Sommaire du n°268 de mars 2015
![]() ÉDITORIAUX Quel fanatisme ?, par Christophe Geffroy La guerre sur deux fronts, par Jacques de Guillebon ACTUALITÉ Europe : vers la vente d’enfants, par Grégor Puppinck À rebours : Mauvaise nouvelle ?, par Falk van Gaver Pour ne pas être des lapins, par l’abbé Laurent Spriet Géopolitique d’abord : Comme toujours, par Paul-Marie Coûteaux La réalité du populisme, par Christophe Geffroy Série libéralisme (6) : Des structures de violence, par Jean-Louis Schlegel Échos d’Orient : Libanisation, par Annie Laurent Chronique Vie : Conscience morale, par Pierre-Olivier Arduin ENTRETIEN Les Petites Sœurs de l’Agneau : porter la joie de Dieu, entretien avec Sœur Marie-Liesse DOSSIER : LES CATHOS AUJOURD’HUI Radiographie des cathos français, par Jacques de Guillebon Sables mouvants, par Michel Toda Des cathos décomplexés, par Christophe Geffroy Catéchisme : une crise sans fin, par Denis Sureau De l’utilité des chrétiens, par Jean-Guilhem Xerri Une situation nouvelle, par le P. Thierry-Dominique Humbrecht Un déclin inéluctable ?, par Jean-Pierre Denis La foi, notre essentiel !, par l’abbé Guillaume de Tanoüarn VIE CHRÉTIENNE L’oraison pour tous (4/5) : Le Ciel dans la foi, par l’abbé Éric Herth Question de foi : Carême et sacrifice, par l’abbé Hervé Benoît CULTURE Blaise Pascal, l’« effrayant génie », par Falk van Gaver Notes de lecture, chroniques Musique, Sortir, Cinéma, Internet, Livres jeunes Au fil des livres : Les Bourbon Parme, par Philippe Maxence Un livre, un auteur, entretien avec Alain de Benoist Portrait : Père Toufic Eïd, par Marine Tertrais BRÈVES Toutes nos annonces en ligne |
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Le sommaire du dernier numéro de La Nef (mars 2015)
Sommaire du dernier numéro(Les articles "en lien" sont accessibles; il suffit de cliquer sur les titres)Lien permanent Catégories : Actualité, Culture, Débats, Eglise, Ethique, Foi, Idées, International, Politique, Religions, Société 0 commentaire -
De nouveaux épisodes de violence contre des églises chrétiennes en Inde
INDE - Nouveaux épisodes de violence contre des églises chrétiennes
New Delhi (Agence Fides) – De nouveaux épisodes de violence ont été enregistrés en Inde contre des structures et des communautés chrétiennes. Un cas de vandalisme à l’encontre d’une église a été signalé à Goa, dans l’ouest de l’Inde. Des hommes non identifiés ont frappé et endommagé une statue de Notre-Dame de Lourdes se trouvant dans une Paroisse d’un village. Les fidèles sont préoccupés par la profanation du lieu.
Dans un autre Etat indien, le Kerala, au sud de l’Inde, un cimetière chrétien du district de Pathanamthitta a été vandalisé, des tombes et des stèles ayant été détruites deux jours de suite. Le mur du cimetière a lui aussi été sali par des graffitis.
A Mangalore, dans l’Etat du Karnataka, dans le centre du pays, une salle de prière catholique sise à la périphérie de la ville a fait l’objet d’un lancé de cailloux qui a provoqué des bris de vitres. Selon les chrétiens du cru, « certains éléments anti-sociaux cherchent actuellement à créer un climat d’insécurité et de panique au sein de la société ».Un forum d’ONG chrétiennes rappelle que « les attaques et les fréquents actes de vandalisme contre des objectifs chrétiens dans différentes parties du pays préoccupent. Les autorités civiles ont le devoir d’arrêter les violents, de garantir la paix et l’harmonie dans la société, de protéger l’Etat de droit et la liberté religieuse ». (PA) (Agence Fides 27/02/2015)
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Syrie : Angoisse pour le sort des otages chrétiens entre les mains des djihadistes
ASIE/SYRIE - Angoisse pour le sort des otages chrétiens entre les mains des djihadistes
Hassakè (Agence Fides) – Le nombre des chrétiens assyriens et chaldéens des villages sis sur la rivière Khabur pris en otage et déportés par les djihadistes dans leurs places fortes a dépassé les 300. « Si les premières informations faisaient état de 90 otages – indique à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi – maintenant, nous sommes en mesure de dire qu’ils sont environ 350 entre les mains des djihadistes. Seules les vérifications et le recueil d’informations dans les lieux de rassemblement des évacués permettent, avec le temps, d’établir la liste des otages et de disposer d’un cadre plus clair de la situation, toujours sujet à de nouveaux ajustements ».
Selon ce qu’indique le site Internet kurde ARA News de Samir Taji, membre du Front al-Nusra (groupe djihadiste syrien lié à al-Qaeda NDR), les miliciens du prétendu « Etat islamique » auraient tout d’abord retenu les prisonniers assyriens – y compris les femmes et les enfants – dans un centre de détention des environs du mont Abdulaziz, pour les disperser ensuite dans des zones et des centres placés sous leur contrôle, y compris Raqqa. Parmi les prisonniers, se trouveraient également 40 miliciens kurdes et des miliciens assyriens appartenant à la brigade d’autoprotection Sutoro.
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Le sort des chrétiens d'Orient et l'indifférence monstrueuse de l'Occident
Lu sur Atlantico.fr :
Des centaines de chrétiens enlevés par l’Etat islamique : les ressorts d’une curieuse indifférence
Face au silence médiatique et politique, Jean d'Ormesson a pris la parole pour avertir des atrocités commises par l'Etat islamique contre les populations chrétiennes. Pourtant rien n'y fait, c'est comme crier dans le désert.
Atlantico : 222 chrétiens ont été enlevés le lundi 23 Février au nord-est de la Syrie. Quelques jours plus tôt, 21 coptes ont été égorgé en Libye. Face à cette attitude "génocidaire" selon les mots de Jean d’Ormesson, l’une des rares personnalités à s’être exprimée à ce sujet , c’est le silence qui prévaut. Pourquoi, alors que le sort des Yézidis émeut tant, n’en va-t-il pas de même pour les chrétiens ?
Sébastien de Courtois : Le sort des chrétiens d’Irak et de Syrie est lié intrinsèquement avec celui des autres minorités non musulmanes, dont les Yézidis.
Il n’y a pas à hésiter ni à faire la différence entre elles. Leurs destins sont liés et elles se battent ensemble. Si la démocratie et la liberté ont un avenir dans cette partie du monde, c’est grâce aux combats qui se jouent actuellement dans l’Est de la Syrie. La résistance des Kurdes et de leurs alliés chrétiens est héroïque face aux forces de l’obscurantisme.
Nous sommes confrontés à un fond d’ignorance qui est le résultat de décennies de déni, en France, tant par rapport à l’Orient, « compliqué » soit disant, que par rapport à l’histoire des religions dont nous nous méfions, et surtout vis-à-vis du christianisme, religion dont nous avons honte parce qu’elle fut la nôtre. La vérité est que la pensée contemporaine ne comprend plus ce vieux fond christiano-mésopotamien qui a été pourtant la matrice de nos propres cultures, au même titre que l’héritage grec ou romain. Rien ne sert de clamer le besoin de vivre ensemble sans chercher avant tout les endroits où les chrétiens, les juifs et les musulmans ont pu et peuvent cohabiter en paix ? Eh bien intéressez-vous aux grandes villes d’Orient et regardez ce qui a existé ! Ne cherchons pas des solutions miracles à coups d’idéologies. J’ai peur que le laïcisme actuel en soit une : sois laïc et tais-toi. Non, il y a d’autres voies, plus souples, où chaque croyance doit trouver sa place dans notre société.
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Chronique de la christianophobie...
Niger : 80 % des lieux de culte chrétien sont à reconstruire !
Voici un extrait d’un article du Monde… Au Niger, plusieurs dizaines d’églises ont été saccagées au mois de janvier à la suite de la publication de caricatures du prophète Mahomet par l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. Environ 80 % des lieux de culte chrétiens au… Lire la suite...
Inde : des tombes chrétiennes vandalisées dans le Kerala
Des pierres tombales du cimetière de l’église Shalom Mar Thoma de Mylapra (district de Pathanamthitta, État du Kerala) ont été brisées par des inconnus lundi 23 février dernier. Les vandales ont également maculé de sang les murs du cimetière et écrit des slogans injurieux. Ces acte… Lire la suite...
Inde : vandalisme contre une église catholique à Mangalore
Des inconnus ont lancé une ou plusieurs pierres contre une statue de la Vierge Marie et de l’Enfant Jésus, protégée par une vitre, dans l’église catholique Saint-Joseph située dans la banlieue de Magalore (État du Karnataka) pendant la nuit de mardi à mercredi (17-18 février). La vi… Lire la suite...
Rhône : une demie douzaine d’églises pillées depuis janvier dernier
Sous le titre « Inquiétante série de vols dans les églises », le quotidien Le Progrès a publié hier un article qui pour être court n’en donne pas moins une idée de l’étendue de ces pillages… Calices, ciboires, ostensoirs… Depuis plusieurs semaines, des objets de culte dispara… Lire la suite...
Églises vandalisées à Joigny : des photos…
J’ai signalé hier les saccages de deux églises de Joigny (Yonne), survenues le 24 février. Un lecteur (merci L. L. !) m’a signalé la page Facebook du Père Romain Tavernier, curé de la paroisse – lequel y reprend d’ailleurs mon post d’hier –, qui publie plusieurs photos des dég… Lire la suite...
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Syrie : plus de 350 chrétiens pris en otages
De l'Aide à l'Eglise en Détresse :
SYRIE : 350 chrétiens capturés, 15 morts et plus de 5000 déplacés
Les chrétiens assyriens sont plus de 350 à avoir été capturés par le groupe État Islamique dans le gouvernorat de Hassake au nord-est de la Syrie. Au moins 15 d’entre eux ont été tués. Nous publions ci-dessous les dernières nouvelles envoyées à l’AED ce matin 26 février par l’Archimandrite Youkhana, en contact avec la ville de Hassake.
« Voici les dernières mises à jour que j’ai apprises ce matin de notre contact à Hasseke:
Environ 15 jeunes Assyriens ont été martyrisés. Beaucoup d’entre eux se battaient pour défendre et protéger les villages et les familles.
Les personnes capturées viennent des villages suivants:
Tel Shamiram: 51 familles (la moyenne est de 5 personnes par famille). Aucune des familles de ce village n’a réussi à s’enfuir. Il y a eu des échanges de coups de feu entre les combattants protégeant le village et le groupe terroriste EI. On pense qu’il y a des victimes et que de nombreux Assyriens ont été tués dans le village. Pas de nouvelles sur ces familles. Elles ont très probablement été capturées et transportées au mont Abdul Aziz, une région voisine contrôlée par l’EI.
Tel Jazira: 81 personnes
Tel Gouran: 21 personnes
Tel Feytha: 5 personnes
Qabir Shamiya: 3 personnes
Tel Hormizd: 12 combattants hommes et deux femmes. Il semblerait qu’une des femmes combattantes ait été décapitée et deux combattants hommes fusillés.
13 autres combattants d’autres villages ont été capturés.Les familles déplacées enregistrées jusqu’à hier soir étaient environ 800 à Hassake et 175 à Qamishly. Les chiffres doivent être mis à jour aujourd’hui et devraient atteindre 1 200 familles.
A présent, toutes les familles assyriennes des 35 villages de Khabour ont fui vers Hasseke ou Qamishly.
Le Père Bakos de Tel Tamar était la dernière personne à quitter la ville pour Hasseke. Seuls restent les combattants qui protègent les abords de la ville aux côtés des soldats kurdes du PYD. Dans l’espoir que la région soit libérée et que les familles puissent y revenir.Les personnes déplacées ont besoin de matelas, de couvertures, d’oreillers, de chauffage, de vêtements, de nourriture, d’hygiène, de soins de bébé et de médicaments.
Une nouvelle non confirmée d’une autre source :
Selon une source arabe du village sunnite de Bab Alfaraj, la mosquée du village a annoncé et a appelé la population à participer à un massacre des infidèles dans la montagne de Abdul Aziz le vendredi (demain).Archimandrite E. Youkhana* – 26. Februar 2015 07:31 »
* l’Archimandrite Youkhana travaille pour soutenir les chrétiens persécutés dans la région auprès du CAPNI: Christian Aid Program Northern Iraq Voir l’article publié le 24 février à ce sujet: Syrie : chrétiens assyriens aux prises avec l’État Islamique -
Les chrétiens assyriens victimes du double jeu de la Turquie
Du site de rfi :
Les chrétiens assyriens victimes du double jeu turc
La Turquie empêche les habitants chrétiens de fuir par sa frontière, tout en permettant aux jihadistes de la franchir, a accusé mercredi sur Radio Vatican l'évêque de la ville de Hassaké. Plus largement, c'est le double jeu de la Turquie à sa frontière qui met en colère les acteurs du terrain.
Après l'enlèvement par l'organisation Etat islamique de plus d'une centaine de chrétiens dans cette province syrienne mardi (il y en aurait plus de 200 ndB), près de 1 000 familles ont fui leurs villages. Certaines, qui ont atteint la ville de Qamichli à la frontière turque, n'auraient pas pu entrer dans le pays. Patrick Karam, président de la coordination Chrétiens d'Orient en danger, dénonce le traitement discriminatoire que subissent les chrétiens quand ils arrivent en Turquie.
« Généralement, ils n'arrivent à accéder aux camps de réfugiés. Quand ils peuvent rentrer en Turquie, ils le font généralement en rejoignant des familles qu'ils ont en Turquie, mais c'est beaucoup plus compliqué pour eux d'accéder aux camps de réfugiés. Et quand ils y sont, ils se retrouvent isolés, ils ont moins accès que d'autres à l'aide humanitaire.
Il faut quand même se rappeler que la Turquie joue un double jeu. Elle laisse passer des personnes qui vont faire le jihad en Irak et en Syrie. Par contre, quand des Kurdes turcs souhaitent aller combattre aux côtés de leurs frères syriens contre Daesh et ça a été le cas à Kobane, la Turquie a su fermer la frontière.
Il y a aussi un double jeu dans le trafic de pétrole. Entre 800 000 et un million de dollars par mois des revenus de Daesh sont issus de la vente de pétrole. Mais par où passent les camions ? Tout simplement par la Turquie. C'est absolument intolérable. La Turquie doit choisir son camp : soit elle est avec nous, soit elle est contre nous, et là-dessus on ne peut plus tergiverser. »
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Le Croissant Rouge refuse son aide aux chrétiens
Du Salon Beige :
Le Croissant rouge refuse d'aider les chrétiens
Mgr Jacques Behnan Hindo, l’évêque syro-catholique d’Hassaké, déclare à Radio Vatican :
"Il y a une chose que je voudrais dire : la Croix Rouge aide, fournit de l’argent au Croissant Rouge. Or, le Croissant Rouge ne donne absolument rien aux chrétiens. Hier, il y a eu le Croissant Rouge, UNHCR, etc, qui se sont baladés devant les télévisions, qui ont parlé comme s’ils avaient aidé les gens. Or, ils n’ont distribué, même pas une livre syrienne. Jusqu’à maintenant, le Croissant Rouge n’a rien donné aux chrétiens, et ce depuis quatre ans. Je l’ai dit sur une grande chaîne arabe et là, je vous le dis aussi. Il faut que la Croix Rouge le sache. Il faut qu’il le sache. Ici, les responsables sont tous des Frères musulmans ou apparentés. Je le dis à voix haute parce que cela m’exaspère et me révolte.
Alors de qui provient l’aide que vous recevez ?
Par exemple, de l’Œuvre d’Orient, du Vatican, de la Congrégation orientale. Sinon, la Croix Rouge ne donne rien puisqu’elle donne tout au Croissant Rouge et le Croissant Rouge, ici, ne distribue même pas un milliardième de ce qu’il reçoit, rien aux chrétiens.
Que se passe-t-il par exemple, lors d’une grande distribution, si une personne s’avance et dit qu’elle est chrétienne ?
À chaque fois qu’un chrétien se présente chez eux, ils disent « rien ». Tandis que nous, à l’Église, Caritas, etc, nous donnons aux chrétiens, aux musulmans, à tout le monde. Eux ne donnent rien."
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Les conditions d'une intervention en Libye
Lu sur le site de l'Institut Thomas More :Intervention en Libye | Quels acteurs et à quelles conditions ?
L’aggravation de la situation libyenne sera-t-elle le point de basculement dans la guerre contre l’« État islamique » ? Les évènements récents concernant la mort d’un pilote jordanien et la décapitation de vingt-et-un Égyptiens de confession chrétienne par la branche libyenne de « l’État islamique » semblent avoir réveillé certaines puissances régionales, Égypte et Jordanie en tête. A long terme, l’option de l’intervention au sol est-elle évitable ? Si non, quelles forces sont-elles prêtes à s’engager ? Les Occidentaux n’ont-ils pas fait preuve de pusillanimité en préférant la levée de l’embargo sur les armes en Libye à une intervention militaire ciblée ? Quelle sera la prochaine stratégie des acteurs régionaux dans ce combat ?
« La détérioration de la situation requiert un changement de rythme de la part de la communauté internationale avant qu’il ne soit trop tard » : ces mots de Paolo Gentiloni, ministre italien des Affaires étrangères, prononcés le mercredi 18 février, attestent de l’urgence de la situation en Libye, où l’on observe le constant renforcement de l’« État islamique », le risque grandissant de sa fusion avec d’autres milices locales et un chaos sécuritaire généralisé. Dans ce climat de guerre civile, les combattants du front anti-islamique, se mobilisent sur le terrain et se préparent à encercler la ville de Syrte, l’un des sanctuaires du groupe djihadiste.
L’aggravation de la situation libyenne sera-t-elle le point de basculement dans la guerre contre l’« État islamique » ? De fait, après des mois de bombardements par la coalition internationale et malgré les offensives terrestres menées par les peshmergas kurdes, l’hydre de « l’État islamique » ne cesse de progresser et d’ouvrir de nouveaux fronts, menaçant d’étendre désormais son action au Liban, en Jordanie et en Israël et alimentant la haine religieuse contre les chiites, Iraniens en tête. Les solutions mises en œuvre par la communauté internationale ont été jusqu’ici insuffisantes et les acteurs régionaux prêts à s’engager sont restés trop longtemps au second plan d’une guerre qui est, pourtant, d’abord la leur.
Les évènements récents concernant la mort d’un pilote jordanien (3 février) et la décapitation de vingt-et-un Égyptiens de confession chrétienne par la branche libyenne de « l’État islamique » (15 février) semblent justement avoir réveillé ces puissances régionales, Égypte et Jordanie en tête. La prudence diplomatique des Occidentaux, peu enclins à rouvrir un front en Libye, explique l’abandon de l’idée avancée par l’Égypte d’une demande à l’ONU d’intervention militaire terrestre en Libye au sein d’une coalition internationale (17 février). A défaut, la Jordanie, membre non-permanent du Conseil de sécurité a présenté un projet de résolution demandant la levée de l’embargo sur les armes en faveur du gouvernement libyen (20 février), soutenu par la Libye et l’Egypte. En faisant le choix a minima d’une solution politique plutôt que d’une action militaire ciblée, la communauté internationale ne manque-t-elle pas à l’appel d’acteurs régionaux enfin désireux de s’engager davantage ?
Car pendant ce temps-là, l’« État islamique » prospère et se renforce. Mais que faire ? A long terme, l’option de l’intervention au sol est-elle évitable ? Si non, quelles forces sont-elles prêtes à s’engager ? Les Occidentaux n’ont-ils pas fait preuve de pusillanimité en préférant la levée de l’embargo sur les armes en Libye à une intervention militaire ciblée ? Quelle sera la prochaine stratégie des acteurs régionaux dans ce combat ?
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De plus en plus de chrétiens condamnés à mort au Pakistan; le témoignage saisissant d'Hanna
Alors que l'on recense au Pakistan de plus en plus de chrétiens condamnés à mort pour blasphème, Hanna, une chrétienne pakistanaise, a accepté de témoigner. Elle exprime avec courage sa fidélité au Christ et à l’Église, sous couvert de l’anonymat pour ne pas mettre sa vie en péril.
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Jean d'Ormesson dénonce la barbarie de Daech
INTERVIEW E1 - L'écrivain et académicien de 89 ans a exprimé toute son indignation au micro d'Europe 1 après l'enlèvement d'une centaine de chrétiens en Syrie.
Après les coptes assassinés en Libye, ceux crucifiés en Egypte, 90 nouveaux chrétiens d'Orient ont été enlevés par l'organisation de l'Etat islamique en Syrie mardi. De quoi susciter l'indignation de l'écrivain Jean d'Ormesson, venu dire toute son inquiétude mercredi matin au micro d'Europe 1.
"Une mise en scène de l'horreur." Âgé de 89 ans, l'académicien estime qu'il y a un élément qui distingue les crimes commis par l'EI de ceux qu'il a pu observer sa vie durant : "Ce qui est frappant, c'est l'étalement de la cruauté. Nous avons connu des drames épouvantables, les camps de concentration en Allemagne, les goulags en Russie, mais au moins les coupables essayaient de cacher leurs crimes. Là, il y a une mise en scène de l'horreur."
Cette mise en scène, une spécialité développée par l'EI, choque au plus haut point l'homme de lettres : "Le massacre des coptes en Libye a été abominable avec une mise en scène qui ne manque pas d'un certain talent atroce. Vous avez des événements en Syrie, en Libye, en Afrique noire aussi, il y a une volonté de faire disparaître le christianisme dans cette région du monde. "
"Génocide". Une horreur qui frappe donc en ce moment les chrétiens d'Orient, une communauté riche en histoire, comme le souligne Jean d'Ormesson : "Ils sont parmi les plus anciens chrétiens du monde, les chrétiens d'Irak sont presque des contemporains du Christ. Aujourd'hui, on peut dire que les communautés chrétiennes d'Irak sont génocidées."
Face à ce drame, Jean d'Ormesson appelle à "prendre conscience" et à "crier son indignation". S'il n'est pas favorable à une action au sol menée seulement par la France, il espère qu'une force européenne ou américano-européenne puisse bientôt intervenir. Car, il ne veut pas l'oublier, "il faut toujours se battre contre la barbarie", surtout pour une communauté "qui doit se sentir oubliée du monde".
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Inde : quand les hindouistes s'en prennent à Mère Teresa
Les hindouistes du RSS mettent en cause Mère Teresa, l’épiscopat catholique réagit (source)
« L’œuvre réalisée par Mère Teresa aurait pu être bonne, mais elle était menée dans un but précis : convertir au christianisme les personnes à qui elle venait en aide. » Tels sont les propos qu’a tenus Mohan Bhagwat, chef du Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS - Corps national des volontaires), le 23 février dernier au Rajasthan. Des propos mettant en cause la fondatrice ...