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International - Page 286

  • Des églises incendiées à Niamey (Niger); merci Charlie !

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    Lu ICI :

    Niger: des églises incendiées à Niamey

    Une manifestation contre la dernière Une de Charlie Hebdo, ce 17 janvier 2015 à Niamey. 

    Des manifestants en colère contre la Une du journal satirique français Charlie Hebdo caricaturant le prophète Mohamed ont mis le feu à des églises et à des voitures de police.

    Des personnes ont été arrêtées par la police, selon le correspondant de BBC Afrique à Niamey.

    Mgr Michel Cartatéguy de la cathédrale de Niamey a décrit une "situation très grave". Il affirmait être en compagnie de prêtres effrayés, qui attendaient tous d’être exfiltrés sous escorte.

    Les manifestations contre la publication d’une caricature du prophète Mohamed par Charlie Hebdo ont repris samedi dans la capitale nigérienne.

    Des témoins rapportent que la police a tiré des gaz lacrymogènes pour tenter de disperser les manifestants.

    Ils font état de la présence d’un millier de manifestants réunis à la grande mosquée de Niamey.

    Vendredi, trois civils et des policiers ont été tués lorsque des manifestants ont saccagé le centre culturel franco-nigérien, des églises, des débits de boissons et le siège du parti au pouvoir, le PNDS, à Zinder, la deuxième ville du pays.

    Une quarantaine de blessés ont été dénombrés dans cette ville située dans le sud du Niger.

    Les protestataires disent dénoncer la présence du président nigérien à la marche de Paris et son soutien au journal Charlie Hebdo, en déclarant qu’il est pro-Charlie.

  • Terrorisme en Europe : Obama a la solution !

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    Un post paru ICI relève les propos étonnants du président américain :

    "Barack Obama n’est pas venu le 11 janvier à Paris. Il n’y a envoyé aucun représentant de son Administration. Cela nous a bien un peu attristé, mais l’intervention de John Kerry en français le jour même de l’attentat nous permettait de croire qu’il n’y avait là aucune prise de distance, tout juste une maladresse. Il n’a pas fallu bien longtemps à Barack Obama pour nous détromper : il y avait une raison qui n’avait rien à voir avec les questions de sécurité initialement invoquées." (...)

    « L’Europe doit faire plus pour mieux intégrer ses communautés musulmanes », a déclaré Obama lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre britannique David Cameron, ajoutant qu’elle ne doit pas « seulement répondre avec un marteau ». Le président Obama a ajouté : « Le principal avantage des Etats-Unis est que la population musulmane n’a pas de problème à se sentir américaine. » Tiens donc ! (...)

    Le président américain a la mémoire courte. Se souvient-il "de Nidal Malik Hasan, psychiatre et officier de l’armée des États-Unis, qui a abattu treize personnes à Fort Hood et en a blessé une trentaine d’autres en 2009? Et le 11 septembre, cela ne lui dit-il plus rien ?"

    "Monsieur Obama est coutumier des gestes d’apaisement : le viol et le meurtre de l’ambassadeur Christopher Stevens à Benghazi a été considéré comme un acte sans importance devant les enjeux du Printemps arabe, Israël est devenu un allié encombrant qu’il faut mettre au pas, d’autant que Recip Erdogan est l’exemple même du dirigeant islamique modéré qu’il appelle de ses voeux, un ami du Hamas et des bons frères. Il y a longtemps que les États-Unis ont misé sur l’Islam, mais il fut un temps où ce qui comptait était la lutte contre le communisme. Aujourd’hui, le 11 septembre est passé par là, et avec lui la culpabilité et la peur."

  • Mettons fin au règne de la terreur de Boko Haram

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    Boko Haram vient d’utiliser une fillette de 10 ans comme bombe humaine et a massacré plus de 2000 personnes. Le Nord du Nigeria est sous le règne de la terreur. 

    Le président Jonathan n’a RIEN dit, et son armée, au lieu de protéger les civils, alimente l’insurrection par sa cruauté et sa brutalité.

    Le monde a mis cette crise dans la catégorie “trop difficile à résoudre” — aucun diplomate international de haut niveau n’est aujourd’hui assigné à la résolution de ce conflit, contrairement à la Syrie ou au Soudan.
    La seule bonne nouvelle: l’escalade de la violence 
    accule la communauté internationale et la pousse à agir au plus vite.

    Accentuons cette pression maintenant et convainquons nos leaders et les Nations Unies de rendre prioritaire la nomination d’un Envoyé spécial pour le Nigeria aux larges pouvoirs, afin d'élaborer un véritable plan de protection des civils et de la paix.

    Signez cet appel urgent — par égard pour cette petite fille innocente, et pour tous ceux qui, comme elle, sont en danger.

    Pour signer, aller sur cette pagehttps://secure.avaaz.org/fr/stop_boko_haram_terror_loc/?btJZudb&v=51463

  • Il faut aider les survivants des attaques de Boko Haram

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    AFRIQUE/NIGERIA - De l’urgence d’une assistance médicale au profit des survivants des attaques de Boko Haram

    Baga (Agence Fides) – Quelques jours après la plus sanglante attaque de ces cinq dernières années du groupe islamique Boko Haram contre la ville de Baga, dans le nord du Nigeria, une équipe de Médecins sans frontières (MSF) offre actuellement une assistance médicale aux survivants s’étant réfugiés dans la ville de Maiduguri. Parmi les survivants, certains sont soignés à l’hôpital de la ville où ils reçoivent les soins des équipes du Ministère de la Santé alors que 5.000 autres se trouvent dans un camp d’évacués sis lui aussi dans la ville et connu sous le nom de « teacher village » (le village du professeur NDT), d’autres encore étant répartis sur les rives du lac Tchad.

    Dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides par l’ONG, on peut lire que de nombreux survivants se trouvent encore dans la zone de Baga, se cachant afin de fuir la violence. Après avoir évalué les besoins urgents, MSF a fourni de la nourriture, des médicaments et des fournitures médicales au centre médical du village qu’il soutiendra en s’occupant surtout de la santé des femmes enceintes et des enfants, particulièrement vulnérables. A Maiduguri également, la situation est tendue, suite à l’attaque suicide contre le marché de la ville perpétré le 10 janvier et dans le cadre duquel 20 personnes ont trouvé la mort. Selon le directeur des opérations au Nigeria, au cours de ces quatre dernières années, la situation a gravement empiré dans le nord-est du Nigeria.

    La radicalisation de Boko Haram et son changement de stratégie, avec l’occupation de villages et de villes, les enlèvements de masse, la création d’un califat, pourront comporter de nouvelles évacuations, des problèmes de santé publique, en particulier en termes d’épidémies, ainsi que des difficultés à fournir une assistance médicale à la région. Aujourd’hui, le pays compte entre 800.000 et 1,5 millions d’évacués provenant en majorité du nord-est du pays. MSF, qui travaille au Nigeria depuis 2004, dispose d’une base permanente à Maiduguri depuis août 2014, sachant que, de septembre à décembre de l’an passé, elle a traité une épidémie de choléra, soignant 6.833 patients. Environ 40% d’entre eux vivaient dans des camps d’évacués.

    On estime à quelques 500.000 le nombre des évacués présents dans la zone de Maiduguri dont 400.000 dans la ville. Par ailleurs, 90% des personnes vivent à l’intérieur de la communauté alors que 10% se trouvent dans des camps créés depuis juillet dernier. Les personnes évacuées ont besoin en premier lieu de nourriture, d’abris et naturellement de l’accès à l’assistance médicale. Ont également été enregistrés des épisodes de violence à l’encontre des femmes et des enfants. Jusqu’ici, le gouvernement nigérian et la communauté ont supporté, au moins en partie, les évacués en répondant à leurs besoins. Dans les centres de santé de 8 camps d’évacués de Maiduguri et de Biu, MSF offre chaque semaine en moyenne 850 consultations médicales, surtout à des patients atteints de paludisme, de diarrhée et d’infections respiratoires. De 4 à 6% des enfants visités sont gravement malnutris et, souvent, des dizaines de victimes de traumatismes ou de violences demandent à être traités. (AP) (Agence Fides 16/01/2015)

  • Le discours du pape lors de la rencontre interreligieuse au Sri Lanka

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    A l’occasion de la rencontre interreligieuse à laquelle il a participé, ce mardi 13 janvier, à Colombo (Sri Lanka) au Mémorial Bandaranaike, le pape a prononcé ce discours (source) :

    Chers amis, je suis reconnaissant de l’occasion qui m’est donnée de participer à cette rencontre, qui réunit ensemble – parmi d’autres – les quatre communautés religieuses les plus grandes qui font partie intégrante de la vie du Sri Lanka : Bouddhisme, Indouisme, Islam et Christianisme. Je vous remercie de votre présence et de votre accueil chaleureux. Je remercie aussi tous ceux qui ont offert des prières et des bénédictions, et j’exprime particulièrement ma gratitude à l’Évêque Cletus Chandrasiri Perera et au Vénérable Vigithasiri Niyangoda Thero pour leurs aimables paroles.

    Je suis venu au Sri Lanka sur les traces de mes prédécesseurs, les Papes Paul VI et Jean-Paul II, pour montrer le grand amour et la sollicitude de l’Église pour le Sri Lanka. C’est pour moi une grâce particulière de visiter la communauté catholique de ce lieu, de la confirmer dans la foi au Christ, de prier avec elle et d’en partager la joie et les souffrances. Et c’est aussi une grâce d’être avec vous tous, hommes et femmes de ces grandes traditions religieuses, qui partagez avec nous un désir de sagesse, de vérité et de sainteté.

    Lors du Concile Vatican II l’Église catholique a déclaré son respect profond et durable envers les autres religions. Elle a déclaré qu’« elle ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines » (Nostra aetate, n. 2). Pour ma part, je souhaite réaffirmer le respect sincère de l’Église pour vous, pour vos traditions et vos croyances.

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  • Lybie : 21 chrétiens sont détenus par l'EI

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    Lu ICI :

    Lybie- 21 Egyptiens "chrétiens" ont été kidnappés

    La branche libyenne de l'organisation Etat islamique (EI) a affirmé détenir 21 chrétiens dont elle publie les photos dans un communiqué diffusé lundi sur les forums jihadistes, selon le centre de surveillance américain des sites islamistes SITE.

    Le groupe ne précise pas la nationalité des personnes enlevées mais semble faire allusion au rapt de 20 Egyptiens, confirmé lundi par le ministère égyptien des Affaires étrangères. Le communiqué présente les photos comme "celles de 21 chrétiens croisés arrêtés par les soldats de l'EI dans différentes régions de la province de Tripoli". Il ne précise pas la date de leur rapt et ne formule pas d'exigences pour leur libération.

    Confirmation

    Le ministère des Affaires étrangères a confirmé lundi "le rapt dans deux incidents séparés de 7 et 13 Egyptiens qui sont toujours détenus". Il n'a pas précisé la date de leur enlèvement ni les responsables. (...)

  • Nigeria, Cameroun... trop africains pour que l'on s'en soucie ?

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    Lu sur le site de La Croix :

    Le Cameroun lutte contre Boko Haram

    L’armée camerounaise a réussi à repousser une attaque de Boko Haram dans le nord du pays, lundi 12 janvier.

    Pose d’explosifs, attaques de véhicules de transports en commun et de bases militaires, incendies dans les villages, vols de bétail… La secte islamiste a lancé depuis plusieurs mois une série d’attaques dans le nord-est du Nigeria, à la frontière avec le Cameroun et le Tchad, où les combattants progressent à un rythme important, semant la terreur sur leur passage.

    Le principal axe routier du nord du Cameroun, reliant Maroua à Kousseri, poste-frontière avec le Tchad, est désormais sous la menace permanente d’attaques de Boko Haram. Dans les zones situées près des frontières, les villageois migrent vers l’intérieur de la région, redoutant les exactions des islamistes armés.

    ATTAQUE CONTRE UNE BASE MILITAIRE À KOLOFATA

    Lundi 12 janvier, « 143 terroristes » de Boko Haram et un soldat camerounais ont été tués lors d’une attaque dans la ville camerounaise de Kolofata, selon un bilan du gouvernement. L’objectif de Boko Haram aurait été le camp militaire de Kolofata, où est situé un bataillon d’intervention rapide, une unité d’élite de l’armée camerounaise.

    Le gouvernement se félicite de « la plus lourde perte subie par la secte criminelle Boko Haram », qui réalise depuis plusieurs mois des incursions sur le territoire camerounais. Les combats violents ont duré plus de cinq heures selon les militaires camerounais, faisant fuir la population locale.

    LES SOLDATS NIGÉRIANS CRITIQUÉS

    Le Cameroun a mené des frappes aériennes en décembre contre Boko Haram. Le chef du groupe islamiste avait alors répliqué dans une vidéo sur Youtube qu’il s’en prendrait au Cameroun et à son président Paul Biya.

    Au Cameroun, l’attitude du Nigeria et de la communauté internationale face à la progression de Boko Haram est très critiquée. « Les soldats nigérians désertent leurs positions en abandonnant leurs armes. Ce sont avec leurs armes que nous sommes attaqués », accuse le responsable militaire camerounais.

    « L’ONU a condamné la situation dans l’extrême-nord du Cameroun, mais elle ne doit pas se contenter d’une simple condamnation. Elle doit agir », demande cet officier. « Le séisme vient du Nigeria et nous nous battons seuls pour contenir la menace », se désole pour sa part un chef du bataillon d’intervention rapide. 

    AUTOUR DE BAGA, DES VILLAGES RASÉS

    À Baga, au Nigeria, des corps sont toujours abandonnés dans les rues de la ville selon des témoins sur place. Boko Haram avait attaqué ce carrefour commercial du nord-est du pays la semaine dernière et rasé une quinzaine de villages alentour.

    Lire également : nigeria-je-souhaite-une-grande-manifestation-comme-a-paris/

  • Au Sri Lanka, le pape insiste sur le processus de guérison dont le pays a besoin

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    Lu sur le site d'Eglises d'Asie (eglasie.mepasie.org) :

    En arrivant au Sri Lanka, le pape porte l’accent sur « le processus de guérison » dont a besoin le pays

    A 9 heures, heure locale, ce 13 janvier, le pape François est arrivé au Sri Lanka pour une visite apostolique de deux jours, la troisième d’un pape dans ce pays d’Asie du Sud. Le pape a été accueilli à l’aéroport international de Colombo par le président tout nouvellement élu Maithripala Sirisena, entouré de son gouvernement, formé la veille. Si le pape a déclaré que sa visite était d’abord « pastorale », il a immédiatement abordé la nécessité pour ce pays de dépasser « l’héritage amer d’injustices, d’hostilités et de défiance laissé par le conflit » qui a vu la minorité tamoule et la majorité cinghalaise se livrer « aux horreurs de la guerre civile ». Centrant son propos sur la notion de « guérison » et citant l’épître aux Romains (1), il a affirmé que le pays ne connaîtra la paix qu’en « faisant vaincre le mal par le bien ».

    Retransmise en direct par la télévision nationale ainsi qu’à la radio, la cérémonie d’accueil du pape s’est déroulée à l’aéroport sans que rien ne transparaisse de ce qui occupe la Une de la presse locale, à savoir les suites de l’élection présidentielle du 8 janvier dernier et le fait que le président sortant, Mahinda Rajapaksa, a très sérieusement tenté de mener un coup d’Etat le 8 au soir. Alors que sa défaite dans les urnes devenait évidente, Mahinda Rajapaksa a en effet envisagé d’obtenir des chefs de l’armée et de la police qu’ils bloquent le processus électoral. La tentative de coup d’Etat a rapidement avorté lorsque ces derniers ont signifié qu’ils ne sortiraient pas de la légalité constitutionnelle.

    C’est donc devant ce gouvernement tout juste formé et ce président fraîchement élu, porteurs d’un important espoir de changement et de retour à l’Etat de droit, que le pape s’est exprimé en réponse au court mot de bienvenue du président Sirisena.

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  • L'Occident en alerte devant la menace du terrorisme islamiste est sourd et aveugle face aux exactions du Boko Haram

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    Lu ICI :

    L'archevêque catholique de Jos, au centre du Nigeria, a accusé l'Occident d'ignorer la menace de la secte islamiste, Boko Haram.

    Ignatius Kaigama a déclaré que la communauté internationale devait montrer plus de détermination pour freiner la progression du groupe au Nigeria. 

    Les dirigeants du monde entier doivent selon lui faire preuve du même esprit d'unité et d’engagement observé après les récents attentats en France. 

    Le secrétaire des Nations Unies, Ban Ki-Moon, a également condamné des violences qualifiées de "perverses” qui ont cours au Nigeria. Il s’est dit consterné par les informations faisant état de centaines de morts dans l’Etat de Borno. 

    Cet avertissement intervient deux jours après des attaques à la bombe dans lesquels plus de 20 personnes ont trouvé la mort. 

    Multiplication des attaques

    Deux femmes kamikazes ont tué quatre personnes et blessé plus de 40 autres dimanche, dans un marché de la ville de Potiskum, capitale économique de l'Etat de Yobe, dans le nord-est du pays. Cette ville avait déjà été touchée samedi par un attentat à la voiture piégée. 

    A une centaine de kilomètres à l'est, dans la ville de Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno, une autre attaque a également eu lieu samedi, tuant cette fois au moins 19 personnes. 

    Boko Haram a lancé la semaine dernière une vaste offensive contre la ville de Baga, dans l'Etat de Borno, au cours de laquelle des centaines de personnes ont été tuées. 

    Selon l'archevêque, ces massacres ne font que mettre en lumière l’inefficacité de l'armée nigériane face au groupe islamiste armé. 

    Boko Haram, qui ravage la région depuis 2009 pour imposer un Etat islamique, a recours à des femmes pour mener ces attentats. 

    Voir également : pendant-ce-temps-la-boko-haram-massacre-au-nigeria

  • Dans son discours au Corps diplomatique, le pape dénonce la mentalité du rejet et la culture de l'asservissement

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    Texte intégral du DISCOURS DU SAINT-PÈRE AU CORPS DIPLOMATIQUE (Lundi 12 janvier 2015 - source)


    Excellences, Mesdames et Messieurs, Je vous remercie de votre présence à cette rencontre traditionnelle qui, au début de chaque année nouvelle, me permet de vous adresser ainsi qu’à vos familles et aux peuples que vous représentez, un cordial salut et mes vœux les meilleurs. Je veux exprimer ma reconnaissance particulière à votre Doyen, Son Excellence Monsieur Jean-Claude Michel, pour les aimables paroles qu’il m’a adressées au nom de tous, et aussi à chacun d’entre vous pour l’engagement constant que vous prodiguez pour favoriser et faire grandir, dans un esprit de collaboration réciproque, les relations entre vos pays et les Organisations internationales que vous représentez et le Saint-Siège. Au cours de l’année dernière, ces relations ont pu se consolider, soit par la présence accrue d’Ambassadeurs résidents à Rome, soit à travers la signature de nouveaux Accords bilatéraux à caractère général – comme celui signé en janvier dernier avec le Cameroun – ou d’accords spécifiques, comme ceux signés avec Malte et avec la Serbie.


    Aujourd’hui je désire faire résonner avec force un mot qui nous est cher : la paix ! Elle nous parvient par la voix des troupes angéliques qui l’annoncent dans la nuit de Noël (cf. Lc 2, 14) comme un don précieux de Dieu, et en même temps, elles nous la montrent comme une responsabilité personnelle et sociale qui doit nous trouver pleins de zèle et actifs. Mais, à côté de la paix, la crèche dit aussi une autre réalité dramatique : celle du refus. Dans certaines représentations iconographiques, tant de l’Occident que de l’Orient – je pense par exemple à la splendide icône de la Nativité d’Andreï Rublev – l’Enfant Jésus ne semble pas être étendu dans un berceau, mais déposé dans un tombeau. L’image, qui veut relier les deux principales fêtes chrétiennes – Noël et Pâques – montre qu’à côté de l’accueil joyeux d’une nouvelle naissance, il y a tout le drame dont Jésus est l’objet, méprisé et rejeté jusqu’à la mort sur la croix.

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  • Nigeria : le Boko Haram transforme une petite fille en bombe pour faire un maximum de morts sur un marché

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Attentat-suicide d'une fillette au Nigeria: 19 morts et 18 blessés

    Au moins 20 personnes sont mortes, y compris la fillette porteuse de la bombe artisanale, et 18 blessés, a déclaré à des journalistes un porte-parole de la police de l'État de Borno dont Maiduguri est la capitale. L'explosion s'est produite vers 12H40.

    Une puissante explosion a secoué le "Monday market" à l'heure où il était bondé de vendeurs et de clients. Fin 2014, ce même marché avait déjà essuyé deux attaques meurtrières commises par des femmes portant des explosifs. Il n'y a pour l'instant aucune revendication. Mais depuis six ans et le début de son combat pour imposer un État islamique rigoriste au Nigeria, le groupe rebelle Boko Haram a multiplié le recours à des femmes et des fillettes pour lancer des attentats.

    Selon Ashiru Mustapha, membre d'un groupe local d'auto-défense, la bombe a explosé alors que l'enfant faisait l'objet d'une fouille à l'entrée du marché. Il doute qu'il s'agisse d'un acte délibéré de la fillette. "La fillette avait une dizaine d'années et je doute fort qu'elle savait véritablement ce qui était fixé à son corps", a-t-il dit. "En fait, elle était contrôlée à l'entrée du marché et le détecteur de métaux venait de signaler qu'elle portait quelque chose sur elle. Malheureusement, la charge a explosé avant qu'elle n'ait pu être isolée", a poursuivi M. Mustapha.

    Un périmètre de sécurité a été mis en place autour du marché alors que des personnels de santé examinaient les décombres et récupéraient les restes humains.

    Dans le nord-est du pays, l'explosion d'une voiture a par ailleurs entraîné la mort de deux personnes, a annoncé la police locale.

    Boko Haram a perpétré sa première "attaque suicide" menée par une femme en juin 2014 dans l'État de Gombe (nord). Depuis, il y a eu une vague d'attentats à la bombe, dont quatre en une seule semaine à Kano.

  • Islamisme : deux mille victimes du Boko Haram, des villages détruits et des églises incendiées

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    AFRIQUE/NIGERIA - Près de 2.000 morts et différentes églises incendiées dans le cadre de nouvelles violences de Boko Haram

    Abuja (Agence Fides) – Différentes églises ont également été incendiées au cours de la dernière série d’attaques de Boko Haram dans la ville de Baga et dans les villages des alentours, dans l’Etat nigérian de Borno qui, selon certaines sources de presse, aurait provoqué jusqu’à 2.000 victimes.

    « J’ai reçu un message de la Christians Association of Nigeria, l’association qui réunit les églises chrétiennes nigérianes, qui affirme que, dans la zone, Boko Haram a incendié différentes églises et provoqué de nombreuses victimes » déclare à l’Agence Fides le Père Patrick Tor Alumuku, Directeur des Communications sociales de l’Archidiocèse d’Abuja, la capitale fédérale du Nigeria.

    Baga est la localité du Lac Tchad, sise dans le nord du Nigeria dans laquelle, ces jours derniers, Boko Haram s’est emparé la base de la task force militaire multinationale chargée de la sécurité de la zone. Au cours des attaques perpétrées ces deux derniers jours, selon les moyens de communication officiels nigérians, une centaine de personne a trouvé la mort. « Il faut cependant remarquer qu’en général, les moyens de communication nationaux tendent à minimiser le nombre des victimes afin de ne pas enflammer ultérieurement les esprits » précise le Père Tor Alumuku. Le nombre de 2.000 morts avancé par certains moyens de communication n’a cependant pas été confirmé.

    « Il faut tenir compte du fait que, cette semaine, s’est ouverte la campagne électorale en vue des élections présidentielles du mois de février. La situation est donc particulièrement délicate » déclare le prêtre.

    La population de la zone est en fuite face à l’avancée de Boko Haram. « Lorsque les miliciens de Boko Haram arrivent dans une ville importante, ils ne font pas de distinctions entre chrétiens et musulmans et la population s’enfuit, quelque soit sa religion. Boko Haram ne sépare les musulmans des chrétiens que dans les villages les plus petits » rappelle le Père Tor Alumuku. « Désormais, nous sommes face à une guerre de dimension régionale. A côté des combattants originaires du Nigeria, Boko Haram a été renforcée par des éléments djihadistes provenant de Libye et du Mali, d’où ils ont été chassés par l’intervention française. Leur objectif est la création d’un califat dans le nord du Nigeria » conclut le prêtre. (L.M.) (Agence Fides 09/01/2015)