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International - Page 282

  • Mons : une collecte de vêtements pour les chrétiens de Syrie ce week-end dans les églises

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    Une collecte de vêtements pour les chrétiens de Syrie ce week-end dans les églises de Mons

    L’ASBL Confrérie de Saint-Symphorien et l’ASBL Chrétiens de Syrie pour la Paix organisent une collecte humanitaire destinée aux chrétiens d’Orient ces samedi 3 et dimanche 4 octobre.

     

    COM.

    « En mai dernier, explique Yves André, membre de la confrérie, nous avions pris contact avec l’Evêché de Tournai afin de mettre une opération sur pied visant à aider les chrétiens de Syrie, victimes de persécutions par l’Etat islamique. Depuis, nous avons eu un contact avec l’association française ‘chrétiens de Syrie pour la paix’ qui va s’occuper de la logistique et du transport des vêtements vers Damas. »

    Si vous souhaitez participer à cette action de solidarité, vous pouvez déposer des vêtements (de toutes tailles) et des jeux pour enfants dans les églises du grand Mons aux heures des offices durant ce week-end.

    Infos : 0474/05.26.93

  • Le prix exorbitant de la mondialisation

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    Couv-Schooyans.jpgDans ce nouvel ouvrage, Michel Schooyans se demande si la personne ne paye pas aujourd’hui le prix de la mondialisation. Il s’interroge de ce fait sur la stratégie des politiques dites de santé reproductive, sur l’eugénisme, sur le lien entre sexualité et amour, sur la globalisation de la pauvreté, sur la montée en force d’une police de l’environnement et de la pensée, sur l’allégeance de certains milieux chrétiens aux grandes organisations mondiales.

    Il apporte une analyse fine et à contre-courant, porteuse de réponses éclairantes.

    Pour commander le livre : ici.

    Le Prix humain de la mondialisation, de Mgr Michel Schooyans, avec la collaboration d'Anne-Marie Libert, Éd. de  L'Homme Nouveau, 194 p., 14,50 euros.

    Mgr Michel Schooyans explique (source) : J’ai écrit ce livre pour ouvrir les yeux des gens d’aujourd’hui. Beaucoup de nos contemporains sont victimes du dopage mé­diatique déversé notamment par la télévision. Ils ont peur de la vérité ; le divertissement de masse les en détourne.

    Quelques exemples sont révélateurs de cet aveuglement. Premier exemple : l’irréversibilité. La situation démographique de nombreux pays est non seulement alarmante ; ­elle est irréversible. L’Allemagne, la Russie, la Tchéquie connaissent un déficit populationnel sans précédent. Des savoirs et des savoir-­faire sont en train de disparaître. Les immigrants, souvent mal préparés, sont loin de suffire à combler ce déficit. Irréversibles sont également certaines manipulations génétiques. Des savants rêvent même de fabriquer de nouveaux êtres « transhumains ». Quant à la contraception, elle semble définitivement entrée dans les mœurs, malgré ses effets nocifs pour l’être humain.

    Deuxième type d’aveuglement : l’immense pauvreté qui sévit dans de nombreuses régions du monde, pauvreté liée à la corruption, aux guerres, à l’ignorance. La Méditerranée est pour ainsi dire devenue un cimetière marin. Cet aveuglement-ci n’épargne pas les plus hautes autorités internationales. Celles-ci organisent des réunions médiatisées, qui distraient les participants alors que ces derniers pourraient contribuer à la résolution de bien des problèmes. Enfin, les gens d’Europe occidentale ne veulent pas voir que la porte est grande ouverte à une formidable bombe à retardement : l’islamisme radical. Tout ­cela rappelle le naufrage du Titanic : la majorité des passagers ne voulait pas voir que le navire était en train de sombrer.

    L’aveuglement prend aussi la forme du consumérisme. L’économie est largement axée sur la consommation et le profit, non sur l’aide aux plus pauvres. Enfin, il faut ouvrir les yeux face aux idéologies qui pourvoient à la destruction des institutions défendant les valeurs non négociables.

    Ce livre a été écrit pour que les hommes et les femmes de bonne volonté soient informés et qu’ils ne se laissent pas « embobiner » par les charlatans du bonheur. L’aveuglement des gens a pour origine ultime le rejet de la Lumière apportée par Jésus. « N’ayez pas peur ! ». Tout chrétien doit être porteur d’un message d’espérance. À la veille de l’Assemblée synodale sur la famille, puisse ce petit livre nourrir notre réflexion sur les enjeux considérables qui y seront discutés !

  • Répondre à la dénaturation des Droits de l'homme

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    41v-UnGuYgL._SX311_BO1,204,203,200_.jpg"La famille, les droits de l'homme et la vie éternelle",

    Grégor Puppinck

    Répondre à la transformation actuelle des droits de l’homme. (via zenit.org)

    Comment expliquer la transformation actuelle des droits de l’homme, et comment y répondre ?

    C’est à ces deux questions que Grégor Puppinck, directeur de l'ECLJ (European Centre for Law and Justice), répond dans un nouveau livre intitulé La famille, les droits de l'homme et la vie éternelle conçu comme une contribution au synode sur la famille.

    La révolution individualiste a bouleversé la société occidentale, fragilisant les familles et le mariage, et a transformé les droits de l'homme, miroir de notre conscience collective. Ceux-ci, proclamés après la Seconde Guerre mondiale comme une réaffirmation des droits naturels, promeuvent à présent des « droits antinaturels » (avortement, eugénisme, euthanasie...). Ce livre analyse la logique à l’œuvre dans cette transformation des droits de l'homme, expliquant en cela celle de la société occidentale.

    Travaillant depuis plus de quinze ans auprès des institutions internationales, Grégor Puppinck analyse de façon claire la logique philosophique et juridique à l’œuvre dans cette transformation, en s’appuyant sur des exemples concrets.

    Cette transformation repose sur deux changements fondamentaux. Le premier est le triomphe de l’individualisme qui fait que le sujet des droits de l’homme n’est plus l’Homme doté d’une nature humaine universelle, mais chaque individu doté de sa volonté particulière. Deuxièmement, la finalité des droits de l’homme a changé : ils ne visent plus seulement la protection des personnes contre l’État mais aussi leur accomplissement personnel entendu comme nécessitant une libération de l’individu à l’égard de toutes les contraintes naturelles et sociales.

    La transformation des droits de l’homme est un phénomène fondamental permettant d’analyser et de comprendre celle de la société occidentale. Alors que les droits de l’homme d’après-guerre voulaient placer haut l’idéal d’humanité, pour la protéger des idéologies, ils sont en train d’être capturés par l’idéologie postmoderne au point de contribuer à présent à la crise culturelle de la société occidentale.

    L’auteur a écrit ce livre en particulier pour les catholiques, afin que l’Égli­se mesure toute l’importance de ce phénomène. La seconde partie expose ainsi quelle pourrait être une bonne réponse des chrétiens à cette crise, dont la cause ultime est l’oubli de Dieu.

  • Xavier Moreau : « Que les occidentaux arrêtent de soutenir les islamistes. »

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    Obama-poutine.jpgDécryptage exclusif pour Aleteia de la situation géopolitique du Moyen-Orient et des enjeux de l'engagement militaire occidental en Syrie :

    « Aleteia : En quoi consiste la politique Syrienne de la Russie actuellement ?

    Xavier Moreau : Écraser l’Etat islamique, purement et simplement. En lançant des opérations militaires conjointes avec les forces d’Assad au sol conseillées et entrainées par des instructeurs russes. Ce soutien militaire prévoit un appui aérien qui sera d’abord réalisé par des pilotes russes car les Syriens ne sont pas encore suffisamment formés pour ce type d’opération. Enfin l’engagement de la Russie en Syrie prévoit un afflux de matériel conséquent, notamment des armes modernes qui vont apporter ce qu’il manque à l’armée arabe syrienne.

    Nous avons pu observer sur les réseaux sociaux des photos de soldats russes qui se battaient avec l’armée syrienne…

    Certains volontaires ont pu intégrer l’armée arabe syrienne, mais il n’y aura pas de déploiement de troupes régulières russes au sol. D’une part parce que la Russie ne veut pas reproduire l’Afghanistan mais surtout parce que ce n’est pas nécessaire. L’armée Syrienne a maintenant quatre ans d’expérience opérationnelle, ce qui lui manque seulement c’est du matériel ainsi qu’un état-major plus performant bénéficiant d’un appui aérien. Un appui de ce type fonctionne de pair avec des opérations au sol, sinon cela ne sert à rien. C’est exactement ce que l’on peut observer avec les bombardements des États-Unis ou de la France : ça ne sert à rien. Seule une offensive coordonnée avec les troupes au sol peut porter ses fruits.

    Est-il possible d’imaginer une coopération de l’armée française avec l’armée syrienne ?

    Pas avec ce gouvernement français là, pourtant c’est la seule solution efficace pour récolter des résultats probants. Cela dit, si les Russes s’en chargent cela suffira. Ce qu’il faut avant tout, c’est que les occidentaux arrêtent de soutenir les islamistes. Il serait inquiétant que les Américains ne cessent pas de le faire pour affaiblir un peu plus la Russie. Le danger est là : que l’occident joue l’islamisme contre les états laïcs ou chrétiens.

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  • Migrants, pédophilie, mariage, succès personnel : les réponses du Pape à l’issue de sa tournée américaine

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    Dans l'avion du retour, le pape François a répondu aux nombreuses questions des journalistes sur tous les sujets d'actualité, y compris son nouveau statut de star aux Etats-Unis. Un « papier de Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » de ce jour :

    « Le pape François a pris l'habitude de répondre aux questions des journalistes à ses retours de voyage. Malgré la lourde fatigue du marathon qui l'a conduit, pendant dix jours, de Cuba aux Etats-Unis, il n'a pas failli à ce rendez-vous. Voici ses principales déclarations.

    Bombardements français en Syrie

    «Lorsque j'entends le mot bombardement, mort, sang, je répète ce que j'ai dit au Congrès Américain et aux Nations unies: il faut éviter ces choses! Mais je ne juge pas la situation politique parce que je ne la connais pas». Ainsi le pape François a-t-il répondu aux journalistes lors de son retour des Etats-Unis, dans la nuit de dimanche à lundi, qui l'interrogeaient sur les «bombardements français sur les bases de Daesh en Syrie». .»

    Les barrières de protection contre les réfugiés

    «Vous savez comment finissent les murs: tous s'écroulent… Aujourd'hui, demain, dans cent ans, ils s'écroulent mais ce n'est pas une solution. Que maintenant l'Europe soit en difficulté, c'est vrai. Nous devons être intelligents quand vient cette vague migratoire et il n'est pas facile, c'est vrai, de trouver des solutions. Mais avec le dialogue entre les peuples, on peut les trouver. Les murs ne sont jamais des solutions, mais les ponts, si.»

    Crise des migrants

    «C'est devenu un état de crise après un long processus, engagé depuis des années. Les guerres, la faim qui durent, font fuir les gens depuis des années. Quand je pense à l'Afrique - cela est un peu simpliste mais je le dis comme je le sens -, c'est le continent exploité. Les esclaves, on allait les prendre là-bas. Ensuite, les grandes ressources... et maintenant les guerres tribales ou non… Il y a, derrière, des intérêts économiques. Je pense que, plutôt qu'exploiter un continent, un pays, une terre, il faut faire des investissements pour que ces pauvres gens aient du travail pour éviter cette crise des réfugiés. Comme je l'ai dit au Congrès, c'est la plus grande depuis la Seconde Guerre mondiale.»

    Pédophilie de prêtres

    C'est un sujet particulièrement important pour les Etats-Unis, le pape François ayant rencontré des victimes dimanche matin à Philadelphie: «Je leur ai confié que je n'irais pas jusqu'à dire que cela a été une apostasie mais c'est presque un sacrilège. Les abus, nous savons qu'il y en a partout mais quand un prêtre commet un abus, c'est très grave, parce que la vocation d'un prêtre est de faire croître, l'enfant, la jeune fille, vers le haut, vers l'amour de Dieu, vers la maturité affective, vers le bien. Et au lieu de faire cela, le mal le chasse et c'est quasi un sacrilège! Le prêtre trahit sa vocation. (...) Ceux qui ont couvert ces choses aussi sont coupables, y compris certains évêques qui ont couvert cela.

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  • À New York, le pape François a dénoncé la «colonisation idéologique à travers l'imposition de styles de vie anormaux».

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    L’envoyé spécial du Figaro y va de son petit commentaire sur la visite pontificale à l’ONU (extraits):

    XVM1e17fa50-63a3-11e5-ad7b-6ff9c59cd966.jpg« Plus que dans les premières étapes de son voyage - commencé il y a une semaine à Cuba et poursuivi à Washington -, le Pape a été ovationné ici de grand cœur et sans retenue.

    Même dans l'enceinte guindée de l'ONU, où il a commencé sa journée, vendredi matin, pour délivrer un discours fleuve - après trois de ses prédécesseurs, Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI -, de vifs applaudissements l'ont accueilli et il est sorti sous une standing ovation.

    Il faut dire qu'il a apporté à cette institution un soutien total autour de trois axes. Le premier est celui de la lutte contre «l'extrême pauvreté», non en créant de nouvelles lois ou réglementations mais en commençant par «appliquer» concrètement celles qui existent.

    Deuxième axe, «l'équité» entre tous les pays et surtout avec les petites nations. Elles doivent avoir voix au chapitre, y compris pour les décisions importantes. Une équité qui suppose de ne pas «asphyxier» les plus pauvres par la voie financière de la dette.

    Dernier axe, la responsabilité de l'ONU dans les conflits actuels. Il a appelé la communauté internationale à un «examen de conscience» au Proche-Orient soumis à de «rudes épreuves liées aux conséquences négatives des interventions politiques et militaires qui n'ont pas été coordonnées entre les membres de la communauté internationale», allusion directe à la politique des USA. Et dont «les chrétiens», notamment, font actuellement les frais ».

    Selon le journaliste du « Figaro », « ce tour d'horizon a été ponctué par une phrase clé qui a été mal interprétée et qui a suscité une polémique. Elle résume toute son intervention: «La défense de l'environnement et la lutte contre l'exclusion exigent la reconnaissance d'une loi morale inscrite dans la nature humaine elle-même, qui comprend la distinction naturelle entre homme et femme et le respect absolu de la vie à toutes ses étapes et dans toutes ses dimensions.».

    Le reporter du Figaro se livre alors à un petit exercice exégétique qui en circonscrit bien la portée: c'est , observe-t-il, une « allusion directe à l'opposition de l'Église à la théorie du genre - généreusement promue par l'ONU - et à la lutte, classique, de l'Église contre l'avortement". Mais que les oreilles politiquement correctes se rassurent: "cela ne signifie pas que la citation du paragraphe suivant - «la promotion d'une colonisation idéologique à travers l'imposition de modèles et de styles de vie anormaux, étrangers à l'identité des peuples et, en dernier ressort, irresponsables» - concernerait l'homosexualité, comme certains l'ont affirmé. Dans cette partie du discours, le Pape ne parle plus en effet de questions éthiques et encore moins d'homosexualité ou du «gender», mais d'une tendance générale de l'Occident à vouloir imposer à tous son mode de vie, sans respecter la culture des nations. ». Ouf, on a eu peur… 

    Ref. Le prêche du Pape, de l'ONU à Ground Zero

    JPSC

  • Le trafic d'organes d'enfants avortés au coeur de l'activité du Planning Familial

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    Lu sur genethique.org :

    LE PLANNING FAMILIAL : UNE ENTREPRISE AU CŒUR DE LA VENTE D’ORGANES D’ENFANTS AVORTÉS

    Depuis plusieurs semaines, une association de journalistes américains, le Center for Medical Progress(CMP), diffuse des vidéos tournées en caméra cachée révélant une scandaleuse activité de l’organisme du Planning Familial : la vente d’organes d’enfants avortés[1].

    Même si cela paraît surréaliste, ces faits sont prouvés par des mois d’investigations et d’infiltrations qui ont permis à plusieurs membres du CMP de filmer des entretiens avec des membres clefs du Planning Familial ainsi que ses filiales, et d’obtenir d’eux des aveux sur ces pratiques.

     

    Le Planning Familial (International Planned Parenthood Federation, IPPF) est une ONG internationale faisant la promotion de la planification familiale[2]. Pour cela elle possède des centaines de cliniques dans le monde et des milliers de membres, qui font la promotion de la planification, fournissent aux femmes des contraceptifs ou leur donnent les moyens d’avorter et ce dans le monde entier. Aux États-Unis, il s’agit de l’institution pratiquant les avortements la plus importante, sans compter tout un ensemble de cliniques et de laboratoires affiliés. Son budget de 2014 qui lui permet de financer ses activités internationales est de 126 millions de dollars, dont plus de 90 millions alloués par des gouvernements d’États.

    Ainsi, au niveau mondial, le Planning Familial est le premier interlocuteur pour les femmes qui souhaitent avorter.

     

    Comme le montrent les différentes vidéos du Center for Medical Progress, depuis de nombreuses années le Planning Familial vend à des entreprises, des laboratoires ou des universités les organes de fœtus avortés (foies, cœurs, reins, poumons, etc.) pour quelques dizaines de dollars (entre $30 et $100) et même, si possible, le fœtus entier. Sont notamment cités, « StemExpress », une entreprise internationale qui revend ensuite « des matériaux organiques humains » à des laboratoires pharmaceutiques ; ou l’université d’État de Fort Collins (Colorado). Ainsi, l’avortement de second trimestre est une source de profits pour le Planning Familial, qui non seulement facture l’avortement, mais tire ensuite un profit de la vente du corps du fœtus, ou de certains de ses membres.

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  • Sayana Press : quand les pauvres testent la contraception pour les riches

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    D'Adélaïde Pouchol sur le site de l'Homme Nouveau :

    Sayana Press, une contraception pour les riches testée par les pauvres

    L’instance britannique UK Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency (MHRA) a autorisé, le 24 septembre dernier, la mise sur le marché national du Sayana Press, premier contraceptif auto-injectable. Un produit fabriqué par le laboratoire Pfizer, numéro un mondial de l’industrie pharmaceutique, pour éviter aux femmes de « perdre du temps » chez le médecin.

    La contraception injectable n’est pas nouvelle et est déjà assez répandue, pratiquée par quelques 35 millions de femmes dans le monde. La nouveauté, c’est que le Sayana Press est utilisable à domicile, sans assistance médicale. Facile d’utilisation, ce contraceptif se présente sous la forme d’une petite seringue à usage unique, qui s’injecte dans les bras, les jambes ou le ventre et prévient de toute grossesse pendant 13 semaines. Les femmes pressées ou trop tête en l’air pour penser tous les jours à leur pilule, n’ont donc plus qu’à aller faire une visite chez le médecin pour qu’il s’assure qu’elles sont bien aptes à s’injecter leur dose trimestrielle. Le suivi ne consiste ensuite qu’en un entretien téléphonique annuel.

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  • L'implication militaire russe fait bouger le dossier syrien

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    De P. JM. Robinne sur ihsnews.net :

    L’entrée de la Russie dans le conflit fait enfin évoluer les positions occidentales en Syrie

    Les choses semblent enfin évoluer en Syrie. Il faut dire que depuis le lancement de la grande coalition menée par les Etats-Unis, les choses n’avançaient guère… Il aura fallu attendre l’entrée de la Syrie dans l’arène pour que les positions bougent. Certes il ne s’agit pas de retournement, mais souvent en diplomatie ou en politique, il suffit d’un léger flottement pour que les lignes arrivent enfin à bouger. Ainsi, les dernières prises de position du secrétaire d’État étasunien, John Kerry, et du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, concernant la situation en Syrie reflètent la nouvelle orientation de l’Occident au niveau du projet de règlement de la crise syrienne. Le secrétaire d’État US a affirmé que Washington et Moscou partagent les mêmes points de vue concernant les clés de la solution en Syrie ; sauf qu’un différend essentiel oppose les États-Unis et la Russie : le soutien étasunien à Bachar al-Assad est impossible. En revanche, les Etats-Unis acceptent aujourd’hui de composer avec Bachar, puisqu’à leurs yeux, composer n’est pas soutenir…Détail, langage diplomatique, peu importe en fait tant que les lignes évoluent vers une solution. De son côté, Laurent Fabius a précisé que Paris ne réclamera pas le départ du président syrien comme condition préalable aux pourparlers de paix. Mais il a souligné sur ce plan, qu’une solution diplomatique nécessite la mise en place d’un gouvernement d’union nationale regroupant des membres du gouvernement d’Assad, et ce, pour éviter la réédition du scénario de l’effondrement irakien.

    Immanquablement, l’implication militaire russe en Syrie a fait bouger le dossier syrien. Elle a aussi mis sur le tapis la formule d’une solution pacifique.

    Selon certains observateurs, l’implication russe en Syrie a pour objectif de prévenir la chute du régime d’Assad, après l’élargissement de la zone de contrôle de l’opposition (sous toutes ses formes), et le blocage par l’EI de la route Damas-Alep. Les craintes que la capitale soit encerclée sont d’ailleurs grandes, après que les combattants du Hezbollah aient échoué à protéger le régime, et à l’aider à reprendre le contrôle des positions conquises par l’opposition. Les membres des gardiens de la révolution ont eux aussi non seulement failli à protéger le régime, mais également la capitale syrienne.

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  • En Irak, "c’est toujours Dieu qui gagne"

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    De Christophe Lamfalussy envoyé spécial de « La Libre » à Erbil (extrait)l : 

    5603bcae3570b0f19edb1bf6 (1).jpg« Alors que des chrétiens quittent l’Irak, d’autres restent, résolus à reprendre à Daech le contrôle de leur berceau historique de la plaine de Ninive. Au Kurdistan irakien, cinq milices chrétiennes s’entraînent actuellement. Certaines combattent avec les peshmergas kurdes ou avec des milices chiites, mais la plupart s’apprêtent à prendre le relais de l’armée irakienne quand une offensive - encore hypothétique - aura reconquis la plaine de Ninive.

    "Nous pourrons battre Daech avec notre foi", assure Ayshoa Esttaifo Khalis, le chef d’un parti assyro-chaldéen qui a deux députés au Parlement irakien. "Ils croient en leur satan et nous croyons dans un Dieu. C’est toujours Dieu qui gagne."

    Sous l’autorité de la gendarmerie kurde

    Le parti dispose depuis 2004 d’une milice, la Force de garde de la plaine de Ninive (NPGF), qui s’entraîne aujourd’hui dans la région de Dohuk. Certains de ses miliciens portent le badge de la Zeravani. Cette unité spéciale des forces kurdes est semblable à une gendarmerie. Elle est rattachée au ministère kurde de l’Intérieur. "Notre mission sera de tenir les villages chrétiens de la plaine de Ninive une fois qu’ils auront été reconquis", ajoute M. Khalis. Lors de l’offensive de Daech en août 2014, la NPGF n’a pas combattu, mais a encadré la population dans sa fuite.

    La NPGF dit avoir 1 600 hommes qui disposent de kalachnikovs, de lance-roquettes RPG-7, de fusils-mitrailleurs BKC et de grenades, et affirme en entraîner 1 000 autres, pour créer une force au total de 2600 hommes.

    Difficile de vérifier ces chiffres, d’autant plus qu’il y a concurrence entre les différentes milices chrétiennes pour attirer les fonds de la diaspora et recruter des combattants aux Etats-Unis, en Russie et en Europe.

    Tel est notamment le cas de la Dwekh Nawsha, qui signifie la Brigade des "martyrs de demain" en araméen. Cette milice ne combat pas avec les Kurdes, mais en coordination avec eux.

    Recrutement en Belgique

    Elle vient de créer une antenne en Belgique avec l’objectif de "créer une armée chrétienne pour lutter contre la barbarie islamique, protéger les chrétiens d’Orient et toutes les populations opprimées par celle-ci".

    Les volontaires belges sont invités à se rendre à Erbil, sans l’attirail militaire, avec la promesse d’être pris en charge par l’organisation sur place. Ils sont encouragés à "verrouiller" leur compte Facebook pour éviter des regards indiscrets et à utiliser un système de cryptage pour les portables qu’ils emportent en Irak.

    Il y a également la plus petite Unité de protection des plaines de Ninive (UPPN), présente dans la région d’Al Koch et entraînée par deux Marines américains à la retraite, ou les Brigades de Babylone, qui agit sous l’ombrelle de l’une des 54 milices chiites existant en Irak.

    Ce morcellement extrême inquiète les leaders religieux chrétiens en Irak. L’Eglise plaide, comme le gouvernement kurde, pour le déploiement d’une force internationale et craint que la création de milices ne fasse des chrétiens une cible plus grande.

    Son objectif est le maintien de l’unité nationale de l’Irak car les chrétiens ne vivent pas uniquement dans le Nord du pays. "Soixante-cinq pour cent des chrétiens vivent à Bagdad. Il ne faut pas se concentrer uniquement sur la plaine de Ninive", souligne un haut responsable religieux préférant parler sous le couvert de l’anonymat.

    Un salaire bienvenu

    Selon M. Khalis, les milices ont toutefois l’avantage de sédentariser les jeunes en leur proposant un salaire. "Nous payons nos miliciens 425 dollars par mois, grâce à des dons des partis et des paroisses. Cela leur permet de subsister dans des camps ou dans des appartements plutôt que de partir à l’étranger", dit-il.

    Les chrétiens d’Orient espèrent obtenir, dans le cadre d’un règlement de paix, une mini-province de Ninive qui n’inclurait pas la grande ville de Mossoul. Celle-ci serait constituée de deux districts et abriterait, outre la minorité chrétienne, les Shabaks ou les Kakaï, qui ont aussi souffert de la politique d’assimilation pratiquée par Saddam Hussein. L’ancien leader sunnite avait fait aménager des villages sunnites autour de ces minorités pour les "étouffer" graduellement.[… ]

    Tout l’article ici : En Irak, "c’est toujours Dieu qui gagne"

    JPSC

  • Les Etats-Unis peu enclins à soutenir les chrétiens d'Orient

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    De Pierre Jovanovic sur le site de "Famille Chrétienne" :

    Les États-Unis en retrait sur les chrétiens d’Orient

    Alors qu'ils acceptent d’accueillir dix mille réfugiés syriens en 2016, les Américains mettent peu de moyens diplomatiques et militaires pour soutenir les populations persécutées en Syrie et en Irak.

    «Barack Obama laisse sombrer les chrétiens d’Orient. » Cette accusation n’émane pas d’un ponte républicain, porté à diaboliser le président américain, mais d’une ancienne cadre de l’administration démocrate sous Bill Clinton, devenue éditorialiste. La journaliste Kristen Powers a signé en avril dernier une tribu­ne impitoyable dans USA Today, un des titres américains les plus lus, fustigeant l’indifférence de la diplomatie américaine face aux persécutions religieuses. Alors qu’en Europe les chancelleries tentent de multiplier les initiatives en faveur des chrétiens d’Orient, le Département d’État semble briller par son silence.

    Le souvenir de la guerre d’Irak

    Cette absence de réaction doit beaucoup à l’héritage des années Bush, dont l’administration au pouvoir veut à tout prix se démarquer. Cette obsession de ne pas imiter le président précédent nourrit une vision relativiste sur les persécutions contre les chrétiens : « Leur appartenance religieuse ne leur donne pas automatiquement droit à une aide », aurait ainsi répondu un responsable du Bureau des migrations du ministère américain des Affaires étrangères, à l’évêque anglican Julian Dobbs, venu plaider la cause de chrétiens d’Irak demandant des visas. En février 2015, Barack Obama avait comparé le djihadisme aux croisades, suscitant un tollé au sein de la droite républicaine.

    Pour Lauric Henneton, maître de conférences de civilisation anglophone à l’université de Versailles Saint-Quentin, l’opinion américaine est également réticente à envoyer des troupes à l’étranger. « Pour tout ce qui touche à la Syrie, il y a le traumatisme de l’intervention en Irak. L’opinion est très opposée à une nouvelle intervention qui serait aventureuse, après plus de dix ans de guerres », explique-t-il.

    L’idée d’une opération militaire au Moyen-Orient contre l’État islamique est donc impensable, dans un pays désireux de se recentrer sur lui-même : « L’heure est au “nation building at home”. La politique étrangère passe au second plan quand il y a des affaires nationales qui occupent le terrain : en ce moment, le mariage gay, mais aussi et surtout la primaire républicaine », décrypte Lauric Henneton.

    L’attachement à Israël prioritaire

    Volubile sur leur christianisme, les républicains ne semblent cependant pas parler le même vocabulaire que celui des Églises du Moyen-Orient. Le Parti républicain se repose beaucoup sur une base électorale protestante évangélique dont le lien avec Israël se révèle très fort : « Cela est dû en grande partie à l’influence d’une théologie très particulière, le dispensationalisme, qui a émergé au XIXe siècle, minoritaire, mais qui rencontre un fort soutien populaire », estime Matthieu Sanders, pasteur franco-américain de l’Église évangélique baptiste de Paris-centre. « Cette école de pensée estime que, comme dans l’Ancien Testament, il existe aujourd’hui encore une alliance spécifique entre Dieu et le peuple d’Israël. Ceux qui pensent ainsi estiment que soutenir Israël – y compris en tant qu’État – est une marque de fidélité à Dieu. »

    Ce « sionisme chrétien » diffuse des positions farouchement hostiles à l’Iran et au régime syrien, ennemis d’Israël, alors qu’ils sont considérés comme des facteurs d’équilibre par nombre de chrétiens d’Orient, voire des défenseurs face à l’État islamique. La diaspora libanaise maronite aux États-Unis s’oppose donc aux candidats républicains sur Israël. Si les évangéliques américains sont sensibles aux persécutions religieuses au Moyen-Orient, « de là à s’identifier aux Palestiniens chrétiens et à se solidariser avec eux, il y a un pas que beaucoup ne parviennent pas à franchir », déplore Matthieu Sanders. Qui estime cependant que les jeunes générations prennent leur distance avec cette tradition. 

  • Un ambassadeur d'Arabie Saoudite à la tête du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies

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    Lu sur MetroNews

    Faisal binHassan Trad, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite à Genève,  s’apprête à prendre la tête du panel du Conseil

    Entre janvier et mai 2015, l’Arabie Saoudite a exécuté 79 personnes. Quasiment autant que sur l’ensemble de l’année 2014. Cela n’a pas empêché l’ONU de promouvoir ce lundi la monarchie au sein du Conseil des droits de l'homme.

    Faisal bin Hassan Trad, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite à Genève, s’apprête en effet à prendre la tête du panel du Conseil. Un poste pour lequel il était en concurrence avec ses homologues représentant la Grèce, l'Algérie, le Chili et la Lituanie. Nommé par ses pairs, Faisal Trad obtient un rôle loin d’être seulement honorifique : "En tant que chef d'un groupe de cinq diplomates puissants, le rôle influent donnera à Mr Trad le pouvoir de sélectionner les candidats du monde entier pour plusieurs missions d'experts", rapporte le quotidien britannique The Independent.

    "Des innocents emprisonnés"

    Selon l’ONG UN Watch, la promotion de Faisal Trad était dans les tiroirs depuis le mois de juin. Le délai avant son officialisation s’expliquerait par son caractère polémique, assure l’UN Watch : "L’Arabie Saoudite détient les plus mauvais records du monde en matière de liberté religieuse, de droits des femmes, et continue à emprisonner des innocents comme le blogueur Raif Badawi."

    La femme de ce dernier n’a d’ailleurs pas manqué de réagir à la promotion de la monarchie. Depuis le Canada où elle s’est réfugiée, la jeune femme a estimé via Facebook que Riyad a désormais "le feu vert pour flageller à nouveau son mari". La sentence infligée à son mari - 50 coups de fouets hebdomadaires - a en effet été suspendue depuis plusieurs mois, grâce à la pression de la communauté internationale.

    "Décapité, puis son corps attaché à une croix"

    Une communauté internationale néanmoins discrète depuis la nomination de Faisal Trad. Ce lundi, seule la presse anglo-saxonne s'en fait l'écho. Sollicité par metronews, le Quai d'Orsay n'a pas donné suite. Interrogé vendredi à propos d’un récent rapport de l’ONU sur la peine de mort, Faisal Trad est quant à lui resté droit dans ses bottes. "Il nous semble impératif de préserver les droits des victimes au moment où des voix s’élèvent pour abroger la peine de mort au prétexte de prendre en compte les droits des coupables." En clair : les exécutions ont encore de beaux jours devant elle dans la monarchie sunnite.

    Pour preuve, celle à venir de Ali Mohammed al-Nimr. Un jeune homme de 20 ans, accusé d’appartenance à une organisation terroriste, et qui vient d’épuiser ses voies de recours devant la justice. Sa peine pourrait être appliquée ce jeudi : être "décapité, puis son corps attaché à une croix et laissé jusqu'à pourrissement".