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International - Page 288

  • Des chrétiens belges se sont mobilisés pour accueillir 244 chrétiens syriens d'Alep

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    De Raphaëlle d'Yvoire sur le site du journal La Croix :

    Des chrétiens belges accueillent des Syriens d’Alep

    Une opération humanitaire, entreprise par des particuliers et soutenue par le gouvernement belge, a permis à 244 chrétiens syriens d’obtenir un visa pour la Belgique.

    Ils se sont décidés à agir il y a quelques mois, en voyant les images d’Alep en ruine. Ces quelques chrétiens belges, dont l’ancien porte-parole du cardinal Danneels, tous membres d’un groupe de réflexion chrétien en Flandre, ont mobilisé en toute discrétion une vingtaine d’autres personnes – « de toutes obédiences et de toutes les communautés du pays » – pour venir en aide à des chrétiens syriens menacés par la guerre.

    UN APPEL LANCÉ AU GOUVERNEMENT

    Ensemble ils ont adressé une lettre au premier ministre, Charles Michel, ainsi qu’au ministre des affaires étrangères, Didier Reynders, et au secrétaire d’État à l’asile et la migration, Theo Francken.

    « Nous ne pouvions plus rester indifférents,nous devions réveiller le gouvernement », a raconté l’un des initiateurs, l’avocat Paul Quirynen, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue début juillet, en présence du ministre des affaires étrangères et du secrétaire d’État à l’asile et la migration.

    « Nous avons réussi à accueillir en Belgique 244 chrétiens d’Alep, leur communauté étant soumise à la terreur de groupes comme Al-Nosra et Daech en raison de leurs convictions religieuses », a expliqué l’ancien diplomate Mark Geleyn.

    244 SYRIENS ÉVACUÉS

    Concrètement, l’opération humanitaire, coordonnée par les autorités belges « dans la plus grande discrétion », a commencé en mai et s’est achevée le 4 juillet dernier. Les 244 Syriens sont majoritairement des familles avec enfants et des personnes vulnérables.

    Ils ont dû organiser eux-mêmes leur fuite d’Alep, en plusieurs groupes, empruntant la seule route encore ouverte et sécurisée vers le Liban. Ensuite les services de l’ambassade de Belgique à Beyrouth ont assuré leur prise en charge jusqu’à Bruxelles. 

    Souhaitant rester discrets sur les détails de la procédure de sélection – « douloureuse » – et sur la manière dont ces personnes ont franchi la frontière syrienne afin de « ne pas mettre en danger ceux qui ont participé à l’opération en Syrie », les organisateurs refusent de révéler l’identité des familles arrivées en Belgique mais promettent de continuer à les aider dans leur intégration.

    UNE PROCÉDURE D’ACCUEIL CLASSIQUE

    Ces personnes doivent maintenant suivre la procédure classique auprès des services d’accueil de demandeurs d’asile. « Ils sont appelés à suivre le parcours d’intégration propre à la région où ils sont hébergés », a précisé Theo Francken.

    « Nous avons répondu à la demande d’une minorité. À l’avenir, nous sommes tout à fait disposés à regarder d’autres sollicitations, quelles que soient l’origine et la conviction du demandeur », a également assuré Didier Reynders.

    Depuis le début du conflit en Syrie, 5 500 Syriens, toutes confessions confondues, ont obtenu l’asile ou une protection subsidiaire en Belgique.

    Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et les associations belges ont salué cette opération de sauvetage, tout en rappelant que c’est une goutte d’eau par rapport aux besoins d’accueil des réfugiés syriens.

  • Une video de KTO sur les chrétiens d'Irak : partir ou rester ?

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    Chrétiens d'Irak, des vies en exil

    Partir ou rester ? Voilà la question qui hante des milliers de chrétiens irakiens depuis le 6 août dernier.

    Chassés de chez eux par l'organisation État islamique, ils ont tout perdu en quelques heures à peine : leur maison, leur voiture, leur travail, mais ils ont surtout perdu une partie de leur dignité.

    Aujourd'hui, ils sont installés à Erbil au Kurdistan irakien, dernier refuge en Irak pour cette minorité rejetée. Ils vivent dans des camps, dans des immeubles en construction ou dans des caravanes.

    Ce film nous emmène à la rencontre d'Hanna, Zina, Bouchra ou encore Ibrahim, tous exilés involontaires.

    À travers leur vie quotidienne, ils se confient sur leur vision de l'avenir.

    Comment se pose pour eux la question de partir ou rester ? Quel avenir voient-ils en Irak alors qu'ils s'y sentent de plus en plus indésirables ?

    Ils ont tout perdu au nom de leur foi. Ces hommes et ces femmes partagent la force de leur croyance, leur craintes, leurs espérances, leur vie tout simplement.

    Une coproduction KTO/GRAND ANGLE PRODUCTIONS, 2015. Sibylle Delaitre.

    Un documentaire à voir sur KTO sur cette page.

  • "Al-Sissi a amélioré la situation des chrétiens d'Egypte"

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » (extrait) :

    image (9).jpg"Inauguré aujourd'hui en grande pompe, avec le Président de la République français François Hollande en invité d'honneur, le nouveau Canal de Suez est le projet monumental d'un seul homme : le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi. Arrivé au pouvoir il y a un an après la destitution par l'armée du frère musulman Mohamed Morsi en 2013, son ambition est de redresser l'économie et redonner son prestige mondial à une Egypte déliquescente. Pour Monseigneur Michel Chafik, Recteur de la Mission copte catholique de Notre Dame d'Egypte à Paris, le maréchal Al-Sissi n'est pas un nouveau chef militaire à la Hosni Moubarak, le dictateur déchu à la suite de la révolution de 2011. Selon lui, le nouveau régime, pourtant accusé d'autoritarisme et de brutalité, a insufflé l'espoir dans le cœur des chrétiens et de tous les Egyptiens.

    Les coptes ont souffert des conséquences de la révolution, en particulier de l'arrivée au pouvoir des Frères musulmans. Soutiennent-ils aujourd'hui le régime du maréchal Al-Sissi ?

    D'abord, nous sommes des Égyptiens avant d'être des coptes, des citoyens avant d'être des chrétiens. Ensuite, quand on regarde les turbulences dans le monde arabe, on se réjouit évidemment d'avoir Al-Sissi comme dirigeant. C'est un homme charismatique qui a sauvé le pays et a amélioré la situation des chrétiens. Moi-même qui participe peu aux élections, j'ai voté pour lui. A chaque changement de régime, la question des coptes était négligée. Pas avec Al-Sissi. On peut dire qu'il a ravivé l'histoire des chrétiens d'Égypte. Il a rappelé que le pays a accueilli la Vierge Marie, saint Joseph et Aïssa (Jésus, en arabe), que les coptes ont défendu notre patrie contre les Romains et les Grecs. Il a insisté sur leur très ancienne présence : le mot « copte » signifie d'ailleurs Égyptien en grec ancien. Il a donné une liberté de parole sans précédent à l'Église et a fait plusieurs promesses comme la réparation obligatoire des églises détruites.

    Les chrétiens sont-ils, malgré ce tournant idéologique, encore mal considérés dans la société égyptienne ?

    La situation est incontestablement meilleure qu'avant. Mais il reste des difficultés, en particulier dans les zones reculées. À Al-Minya (en Moyenne-Egypte) par exemple, un chrétien a été kidnappé et ne sera libéré qu'en échange d'une rançon. Les personnes victimes de ces actes sont systématiquement des chrétiens.

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  • Anniversaire de la mort de Soljénitsyne

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    topic (27).jpgIl y a sept ans, le 3 août 2008, s’éteignait à Moscou le plus grand écrivain russe du XXe siècle, témoin capital de l’empire des ténèbres communistes mais aussi de la décadence de l’Occident. Sur le site « aleteia », Philippe Oswald nous le rappelle opportunément :

    « Alexandre Soljenitsyne repose au monastère Donskoï de Moscou, au cœur de sa chère Russie où il était revenu d’exil pour achever sa vie et où il s’est éteint à 89 ans. Il avait vécu la chute du moloch rouge contre lequel il avait mené un combat acharné qui l’avait conduit au goulag, expérience terrifiante qui fit de lui non seulement un immense écrivain mais un témoin, dans la lignée des plus grands auteurs russes. 

    Le souffle d’une inspiration indignée

    La puissance de Soljenitsyne n’a rien à envier à celle de Tolstoï ou de Dostoïevski. Elle associe le goût parfois maniaque du détail au souffle d’une inspiration indignée qui emporte tout sur son passage. Qui pouvait résister à ce prophète ? Son horreur incandescente de l’empire luciférien du mensonge que fut l’URSS, "homicide dès le commencement" (Staline n’a fait que perfectionner le système mis au point par Lénine), l’avait rendu insensible au danger. Et infatigable. "C’est bien simple, je travaille tout le temps", disait-il sans exagération.

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  • En France, les cloches sonneront le 15 août en soutien aux chrétiens d'Orient

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    Lu sur le site de l'Eglise catholique de France :

    Les cloches sonneront le 15 août pour les chrétiens d’Orient

    A Fréjus-Toulon, Gap et Embrun, Bayonne, Avignon et Ajaccio les cloches sonneront dans toutes les églises le samedi 15 août 2015. Et pour cause, les évêques de ces diocèses ont appelé leurs fidèles à se rassembler sur les parvis de leurs églises à midi, pour manifester leur soutien fraternel aux chrétiens d’Orient en proie à des persécutions dans leurs pays à cause de leur foi.

    « En Irak, les réfugiés bénéficient sans doute de l’aide humanitaire, mais voient s’amenuiser leurs chances de retourner dans leurs maisons dont ils ont été violemment expulsés par l’Etat Islamique, il y a un an. Découragés, beaucoup n’aspirent qu’à fuir sous des cieux plus cléments, espérant un avenir meilleur pour leurs enfants », écrit Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, dans un communiqué publié le 23 juillet 2015 sur le site du diocèse. C’est aussi le cas pour les chrétiens de Syrie. D’où l’appel lancé par Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, relayé par les autres évêques dans leurs diocèses respectifs.

    Pour soutenir les chrétiens d’Orient, le groupe « Les Prêtres » de Gap a donné deux concerts à l’Olympia à Paris et a pu ainsi remettre à l’Œuvre d’Orient la somme de 200 000 euros.

    Prier Marie qui fait tomber les murs

    Face aux persécutions et massacres dont sont victimes les chrétiens d’Orient, ces diocèses entendent ainsi leur exprimer de vive voix leur solidarité et prier pour eux. « Il s’agit d’un geste de prière, de solidarité, de paix et de foi. Nous croyons qu’il peut avoir un vrai impact », indique Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon.

    Le jour de l’Assomption donc, les cloches sonneront à midi dans les diocèses de Fréjus-Toulon, Gap et Embrun, Bayonne et Avignon, et les chrétiens et « personnes de bonne volonté » se rassembleront sur les parvis de leurs églises pour se recueillir silencieusement pendant quelques minutes avant de prier la Vierge Marie pour la paix en Orient, avec pour seule arme, l’amour dans leurs mains. Mgr Jean-Pierre Cattenoz explique que le jour de l’Assomption a été choisi parce que « quand tout va mal, quand on n’a plus rien, c’est vers la Vierge Marie que l’on se tourne ». Et de poursuivre : « Les Orientaux entretiennent souvent une forte dévotion à Marie », avant de proposer aux catholiques de dire ensemble la prière à « Marie qui fait tomber les murs ».

    Selon lui, « les murs qui doivent tomber sont très vastes : ceux qui séparent les nations et les peuples qui s’entre-tuent, mais aussi ceux qui divisent les communautés entre elles, y compris en France ». C’est pourquoi l’archevêque d’Avignon prie : « Très sainte mère de Dieu…, fais naître en nous et en ce monde, la civilisation de l’amour jaillie de la croix et de la résurrection de ton divin Fils, Jésus-Christ, notre Sauveur, qui vit et règne dans les siècles des siècles. Amen. »

  • Cent millions de chrétiens victimes de discrimination, de persécutions et de violences

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    De Radio Vatican :

    (RV) « Les chrétiens persécutés : entre terrorisme et migrations forcées ». C’est le nom du dossier préparé par Caritas Italie sur la situation de plus de cent millions de chrétiens victimes de discrimination, de persécutions et de violences par des régimes totalitaires ou par des fidèles d’autres religions. Ce dossier de la Caritas Italie se propose d’atteindre un double objectif : faire la lumière sur les causes de ces persécutions et donner la parole aux témoins silencieux, ces chrétiens qui gardent la foi au risque de leur vie.

    Il y a bien sûr le drame des chrétiens d’Orient qui font face à la menace de l’organisation de l’Etat islamique. Mais il y a aussi des drames moins médiatisés. Rien qu’en Corée du Nord, entre 50 et 70 mille chrétiens sont prisonniers dans des camps. Et que dire de pays comme la Somalie, l’Afghanistan ou le Soudan où les chrétiens sont persécutés. Entre novembre 2013 et novembre 2014, 4.344 chrétiens ont été tués pour des raisons strictement liées à leur foi.

    Cette « barbarie frappe d’autre part, beaucoup d’autres minorités religieuses et ethniques et révèle une augmentation préoccupante de l’intolérance ». L’exemple le plus frappant est la prise il y a un an de Mossoul, dans le nord de l’Irak. Le dossier de la Caritas Italie rappelle qu’un million de personnes ont dû trouver refuge au Kurdistan irakien. Parmi elles, des chrétiens, des yézidis, et d’autres minorités.

    Ce document riche en renseignements économiques, culturels et géopolitiques sur les pays concernés, démontre combien « les prétendues guerres de religion cachent de précis intérêts politiques et hégémoniques ». Il montre, note d’espoir, « le visage réconcilié des différences religieuses comme les Caritas du Proche-Orient le prouvent au travers du travail commun réalisé de plus en plus par des chrétiens et des musulmans ». 

  • Imbroglio politico-militaire au moyen-orient : et les chrétiens dans tout cela ?

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    S’il s’attaque enfin à l’État islamique, le président turc Erdogan s’en prend aux Kurdes, pourtant ennemis de Daesh, en Syrie, en Irak, et sur le sol turc. C’est que la résistance des Kurdes à l’EI conforte également leur position  face à la Turquie dans le jeu de pouvoir au moyen orient. Et les chrétiens dans tout cela ? De Philippe Oswald sur le site « aleteia » :

    Ankara ne veut à aucun prix d’un Kurdistan indépendant dont le territoire serait à cheval sur le Kurdistan turc et le Nord de la Syrie. Erdogan profite de son entrée en guerre contre l’État islamique pour relancer l’offensive contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Des tirs d’artillerie et de chars turcs postés à la frontière et des raids aériens visent les bases de Daesh et celles de leurs ennemis kurdes, le PYD, branche syrienne du PKK, ainsi que les monts Kandil, bastion du PKK en Irak. En Turquie, des vagues d’arrestations mêlent habilement quelques cellules djihadistes et une majorité d’activistes kurdes, mis devant l’opinion publique dans le même panier sous l’étiquette "terroristes" – non usurpée pour Daesh comme pour le PKK.

    Au nom de la lutte contre le terrorisme

    L’occasion, il est vrai, était à saisir : "La Turquie est confrontée à une flambée de violence depuis l’attentat, attribué à un kamikaze turc d’origine kurde ayant effectué des séjours en Syrie, qui a fait 32 morts lundi 20 juillet à Suruç (Sud-Est), non loin de la frontière avec la Syrie. Deux jours plus tard, le PKK se vengeait en assassinant deux policiers, complices selon lui de complaisance envers les djihadistes, à Ceylanpinar (Sud-Est)" (Le Monde).

    Erdogan compte bien ainsi affaiblir le Parti démocratique des peuples, le HDP, parti politique d’origine kurde dont le succès électoral a coûté au parti d’Erdogan, l’AKP, sa majorité le 7 juin dernier. "Le pouvoir cherche à délégitimer l'opposition et à redorer son blason", constate Le Point : "En créant un climat militariste et nationaliste, tout en donnant l'impression qu'il mène un combat global contre le terrorisme, le pouvoir en place espère s'assurer la victoire de l'AKP lors des élections anticipées".
    Un jeu dangereux, estime Ali Kazancigil, politologue et directeur de la revue de géopolitique Anatolie, interviewé par Radio Vatican : "On peut revenir à la situation catastrophique des années 90 avec des attentats et des assassinats" (le conflit aurait fait 40 000 victimes en 30 ans).

    "Changer l’équilibre dans toute la région"

    "La présence d'une Turquie susceptible d'utiliser efficacement la force peut permettre de changer l'équilibre en Syrie, en Irak et dans toute la région. Tout le monde doit en être conscient", a déclaré le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu (Le Figaro). Tel est le "deal" conclu ces dernières semaines entre Ankara et Washington.

    sources: Revue de presse

    Ref. Turquie : Erdogan frappe l’EI mais vise surtout les Kurdes

    JPSC

  • Les Nations Unies franchissent une étape historique dans la protection de la famille

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    Communiqué de presse de "Europe for Family"

    Les Nations Unies franchissent une étape historique
    dans la protection de la famille

    Le 3 Juillet, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a adopté la résolution sur la protection de la famille: Protection de la famille : contribution de la famille à la réalisation du droit à un niveau de vie suffisant pour ses membres, en particulier par son rôle dans l’élimination de la pauvreté et dans la réalisation des objectifs de développement durable. Ceci est une première dans l'histoire des droits de l'homme.

    Bruxelles, le 20 juillet 2015

    Une étape historique a été prise à l'Organisation des Nations Unies le 3 Juillet 2015

    la protection de la résolution de famille (A / HRC / 29 / L.25) a été adoptée par le Conseil des droits de l'homme par 29 voix en faveur, 14 contre et 4 abstentions. Les soixante et onze États membres de l'ONU qui sponsorisent la résolution étaient convaincus que c'était le bon moment en cette année marquée par le 20e anniversaire de l'Année internationale de la famille. De plus, le Conseil des droits de l'homme n'a jamais adopté une résolution sur la famille.

    Parmi toutes les recommandations, la Résolution comprend les points suivants :

    §4. Réaffirme que la famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’État;

    §6. Estime que la famille constitue une force puissante de cohésion et d’intégration sociale, de solidarité entre les générations et de développement social, et qu’elle joue un rôle crucial dans la préservation de l’identité, des traditions, de la moralité et du patrimoine culturels et du système de valeurs de la société;

    §10. Souligne que la famille est responsable au premier chef d’élever et de protéger les enfants, de la petite enfance à l’adolescence, que l’initiation des enfants à la culture, aux valeurs et aux normes de la société dans laquelle ils vivent commence dans la famille,

    §12. Réaffirme que les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants et que la responsabilité d’élever l’enfant et d’assurer son développement leur incombe au premier chef,

    §13. Appelle l’attention sur le rôle que jouent les membres de la famille, en particulier les parents et autres tuteurs légaux, dans le renforcement de l’amour-propre et de l’estime de soi chez les filles, dans l’amélioration de la condition de celles-ci et dans la protection de leur santé et de leur bien-être;

    §27. Invite les États à envisager d’incorporer systématiquement la question de la promotion des politiques axées sur la famille dans les objectifs et cibles proposés dans le cadre du programme pour l’après-2015;

    En conséquence, l'Europe for Family encourage fortement les membres du Parlement de l'UE de reconnaître que :

    • Une famille forte est un contributeur irremplaçable au développement durable.
    • Il faut renforcer les obligations de l'État à protéger la famille.
    • Le fait de promouvoir et protéger la famille ainsi que le les droits des parents va renforcer le bien-être des enfants et de la société dans son ensemble.

     

    Europe For Family est le partenaire de La Manif Pour Tous auprès des élus européens. L’ONG défend les revendications des citoyens selon les « Principes européens pour la famille et pour l’enfant ». Basés sur l’intuition des pères fondateurs de l’Europe, ces Principes abordent en 8 points les questions essentielles touchant l’avenir des enfants et de la famille.

  • Pakistan : la Cour suprême de Lahore va reexaminer le cas d'Asia Bibi

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    Pakistan : le cas d’Asia Bibi sera réexaminé par la Cour suprême

    L'agence vaticane Fides salue la décision de la Cour suprême de Lahore qui accepte de réexaminer le cas de cette mère de famille chrétienne accusée de blasphème et condamnée à mort. 

    Anita Bourdin - Rome, 22 juillet 2015 (ZENIT.org)

    Le cas d’Asia Bibi sera réexaminé par la Cour suprême de Lahore et la peine capitale est donc suspendue.

    Le recours présenté par les défenseurs d’Asia Bibi a été accueilli par cette même cour ce mercredi matin, 22 juillet. L’agence Vaticane Fides salue la décision.

    Cette mère de famille chrétienne de cinq enfants a été condamnée à mort en  première instance, en novembre 2010, une peine confirmée en appel en octobre 2014, pour soi-disant blasphème contre le Coran: des accusations remontant à juin 2009.

    Le cas sera donc réexaminé « cette fois, en entrant dans le mérite des questions soulevées par la défense », insiste Fides. La date de la prochaine audience n’est pas encore fixée. Et, en attendant le prochain jugement, la peine de mort est suspendue.

    Que justice soit rendue

    Joseph Nadeem, tuteur de la famille de la jeune femme, et responsable de la Fondation Renaissance Education, qui assiste la famille et pourvoit aux dépenses légales, était présent à l’audience de ce mercredi, à 9h30, à Lahore.

    Il annonce à Fides que le collège des trois magistrats a déclaré admissible le recours présenté par l’avocat d’Asia Bibi, Me Saiful Malook, de religion musulmane, et il témoignage que “l’audience s’est déroulée dans un climat serein et que n’étaient présents ni des responsables religieux islamiques ni des musulmans extrémistes”.

    « Ce qui a été fait aujourd’hui constitue un pas en avant important. Nous sommes très satisfaits. Maintenant, c’est le moment de prier ensemble le Seigneur afin qu’Il touche les cœurs de ceux qui sont impliqués dans ce cas, y compris les juges, et de prier afin que la justice soit rendue et qu’Asia soit libérée. Prions pour qu’Asia soit toujours remplie de la grâce de l’Esprit Saint et prions pour sa libération », déclare Joseph Nadeem à Fides.

    Soutien à Rome et à Paris

    Récemment, le mari d'Asia Bibi et l'une de leurs filles étaient venus à Rome demander l'appui de la Communauté internationale et ils avaient demandé la prière du pape François à l'occasion d'une audience du mercredi. Nous avions consacré un compte-rendu précis à cette visite émouvante à Rome les 15 et 16 avril.

    Asia Bibi a été déclarée citoyenne d'honneur de Paris et Mme Anne Hidalgo, maire de Paris a offert d'accueillir Asia Bibi et sa famille dès qu'elle serait libérée.

    Le Conseil de Paris a en effet adopté le 18 mars, à l’unanimité, la proposition d’Anne Hidalgo d’élever Asia Bibi au rang de Citoyenne d’Honneur.

    Un portrait de la jeune femme pakistanaise emprisonnée depuis 2009 est installé, depuis décembre 2014, sur le parvis de l’Hôtel de Ville. 

    Révision de la loi sur le blasphème

    Le cas d’Asia Bibi et d’autres victimes soulignent la nécessité de modifier la loi « anti-blasphème ». Elargissant la réflexion à tous les Pakistanais, chrétiens et musulmans, victimes innocentes de la loi sur le blasphème, le père James Channan O.P., Directeur du « Centre pour la Paix » de Lahore, qui promeut le dialogue interreligieux, déclare à Fides :  « Au Pakistan, les chrétiens souffrent à cause des abus (du recours) à la loi sur le blasphème. En outre, lorsqu’un chrétien est accusé, l’ensemble de la communauté est placée sous accusation et subit de graves conséquences. Les minorités chrétiennes, tout comme les hindouistes et les membres d’autres religions minoritaires, font souvent l’objet de discriminations et de persécutions au Pakistan. Ne pas être musulman dans ce pays est parfois dangereux, surtout à cause des lois sur le blasphème. »

    Il cite l’imam de la mosquée royale de Lahore, Abdul Khabir Azad, qui « concorde sur la nécessité de modifications à la loi sur le blasphème afin d’empêcher les abus (qui en font) un moyen permettant de résoudre des controverses privées ».

  • Trois chrétiens enlevés par des djihadistes en Libye; quatre Italiens retenus en otages

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    AFRIQUE/LIBYE - Enlèvement de trois chrétiens au sud de Syrte de la part de djihadistes et prise d’otage concernant quatre italiens à Mellitah

    Syrte (Agence Fides) – Trois chrétiens – un ghanéen, un nigérian et un égyptien copte – ont été enlevés en Libye par un groupe djihadiste lié au prétendu « Etat islamique ». L’enlèvement remonte au 11 juillet mais la confirmation en a été fournie seulement hier, 19 juillet, par Mohammed Hijazi, porte-parole militaire du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale se trouvant actuellement à Tobrouk.

    L’enlèvement a eu lieu dans la zone de Nufliyah, au sud de Syrte, dans une zone considérée comme l’une des places fortes des groupes djihadistes qui se réclament du prétendu « Etat islamique » et qui élargissent actuellement leur rayon d’action dans le chaos libyen ayant fait suite à l’intervention occidentale et à la chute du régime du Col. Kadhafi. Le groupe djihadiste a revendiqué l’enlèvement sur les réseaux sociaux, publiant les photographies des documents d’identité des trois personnes, sans fournir d’autres détails.

    Selon des sources égyptiennes consultées par l’Agence Fides, seraient en cours des tentatives visant à vérifier la possibilité d’obtenir la libération des otages au travers du paiement d’une rançon.

    Entre temps hier soir, 19 juillet, quatre italiens ont été enlevés à Mellitah. Il s’agit de quatre techniciens d’une entreprise italienne travaillant sur les installations pétrolières nord-africaines. Pour le moment, aucune autre nouvelle concernant la nature de l’enlèvement et ses auteurs n’est disponible. (GV) (Agence Fides 20/07/2015)

  • Congo : des camps djihadistes pour les enfants

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    RDC : l’AED dénonce des camps djihadistes pour enfants

    Des camps d’entraînement au Djihad, rassemblant près de 1.500 enfants d’à peine neuf ans, ont été découverts en République Démocratique du Congo. Les sources locales dénoncent le rôle de l’Onu à ce sujet.

    Monusco – les troupes de l’Onu ont leur camps basés ici à Walungo où ils ont fait un centre islamique.

    Des sources proches de l’AED – qui ne peuvent être mentionnées pour des raisons de sécurité – ont révélé que des jeunes étaient emmenés dans des camps où ils étaient brutalisés et endoctrinés par une milice islamiste. Réagissant à ces révélations, Maria Lozano, vice-directrice des communications de l’AED, déclare : « Nous avons eu accès à un ensemble de documents montrant la nature de ces camps. Les rapports montrent des soldats brandissant des fusils, et surveillant des enfants âgés de neuf à quinze ans, habillés en tenues militaires pour effectuer des exercices militaires. Les images que nous avons vues sont très inquiétantes ».

    Les garçons sont répartis sur au moins trois camps situés dans les montagnes de Ruwenzori, dans l’est de la RDC. Ils ont été aperçus en tenues de camouflage alors qu’ils faisaient des exercices militaires sous la surveillance de soldats armés. Le rapport décrit comment plus de soixante filles sont entassées dans ces camps, obligées de porter la burqa et préparées à se marier avec des combattants islamiques.

    Un des camps est situé à Medina, à environ 80km de la ville de Beni, région dans laquelle près de 500 personnes ont été tuées dans une série des massacres qui ont eu lieu depuis octobre 2014 jusque maintenant. Maria Lozano poursuit: « Nous sommes très inquiets pour les enfants, car ils ont été attirés dans la rue avec la promesse d’échapper à la pauvreté. Certains sont orphelins, mais d’autres ont quitté leurs familles après avoir été trompés par des recruteurs qui leur avaient fait miroiter l’espoir de pouvoir étudier au Proche-Orient, en Europe, ou au Canada.Selon les informations dont nous disposons, les filles sont contraintes au mariage ou sont traitées en esclaves sexuelles ».

    Implication de l’Onu ?

    Les sources proches de l’AED établissent un lien entre la soudaine émergence de camps djihadistes et les forces de maintien de la paix des Nations Unies et sont préoccupées par le fait qu’elles sont complices des camps, ou alors elles s’abstiennent intentionnellement de prendre des mesures contre ces derniers. Ces sources soutiennent que certains membres de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la République Démocratique du Congo (MONUSCO) sont des fondamentalistes musulmans pakistanais qui, pendant leur temps libre, mettent en place des écoles coraniques et travaillent sur des chantiers de construction des mosquées. Les contacts de l’AED ont affirmé que des mosquées ont été construites même dans des zones où pratiquement aucun musulman ne vivait.

    Maria Lozano ajoute : « Les gens ne se sentent pas protégés par les soldats des Nations Unies ; les informations que nous avons reçues indiquent qu’ils soutiennent les camps djihadistes, ou au moins qu’ils ne réagissent pas à l’endoctrinement des enfants, ni au traitement barbare qu’ils subissent ».

    Montée du fondamentalisme djihadiste dans une région traditionnellement chrétienne

    Selon le Journal of International Organizations Studies de 2014, vingt-huit des quarante-quatre mosquées (63%) de la région de Medina, en RDC, ont été construites entre 2005 et 2012. Des rapports ont établi que le nombre de musulmans dans l’est de la RDC était passé en quelques années de 1% à 10%.

    Les évêques catholiques de la Province Ecclésiastique de Bukavu, dans l’est de la RDC, ont adressé en mai dernier une lettre ouverte au Président du pays, à l’ONU et aux responsables internationaux pour dénoncer la montée du fondamentalisme djihadiste dans une région traditionnellement dominée par le christianisme et où il y avait jusqu’à présent très peu de musulmans. Maria Lozano conclut : « Cela fait déjà un mois que la Conférence épiscopale a adressé un appel pressant au Président de la République Démocratique du Congo  et à la communauté internationale, mais personne n’a réagi».

  • Des terroristes djihadistes à l'oeuvre au Congo

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    De l'Agence Fides :

    AFRIQUE/RD CONGO - Nouveaux assauts de l’ADF/MDI dans le territoire de Beni

    Kinshasa (Agence Fides) – Onze personnes ont été tuées le 15 juillet dans l’assaut perpétré contre trois villages du territoire de Beni, au Nord Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, par l’ADF-NALU, groupe d’origine ougandaise qui se fait désormais appelé Muslim Defense International (MDI).

    Selon un communiqué envoyé à l’Agence Fides par le Centre d’Etudes pour la paix, la démocratie et les droits fondamentaux (CEPADHO), la majeure partie des victimes sont mortes dans l’incendie de leurs habitations, livrées aux flammes par les guérilleros ou arrosées par des tirs d’armes à feu. Les hommes du MDI ont incendié au total 69 habitations, faisant main basse sur le cheptel et les meubles.

    Selon la CEPADHO, il s’agit de la quatrième attaque par ordre de gravité commise en un mois par les hommes du MDI (voir Fides 13/07/2015). L’organisation de la société civile locale demande au gouvernement de Kinshasa et à l’ONU l’envoi de nouvelles troupes – congolaises et internationales – dotées de moyens adéquats pour bloquer les actions des terroristes de l’ADF/MDI « qui constituent une menace pour la paix et la sécurité dans la région » ainsi que l’ont dénoncé en mai les Evêques locaux (voir Fides 26/05/2015). (L.M.) (Agence Fides 17/07/2015)