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International - Page 283

  • Quand des musulmans distribuent un million de corans à des non-musulmans

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    Lu sur le site d'Eglises d'Asie :

    Un million d’exemplaires du Coran distribués gratuitement aux non-musulmans

    Initiée le 9 janvier dernier sous le slogan « Une âme, un Coran », une opération de la Fondation de services et d’information islamiques (IIS), institution à but non lucratif ayant pignon sur rue – son président est l’ancien homme fort de la Malaisie, Mohamad Mahathir –, ne passe pas inaperçue en Malaisie. Elle consiste ... à distribuer gratuitement un million d’exemplaires du Coran aux non-musulmans de ce pays de 28 millions d’habitants où les musulmans représentent environ 60 % de la population.

    La fondation, dont l’objet social est de « faire connaître l’islam au monde »présente son initiative comme visant à dissiper les malentendus nourris envers l’islam, ainsi qu’à lutter contre « l’islamophobie » et la perception selon laquelle l’islam serait « une religion cruelle ». Lors de la présentation du projet, Mohamad Mahathir a cité l’exemple « du verset[du Coran] qui autorise les musulmans à tuer les non-musulmans », un verset « qui ne fait référence qu’à un point précis de l’histoire de l’islam [et qui] ne signifie pas qu’il nous est dit de tuer des gens ». Il est prévu de distribuer un million d’exemplaires du Coran, imprimés non en arabe mais en tamouls, chinois, anglais et malais, langues utilisées par les différentes composantes ethniques de la population non musulmane de Malaisie. « Il appartiendra aux non-musulmans d’accepter ou non [ces exemplaires du Coran] », peut-on lire dans le communiqué de la fondation, où il est aussi précisé que les identités des personnes qui accepteront ces corans « ne seront pas relevées ».

    Dans un pays où le principal journal catholique s’est vu interdire d’utiliser le mot ‘Allah’ pour dire Dieu dans ses colonnes en malais et où il est arrivé que les douanes saisissent des bibles venues de l’Indonésie voisine pour y apposer la mention « pour les chrétiens seulement », la distribution du livre saint d’une religion à des adeptes d’une autre religion est un sujet très sensible. Le Malaysian Council of Buddhism, Christianity, Hinduism, Sikhism and Taoism (MCCBCHST) ne s’y est pas trompé et a publié une déclaration, le 9 février dernier, pour dénoncer cette initiative et conseiller aux non-musulmans de refuser les corans qui pourraient leur être proposés.

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  • L'Etat Islamique s'acharne sur les symboles chrétiens

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    5507f9a43570c8b952a9902d.jpgLu sur le site de lalibre.be :

    Le 16 mars 2015, l'Etat islamique a publié des images montrant plusieurs actes de vandalisme perpétrés à l'encontre d'églises dans la Province de Ninive (nord de Irak).

    Ces clichés publiés par l'Observatoire du Moyen-Orient, montrent ainsi l'Etat islamique détruire plusieurs symboles chrétiens.

    Les islamistes démolissent par exemple une croix au-dessus d'une église, avant de la remplacer par le drapeau du groupe terroriste.

  • La grossesse n'est pas une maladie que l'on soigne en tuant un enfant

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    De C-Fam :

    Lila Rose secoue l’audience de l’ONU

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    NEW YORK, 13 Mars (C-Fam). Une salle de conférence de l’ONU remplie d’environ 400 jeunes assis dans des fauteuils de diplomates qui ont bondi sur leurs pieds pour applaudir une jeune femme la nuit dernière. Lila Rose et ses vidéos clandestines montrant la pratique de l’avortement impitoyable de Planned Parenthood, ont fait leur première apparition dans le bâtiment aout.

    “Je demande pardon pour comment mon pays a exporté la violence contre les plus innocents » partout dans le monde, a-t-elle déclaré. Et je veux partager ce que mes équipes ont vu au sein de l’industrie de l’avortement ».

    New-York est le lieu de naissance de Planned Parenthood, la plus grande chaine d’avortement aux Etats-Unis et un puissant acteur politique au niveau international, a-t-elle soulevé.

    Lila a montré les vidéos d’employés de Planned Parenthood expliquant comment on obtient un avortement pour la sélection du sexe, un avortement en fin de grossesse et comment obtenir de façon frauduleuse une aide du gouvernement.

    “Si nous ne traitons pas les membres les plus faibles de notre société avec le même respect que nous avons pour nous-mêmes, où est la justice ? Où est l’égalité ? Où est la défense des droits de l’homme ? a clamé Lila à la foule.

    Plusieurs employées qui pensaient qu’elles luttaient pour la justice en matière de reproduction ont abandonné Planned Parenthood, a raconté Lila. Elles ont réalisé que «cela n’était peut-être pas ce qu’il y avait de mieux pour les femmes, peut-être que nous pouvions faire mieux pour les femmes que de tuer leur chair et leur sang, peut-être que c’est coercitif, peut-être que c’est un mensonge que nous avons soutenu par de puissants intérêts politiques et commerciaux », et auxquels l’avortement rapporte plusieurs millions de dollars.

    Un gros effort est fait pour ne pas reconnaitre l’enfant dans l’utérus. « Mais une fois que nous reconnaissons ce que la science et la raison nous disent sur la vie dans l’utérus » les gens peuvent voir l’humanité dans un enfant à naître.

    La notion de “mon corps, mes droits” nous conduit à l’idée que « je fais ce qui me plait » avec le « corps qui est dans mon corps ». Cela met tout le poids de l’enfant sur la femme, parce que la société dit à la femme « tu en prends en soin. Tu y fais face ».

    L’avortement est proposé comme la seule solution aux femmes qui sont confrontées au défi d’être enceintes « si tu veux évoluer dans ta carrière, si tu veux rester avec ton copain ».

    Mère Teresa disait que l’avortement est le plus grand destructeur de paix.

    “Quand on s’empare du membre le plus faible de la société et qu’on lui nie ses droits humains, au lieu de les protéger, nous ne pouvons pas obtenir la paix à laquelle nous aspirons » a soulevé Lila.

    Quand un enfant qui est dans « la situation la plus dépendante, qu’il est le membre le plus faible de notre société se voit nier son droit le plus fondamental », a-t-elle dit, « cela engendre une crise des droits de l’homme au cœur de la société, et vous ne pouvez pas avoir la paix ».

    Un lieu commun des lobbys de l’avortement, spécialement pour faire pression sur les pays afin qu’ils légalisent l’avortement, est que la grossesse est « une maladie qui est traitée en tuant un enfant ».

    Encore maintenant “les femmes continuent de mourir à cause de l’avortement » aux Etats-Unis « parce qu’il s’agit d’un acte violent antinaturel contre la mère et contre son enfant » a déclaré Lila.

    Une vidéo faisait le contraste entre Planned Parenthood fournissant l’avortement en fin de grossesse avec des photos de Toby, un enfant né à 24 semaines, puis des photos de lui à neuf mois, deux ans et jouant dans un bateau à trois ans.

    Une femme de l’audience a passé un message à un étudiant de la Coalition de la Jeunesse Internationale qui l’avait invitée à l’évènement. Elle était en faveur de l’avortement avant, mais maintenant elle était contre, disait-elle dans son message.

    L’archevêque Bernardito Auza du Saint Siège a organisé l’évènement intitulé “Young and Courageous Because Life Can’t Wait” (« Jeunes et courageux car la vie n’attend pas ») avec le C-Fam (l’éditeur du Friday Fax).

    Traduit par Laetitia de la Vega.

  • De Pie XII à François, l’impossibilité chronique de désigner les assassins

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    De Dominique de la Barre sur le site du journal suisse « Le Temps » :

    « A première vue, Pie XII et le pape François présentent peu de traits communs. Le premier affiche une figure élancée d’aristocrate, le second, d’origine modeste, une physionomie rondouillarde; l’un fait une carrière brillante au sein de la curie, tandis que l’autre se révélera un évêque de proximité; là où Pie XII adopte une attitude hiératique, François fait appel à un langage simple, voire familier. Pourtant, à septante ans de distance, un point les réunit, à savoir la difficulté à déterminer la bonne réponse à apporter face à des forces hostiles à l’Eglise comme à l’humanité tout entière.

    Eugenio Pacelli est élu pape alors que règne le temps des totalitarismes et des guerres. Bon connaisseur de l’Allemagne pour y avoir vécu dix-sept ans, il devra aborder la question de l’attitude à adopter envers le nazisme et sa conception païenne de l’homme. On a beaucoup reproché à Pie XII ses silences face à la Shoah mais à vrai dire ces silences se font entendre dès l’invasion allemande de la Pologne, pays de tradition catholique, à laquelle fera suite une occupation d’une extrême brutalité, au cours de laquelle six millions de Polonais trouveront la mort, dont trois millions de juifs et trois millions de «gentils». Dès 1939, ceux-ci attendront en vain une condamnation des violences nazies; en majorité catholiques, les Polonais s’attendent à ce que le pape veille en premier lieu sur ses propres ouailles, qu’il réprouve les violences commises par les Allemands, dont environ un quart sont aussi catholiques, et qu’il expose de manière claire ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. En vain. Pie XII, alors fraîchement élu, s’en tiendra à une stricte neutralité entre les belligérants et à une diplomatie discrète. Lorsque la réalité de la Shoah deviendra claire, Pie XII sera pressé de toutes parts d’élever la voix en public contre ce qui apparaît de plus en plus nettement comme une extermination systématique des juifs d’Europe. En 1942, à l’occasion du message radiodiffusé de Noël, le pape prononcera la phrase suivante: «Ce vœu [de mettre fin à la guerre], l’humanité le doit à des centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, par le seul fait de leur nationalité ou de leur race, sont vouées à la mort ou à une progressive disparition.»

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  • Une enquête au cœur de l’État islamique… à Paris et Bruxelles !

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    Durant ces trois derniers mois, nous dit Pierre Piccinin, j'ai rencontré des partisans de l'Etat islamique, à Bruxelles et à Paris...

    C'était avant et après les attaques de Paris (Charlie Hebdo).

    Pas du tout des "paumés", "en mal de repères". 

    Une argumentation logique et sans concession...

    Du "Courrier du Maghreb et de l'Orient" :

    Une enquête au cœur de l’État islamique… à Paris et Bruxelles !

    « Le Califat existe. On peut le toucher. On peut y aller, en revenir, y repartir… Mais, en fait, il est partout ! Une ‘organisation terroriste’ ? C’est absurde de refuser d’appeler une chose par son nom. Ce n’est pas avec des mots qu’on peut diminuer l’importance d’une chose. » L’État islamique (DAESH) n’est pas une fable, en effet ; et cet État d’un autre genre n’existe pas seulement en Irak et en Syrie. L’État islamique s’est également étendu à la Jordanie, au Liban, à l’Arabie saoudite… À l’Égypte, à la Libye, à la Tunisie, au Maroc… Il est présent, massivement, dans tout le Maghreb. Il l’est aussi en France, en Belgique, au Royaume-Uni, en Allemagne… Il l’est dans toute l’Europe. Rencontre avec des « citoyens » de l’État islamique, à Bruxelles et à Paris, issus des ghettos arabo-musulmans… Mais pas seulement… Avec ces Musulmans d’Occident partisans du Califat, des jeunes… Mais pas seulement. Au-delà des réflexes des journaleux « bienpensants » et des donneurs de gages ballotés par l’hystérie collective du moment, la parole est à ces « barbares », à ces « terroristes », à ces « paumés en quête d’identité » et autres « illuminés »… Qui replacent l’Occident en face de ses contradictions.

    « Organisation ‘État islamique’ », « Daesh » (acronyme arabe pour « État islamique en Syrie et en Irak »), « mouvement terroriste ‘État islamique’ », autant d’appellations qui, comme des formules magiques, tentent de conjurer la renaissance d’un califat arabo-musulman au cœur islamique historique d’un Moyen-Orient en pleine recomposition, en mutation soudaine et implacable.

    C’est en effet le parti du déni, celui qu’ont choisi les cercles politiques et la plupart des commentateurs et des médias occidentaux, de réduire l’État islamique (EI) à la menace « terroriste » qu’il implique, se refusant à considérer à leur réelle échelle ce phénomène politique et le danger qu’il représente, mais aussi la remise en question qu’il impose aux sociétés de l’Ouest.

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  • La minorité chrétienne du Pakistan victime d'un nouvel attentat

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    De rfi.fr :

    Selon un dernier bilan fourni par les services de secours, au moins 14 personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été blessées ce 15 mars dans une double explosion à Lahore, au Pakistan. Les déflagrations ont retenti dans un quartier chrétien, au moment de la messe du dimanche. Cet attentat s’ajoute à la longue liste des violences contre les minorités religieuses du pays.

    Les églises étaient bondées de fidèles en ce jour de prière dominicale dans le quartier chrétien de Youhanabad, à Lahore. Deux explosions ont retenti, à quelques minutes d’intervalle, près de deux lieux de culte. Ce sont des kamikazes qui se sont fait exploser, ont annoncé les talibans pakistanais, qui ont rapidement revendiqué l’attentat.

    Sirènes

    Alors que les sirènes des ambulances résonnaient encore dans les environs, certains habitants réagissaient déjà violemment à ces attaques. Des centaines d’entre eux se sont rassemblés sur la principale avenue du quartier pour protester. La foule a lancé des pierres sur des policiers, les accusant de ne rien faire pour les protéger, puis deux personnes soupçonnées d’avoir participé aux attentats ont été lynchées, leur corps brûlé.

    Cibles

    Ces attentats sont les plus meurtriers contre la minorité chrétienne du pays depuis l’attaque qui avait causé la mort de plus de 80 personnes dans une église de Peshawar en décembre 2013. Les minorités religieuses sont régulièrement la cible de violences au Pakistan. Fin janvier, un attentat contre une mosquée chiite du sud du pays avait fait plus de 60 morts.

  • Une intervention aux Nations-Unies pour dénoncer le développement du marché international de la vente d’enfants

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    De Liberte Politique.com :

    Plainte de No Maternity Traffic aux Nations-Unies pour l’abolition de la GPA

    Une “plainte individuelle” auprès du rapporteur spécial des Nations-unies a été déposée pour dénoncer la participation des autorités russes à un cas avéré de vente d’enfant.

    LE 11 MARS 2015, durant le débat aux Conseil des droits de l’homme (ONU, Genève) consacré à la lutte contre la vente d’enfants, Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), est intervenu oralement pour dénoncer le développement du marché international de la vente d’enfants par gestation par autrui (GPA).

    Il a invité le Rapporteur spécial sur la vente d’enfants, Mme Maude de Boer Buquicchio, « à promouvoir une action internationale de lutte déterminée contre toute forme de vente d’enfants, y compris par la gestation par autrui, afin que cette pratique soit effectivement abolie. »

    L’ECLJ, organisation non gouvernementale dotée du statut consultatif auprès des Nations-unies, est membre du collectif européen d’associations “No Maternity Traffic” qui milite en faveur de l’abolition de la gestation par autrui.

    Un enfant vendu 49000 €

    En parallèle, l’ECLJ introduit une “plainte individuelle” auprès du Rapporteur spécial pour dénoncer la participation des autorités russes à un cas avéré de vente d’enfant par une entreprise muscovite spécialisée en GPA. Cet enfant a été produit sur commande et vendu 49.000 € à un couple d’Italiens n’ayant aucun lien génétique avec lui ; il a été l’enjeu du récent jugement de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) dans l’affaire Paradiso et Campanelli contre Italie.

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  • "Mon corps, mes droits" : la campagne pro IVG d'Amnesty International

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    Du bulletin (mars) de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Amnesty International : campagne « mon corps, mes droits »

     

    La campagne « Mon corps, mes droits » d’Amnesty International, actuellement en cours, a pour objectif de « lutter pour que chaque individu puisse prendre des décisions sur son corps et sur sa santé sexuelle et reproductive ».

    En Belgique, « l’accent, dans un premier temps, [est mis] sur deux catégories de droits sexuels et reproductifs en particulier : le droit à l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) et le droit de vivre à l’abri des violences sexuelles ».

    Par ailleurs, la campagne entend également obtenir, partout dans le monde, un accès « à des services d’avortement légaux et sûrs au minimum en cas d’inceste, de viol ou si la santé de la mère est en danger ». Pour Amnesty, « les États se doivent de remplir leurs obligations en matière de respect des droits et de ne pas opérer de retours en arrière en la matière. »

    En Irlande, par exemple, un des seuls pays où l’avortement est encore partiellement illégal, Amnesty demande à ce « qu’un cadre législatif fixant les conditions de l’avortement légal soit établi et accepté par la majorité des politiciens et du grand public. A court terme, la campagne vise à ce qu’un cadre d’accès à l’avortement respectueux des droits humains soit défini ; ainsi qu’à obtenir et à renforcer le soutien du public, des ONG, et des politiques, en faveur de la dépénalisation de l’avortement. »

  • Les chrétiens plus persécutés aujourd'hui qu'ils ne le furent jamais

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    9782845636521-650x1024.jpgDe Jean-Marie Duhamel sur le site de La Voix du Nord :

    «Les chrétiens sont davantage persécutés que sous l’empire romain»

    « Le Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde » (XO Éditions) dresse un constat effarant : celui d’une persécution qui touche, à travers le monde, 150 à 200 millions de catholiques, protestants, orthodoxes.

    Bagdad, 31 octobre 2010 : des islamistes ouvrent le feu dans la cathédrale Notre-Dame du Sauveur, abattant deux prêtres et 58 fidèles. Du million et demi de chrétiens qui vivaient en Irak en 1991, il en resterait aujourd’hui moins de 150 000. Dans les territoires d’Irak et de Syrie contrôlés par l’État islamique, ils ont le choix entre la conversion forcée ou l’exil quand ils ne sont pas égorgés. Ainsi des quinze chrétiens assyriens exécutés il y a quelques jours par les jihadistes qui détiennent plusieurs centaines d’otages. En 2008 dans l’État d’Orissa en Inde, une série de pogroms antichrétiens fait 500 morts, des milliers de blessés, 50 000 sans-abri. Quelques exemples parmi des centaines, des situations de violences extrêmes auxquelles sont confrontés les chrétiens dans le monde. Les récits sont aussi effrayants en Birmanie, au Nigeria ou en Corée du Nord et l’actualité du Proche-Orient le rappelle chaque jour.

    C’est un livre essentiel que viennent de publier les éditions XO, un ouvrage collectif codirigé par trois sommités, le Français Jean-Michel di Falco (évêque de Gap et d’Embrun), le Britannique Timothy Radcliffe (maître général des Dominicains de 1992 à 2001) et l’Italien Andrea Riccardi (historien), la coordination étant assurée par Samuel Lieven, journaliste à La Croix (après plusieurs années à la rédaction de La Voix du Nord à Lille). Deux ans de travail ont été nécessaires pour mener à bien cet état des lieux de souffrances où, par-delà les récits, sont posées l’éventualité de la disparition des communautés chrétiennes d’Orient et la question de la liberté religieuse. Un livre « qui vient remplir un vide de connaissances » auquel ont été associés le Grand Imam de Bordeaux Tareq Oubrou et le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia. Lequel, lors de la présentation de l’ouvrage à Paris, en écho à Jean-Michel Di Falco assurant que « la persécution est aujourd’hui plus forte que du temps des Romains au Ier siècle », posa les termes de l’enjeu : « Qu’est-ce qui est de l’ordre de l’espérance ? Le précepte Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

    XO Éditions, 24,90 €.

  • Pakistan : des centaines de jeunes filles, chrétiennes et hindoues, enlevées et contraintes au mariage

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    500 cas de jeunes chrétiennes et hindoues enlevées et contraintes à se marier en un peu plus d'un an

    Faisalabad (Agence Fides) – Au moins 500 cas de jeunes filles appartenant aux minorités religieuses, chrétiennes et hindoues, enlevées par des musulmans et contraintes à un mariage islamique après une conversion forcée ont été enregistrés en un an et demi. C’est ce qu’affirme un forum composé par les ONG pakistanaises Human Rights Focus Pakistan (HRFP), Global Human Rights Defense (GHRD) et Coalition for the Rights of Minorities, Pakistan (CRMP).

    Ainsi que l’indique à Fides Naveed Walter, Président de l’HRFP, la majeure partie des cas recensés (70%) à partir de 2014 et au cours des premiers mois de 2015 se sont vérifiés au Pendjab. Restent à considérer les nombreux cas n’ayant pas fait l’objet de plaintes, par crainte de vengeance ou de rétorsions.

    Les ONG ont demandé au gouvernement provincial du Pendjab et à l’exécutif fédéral d’entreprendre des actions concrètes pour contrôler et mettre un terme au phénomène, qui représente un grave abus des droits individuels. Naveed Walter stigmatise « la réticence des autorités gouvernementales à limiter cette forme de violence à l’encontre des minorités religieuses ».

    Le forum rappelle les cas de Rinkle Kumari, en province du Sindh, de Poonam et Payal Kumari, au Béloutchistan, de Saba Waris, Hina et de nombreuses autres au Pendjab. « Trop souvent la culture de l’impunité prévaut à l’égard des responsables des enlèvements, des conversions sous contrainte et des mariages forcés » affirme-t-il. Le forum demande à ce que soit créé une équipe spéciale de magistrats, d’agents de police et de fonctionnaires chargée de surveiller, de signaler et d’intervenir à temps lorsque des cas comme ceux-ci se vérifient. (PA) (Agence Fides 12/03/2015)

  • Les djihadistes recrutent au Congo

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    Alarme à propos du recrutement de jeunes musulmans dans l’est du Congo par des groupes à connotation djihadiste

    Kinshasa (Agence Fides) – De jeunes musulmans congolais sont recrutés au Nord et au Sud Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, par des groupes qui prennent progressivement une allure nettement djihadiste. L’alarme est lancée par un certain nombre d’articles publiés dans la presse congolaise et belge. « On en parle depuis quelques années à mi-voix mais désormais le phénomène semble avoir pris une dimension plus préoccupante » déclare à l’Agence Fides le Père Loris Cattani, Missionnaire xavérien et profond connaisseur de la zone. « Les rapports du groupe d’experts de l’ONU sur l’est de la RDC ne reconnaissent pas encore l’existence de rapports entre les groupes armés congolais et les Shabaabs somaliens. Cependant, dans la presse congolaise, ont été publiés des articles qui relancent la possibilité de rapports y compris avec la secte islamiste nigériane Boko Haram » déclare le missionnaire.

    Sur zone, sont déjà présentes les ADF (forces démocratiques alliées), un groupe d’origine ougandaise qui a manifesté une forte idéologie djihadiste. Elles sont accusées entre autre de la disparition de trois prêtres assomptionnistes desquels on est sans nouvelle depuis octobre 2012 (voir Fides 22/10/2012).

    « Je ne voudrais pas que les différents groupes djihadistes africains créent un pont allant de la Somalie au Nigeria et au Mali en passant par l’est de la RDC, le Soudan, la République centrafricaine et certaines parties du Tchad et du Cameroun » affirme le Père Cattani.

    Selon des nouvelles de presse, les jeunes congolais sont envoyés par la Muslim Defense International dans la zone du massif du Graben pour y être endoctrinés et entraînés au maniement d’armes. La zone constituerait une sorte de zone franche utilisée pour entraîner les jeunes combattants islamistes provenant du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda, du Soudan et du Nigeria, qui sont ensuite renvoyés dans leurs pays d’origine.

    « Le phénomène doit encore être compris dans sa globalité mais il me semble que, sur la base de ce qui a émergé jusqu’à présent, il est temps de donner l’alarme sur ce qui se passe dans cette partie de la République démocratique du Congo » conclut le Père Cattani. (L.M.) (Agence Fides 12/03/2015)

  • Il ne faut pas attendre qu'Asia Bibi meure pour s'indigner

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    9782268077550_1_115311.jpgLes dessous de l'affaire sensible Asia Bibi

    La porte-parole mondiale de cette Pakistanaise condamnée à mort pour blasphème souhaite ainsi relancer la mobilisation en faveur de cette mère de famille, afin qu'elle ne tombe pas dans l'oubli comme l'espèrent les autorités pakistanaises.

    Il ne faut pas attendre qu'Asia Bibi meure pour s'indigner.

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    http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Documentaires-premium/Passionnement/La-croix-d-une-femme

    Au Pakistan, la chrétienne Asia Bibi, une paysanne illettrée de la région du Pendjab, est accusée de blasphème envers le Prophète pour avoir bu dans le verre d’une musulmane. Première femme à être condamnée à la pendaison, elle attend la mort dans un cachot sans lumière, depuis deux ans. Privée de tout, elle s’en remet à Dieu.
    ***
    Dans ce chapitre, la réalisatrice veut montrer que "face à l’injustice de la situation d'Asia Bibi, - figure du serviteur souffrant - à son absurdité et à son dénuement extrême, sa confiance en Dieu est plus forte que la rancune".
     Asia Bibi, développant sa confiance en Dieu dans l'enfermement de sa cellule, fait référence à l'Humilité : "Sur la Croix, le Christ s'unit à Dieu dans une prière confiante, pour inverser le cercle vicieux de la violence en cercle vertueux".
    ***
    Pour vivre le Carême 2012, le film Passionnément de Marie Viloin propose une vision contemporaine de la Passion du Christ en six chapitres.