour Suprême (1973), décision qui a légalisé l'avortement dans les cinquante États.

    Dans son homélie, lors de la messe célébrée la veille, mercredi soir, dans la Basilique du Sanctuaire National de l'Immaculée Conception à Washington, l'archevêque de Boston et Président du Comité de l'épiscopat américain pour les activités pro-vie, le Cardinal Sean O'Malley a appelé toutes les personnes qui se consacrent à la cause de la vie de renouveler leur engagement à servir les plus faibles et les plus vulnérables, de rendre l'Evangile crédible par le témoignage de la joie qu'il apporte à ceux qui confessent et vivent la Bonne Nouvelle. "Ce qui doit caractériser le mouvement pro-vie," dit le Cardinal O'Malley, "est un amour particulier pour les pauvres, pour ceux qui sont marginalisés, pour ceux qui souffrent et tout spécialement pour la vie humaine en  danger d'être sacrifiée. »

    Le cardinal O'Malley a ajouté, « nous devons travailler sans relâche pour changer les lois injustes, mais nous devons travailler encore plus fort pour changer les cœurs, pour bâtir une civilisation d'amour. »

    par ailleurs :

    (LeSoir.be) Aux Etats-Unis, la Chambre vote une loi anti-avortement, mais le Sénat risque de la bloquer

    La Chambre américaine des représentants, dominée par les républicains, a adopté jeudi une proposition de loi qui pérenniserait l’interdiction de l’utilisation de fonds publics fédéraux pour des avortements ou des assurances incluant l’avortement, au jour anniversaire de la légalisation de l’IVG.

    Depuis plus de 35 ans, le Congrès a interdit par des mesures régulièrement reconduites l’usage de fonds fédéraux pour subventionner des procédures d’avortement, mais la proposition de loi adoptée jeudi, par 242 voix contre 179, rendrait ces interdictions permanentes.

    Le texte a peu de chance d’être adopté par le Sénat, où les démocrates ont une minorité de blocage, et la Maison Blanche a brandi la menace d’un veto présidentiel.

  • Le Président égyptien Al-Sissi à Al-Azhar le 28 décembre 2014 : "nous devons changer radicalement notre religion"

    IMPRIMER

    Vidéo historique (sous-titrée en français) du Président égyptien Al-SISSI durant son allocution aux Ulémas musulmans de l’Université d’AL-Azhar en Égypte. C’est important d’écouter ce message explosif venant d’un chef d’état musulman. C’est la première fois dans l’histoire du monde qu’un chef musulman, et à Al-Azhar même, ose formuler avec un brillant courage cette critique. Dans ce discours prononcé à Al-Azhar, le 28 Décembre 2014, le Président Égyptien Abd Al-Fattah Al-Sisi appelle à lutter contre l'idéologie extrémiste et dit: "Nous devons changer radicalement notre religion." Appelant à un "discours religieux qui soit en accord avec son temps". Al-Sisi a averti que "la nation Islamique est déchirée par l'extrémisme et court à sa perte".

  • Où va le Synode sur la famille ? témoignage de Monseigneur Léonard à l’Université de Liège

    IMPRIMER

    Encore quelques jours pour s’inscrire au lunch débat du mercredi 28 janvier 2015, 18h00 avec Mgr Léonard : Ulg, salle des professeurs, place du XX août, 7 à Liège 1er étage - accès par la grande entrée : parcours fléché.

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (23 janvier 2015) :

    soit par téléphone : 04 344 10 89 ,

    soit par email : uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    soit sur le site internet :www.ethiquesociale.org

    ulg_28janv.jpg

  • Pourquoi les victimes du Boko Haram ne font pas le poids...

    IMPRIMER

    Caroline Lallemand, dans le Vif, répond à cette question : 

    Pourquoi le monde ignore les attaques de Boko Haram

    Le 7 janvier dernier, la France vivait les pires attentats terroristes depuis 50 ans. Au même moment, au Nigeria, 2000 personnes étaient massacrées par le groupe islamiste armé Boko Haram. Deux évènements tragiques, deux traitements de l'information.

    Le 7 janvier dernier, 17 personnes sont mortes dans des attentats perpétrés par des terroristes à Paris. 3,7 millions de personnes sont descendues dans les rues de l'Hexagone le dimanche qui a suivi dans un grand élan de solidarité envers les victimes. Les journaux du monde entier couvrant les événements à force d'éditions spéciales et de flash infos, les réseaux sociaux saturant du hashtag désormais international "Je suis Charlie".

    Au même moment, au Nigeria, on apprenait la mort de plus de 2 000 personnes suite à une attaque du groupe islamiste armé Boko Haram dans le Nord-Est du pays. En quelques jours, les islamistes "ont entièrement brûlé 16 villes et villages dont Baga" apprenait-on d'un responsable administratif de cette zone de l'État de Borno. Pour Amnesty International, cette attaque semble être "la plus meurtrière à ce jour d'une série d'actions de plus en plus haineuses menées par le groupe". Pourtant, dans les médias, peu d'informations filtrent quant à l'ampleur du massacre. Certaines voix se demandent pourquoi le monde ne s'intéresse pas au sort de ces Nigérians. Des journalistes collaborant à des médias africains nous donnent quelques éléments de réponse.

    Lire la suite

     

  • Niger : le feu, le sang et les larmes

    IMPRIMER

    Églises dévastées au Niger : l’archevêque de Niamey « sous le choc »

    (Radio Vatican) - Entretien - Au Niger, 90 personnes ont été arrêtées dimanche après un week-end marqué par les violences. A Zinder, deuxième ville du pays, plus de 300 chrétiens se trouvaient toujours dimanche soir sous protection militaire. Vendredi, des manifestants descendus dans la rue pour condamner la caricature du prophète Mahomet, publiée la semaine dernière par l'hebdomadaire français Charlie Hebdo, avaient brûlé un drapeau français et mis le feu à la plus grande bibliothèque de la ville, celle du Centre culturel franco-nigérien. La dizaine d’églises que compte Zinder avaient été brûlées ou saccagées. Samedi, ces violences ont touché la capitale Niamey.

    Selon la police nigérienne, au total 45 églises ont été incendiées samedi à Niamey durant les émeutes.Un orphelinat et une école chrétienne ont également été pillés avant d'être incendiés. Les manifestations ont fait cinq mort et 128 blessés. 189 personnes ont été interpellées. Le ministre de l'Intérieur a dénoncé la présence d'étendards du groupe islamiste nigérian Boko Haram dans les manifestations de Zinder, une ville proche du Nigeria. 

    Mgr Michel Cartatéguy, archevêque de Niamey, dit toute son incompréhension et son inquiètude. Il est interrogé par Jean-Baptiste Cocagne.

    « Nous sommes encore sous le choc » déclare t-il. « 12 églises sur 14 ont été complétement pillées, saccagées, profanées. Tout est brulé (…) il ne reste plus rien, tout est ruines et poussières ». « Seule la cathédrale est encore debout, mais pour combien de temps ? » s’interroge Mgr Cartatéguy. L’archevêque de Niamey dit avoir réuni ce lundi matin les prêtres et responsables des communautés « pour prier en silence et méditer sur l’amour des ennemis ». « Nous sommes peut-être, souligne t-il, en train de vivre l’agonie de Jésus dans nos propres corps ».

    Heureusement, « nous avons des témoignages forts de solidarité de la communauté musulmane ».  Mgr Cartatéguy indique que « plusieurs religieuses ayant tout perdu ont été protégées et sont encore dans des familles musulmanes ». « Nous n’avons rien contre la communauté musulmane et sur place nous n’avons aucun problème avec elle », insistet-il, soulignant que les responsables de ces actes « sont des gens qui sont manipulés ». Face à cet embrasement, l’archevêque de Niamey demande « une protection à outrance de la part des autorités » et exprime son inquiétude : « cela pourrait continuer (…) on est en train de repérer les chrétiens qui sont dans la ville ». 

    Le Père Zanotti-Sorkine commente : A mes frères musulmans, capables comme moi du pire et du meilleur

  • Quand les extrémistes hindous veulent recréer une Inde sans les chrétiens ni les musulmans

    IMPRIMER

    Le sur le site d'Eglises d'Asie (Eglasie.Mepasie.org) :

    POUR APPROFONDIR : « Le monde doit réagir face au danger hindouiste »

    Dans un article en hindi, publié le 3 janvier sur le site de Radio Veritas, John Dayal met en garde la communauté internationale contre le projet « en cours d'exécution » des extrémistes hindous consistant à recréer une « Inde sans les chrétiens ni les musulmans ». Ce texte est paru en pleine controverse sur les « conversions de masse » menées par les hindouistes dans plusieurs Etats de l'Inde au moment de Noël (1).

    John Dayal est secrétaire général du All India Christian Council et membre du Conseil pour l'Intégration nationale au sein du gouvernement indien.

    Le 18 décembre dernier, lors de la Journée nationale pour les minorités, Rajeshwar Singh, qui est à la tête du Dharma Jagran Manch [« Forum d'éveil à la foi »] a déclaré sur les chaînes d'information de la télévision nationale que son organisation s'était fixé jusqu'à 2021 pour « nettoyer l'Inde des étrangers musulmans et chrétiens ».

    Quant à un autre groupe hindouiste, il a déclaré récemment que les chrétiens devaient être bannis des régions de l'Himalaya, dont les montagnes sont sacrées pour les hindous. Ces discours de haine se répandent comme des virus sur les réseaux sociaux et sont répercutés ensuite par les principaux journaux à travers le pays.

    Le gouvernement indien n'a cependant pas fait part d'une quelconque intention de poursuivre Rajeshwar Singh au titre des très strictes lois indiennes concernant l'incitation à la haine religieuse …

    Jusqu'à présent, ces lois ont plutôt été largement utilisées à l'encontre des pasteurs chrétiens, et ces derniers mois, des jeunes musulmans déversant leur colère envers le gouvernement sur Facebook.

    En revanche, les membres du Conseil des ministres et les représentants du Bharatiya Janata Party (BJP), qui est à la tête de l'Etat indien, ont manifesté clairement leur soutien au Sangh Parivar.

    Le [Sangh] Parivar est la grande et omniprésente famille d'organisations militantes hindoues [gravitant autour] duRashtriya Swayamsewak Sangh (RSS) ces deux dernières décennies. Le Dharma Jagran Manch, le Bajrang Dal et le puissant Vishwa Hindu Parishad (VHP) dont les membres sont connus pour leur grande violence et agressivité, comptent parmi ses groupes les plus importants.

    Lire la suite

  • L'avenir des chrétiens au Moyen Orient

    IMPRIMER

    Du site chiesa.espresso de S. Magister :

    La situation dramatique des chrétiens qui vivent en terre musulmane et en particulier au Moyen-Orient a fait l’objet d’une présentation faisant autorité - et bien à jour - qui a été publiée dans le premier numéro de cette année de "La Civiltà Cattolica", la revue des jésuites de Rome qui fait l’objet, avant d’être imprimée, d’un contrôle effectué par les autorités vaticanes.

    Son auteur est un juif israélien qui s’est converti au christianisme et est entré dans la Compagnie de Jésus, David Neuhaus, vicaire du patriarcat latin de Jérusalem pour les catholiques d’expression hébraïque.

    __________

    L’AVENIR DES CHRÉTIENS AU MOYEN-ORIENT

    par David Neuhaus S.J.

    Actuellement, lorsque l’on veut parler de la situation des chrétiens au Moyen-Orient, il faut dans tous les cas commencer par prendre acte de la peur qui a saisi ces communautés lorsqu’elles ont vu les horribles scènes qui étaient diffusées en provenance de l’Irak et de la Syrie. […]

    Cette peur est associée à une expression qui vient facilement aux lèvres de ceux qui étudient la situation actuelle : "la persécution des chrétiens". Il ne fait aucun doute que si les chrétiens sont assassinés, c’est parce que leurs bourreaux musulmans extrémistes les considèrent comme des infidèles, des polythéistes ou des espions qui travaillent pour l’Occident.

    Et pourtant, comme l’a indiqué le Comité Justice et Paix de l’assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte : "Au nom de la vérité, nous avons le devoir de souligner que les chrétiens ne sont pas les uniques victimes de cette violence et de cette férocité. Les musulmans laïcs, tous ceux qui sont considérés comme hérétiques, schismatiques ou simplement comme non alignés sont également attaqués et assassinés". […]

    Peur de quoi ?

    La peur est mauvaise conseillère. Pour l’affronter et la vaincre, il faut la comprendre. Les chrétiens constituent une fraction particulièrement vulnérable du monde arabe, parce qu’un bon nombre d’entre eux se sont toujours refusés à s’organiser selon des critères confessionnels, comme des partis politiques ou des milices.

    Lire la suite

  • Le pape François et les Chrétiens d’Orient :

    IMPRIMER

    Lu sur le site web de Sandro Magister (extrait) :

     « Du voyage du pape François en Asie on gardera en mémoire ses propos concernant les massacres qui ont eu lieu à Paris. Ce qu’il a dit a montré qu’il comprenait que des gens qui voient leur foi insultée et tournée en dérision réagissent avec violence : "Si un ami me dit un gros mot contre ma mère, il peut s’attendre à recevoir un coup de poing ! C’est normal ! C’est normal !".

    Cette déclaration a fait le tour du monde et elles ont été perçues comme une musique agréable par une très grande partie du monde musulman, qui se sent solidaire de l'assassinat des caricaturistes impies de "Charlie Hebdo".

    Toutefois, au cours de la même conférence de presse, François a également dit d’autres choses : "Selon moi, le meilleur moyen de répondre est toujours la douceur. Il faut être doux, humble comme le pain, ne pas se livrer à des agressions".

    Et ces phrases-là ont été perçues comme un commandement pour les chrétiens qui vivent en terre musulmane : ils doivent tendre l’autre joue l'autre joue, même lorsque l’ennemi ne se limite pas à les offenser et à les tourner en dérision, mais qu’il les assassine au nom d’Allah.

    Dans un vibrant commentaire que l’on a pu lire dans le "Corriere della Sera" du 13 janvier, un rabbin italien des plus estimés, Giuseppe Laras, 79 ans, qui fut naguère un ami fraternel du cardinal Carlo Maria Martini, a lancé une mise en garde contre la "stratégie désastreuse" de ceux qui croient "faciliter une paix culturelle et religieuse avec l'islam politique", d’abord en "laissant les juifs et l’état d’Israël seuls " et ensuite en laissant les chrétiens sans défense :

    "C’est une stratégie désastreuse, que les chrétiens arabes ont expérimentée avec le panarabisme et l’antisionisme. Les résultats en sont bien connus. Presque tous les pays musulmans, une fois qu’ils ont été débarrassés de leurs juifs, se sont concentrés sur leurs minorités chrétiennes, qui constituaient des populations nombreuses ; ils leur ont fait subir des violences et ils les ont massacrées. C’est une histoire qui se répète, allant des Arméniens qui ont été victimes d’un génocide (il y a de cela un siècle) aux chrétiens coptes d’Égypte, des chrétiens d’Éthiopie et du Nigéria jusqu’à Mossoul. Et beaucoup de pays européens, toute une série d’intellectuels et beaucoup de chrétiens d’Occident ont les mains ruisselantes du sang des chrétiens d’Orient, parce qu’ils ont été disposés à sacrifier ces derniers sur les autels du pacifisme, de l’opportunité politique, d’une conception mal comprise de la tolérance, de la culture bien-pensante et “radicale chic”, et de la bonne conscience". 

    La suite ici : Chrétiens en terre d’Islam. Bienheureux les persécutés

    JPSC

  • Une 5e rencontre interreligieuse à Assise pour combattre l'extrémisme ?

    IMPRIMER

    Lu sur le Portail Catholique Suisse (Maurice Page) :

    Face à l'extrémisme, le pape François envisage une 5e rencontre à Assise

    Rome, 19 janvier 2015 (Apic) Pour combattre l’extrémisme, le pape a mentionné la proposition d’une nouvelle rencontre des religions à Assise contre la violence. Dans le vol qui le conduisait de colombo à Manille le 15 janvier 2015, le pape a confié aux journalistes que des personnes y travaillaient, rapporte l’agence romaine Zenit.

    Ce serait la cinquième rencontre suscitée par un pape. Trois ont été présidées par Jean-Paul II et une par Benoît XVI. La première rencontre des religions pour la paix à Assise a eu lieu le 27 octobre 1986, à l’occasion de l’Année internationale de la paix promue par l’ONU.

    La deuxième a eu lieu en 1993 en pleine guerre dans les Balkans. La troisième a été proposée au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Elle a eu lieu le 29 janvier 2002.

    Le pape Benoît XVI a proposé une rencontre des religions pour la paix, à l’occasion du 25e anniversaire de la première rencontre, le 27 octobre 2011. Mais il y a apporté sa touche personnelle en invitant aussi des non-croyants à y participer.

    Le pape François a déjà eu deux grandes initiatives pour la paix: la veillée de prière et de jeûne pour la paix en Syrie, le 7 septembre 2013, et la soirée de prière pour la paix entre Israéliens et Palestiniens dans les jardins du Vatican le 8 juin 2014. (apic/zenit/mp)  

  • Manifestations anti-"Charlie Hebdo" au Niger : vingt-trois églises détruites, des chrétiens brûlés vifs

    IMPRIMER

    Lu ICI (via christianophobie.fr)

    Niger: Manifestation anti-Charlie Hebdo et anti-France à Niamey, 23 églises détruites, au moins 5 morts

    Samedi 17 Janvier 2015 – Koaci.com apprend que de nouvelles manifestations sont survenues ce samedi dans le monde musulman contre la caricature de Mahomet en Une de l'hebdomadaire français "Charlie Hebdo".

    Au moins cinq personnes ont été tuées, a annoncé le président Mahamadou Issoufou dans un message à la nation d'une dizaine de minutes. Le président à précisé que quatre corps calcinés ont été découverts dans des églises incendiées dans les faubourgs de Niamey et que le corps d’une femme, probablement asphyxiée par les gaz, avait été retrouvé dans un bar. Il a assuré que les coupables de ces violences seront identifiés et châtiés. "Ceux qui persécutent  les chrétiens n'ont rien compris".

    Au Niger, au lendemain des événements de Zinder, la police a tiré des gaz pour tenter de disperser des manifestants près de la grande mosquée de Niamey, la capitale du Niger. Des restaurants et maquis appartenant à des occidentaux ont été incendiés par des jeunes en rage. 23 sur les 45 églises de la capitale ont été également incendiées ou détruites, des bibles déchirées et brûlées. 

    Une centaine de policiers anti-émeute, munis de casques et de boucliers, protégeaient ce midi la cathédrale de Niamey, essuyant des jets de pierres de protestataires.

    Au moins un millier de jeunes s'étaient réunis pour ce rassemblement, interdit par les autorités, à proximité de l'édifice, encerclé par des policiers anti-émeute. 

    La manifestation avait des tendances clairement anti-françaises, comme hier à Zinder des drapeaux français ont été brûlés. Des agences de l'entreprise française Pari mutuel urbain (PMU) et des kiosques de l'opérateur téléphonique français Orange ont été saccagés. L'ambassade de France à Niamey a appelé ses ressortissants à "éviter toute sortie".

    Ils brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Je sacrifie mon père et ma mère pour notre prophète" ou "L'armée de Mahomet s'est réveillée".

    Plusieurs manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l'ordre, au lendemain d'émeutes à Zinder, deuxième ville du Niger, qui ont fait cinq morts et 45 blessés lors de manifestations anti-"Charlie Hebdo". En effet, le bilan inital de 4 vitimes a été alourdi, un cadavre calciné a été retrouvé dans une église incendiée. 

    D’autres manifestations ont été signalées à travers le Niger, pays de 17 millions d’habitants, à 80 % musulmans. À Maradi, à 600 km à l’est de Niamey, deux églises ont été incendiées, une autre église a été ravagée par les flammes dans la ville de Gouré (est), de même qu’une résidence appartenant au ministre des Affaires étrangères.

  • Six millions de Philippins ont assisté à la messe du pape à Manille

    IMPRIMER

    Le pape François a drainé “entre 6 et 7 millions“ de fidèles lors de la messe célébrée sous une pluie battante, dans l’après-midi du 18 janvier 2015, au Rizal Park de Manille (Philippines). C’est ce qu’a indiqué par la suite le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, assurant qu’il s’agissait dès lors du “plus grand évènement de l’histoire des papes“.

    Manille (Philippines) - le 18/01/2015 à 10:57:00 Agence I.Media
    A Manille, le pape François demande aux Philippins d’être “missionnaires“ en Asie et dans le monde entier.

    Devant une foule immense rassemblée à Manille (Philippines) sous une pluie battante, dans l’après-midi du 18 janvier 2015, le pape François a célébré une messe au cours de laquelle il a déploré que l’homme ait créé des “structures sociales qui entretiennent la pauvreté, l’ignorance et la corruption“. Il a dénoncé les “pièges“, les “plaisirs éphémères“ et les “gadgets“ de l’époque actuelle, ainsi que les “attaques insidieuses“ contre la famille et la destruction de l’environnement. Le pape a demandé avant tout aux catholiques philippins d’être “missionnaires“ en Asie et dans le monde.

    Comme Jean-Paul II (1978-2005) lors de son voyage en 1995, le pape François a célébré la messe dans le Rizal Park, au cœur de Manille. La foule qui s’étendait dans les rues alentours, entre six et sept millions de personnes selon les estimations des autorités locales, était en liesse à l’arrivée du pontife. Jamais un pape n'avait rassemblé tant de fidèles.

    Les Philippins, souriants malgré la pluie incessante, brandissaient au passage du pape une statue du Santo Niño, l’Enfant-Jésus particulièrement vénéré dans le pays et dont la fête liturgique est célébrée ce 18 janvier. C’est à bord d’une papamobile originale que le chef de l’Eglise catholique a traversé la foule : un jeepnay blanc créé pour l’occasion, à savoir une espèce de minibus construit sur une jeep américaine, le moyen de transport le plus populaire aux Philippines. Comme la veille à Tacloban, dans la tempête, le pape était couvert d’un poncho jaune.

    Puis il a célébré la messe depuis un immense podium, dos à la Baie de Manille et à la Mer de Chine. Au pied de l’autel se trouvait, sous la pluie, le président de la République Benigno Aquino. Avant la messe, le pape avait rencontré à la nonciature apostolique le père de la jeune bénévole de 27 ans décédée accidentellement la veille à Tacloban, au terme de la messe pontificale.

    Vaillants missionnaires

    Au cœur de son homélie, le pape François a particulièrement demandé aux 80 millions de catholiques philippins d’être “de vaillants missionnaires de la foi en Asie“. Il a souhaité qu’ils soient “témoins et missionnaires de la joie de l’Evangile, en Asie et partout dans le monde“. Au terme de la messe, il a d’ailleurs envoyé les fidèles en mission. 

    Lire la suite